Catégorie : Mines

  • Mines : Le gouvernement se penche sur les difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement

    Mines : Le gouvernement se penche sur les difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement

    Alors que les deux secteurs de l’énergie et des mines sont entrés dans une phase de développement à une cadence appuyée, les investissements dans les domaines énergétiques et miniers font l’objet de grande attention au sein du gouvernement.

    C’est dans ce sillage qu’une réunion de concertation, ayant pour objet la résolution des difficultés liées à la réalisation des programmes d’investissement prévus dans ces deux secteurs stratégiques a eu lieu ce lundi, sous la présidence conjointe des ministres des Finances, Laaziz Faid, et de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab.

    S’inscrivant dans le cadre des réunions bilatérales qu’organise le département des Finances, dans le but de renforcer la concertation avec les secteurs stratégiques et les principaux allocataires budgétaires, selon un communiqué rendu public à cette occasion, la réunion consacrée au secteur de l’énergie et des mines répond au processus de « mise en œuvre de la Loi organique relative aux lois de Finances (LOLF) et marquant le début de la deuxième année de la réforme budgétaire », est-il précisé dans le même communiqué.

    Pour le ministre des Finances, l’objectif recherché est ainsi d’ « d’approfondir la concertation, d’identifier les contraintes et de résoudre les difficultés liées à la réalisation du portefeuille de programmes d’investissement du secteur de l’énergie et des mines ».

    La réunion a également été une occasion pour Mohamed Arkab et son homologue des Finances de mettre l’accent sur les enjeux cruciaux du secteur de l’énergie et des mines, « en tant que pilier de la croissance économique, de la sécurité énergétique et de la transition vers des sources durables, ainsi que son rôle stratégique dans le développement socioéconomique du pays ».

    A cet égard, lors de la réunion de ce lundi, « des engagements clairs ont été pris pour surmonter les contraintes, avec une emphase particulière sur la nécessité de soutenir le secteur énergétique en tant que levier essentiel de l’économie nationale », est-il souligné aussi dans le communiqué.

    R.N

  • Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Dans le but de valoriser et d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles du pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est penché ce samedi sur les potentialités que renferme le secteur minier et le rôle qu’il est appelé à jouer dans la nouvelle stratégie de diversification de l’économie nationale, abordant la question de la révision de la loi minière, dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la double célébration du 68ème anniversaire de la création de l’UGTA et du 53ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.

    A cet égard, dans l’optique visant à «assurer l’exploitation optimale des richesses nationales, nous avons lancé un méga programme pour la valorisation et le développement des capacités minières de notre pays, à travers les trois projets structurants de ce secteur, à savoir l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, le projet intégré du phosphate à Bled El Hadba et le projet zinc-plomb de Oued Amizour, qui, en sus de leur contribution à la diversification de l’économie nationale, constitueront une locomotive de développement dans les régions qui les abritent, à travers la création de postes d’emploi et le développement de l’infrastructure, à l’instar du réseau ferroviaire», a souligné le chef de l’Etat dans son allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans la wilaya de Timimoun.

    «Nous aspirons en toute confiance à la consolidation de la dynamique, que connait le secteur, à travers la révision de la loi minière prévue prochainement, pour l’adapter aux nouveautés que connait cette activité et améliorer son attractivité pour les investisseurs, avec préservation des intérêts nationaux», affirme, dans son message, le président de la République.

    En plus de l’annonce de la révision de la loi minière, le président de la République a tenu à réaffirmer à cette occasion l’engagement de l’Algérie à relever les défis du développement durable «à travers la mise en place d’une nouvelle stratégie énergétique, basée sur la vision de développement de son économie à moyen et long terme, et accompagnant le processus de réalisation d’une transition énergétique réussie, à travers le lancement de nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables, et le positionnement en tant qu’acteur principal dans la production d’électricité, à partir de l’énergie solaire et l’intégration de l’hydrogène, en sus des efforts consentis pour le renforcement de la préservation des systèmes environnementaux et naturels, le soutien au reboisement, la protection de la biodiversité et la préservation de ses ressources naturelles, pour un avenir durable».

    R. N.

  • Partenariat algéro-chinois : Bientôt une usine de fabrication de wagons en Algérie

    Partenariat algéro-chinois : Bientôt une usine de fabrication de wagons en Algérie

    Pour les besoins de transports des matières premières, mais aussi des marchandises et des personnes sur de longues distances, les pouvoirs publics ont décidé ces dernières années de mettre le paquet sur le développement du rail. Ainsi l’Algérie va bientôt disposer de sa propre usine de construction de wagons, dans le cadre d’un accord de partenariat avec la Chine, signé en marge de la récente visite du président de la République Abdelmadjid Tebboune dans ce pays, indique un communiqué transmis à la presse.

    La concrétisation de cet accord se fera dans deux à trois ans, a appris ce mercredi DZ Entreprise auprès de la partie chinoise.

    La Société algérienne de transport des produits énergétiques (STPE) représente la partie algérienne de cet important projet, dont l’ambition est d’alimenter aussi le marché africain.

    «Dans le cadre du renforcement des liens bilatéraux entre l’Algérie et la Chine, la Société Algérienne de Transport des Produits Énergétiques (STPE), en partenariat avec la China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) et la CRRC Yangtze, ont annoncé leur intention de lancer une unité de fabrication de wagons à grande échelle en Algérie», affirme ce communiqué, soulignant que «l’initiative est conforme à la directive du président de la République, qui avait précédemment appelé à la création d’une industrie ferroviaire robuste en Algérie, en collaboration avec des partenaires étrangers de renommée ».

    Cette méga-usine aura une capacité de production de 2000 wagons avec un taux d’intégration qui devrait se situer entre 25 et 35%, avec évidemment le recours à une main d’œuvre locale. Outre le transfert de technologie, il y aura la possibilité de fabriquer en Algérie certaines pièces de rechanges, selon la même source. Outre la fabrication de la pièce de rechange, ce futur pôle va assurer aussi la formation et la maintenance, affirme à DZ Entreprise Sid Ahmed Birdouz, responsable de la communication au sein de la CCECC, dans l’entreprise est impliquée dans ce projet sous la double-casquette de constructeur-investisseur, souligne-t-il.

    «L’usine aura une capacité de production de 2000 wagons et autres matériels roulants ferroviaires par an, et fournira également des services d’entretien pour le parc ferroviaire national algérien», précise en effet la même source, soulignant toutefois que son emplacement reste à déterminer.

    «Bien que l’emplacement précis reste à déterminer, les options potentielles incluent Annaba, Oran ou le Sud de l’Algérie. Le choix définitif sera stratégiquement important pour le transport ferroviaire», affirme le communiqué en question.

    Mais pour des raisons logistiques, le choix des deux villes côtières serait le plus probable, selon des sources proches du dossier.

    «Le projet cible non seulement le marché algérien, mais aussi le marché africain, qui présente une forte demande de matériel roulant ferroviaire. De plus, les solutions techniques innovantes de la CCECC, notamment dans la construction de voies ferrées dans des régions désertiques, pourraient contribuer à lutter contre la désertification en Algérie», ajoute encore le communiqué.

    À noter que la CCECC a déjà réalisé un projet similaire au Nigéria, donc disposant de l’expérience nécessaire pour mener à bien la construction de l’usine de wagons en Algérie.

    Lyès Menacer

  • Attribution de titres miniers: l’Anam lève les équivoques

    Attribution de titres miniers: l’Anam lève les équivoques

    L’attribution de permis miniers par adjudication ne signifie guère la vente du gisement, mais seulement le droit au titulaire dudit permis d’exercer des activités minières pour la durée définie dans le contrat d’exploitation.

    C’est ce qu’a indiqué, aujourd’hui dans un communiqué rendu public, l’Agence nationale des activités minières (Anam), affirmant que «le permis minier octroyé, confère à son titulaire, dans les limites de son périmètre, le droit d’exercer des activités minières pour lesquelles il a été octroyé pour la durée du permis minier, le gisement restant bien sur la propriété de la collectivité nationale tel que le prévoit la constitution».

    En levant cet équivoque qui pourrait, à bien des égards, donner à des interprétations malveillantes de la part de certaines parties qu’elle ne cite pas, l’Anam rappelle que ces attributions étaient soumises à un cahier des charges, suivi d’un appel d’offres et l’ouverture, mercredi dernier, des offres financières de la 52ème opération d’adjudication concernant les neuf sites miniers d’indices d’or, dont sept situés dans la wilaya de Tamanrasset et deux autres à Tindouf.

    En ce sens, l’Anam a souligné que « l’attribution de permis miniers pour exploration par adjudication d’indices nécessitait des travaux considérables, comme les sondages, les puits, les fouilles et autres tranchées, pour l’évaluation de ces indices.

    «Dans le cas où les travaux engagés aboutissent à des résultats prometteurs pour une éventuelle exploitation, l’attribution de permis miniers par adjudication pour l’exploration ou l’exploitation de ces gisements ne signifie nullement la vente du gisement », a encore précisé l’Anam qui rappelle, par ailleurs, que l’avis d’appel d’offres national et international pour la mise en adjudication des neufs sites miniers d’indices d’or avait été lancé en décembre 2021.

    Bien avant l’ouverture des plis, l’Anam avait mis à la disposition des acquéreurs potentiels un data room sur lequel figurait l’ensemble des informations d’ordre commercial, juridique, réglementaire ou environnemental liées à ces sites miniers.

    L’Anam rappellera également que les sociétés, après retrait du cahier des charges, avaient bel et bien consulté la documentation technique de chaque site proposé pour son éventuel exploration et exploitation, mais pas pour sa vente.

    A noter que la séance d’ouverture des offres techniques a eu lieu le 22 mars dernier avec le dépôt de 79 offres techniques et financières, et ce, avant que le bureau d’adjudication ne retienne 69 offres pour qu’elles soient examinées sur le fond par une commission ad-hoc qui, au final, avait retenu 65 offres.

    Aussi, l’Anam a rappelé que ces offres ont concerné six sites, parmi les neuf proposés initialement pour un montant global de 746 999 000 dinars qui seront versés au Trésor public.

    Selon les termes du cahier des charges, ces opérations visent essentiellement «le développement de l’activité minière », « la création de richesses et d’emplois particulièrement dans les régions isolées », et en fin, « le renforcement de l’offre du produit minier national pour répondre à la forte demande sur le marché local».

    Rabah Nadri

  • Granite et marbre: 06 titres miniers attribués pour 92,75 millions de dinars

    Granite et marbre: 06 titres miniers attribués pour 92,75 millions de dinars

    L’ Agence nationale des activités minières (ANAM) a attribué 06 sites miniers de granite et de marbre pour exploration sur un total de 13 sites.

    Evalués pour un montant de 92,75 millions de dinars, ces titres miniers granite et marbre ont été octroyés à l’issue de la 49ème session d’adjudication de permis miniers, dont l’appel d’offres national et international avait été lancé par le ministère de l’Industrie et des Mines en novembre dernier.

    Cet appel d’offres pour les titres miniers granite et marbre a porté sur l’exploration minière de treize sites de granite et de marbre pour pierres décoratives se situant dans la wilaya de Tamanrasset.

    Dans ce cadre, l’ANAM a procédé, en présence des soumissionnaires et d’un huissier de justice, à l’ouverture des plis de huit offres financières réceptionnées sur un total de dix-huit offres techniques retenues lors de la phase techniques.

    Le total des offres techniques reçues, concernant les titres miniers granite et marbre était de vingt-neuf, mais uniquement dix-huit offres techniques avaient été retenues après examen des dossiers des offres par la commission ad-hoc.

    Ainsi, sur les treize sites proposés pour l’exploitation de granite et marbre, sept n’ont reçu aucune offre, alors que deux sites parmi les six attribués (4 de granite et 2 de marbre) ont reçu plusieurs offres, la société la plus disante a été retenue dans ces cas.

    L’offre financière la plus importante a atteint 17,5 millions de dinars pour un gisement de granite, alors que l’offre la plus faible a été d’un montant de 14,1 millions de dinars pour un gisement de marbre.

    Cette opération est une réussite compte tenu de la position géographique et les conditions climatiques dans lesquelles se trouvent les treize sites proposés, dont la première opération était destinée pour la région du Grand Hoggar.

    Les sites non attribués seront proposés dans les prochaines sessions d’adjudication que l’ANAM compte lancer en 2020.

    A ce propos, il a affirmé que l’Agence devrait lancer l’année prochaine au moins trois sessions d’adjudication de gisements de plusieurs substances, notamment le granite, le marbre et les minéraux industriels.

    S’agissant de l’apport de ces opérations sur l’économie nationale, il faut savoir que les substances comme le marbre et le granite sont importés pour la fabrication de la pièce décorative.

    Du coup, ces attributions permettraient de réduire la facture d’importation, développer le secteur minier national et créer de la richesse et de l’emploi dans des régions isolées.

    A noter que cette 49ème session d’adjudication a été lancée par le ministère de l’Industrie et des Mines à travers l’ANAM pour la création d’un pôle minier dans la wilaya de Tamanrasset, destiné à ces roches décoratives.

    Selon le ministère, l’objectif attendu consiste en la création d’un nouveau pôle minier spécialisé en roches décoratives, principalement en granite et marbres dans une région à fort potentiel minier.

    Pour rappel, la précédente session d’adjudication a été lancée en mars de cette année. Elle concernait 8 gisements miniers et 21 carrières répartis sur 15 wilayas du pays.

    Il en avait résulté l’attribution de 18 permis miniers pour un montant global de 497 millions de dinars.

    Rabah Nadri

  • Manganèse métallique: Un partenariat algéro-chinois pour l’exploitation d’un gisement

    Manganèse métallique: Un partenariat algéro-chinois pour l’exploitation d’un gisement

    Le Groupe industriel  minier MANAL Spa (26%) et le groupe industriel IMETAL (25%) et la société chinoise Shaolin Mines (49%) ont signé un accord de partenariat pour l’exploitation d’un gisement de manganèse à Guettara  (Béchar).

    Guettara, région riche en manganèse, qui selon des études  repose sur une réserve d’environ 1.100.000 tonnes de ce minerai, et la construction d’une usine de production de manganèse métallique dont le début des travaux est annoncé pour début 2017 et l’entrée en production en 2019 .

    L’investissement est de 54 millions de dollars précise le communiqué du ministère de l’industrie et des mines qui a donné l’information.

    Selon cette même source ce projet devrait créer 513 emplois dont 108 pour l’exploitation du gisement de Guettera, le reste pour l’unité de production.

    Le gisement produira 80.000 tonnes/an de minerai de manganèse, 51.710 t/an de concentré de manganèse à 44% Mn, 20.000 t/an de métal de manganèse électrolytique (Mn à 99,8%) et 492 t/an de farine d’arsenic.

    Le manganèse métal est utilisé à 95% dans l’industrie sidérurgique, notamment en alliage pour les rails de chemins de fer, et à 5% dans les industries chimiques précise le communiqué du ministère qui indique que le gisement de Guettara recèle un minerai de manganèse constitué principalement de braunite, de pyrolusite et de psilomélane.

    Le département de Abdesslam Bouchoureb soutient que cet investissement  va impacter toute  la filière « sur l’ensemble de la chaîne de valeurs allant de la mine au produit fini qu’est le manganèse métal »

    Pour rappel, la société chinoise Shaolin Mines est présente  en Algérie depuis près d’une vingtaine d’années  et dans la région de Béchar depuis 2010, date à laquelle elle avait acquis le droit d’explorer et d’exploiter la mine de manganèse de Guettra.

    Le groupe  industriel minier MANAL Spa a été crée par décret en 2011 pour remplacer  l’ex. SGP SOMINES. Le  groupe industriel  est doté d’un capital social de 5 milliards de dinars détenu par l’Etat.

    IMETAL est un Groupe Industriel Public issu de la dernière restructuration du secteur public marchand activant dans la sidérurgie et son aval. « Il est le lien entre l’activité mines en amont et la construction métallique qui est son prolongement »

    S.M.

  • ANAM: Attribution de 14 nouveaux titres miniers

    ANAM: Attribution de 14 nouveaux titres miniers

    L’Agence nationale des activités minière (ANAM) a attribué, mercredi, quatorze (14) sites miniers à des investisseurs nationaux, aux fins d’exploration, pour un montant global de 330 millions de dinars, sur un total de 29 sites mis en adjudication. Ces titres ont été octroyés à l’issue de la 43ème session de l’adjudication de la petite et moyenne mine, lors d’une séance publique consacrée à l’ouverture des plis, en présence des entreprises soumissionnaires.

    Les 14 titres concernent cinq (5) sites de calcaire dans les wilayas de Djelfa, Illizi, Ghardaïa, M’sila et Tiaret, trois (3) sites d’argile à Khenchela, Saïda et Relizane, trois (3) sites de granit à Tamanrasset, deux (2) sites de sable à Tébessa, un (1) site de marbre à Tamanrasset et un (1) site de sel à El Bayadh alors que les 15 autres sites n’ayant pas reçu d’offres pour des raisons de difficultés d’expolitation feront l’objet d’une nouvelle adjudication.

    Au total, 34 entreprises nationales ont soumissionné à l’appel d’offres national et international pour l’adjudication des 29 sites miniers, lancé par l’Anam en avril dernie 15 autres sites n’ayant pas reçu d’offres.

    Par ailleurs, il a fait savoir que l’Anam allait lancer, au cours de 2016, deux autres adjudications dont l’une aura lieu avant juin prochain et qui concernera des sites contenant des minerais tels le fer et le phosphate.

    A rappeler que lors de la 42ème adjudication de février dernier, 24 sites miniers avaient été attribués pour un montant global de près de 1,3 milliard DA.

    Pour le phosphate, quatre projets en partenariat avec des étrangers devront être lancés durant l’année en cours.

    Avec ces projets, l’Algérie envisage la production de 6 millions de tonnes de phosphate à l’horizon 2018 et de 10 millions de tonnes à l’horizon 2020.

    Pour donner un nouvel élan à l’industrie minière, la loi sur les mines en vigueur va connaître prochainement une autre révision après celle de  2014.

  • Bouchouareb annonce une révision prochaine de la loi sur les mines

    Bouchouareb annonce une révision prochaine de la loi sur les mines

    Le gouvernement va réviser prochainement la loi  sur les mines afin de mieux valoriser les sites miniers à travers le pays, et faciliter leur exploitation via les projets d’investissement, a annoncé samedi à Alger le ministre de l’Industrie et des mines Abdessalam Bouchouareb.

    « Nous avons décidé de revoir ce texte par ce qu’il ne répond plus aux exigences de l’investissement », a-t-il indiqué lors d’une rencontre avec les cadres du secteur qui a réuni les directeurs de l’Industrie de wilaya et l’ensemble des organismes et institutions sous tutelle.

    L’objectif de cette modification, a poursuivi le ministre, est de donner à cet texte plus d’efficacité, précisant néanmoins qu’il était « encore tôt » d’avancer une date de présentation de cette loi.

    La loi minière actuelle (qui date de 2001) dont la dernière révision remonte à 2014, ne permet qu’une exploitation très « limitée » des sites miniers, souligne M. Bouchouareb dans une déclaration à la presse.

    « A travers la loi actuelle, on crée de la rareté, et qui crée la rareté, crée tous les problèmes à l’investissement », a-t-il encore déploré, indiquant que les délais d’attribution de certaines mines atteignent parfois une année, voire deux.

    A ce propos, le ministre a dit que ce n’était pas normal que l’attribution d’un site d’argile pour une briqueterie met deux ans, » alors que tout le territoire algérien est fait d’argile ».

    « Il y a donc quelque chose qui ne va pas », a insisté M. Bouchouareb qui promet qu’avec la nouvelle loi, « toutes les contraintes seront levées » pour permettre, d’une part, aux opérateurs économiques d’investir, et d’autre part à l’industrie de jouer son rôle dans la diversification de l’économie.

    Un nouvel élan au secteur minier

    Ainsi, la nouvelle loi donnera un nouvel élan au secteur minier à même d’atteindre l’autosuffisance en produits miniers et exporter, a souligné M. Bouchouareb réitérant que « l’Année 2016 sera l’année des mines ».

    Dans ce contexte, il avance que son secteur ambitionne d’atteindre un taux de croissance de 7% à l’horizon 2019.

    En 2015, a-t-il rappelé, le secteur a réalisé une croissance de 4%, un taux non atteint depuis des années, selon lui.

    Par ailleurs, le ministre a indiqué que la nouvelle loi relative à la promotion de la PME serait présentée au prochain Conseil des ministres pour adoption.

    Ce texte, a-t-il souligné, va permettre non seulement l’émergence des petites et moyennes entreprises mais aussi de donner une nouvelle dynamique à la sous-traitance industrielle à travers une nouvelle organisation et des mesures de soutien.