Catégorie : Industrie

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  • Inapi: 150 demandes d’invention déposées en 2018

    Inapi: 150 demandes d’invention déposées en 2018

    150 demandes d’inventions ont été déposées au cours de cette années  contre 120  demandes  en 2017.  Ce nombre concerne les  demandes d’invention émanant des nationaux,déposées au niveau  de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi).

    L’information a été communiquée par Youcef Ziane, chef du département de promotion des innovations à l’Inapi, lors de la Journée d’information sur la Qualité et l’Innovation, organisée  par la direction de l’industrie de la wilaya de Skikda, le 16 décembre. Cette  Journée intervient dans le cadre du mois de la qualité, initié par le ministère de l’Industrie et des Mines (MIM) sur le territoire national.

    Cette tendance haussière, poursuit Youcef Ziane, a également concerné le les Centres d’appui à la technologie et à l’innovation (Cati), dont le nombre de dépôt de demande a atteint 54 contre 32 enregistrés en 2017. Sur les 54, 30 Cati ont été intégrées dans le tissu universitaire, dont 23 au sein des Universités) et 7 dans les Centres de recherche.

    Une quinzaine d’entreprises et de start-up ont pris part à l’exposition organisée par l’Inapi  en marge de cet évènement. Les secteurs représentés sont essentiellement, l’agroalimentaire (Groupe Ammar, Groupe Benamor), l’agro-industrie (Semoulerie Baraka Bouchama), l’emballage (Sarep), la cosmétique (Savon Russicada de Noureddine Guira).

    L’ occasion pour certains  participants de mettre en relief des nouveautés. Parmi lesquelles, nous citerons la lingette anti-moustique répulsive (Zahra), mis au point par Pub Car, dirigée par Zoheir Hmimes, et commercialisée, depuis quelques temps, au Mali et à la Mauritanie. Une innovation, faut-il le rappeler, qui a valu à Pub Car, le Prix national de l’Innovation 2017, décerné par le MIM à l’issue des 9ème Journées de l’Innovation à Alger.

    Aussi, la nouvelle unité du Groupe Benamor, Green Grill Manufacturing (GGM), implantée à Boumaiza, dans la commune de Ben Azzouz, produisant en conserve 3 aliments : la confiture de la pulpe de la fraise, de la H’rissa Diari (relatif à Diar, maisons) et Lahmis (mélange pimenté de tomate et de poivron, très prisé dans les restaurants algériens, consommé comme plat d’entrée).

    « Hormis Lahmis mis en vente depuis mars 2018, les 2 autres produits ne le seront qu’en janvier 2019. »A déclaré la commerciale de GGM,

     

    Zoheir Zaid

  • CILAS se lance dans l’exportation de Clinker

    CILAS se lance dans l’exportation de Clinker

    La société CILAS a effectué hier samedi 15 décembre sa première opération d’exportation de Clinker à partir du port d’Annaba en direction de l’Afrique de l’Ouest a indiqué un communiqué de la société.

    Cette opération d’exportation de 35.000 tonnes s’inscrit pleinement dans l’objectif du Groupe LafargeHolcim Algérie pour contribuer à exporter les surplus de production avec un objectif d’exportation de plus de 2 millions de tonnes en 2020, a précisé cette même source.

    Pour cette opération, CILAS a bénéficié  de tout le support commercial et  logistique de LafargeHolcim Trading, une structure dédiée au commerce international qui détient plus de 50% des échanges de Clinker et ciment en méditerranée et en Afrique de l’Ouest.

    Cette nouvelle opération souligne l’engagement sans faille du Groupe LafargeHolcim à agir en faveur de la diversification des revenus extérieurs du pays hors hydrocarbures, ajoute le communiqué.

    Pour rappel, La société CILAS est un partenariat privé entre le Groupe Souakri 51% et le Groupe leader mondial des matériaux de construction LafargeHolcim avec 49%.

    Avec une capacité de 2,7 millions de tonnes par an, la cimenterie CILAS Biskra est une usine de classe mondiale, dotée des dernières technologie de production et destinée principalement à alimenter le marché du sud algérien.

    Le Groupe Souakri est un groupe algérien présent dans les activités des matériaux de constructions, l’agriculture, logistiques & services, pharmacie, véhicules industriels et en partenariat avec le Groupe LafargeHolcim dans l’usine CMA Meftah spécialisée dans la production de mortiers et des ciments colle.

    A propos de LafargeHolcim Algérie

    LafargeHolcim Algérie est le leader national des matériaux de construction. LafargeHolcim Algérie est présent sur toute la chaine de valeur des matériaux de construction « Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution ».LafargeHolcim Algérie possède 3 cimenteries : M’Sila, Oggaz, et Cilas à Biskra en partenariat avec le Groupe Souakri, pour une capacité totale annuelle de 11.5 Mt/an. L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 25 centres de production avec une capacité de plus de 1mTonne/an.

    LafargeHolcim Algérie emploie plus de 4500 collaborateurs et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

    Plus d’informations sur le site www.lafargeholcim.dz

  • SOVAC Production: Audi A3 et Audi Q2 produites à l’usine de Relizane

    SOVAC Production: Audi A3 et Audi Q2 produites à l’usine de Relizane

    Audi A3 et Audi Q2 ont quitté ce 05 décembre 2018, la chaîne de montage  de l’usine SOVAC PRODUCTION à Relizane, donnant ainsi le top de départ pour la production de cette prestigieuse marque en Algérie.«Avec la production locale, nous jetons les bases de la croissance en Afrique du Nord »  a déclaré Peter Will, responsable de la planification des projets de localisation chez AUDI AG lors de la cérémonie de lancement de 3 modèles Audi en Algérie.  Il s’agit de l’Audi A3 Sportback, la Berline A3 etl’Audi Q2. Ces trois modèles seront désormais assemblés dans la chaîne de montage à Relizane, d’où sortira annuellement quelques 3 000 voitures de la marque Audi.

    La ligne de montage a été inaugurée pour la production locale des séries de modèles Audi A3 et Q2, par Peter Will, responsable de la planification et du pilotage des projets de localisation chez AUDI AG, et les responsables de SOVAC PRODUCTION.

    «Cette entrée dans l’usine multi-marques du Groupe est une étape logique sur le marché en croissance algérien », a déclaré Peter Will qui estime qu’en « en formant spécifiquement les employés locaux, nous garantissons la qualité Audi et exploitons les synergies avec les autres marques du Groupe en matière de production et de logistique, jetant ainsi les bases d’une croissance continue en Afrique du Nord».

    De son côté, Mourad Oulmi, PDG de Sovac Algérie a déclaré :« Nous sommes très fiers de produire pour la première fois des voitures haut de gamme avec Audi en Algérie, afin de répondre à la demande de nos clients. Je suis particulièrement reconnaissant à Audi, qui travaille depuis des mois pour relancer la marque sur le marché algérien avec Sovac. Après plus de dix ans de partenariat, nous entrons dans une nouvelle ère de coopération.»

    Pour rappel, en 2017, SOVAC PRODUCTION a construit une unité de production sur un site de 150 hectares dans la région de Relizane. La capacité de production quotidienne a progressivement augmenté pour atteindre environ 200 voitures. Les modèles Volkswagen Golf, Polo, Tiguan, Passat et Caddy, Skoda Octavia, Rapid et Fabia et SEAT Ibiza,  leon, Arona et Ateca sont assemblés à l’usine.

     

  • Complexe de phosphate de Tébessa : Quelle place au sein de la filière internationalisée?

    Complexe de phosphate de Tébessa : Quelle place au sein de la filière internationalisée?

    Le 18  août 2009 le gouvernement annone officiellement  un important projet de phosphate  qui permettra de créer 5.000 emplois permanents, évalué entre 1,5 et 2 milliards de dollars. Le 18 juillet 2016, l’ex ministre algérien de l’industrie et des Mines annonce que le conglomérat industriel Indorama (né en Indonésie mais basé à Singapour) a signé trois accords d’investissement  à Alger, portant  la création de trois co-entreprises entre Indorama (49 %) et ses partenaires algériens (51 %) d’un montant de  4,5 milliards de dollars d’investissement afin  d’assurer la transformation de cinq millions de tonnes de phosphates marchands en engrais phosphatés et la production d’un million de tonnes d’ammoniac et de 800 000 tonnes de calcium ammonium nitrate .

    En ce mois de novembre 2018, le ministre  de l’industrie annonce que le coût du projet du Complexe de phosphate à l’Est du pays en partenariat entre deux groupes algériens Sonatrach et ASMIDAL-MANAL et deux groupes chinois CITIC et WENGFU, opérationnel selon les prévisions en 2022,  devrait s’élever à près de 6  milliards de dollars.

    Sans verser dans la sinistrose, en espérant que ce projet soit rentable dans le temps, et que les responsables nous expliquent le pourquoi de toutes ces réévaluations,  l’objet de cette présente contribution  est une analyse objective de cette filière  afin d‘éviter  les erreurs du passé qui se sont chiffrées en pertes évaluées à des milliards de dollars

    Le phosphate, utilisé comme engrais, soit à l’état naturel soit à l’état chimique, avec l’azote et le potassium, est l’un des éléments indispensables à la croissance végétale étant  l’un des trois principaux nutriments nécessaires aux cultures pour atteindre leur plein potentiel et ses différents composants.

    C’est  une ressource critique dans un contexte de démographie et de besoins alimentaires en forte croissance. Avec l’augmentation de la population donc de la consommation, et la demande de nourriture diversifiée , la disponibilité limitée des terres labourées, la  taille du marché mondial des engrais phosphatés devrait atteindre quelque 78,06 milliards de dollars américains d’ici 2025, selon le  rapport de Grand View Research, Inc, qui prévoit pour le secteur un taux de croissance annuel composé de 5,1% et donc un accroissement de la demande d’engrais phosphatés.

    Ainsi  le marché africain de fertilisant  est considéré comme vierge  à cause de la faiblesse de consommation d’engrais  4,7kg par habitant contre 200kg en Inde et en Chine

    Selon l’agence Wikipédia  en 2016, les  réserves mondiales sont estimées à 68.000.000 millions de tonnes, réparties n’ayant retenu que les principaux pays :

    -Chine, 3.100.000t (d’autres sources donnent 3.700.000)

    – Maroc 5.000.000t

    -Etats Unis 1.100.000t

    -Russie  1.300.000t

    -Algérie 2.200.000t

    -Jordanie  1.300.000t

    -Afrique du Sud  1.500.000t

    -Australie  1.100.000t

    -Brésil  320.000t

    -Egypte 1.200.000t

    -Pérou  820.000t

    -Arabie Saoudite réserves 680.000-

    -Tunisie 100.000t

    -Syrie avec  des réserves de 1.300.000 tonnes.

    La production mondiale pour 2016 est de  261.000 tonnes répartie ainsi :

    -Chine 138.000 kt

    -Maroc 30.000kt

    -Etats Unis  27800kt

    -Russie 11600kt

    -Algérie 1500 kt

    -Jordanie  n 8300kt

    -Afrique du Sud  1700 kt

    -Australie  2500kt

    -Brésil  6500kt

    -Egypte 5500kt

    -Pérou production 4000kt

    -Arabie Saoudite 4000kt

    -Tunisie 3500 kt

    Cependant l’important n’est pas d’analyser le volume produit mais de voir l’évolution du prix qui dépend de bon nombre de facteurs, dont le prix de l’énergie qui  est la principale cause de la volatilité des prix des engrais phosphatés, mais également les coûts de transport, les décisions politiques, les taux de change et d’autres facteurs incontrôlables  qui affectent le commerce mondial des produits fertilisant

    Le prix du phosphate brut a été divisé par trois depuis son pic de l’année 2008 ; ayant chuté de -43,2% depuis l’année 2011, étant resté stabilisé autour de 115 dollars US la tonne métrique, en moyenne mensuelle en 2015. Depuis  les prix sont à la baisse et  très fluctuants : ainsi en avril 2018, le  phosphate brut  était coté à 88,00 dollars la tonne, en juillet 2018 à 86,88,  en septembre à 87,50 dollars et en octobre 2018 à 91,2 dollars la tonne.

    Selon les prévisions de la Banque mondiale, la tendance générale et à moyen terme des prix des produits phosphatés reste orientée à la baisse, le phosphate brut se négocierait en 2020 au tour de 80-85 dollars U.S la tonne métrique, celui du DAP autour de 377,5 dollars US la tonne métrique  et le TSP à près de 300 dollars U.S la tonne métrique.

    Dans une nouvelle analyse, l’agence de notation mondiale estime que les prix des roches de phosphate resteront en moyenne à 105 dollars la tonne (sans frais à bord), en  2019 (sans frais à bord)  à 110 dollars sur le long terme.  Car pour les dérivés du phosphate,  les circuits de commercialisation mondiaux sont contrôlés étroitement par  quelques firmes et  les  prix étant   très fluctuants, dépendant à la fois des couts et des zones.

    Nous avons  une forte concurrence et  la présence d’acteurs clés limités qui obtiennent une part importante des revenus mondiaux. Les principaux intervenants comprennent notamment les russes Eurochem Group AG et PJSC PhosAgro; les canadiens Agrium Inc. et Potash Corp. de Saskatchewan Inc; le norvégien Yara International ASA; les américains CF Industries Holdings Inc. et Mosaik Co.; l’indien Coromandel International Ltd.; le géant marocain OCP S.A. et Israel Chemicals Ltd.

    Et ce sont ces grands groupes qui  mènent des activités de recherche et de développement pour fabriquer des engrais phosphatés biologiques et économiques afin de répondre aux besoins du marché mondial.  A titre d’exemple,  pour l’urée granulés du Moyen Orient, la cotation est passée de 256 dollars en octobre 2017 à 238 en juin 2018 et à 301 fin  septembre 2018. Pour l’urée granulée d’Indonésie/Malaise, le cours est passé pour la même période de 282, à 261 et à 305 dollars. Quant au cours  de l’ammoniac, (yuzhny), il est passé de 243 dollars en octobre 2017 à 243 en juin 2018 et à 341 dollars fins septembre 2018.

    L’engrais /urée était vendue à plus de 423 dollars  la tonne en 2014 et a été coté  en moyenne  le 20 novembre 2018  à 327 euros soit au cours actuel (1,13 dollar un euro) 369 dollars contre une moyenne annuelle  en 2017 de 327 dollars  la tonne. C’est que le  prix de l’ammoniac est fonction du prix du gaz sur le marché international.

    Selon des experts, lorsque le prix du gaz est de 4 dollars le MBTU le cout de revient de l’ammoniac est d’environ  au cours actuel du dollar environ 140 dollars. Lorsque le prix du gaz est de 7 dollars le MBTU le prix de revient est  d’environ  242 dollars. Qu’en est-il pour l’Algérie ?

    Le coût du projet du Complexe de phosphate à l’Est du pays en partenariat entre deux groupes algériens Sonatrach et ASMIDAL-MANAL et deux groupes chinois CITIC et WENGFU, opérationnel selon les prévisions en 2022,  qui permettra la création de près de 2.500 postes d’emplois directs permanents, devrait s’élever à près de 6 milliards de dollars.

    Il est  réparti entre la mine de Bled El-Hadba à Tebessa (1,2 milliards de dollars), la plateforme de Hadjer Kebrit à Souk Ahras (2,2 milliards de dollars), la plateforme de Hadjar Essoud à Skikda (2,5 milliards de dollars) et le port d’Annaba (0,2 milliards de dollars).

    Ce projet porte sur l’exploitation du phosphate extrait du champ de Bled El-Hadba dans la wilaya de Tébessa, d’une capacité de 500 millions de tonnes et la valorisation de cette ressource naturelle à travers la production des engrais, de l’ammoniac, du silicium et autres matières utilisées dans les différentes activités économiques.

    Le projet prévoit l’extraction de 6 millions de tonnes/an de phosphate de haute qualité de Bled El-Hadba (Tébessa), la production de 3 millions de tonnes d’acide phosphorique à Oued Kebrit (Skikda) et la réalisation d’une unité d’accompagnement pour la récupération des rejets fluorés à partir des unités de production de l’acide phosphorique, ce qui permettra de produire 60.000 tonnes d’Acide fluorhydrique anhydre (AHF) et 57.000 tonnes de SIO².

    Il est question également de la production de 1,2 millions de tonnes/an d’ammoniac et 4 millions de tonnes d’engrais. .Ainsi si l’Algérie  exporte trois millions de tonnes de phosphate brut annuellement à un cours moyen même de 100 dollars entre 2019/2020, nous aurons un chiffre d’affaire, à ne pas confondre avec le profit net devant déduire les charges et le partage du profit avec la compagnie étrangère, d’environ   300 millions de dollars et  pour dix millions  de tonnes brut  un (1)  milliards de dollars.

    Car  dans cette filière les charges sont très élevées (amortissement et charges salariales notamment) minimum de 40%, le profit net serait pour dix millions de tonnes  de tonnes environ 600 millions de dollars. En cas d’association avec un partenaire étranger selon la règle des 49/51%, le profit net restant à l’Algérie serait légèrement supérieur à 300 millions de dollars. On est loin des profits dans le domaine des hydrocarbures. Pour accroitre le profit net, il faut donc se lancer dans des unités de transformation hautement capitalistiques avec des investissements lourds et à rentabilité à moyen terme avec une exportation de produits nobles, passant  par un partenariat avec une firme de renom du fait du contrôle de cette filière par quelques firmes au niveau mondial.

    Le projet prévoit justement, mais sans donner de précisions  sur la synchronisation datée des unités en aval, la production  3 millions de tonnes d’acide phosphorique, 60.000 tonnes d’Acide fluorhydrique anhydre (AHF), 57.000 tonnes de SIO²,  1,2 millions de tonnes/an d’ammoniac et 4 millions de tonnes d’engrais, le chiffre d’affaire exportable pourrait fluctuer selon les cours entre 1,5 et 2 milliards de dollars, avec un profit net  si l’on prend 40% de charge entre 900 millions et 1,2 milliards de dollars, montant auquel il faut soustraire le profit des associés étrangers,  soit beaucoup plus  si on exportait le brut).

    Mais on est  loin du gain des hydrocarbures où avec une augmentation de  4 à 5 dollars,  moyenne annuelle du cours du pétrole qui occasionnerait pour l’Algérie un gain en devises  fluctuant entre 1,6 et 2 milliards de dollars. Comme  la rentabilité est lente  et l’investissement lourd,  comme le projet entrerait en fonctionnement  en 2022, et en fonction  des cadences -normes internationales- 25% 1ère année, 50% 2ème année pour atteindre la vitesse de croisière la troisième année -2025-, l’amortissement de l’investissement se ferait vers 2030.

    Ainsi, le phosphate et les dérivées sont loin de procurer (idem pour le fer)  une importante  rente contrairement à certaines déclarations tendancieuses. Par ailleurs,  quel sera le prix de cession du gaz  afin d’éviter des rentes de situation de ces unités fortes consommatrice d’énergie, un bas prix en plus des avantages financiers et fiscaux, fausserait  à la fois la capacité véritablement concurrentielle de ces projets sur le marché mondial qui interdit le dumping  et donc  le véritable cout et qui constituerait  une perte pour le trésor algérien.  C’est dans ce cadre  objectif, que   je me permets de mettre  en garde le gouvernement contre les utopies  du passé.

    Tout cela pose la problématique de la maitrise du management stratégique pour éviter les surcoûts, la mauvaise gestion et surtout le pilotage à vue, ignorant les nouvelles mutations mondiales ou l’initiation de projets non muris qui risquent de faire faillite à terme. Comme cette dérive  du montage de voitures où l’on recense plus des dizaines  de constructeurs qui n’existent nulle part dans le monde, allant vers  la sortie de devises et des faillites prévisibles ,  après avoir  perçu des avantages financiers et fiscaux considérables.  D’où l’importance de comprendre les nouvelles mutations  de ces  filières internationalisées  en perpétuel mutation technologique afin d d‘éviter pour l’Algérie des pertes financières qui peuvent se chiffrer en dizaines  de milliards de dollars.

    L’Algérie a besoin d’une vision stratégique au sein de laquelle doit s’insérer la politique industrielle (institutions, système financier, fiscal, douanier, domanial, système socio-éducatif, le marché du travail, le foncier ect.), afin de s’adapter aux nouvelles filières mondiales en perpétuelles évolutions poussées par l’innovation. Sans cette nécessaire adaptation au nouveau monde en perpétuelle mutation,  renvoyant à une nette volonté politique d’accélérer les réformes, donc à un renouveau culturel pas seulement des responsables mais de la société, l’Algérie ayant toutes les potentialités pour dépasser le statut quo actuel, il est vain de pénétrer le marché mondial et encore moins la filière minière contrôlée par quelques firmes internationales.

    Il ne faut pas vendre des rêves : l’Algérie dépendra encore pour de longues années des hydrocarbures. Les autres matières premières permettent de réaliser tout juste un profit moyen.

    Ainsi le profit net  de ce complexe après amortissement ne se fera, sauf  pannes techniques  ou autres désagréments,  ce qui  donnerait un temps plus long, que vers 2030.  Evitons donc  l’euphorie. Tant pour le phosphate que pour le fer (brut ou semi-brut) ,  la commercialisation dépend tant des contraintes de l’environnement international, du management stratégique interne, de la teneur de ces minerais qui détermine le coût d’exploitation, et surtout de la croissance de l’économie mondiale dont  sa future structure avec la quatrième révolution industrielle qui se met progressivement en place 2020/2030.

    Dans ces segments internationalisés, quelques firmes multinationales contrôlent les techniques et les circuits de distribution. Un partenariat gagnant-gagnant avec des compagnies qui contrôlent les circuits internationaux est la seule voie pour valoriser le phosphate et pour avoir une plus grande valeur ajoutée car exporter  la matière brute constitue une entrée en devise dérisoire.

    Evitons l’illusion de la rente éternelle par les matières premières, car  aucun pays dans le  monde qui a misé uniquement sur les matières premières, n’a réalisé un développement  durable. .Comme il faut éviter ce mythe  de la puissance du capital-argent  qui n’est qu’un moyen. Remémorons-nous le déclin de l’Espagne pendant plus d’un siècle, après avoir épuisé ses stocks d’or venu d’Amérique.

    Etudions  l’expérience de la Roumanie communiste de Nicolae Ceausescu avec une dette nulle mais une économie, une corruption généralisée et une économie en ruine. Que l’on prenne les pays  exportateurs d’hydrocarbures qui ont eu des centaines  de milliards de dollars depuis  les  trois  dernières décennies qui ne sont pas  des pays émergents.

    Depuis que le monde est monde, et cela s’avère plus vrai avec la quatrième révolution  économique mondiale 2020/2030/2040, la prospérité des différentes civilisations a toujours reposé sur la bonne gouvernance et  le travail.

    Le fondement du développement repose sur  l’économie de la connaissance qui est l’investissement le plus sûr pour un pays, un pays sans son élite étant comme un corps sans âme.  L’objectif stratégique pour l’Algérie 2019/2025 est  un développement des sections hors rente dans le cadre des valeurs internationales, conditionnées par de profondes réformes structurelles qui trouveront  des résistances de forces sociales conservatrices assis sur la  rente,   car déplaçant  forcément  des segments de pouvoir.

    Dr Abderrahmane Mebtoul, Professeur des universités, expert international ademmebtoul@gmail.com

    (Voir nos contributions www.google.com <http://www.google.com/>  sur l’incohérence de la politique économique notamment industrielle 2013/2018).   ademmebtoul@gmail.com

     

     

     

  • Elsewedy Electric Algérie inaugure sa nouvelle usine

    Elsewedy Electric Algérie inaugure sa nouvelle usine

    2019  devrait voir la réalisation d’une usine de fabrication de compteurs électriques, ce qui portera à 05 le nombre d’usines d’Elsewedy Electric Algérie qui vient de fêter ses 10 ans par le lancement d’une nouvelle usine. L’information a été donnée par le Directeur Général  du Groupe égyptien Adly Kafafy , en marge de l’inauguration de la nouvelle unité de production d’accessoires de câbles électriques, « la première en Algérie et le 2ème en Afrique » comme se plait à le précise le patron Elsewedy Electric Algérie, filiale du Groupe Egyptien  Elsewedy Electric.

    Elsewedy Electric Algérie, « c’est une décennie de progrès » soutient le top management de la filiale. Tour à tour, la responsable de relations extérieures, le Directeur général d’Elsewedy Electric Algérie et le directeur marketing du Groupe ont raconté , chiffres à l’appui la progression de cette entreprise qui aujourd’hui figure parmi les 5 meilleures entreprises exportatrices hors hydrocarbures.

    Elsewedy Electric Algérie,  exporte 35% de sa production  «  grâce à son investissement, permettant ainsi le renforcement des exportations nationales en plaçant des produits made in Algeria sur de nombreux marchés, tels que la Guinée Équatoriale, l’Égypte, le Chili, le Qatar, la Tunisie, l’Italie, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, l’Espagne, la Mauritanie et le Bahreïn.»

    Elsewedy Electric Algérie qui enregistre un taux d’intégration de 35%, contre 5% à sa création  a opté pour le renforcement de ses capacités en ouvrant sa troisième unité de production dédiée à la fabrication des accessoires de câbles avec un investissement estimé à 1 million de Dollars, et une capacité de production de 100 000 unités par an.

    « L’entreprise a ainsi répondu au challenge qu’elle s’est fixé : rassembler tous les métiers que compte la chaîne de valeur de l’électricité ; de la production à la distribution en passant par le transport de l’énergie et l’investissement dans les énergies renouvelables. »

    Elsewedy Electric Algérie,  basée dans la zone industrielle de  Ain Defla  compte 600 employés directs  et plus  de 1000 employés indirects, touchant ainsi les quatre coins de l’Algérie.

    Pour rappel, le géant de l’électrification propose des solutions énergétiques intégrées : câbles et accessoires, transformateurs d’énergie, génération, transmission et distribution d’énergie. Avec une capacité de production de 30.000 tonnes de câbles électriques par an et 3000 transformateurs par an.

    S.A

  • ONS : Variations positives pour les industries chimiques

    ONS : Variations positives pour les industries chimiques

    Les industries chimiques, c’est-à-dire celles  des cuirs et des chaussures ainsi  que l’industrie de l’agroalimentaire du secteur public  national, se sont démarqués des autres secteurs productifs, lors du deuxième trimestre 2018,  et ont réalisé  des relèvements de l’ordre de +9,0% pour l’industrie du cuir et + 37,5%  pour la confection des chaussures et enfin + 0,5% pour l’agroalimentaire,   selon les chiffres publiés par l’Office National  des statistiques (l’ons).

    Les résultats des industries chimiques sont d’autant plus intéressants surtout  quand l’on sait que le  secteur industriel public a enregistré des variations plutôt négatives, durant la même période. Cette variation est de l’ordre de 4,5% comparée à la même période de l’année 2017, où le secteur  a connu une hausse de 1,9%.

    Pour le secteur des cuirs et chaussures, l’année 2018 avait plutôt mal commencé avec une baisse de production tournant autour de 9,3%. Le secteur s’est ensuite bien redressé en enregistrant une performance de 37,5% au deuxième trimestre de l’année 2018.

    La tendance à la hausse  des industries chimiques  est perceptible au niveau des biens intermédiaires  et des biens de consommations avec des hausses de +42,9% pour les premiers et +29,1% pour les seconds.

    Pour le secteur de l’agroalimentaire qui connaît une hausse modérée de 0,5%, la tendance générale est également à la hausse avec l’industrie du lait et la fabrication de produits alimentaires pour animaux, qui affichent des variations positives de+ 3,9% pour la première et + 22,1% pour la seconde.  Le travail des grains connaît pour sa part une hausse de 6,7%, la même que celle enregistrée dans la même période de l’année 2017 et qui était de 6,8%.

    Les industries chimiques ont pour leur part connu un début d’année un peu lent avec une baisse de 1,3%, enregistré au niveau de la production. Cette tendance est aussitôt corrigée dès le deuxième trimestre avec une hausse de 9,0%. La hausse est perceptible pour la fabrication des produits chimiques +22,0%, celle des produits pharmaceutiques +29,7%.

  • Sanofi Algérie: Yousfi inaugure l’usine de Sidi Abdellah

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi a présidé la cérémonie d’inauguration de l’usine du groupe pharmaceutique Sanofi Algérie qui avait lancé, hier, sa nouvelle unité à Sidi Abdellah (Alger). Plus grand complexe de production et de distribution des médicaments en Afrique, cette usine est dotée d’un investissement de plus de 10,6 milliards de dinars (85 millions d’euros).

    Le complexe est implanté sur un site qui s’étend sur une superficie de 6,6 hectares, dont 3,5 hectares sont consacrés à la production, à la distribution et au stockage. Ce complexe qui emploie près de 400 personnes , offre une capacité de production de plus de 100 millions d’unités annuellement, a indiqué le P-DG de Sanofi Algérie, Haissam Chraiteh. Celui-ci a affirmé qu’une centaine de spécialités pharmaceutiques seront produites dans ce complexe, couvrant les différentes classes thérapeutiques telles que le diabète, la cardiologie, la neurologie et la douleur.

    La commercialisation des médicaments produits à partir du complexe de Sidi Abdellah se fera au cours de l’année prochaine 2019, après l’achèvement du processus des validations auprès du ministère de la Santé. Ainsi, avec ce grand complexe, Sanofi Algérie augmentera progressivement la part de ses produits fabriqués localement à 85% par rapport au total de ses activités en Algérie, contre 65% actuellement.

    Cette usine est inscrite dans un écosystème qui fait partie d’un tissu industriel pour nouer de nouveaux partenariats avec des opérateurs locaux pour augmenter le taux d’intégration nationale https://wriversasquatchassoc.nettry these out. Le transfert de cette  autre unité de Sanofi Algérie vient suite à la saturation de ses capacités de production et en réponse au besoin de moderniser les processus techniques de fabrication.

    En 2000, Sanofi Algérie a mis en exploitation une autre unité à Oued Smar, avant d’entamer en 2013 le complexe intégré de Sidi Abdellah qui comprend à la fois des unités de production et de distribution dotés des derniers systèmes de gestion.

    Yanis Oumakhlouf

  • Automobile: l’Algérie invite l’Allemagne à s’engager dans l’investissement productif

    Automobile: l’Algérie invite l’Allemagne à s’engager dans l’investissement productif

    Le ministère de l’Industrie et des Mines a invité les hommes d’affaires allemands à saisir les opportunités d’investissement dans les filières industrielles mécaniques et la sous-traitance automobile pour développer un partenariat mutuellement bénéfique, et ce, en conjuguant les atouts des deux pays dans l’optique de relever ensemble les défis économiques qui se posent actuellement. C’est ce qu’a rappelé Mustapha Abdelkrim, le directeur du développement industriel et technologique auprès du ministère de l’Industrie et des Mines.

    En effet, lors d’un forum d’affaires algéro-allemand, tenu en marge de la visite officielle à Alger de la Chancelière allemande, Angela Merkel, Mustapha Abdelkrim, a souligné les opportunités d’investissements dans ces secteurs et a vulgarisé la nouvelle politique économique de l’Algérie visant à promouvoir l’investissement productif, notamment dans l’industrie automobile.

    Mustapha Abdelkrim,précisera à la délégation allemande composée d’une quinzaine d’hommes d’affaires, que «l’Algérie ne visait pas le montage et l’assemblage des véhicules, mais aspire à asseoir une véritable industrie automobile».

    «Le montage est un jalon nécessaire d’apprentissage, mais la participation active au processus de fabrication avec un taux d’intégration progressif est l’objectif recherché», dira encore Mustapha Abdelkrim, affirmant que «c’était une condition sine qua non du succès du développement pérenne de l’industrie automobile nationale».

    le directeur du développement industriel et technologique auprès du ministère de l’Industrie et des Mines. rappellera que «l’Etat était déterminé à mettre sur pied une véritable industrie automobile, d’autant que le parc automobile national, qui s’élève à plus de six millions de véhicules, est appelé à se renouveler en mettant sur le marché le produit local et non pas celui  importé», non sans mettre en exergue que «l’Algérie avait importé pour plus de 7,5 milliards de dollars de véhicules en 2012, se positionnant ainsi à la troisième classe à l’échelle africaine derrière l’Afrique du Sud et le Nigéria».

    Lamara B

  • Sous-traitance et octroi des marchés: Les engagements du Pdg de Sonatrach

    Sous-traitance et octroi des marchés: Les engagements du Pdg de Sonatrach

    Le Pdg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, s’est engagé pour la création d’une base de données comptant l’ensemble des entreprises nationales, publics et privées, souhaitant sous-traiter pour la compagnie.

    Selon M. Ould Kaddour «cette base de donnée se formera au fur et à mesure que les entrepreneurs nationaux prennent attache avec la compagnie pétro-gazière, à travers une adresse-mail leur étant mise à disposition».

    Lors d’une conférence de presse tenue en marge des Journées d’information de Sonatrach  sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes», une adresse mail, à savoir «integrationnationale@sonatrach.dz», a été présentée aux participants.

    Celle-ci est dédiée pour recueillir les questions, les doléances et les besoins des opérateurs économiques, et ce, en vue de renforcer l’interaction entre eux et Sonatrach et ce pour le  renforcement de l’intégration dans l’industrie pétrolière.

    Cette liaison permettra également à Sonatrach de conseiller, orienter et expliquer ses besoins à ces opérateurs pour les amener à perfectionner leurs offres de bien et/ou de services.

    Suite à la constitution de cette base de données, une pré-qualification d’entreprises nationales aptes à fournir les équipements et les services nécessaires aux activités de la compagnie sera réalisée.

    En ce sens, le Pdg de  Sonatrach  s’est engagé à «pré-qualifier toutes les entreprises qui souhaitent l’être. Elles  seront  évaluées techniquement, qualitativement et sur le plan organisationnel. Si elles sont inscrites dans notre de liste de sous-traitants, automatiquement, elles seront prises en considération pour la fourniture des besoins de Sonatrach».

    Le Pdg de Sonatrach  a reconnu que les procédures actuelles de passation des marchés publics comportent des contraintes pour les opérateurs nationaux qui souhaitent percer et contracter des marchés avec Sonatrach.

    D’où la nécessité de donner l’opportunité aux nouvelles entreprises de contracter des marchés en leurs donnant l’occasion de faire leurs preuves, notamment, en essayant leurs produits au niveau des différentes installations de la compagnie.

    Par ailleurs, à l’issue de la journée, la restitution des conclusions des différentes tables rondes tenues mardi a été présentée à l’assistance. Ces conclusions comportent «la nécessité de changer les comportements et renforcer la communication avec les entreprises».

    Il est également ressorti la nécessité de l’instauration de l’organisation en mode groupement d’entreprises et montage de sociétés-mixtes, ainsi que la nécessité de l’aboutissement des projets de développement par métiers ou par segments.

    De même, il s’est avéré nécessaire, à l’issus des travaux de cette rencontre, que les entreprises nationales mènent des actions afin de prendre en charge la construction des équipements et des installations complexes à travers le mode groupement de société ou de partenariats.

    Il s’est également avéré nécessaire que «les fournisseurs nationaux livrent dans les délais leurs commandes à Sonatrach et que cette dernière ne tarde pas dans le règlement de ses factures pour ne pas étouffer financièrement les opérateurs nationaux».

    Lamara.B

  • Compétitivité : Le ministre de l’Industrie lance une enquête au sein des entreprises

    Compétitivité : Le ministre de l’Industrie lance une enquête au sein des entreprises

    Une enquête nationale sur l’innovation au sein des entreprises algériennes a été lancée par le ministère de l’Industrie et des Mines pour évaluer leurs potentialités en matière de compétitivité et de développement industriel.

    «Cette enquête, la première du genre, permettra de faire une évaluation sur l’innovation industrielle au sein des entreprises algériennes (publiques et privées), un volet primordial dans le développement et la compétitivité de chaque entreprise», a expliqué le chef de projet de jumelage Algérie-Union européenne Bendif Hocine, lors d’un séminaire international sur le management de l’innovation organisé à l’Institut national de la productivité et du développement industriel (INPED) de Boumerdes.

    Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du jumelage institutionnel entre le ministère de l’Industrie et des Mines et un consortium européen (Espagne-Finlande-France) lancé en 2017, a été une opportunité pour les entreprises algériennes de faire valoir leur compétitivité.

    «Une fois validées, les données de cette enquête seront exploitées par un système d’information dédié aux entreprises, créé dans le cadre de ce jumelage. Les résultats de cette enquête nationale permettront de constater les insuffisances et les avancées enregistrées par les entreprises publiques et privés dans le domaine de l’innovation, ce qui nous aidera à réaliser des progrès dans ce sens», a encore développé M. Bendif.

    Concernant ce jumelage qui touche tous les secteurs de l’activité industrielle des filières agroalimentaires, ce responsable a révélé qu’«il existe aussi des entreprises spécialisées dans la production de matériaux de construction qui sont de plus en plus concernés par ce jumelage. Nous jugeons qu’il s’agit d’un secteur stratégique qui a réalisé une croissance très positive».

    Estimant que «l’Algérie a pu atteindre l’autosuffisance dans plusieurs matériaux de construction ces dernières années», M. Bendif a affirmé que le ministère de tutelle a engagé une réflexion pour à innover dans ce secteur vital afin de répondre aux besoins et attentes du marché local, mais aussi pour se positionner sur les marchés extérieurs marqués par une concurrence rude.

    Lamara Benarab