Catégorie : Automobile

  • Mourad Oulmi, Pdg de Sovac Algérie SPA, condamné à 10 ans de prison ferme

    Mourad Oulmi, Pdg de Sovac Algérie SPA, condamné à 10 ans de prison ferme

    Mourad Oulmi, Président directeur général de Sovac Algérie SPA, est condamné à 10 ans  de prison ferme avec 5 ans compressibles, assortie d’une amende de 8 millions de dinars.

    Le verdict  dans l’affaire du montage automobile du Groupe Sovac a été rendu ce matin par le tribunal de Sidi M’hamed. Cette même instance a condamné Oulmi Khider à 7 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars. L’épouse de Mourad Oulmi, est quand elle condamnée à 20 ans de prison ferme par contumace et une amende de 8 millions de dinars. Un mandat d’arrêt international a été lancé à son encontre.

    L’associé Djerbou Amine est condamné par contumace à 20 ans de prison ferme assortie d’une période de sûreté de 10 ans et une amende de 2 millions de dinars. Un mandat d’arrêt international a été émis contre lui.   

    Mourad Oulmi, Fatiha Oulmi, Khider Oulmi, Djarbou Amine et les sociétés morales devront rembourser 225 milliards de centimes au trésor public.

    20 ans de prison pour Bouchouareb

    L’ancien ministre de l’industrie en fuite Abdessalam Bouchouareb actuellement en fuite, sous le coup d’un mandat d’arrêt international est condamné à 20 ans de prison ferme, une amende de 2 millions de dinars et le remboursement de 1 million de dinars au trésor public.

    12 de prison pour Ahmed Ouyahia

    Dans cette même  affaire dite de montage automobile du Groupe Sovac, Ahmed Ouyahia, ex Premier Ministre est condamné à 12 ans de prison ferme et le remboursement de 1 million de dinars au trésor public.  

    3 ans de prison pour Youcef Yousfi

    Bien qu’innocenté des accusations liées à la corruption et au conflit d’intérêt, Youcef Yousfi, l’ancien ministre de l’industrie est condamné à 3 ans de prison ferme. Il doit également rembourser 1 million de dinars au trésor public.  

    L’ex-Pdg du Crédit Populaire Algérien (CPA), Omar Boudiab est condamné à 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars

    Pour rappel, le parquet avait requis des peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme contre l’ensemble des accusés dans l’affaire du montage automobile du groupe Sovac.

    -15 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de dinars contre Ahmed Ouyahia, ex 1er Ministre.

    – 20 ans de prison ferme contre Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre de l’Industrie et des Mines (actuellement en fuite à l’étranger) un mandant d’arrêt international a été émis par ce parquet.    

    – 12 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de dinars contre Youcef Yousfi, ex ministre de l’Industrie et des Mines.

    – 15 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars requise contre Mourad Oulmi, PDG du groupe Sovac Algérie SPA.

    – 12 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars requise Khider Oulmi.

    – 20 ans de prison ferme contre l’accusé Djarbou Amine, assortie d’une amende de 8 millions de dinars. Actuellement en fuite.

    – 20 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars contre   Benmoussa Fatiha (épouse de Mourad Oulmi) avec émission d’un mandat d’arrêt international.

    Les peines requises contre Mourad Oulmi, son épouse et Khider Oulmi sont assorties d’une période de sûreté de 10 ans.

    – 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars contre l’ex-PDG du CPA, Omar Boudiab.  

    – Une amende de 32 millions de dinars pour les sociétés impliquées dans cette affaire ainsi que la saisie de leurs biens en plus l’interdiction d’exercice d’une activité économique pour une durée de 5 ans.

    R.N

  • Justice: Les travailleurs de Sovac saisissent le Président de la République

    Justice: Les travailleurs de Sovac saisissent le Président de la République

    Répondant à l’appel du comité d’entreprise, les employés de Sovac et Sovac production se sont retrouvés ce lundi 22 juin au niveau du siège de leur entreprise pour que  » justice soit faite « , comme le soulignent les pancartes qu’ils brandissent.

    L’occasion: un mouvement de protestation suite aux peines requises par le procureur de la République près du tribunal de Sidi M’hamed contre les frères Oulmi, mais aussi contre l’entreprise.

    Outre la libération des frères Oulmi Mourad et Khider, les employés des différents sites de Sovac Algérie qui en appelle à la justice revendiquent « la sauvegarde de leurs outils de travail et sauver le seul projet concret qui peut asseoir une véritable industrie automobile en Algérie.» Relève-t-on sur le communiqué de presse du comité d’entreprise Sovac Algérie SPA.

    Un des membres du comité d’entreprise, rencontré durant ce sit-in, se demande, tout en précisant respecter les décisions de justice, pourquoi le représentant du ministère public requiert l’interdiction d’exercice d’une activité économique pour une durée de 5 ans aux entreprises avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur l’entreprise et ses employés. 

    « C’est de notre outil de travail qu’il s’agit, notre entreprise fait vivre 15 000 employés de façon directe et indirecte.» Précise notre interlocuteur qui tient à rappeler que son entreprise, contrairement à ce qui a été dit, a remboursé les 3 milliards de dinars prêtés par le Crédit Populaire d’Algérie. Ce prêt, de l’aveu même d’un des cadres du CPA, lors du procès,a généré d’importants profits pour la Banque.

    « En fait ce que demandent les employés aujourd’hui c’est que la justice fasse preuve d’équité et que le verdict ne tienne compte que des faits et des expertises, c’est d’ailleurs l’essentiel de nos slogans aujourd’hui. Nous voulons que la justice soit faite !»

    C’est pourquoi les travailleurs de Sovac Algérie, s’en remettent au premier magistrat du pays pour sauver leurs entreprises. Ils rappellent à l’occasion que, comme tout chef d’entreprise Mourad Oulmi a pris des risques, ceux, soutiennent t’ils de « ramener le groupe Volkswagen en Algérie, malgré une législation instable et une situation politique des plus critiques.» Mourad Oulmi et le groupe Sovac , ainsi que d’autre personnes et personnalités sont poursuivis en justice pour une affaire se rapportant au montage automobile.

    Dénonçant « la cabale judiciaire dont sont victimes la société Sovac et ses patrons», les employés qui se sont exprimés aujourd’hui, affirment que « Sovac a honoré tous ses engagements envers les banques, l’Andi, les impôts et toutes les parties prenantes de ses projets élaborés avec le constructeur mondial, Volkswagen en l’occurrence.»  

    Pour rappel, les employés du Groupe Sovac avaient observé samedi dernier, un rassemblement devant le palais de justice pour dénoncer les lourdes peines requises par le parquet du tribunal de Sidi Mhamed à l’encontre des frères Oulmi et contre leurs entreprises mettant en évidence leurs retombées sur l’entreprise et ses 15.000 employés.

    Sovac: Pour rappel le procureur de la République avait requis :

    -15 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de dinars contre Ahmed Ouyahia, ex 1er Ministre.

    – 20 ans de prison ferme contre Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre de l’Industrie et des Mines (actuellement en fuite à l’étranger) un mandant d’arrêt international a été émis par ce parquet.    

    – 12 ans de prison ferme et une amende de 2 millions de dinars contre Youcef Yousfi, ex ministre de l’Industrie et des Mines.

    – 15 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars requise contre Mourad Oulmi, PDG du groupe Sovac Algérie SPA.

    – 12 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars requise Khider Oulmi.

    – 20 ans de prison ferme contre l’accusé Djarbou Amine, assortie d’une amende de 8 millions de dinars. Actuellement en fuite.

    – 20 ans de prison ferme et une amende de 8 millions de dinars contre   Benmoussa Fatiha (épouse de Mourad Oulmi) avec émission d’un mandat d’arrêt international.

    Les peines requises contre Mourad Oulmi, son épouse et Khider Oulmi sont assorties d’une période de sûreté de 10 ans.

    – 5 ans de prison ferme assortie d’une amende de 1 million de dinars contre l’ex-PDG du CPA, Omar Boudiab.  

    – Une amende de 32 millions de dinars pour les sociétés impliquées dans cette affaire ainsi que la saisie de leurs biens en plus l’interdiction d’exercice d’une activité économique pour une durée de 5 ans.

    Notant enfin, que le verdict du procès de Mourad Oulmi qui s’est déroulé le mercredi et jeudi derniers devrait être connu le mercredi 24 juin.

    S.A

  • SAV de Sovac Algérie: Extension de Garantie dans l’ensemble du réseau

    SAV de Sovac Algérie: Extension de Garantie dans l’ensemble du réseau

    En raison des circonstances actuelles engendrées par la pandémie du Covid-19 et le confinement, la direction du Service Après Vente SAV de Sovac Algérie (toutes  marques confondues :

    Volkswagen, Volkswagen Utilitaire, Seat, Audi, Škoda et Porsche), a  décidé d’une extension de garantie de 3 mois pour tous ses clients pour qui la garantie expire entre le 1er Mars et le 31 mai 2020.

    Il a été en effet constaté que plusieurs clients ont étaient affectés par cette situation et ils ne  pouvaient pas se rendre dans les ateliers du réseau SOVAC pour signaler leurs plaintes ou réparer leurs véhicules, en raison du confinement qui a été instauré par les autorités  publiques.

    Cette extension exceptionnelle est valable trois (03) mois après l’expiration de la période de garantie contractuelle de trois ans qui lie le client à sa marque.

    Par ailleurs, la Direction SAV de Sovac Algérie rassure ses clients que, des mesures spécifiques pour le nettoyage et la désinfection d’un véhicule après réception et avant  restitution du véhicule au client, sont prises dans les ateliers pour protéger les clients des risques du Covid 19.

    Communiqué de presse 

  • Renault Algérie maintient ses ateliers mécaniques ouverts

    Renault Algérie maintient ses ateliers mécaniques ouverts

    Covid-19 : Renault Algérie maintient ses ateliers mécaniques ouverts pour les acteurs de la santé et du secteur sanitaire ainsi que pour toutes les institutions et entreprises mobilisées dans la gestion de la crise sanitaire

    Dans le contexte d’évolution de l’épidémie de coronavirus COVID-19 en Algérie, l’enjeu pour Renault Algérie, dans cette période inédite, est de préserver la santé de tous ses collaborateurs, ses partenaires mais aussi celles de ses clients.

    A ce titre, les trois succursales de  (Oued Smar, Cheraga et Oran) ainsi qu’une partie du réseau de distributeurs seront fermés durant cette période avec un service minimum spécifique.

    Par ailleurs, la marque au losange tient à maintenir ses services pour tous les acteurs de la santé (Ambulanciers, Hôpitaux, médecins…) et du secteur sanitaire ainsi que toutes les institutions et entreprises mobilisées dans la gestion de cette crise sanitaire.

    Toutefois, pour toutes questions, les clients peuvent joindre le service client de Renault Algérie du samedi au jeudi de 08h30 à 17h30 au 0770 905 000 ou par e-mail à l’adresse suivante : contact.client@renault.dz

    Le Groupe Renault en Algérie et l’ensemble de ses partenaires restent mobilisés à travers ce dispositif global, dans un contexte où plus que jamais la solidarité et les initiatives citoyennes et volontaristes sont encouragées pour venir à bout de cette pandémie.

     

  • Equip-Auto Algérie: Plus de 150 à l’affiche

    Equip-Auto Algérie: Plus de 150 à l’affiche

    La 14ème édition du Salon international de l’après-vente automobile, de l’équipement et des services pour la mobilité en Afrique du Nord, en l’occurrence Equip-Auto Algérie 2020 s’est ouverte, ce matin au Palais des expositions d’Alger, avec la participation plus de 150 entreprises algériennes et étrangères.

    Beaucoup Moins que la précédente édition d’ Equip-Auto Algérie qui a réuni près de 500 entreprises venues de 16 pays.

    Selon le commissaire du salon, Nabil Bey Boumezreg, cette édition Equip-Auto Algérie 2020 qui s’étalera jusqu’au 5 du mois en cours, «réunit cette année plusieurs entreprises et marques représentées dans les secteurs du marché de la réparation-maintenance, des services et des activités complémentaires et ce, avec près de 50% d’exposants étrangers issus notamment de la Pologne, la Turquie, l’Allemagne, la France et l’Inde».

    Lors d’une conférence de presse organisée à l’inauguration de l’Equip-Auto Algérie, Nabil Bey Boumezreg a affirmé que «le salon est marqué également par la participation des industriels  algériens versés dans différentes activités, comme la fabrication de batteries, les lubrifiants, les pneumatiques, les plastiques et différents accessoires automobiles».

    Une startup algérienne a fait la différence avec sa participation à cette édition pour, explique Nabil Bey Boumezreg, «proposer des solutions pour des activités en relation avec l’automobile et des applications spécialisées dans la vente de pièces automobile neuves et d’origine en provenance de distributeurs ou de grossistes automobile».

    Pour le conférencier, Equip-Auto Algérie 2020 «cet évènement contribue à mobiliser les acteurs de la pièce de rechange, des équipements et du service pour intégrer le secteur de l’automobile, selon des mesures et solutions adaptées au contexte du secteur en Algérie.

    La Chine est l’Italie absents à Equip-Auto Algérie 2020

    Cependant, Nabil Bey Boumezreg déplore l’absence de la Chine, de l’Italie et de la Corée du sud au salon.

    En ce sens, Nabil Bey Boumezreg a affirmé qu’«il a été décidé en accord avec les partenaires de Chine, d’Italie et de Corée, de reporter leur participation à cette édition  comme mesure préventive contre le risque de contamination du virus Corona».

    Le conférencier rappellera que «cet évènement est devenu un des principaux carrefours d’échanges entre fabricants, distributeurs et réparateurs à la recherche de nouveaux produits, services ou partenaires».

    Du reste, Nabil Bey Boumezreg a appelé les jeunes porteurs de projets et notamment ceux qui veulent investir dans le domaine de l’après -vente automobile à visiter le salon et s’informer sur les opportunités de coopération existantes pour lancer leur start-up.

    Enfin, le conférencier a souligné l’importance d’investir davantage dans l’après-vente automobile pour la création de la richesse et de l’emploi pour accompagner l’industrie automobile à la veille de la publication du nouveau cahier des charges prévu vers la fin du mois d’avril.

    Yanis Oumakhlouf

  • Automobile: Le cahier de charges fin prêt; Véhicules de moins de 3 ans: le diesel exclus

    Automobile: Le cahier de charges fin prêt; Véhicules de moins de 3 ans: le diesel exclus

    Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, a donné un avant-goût du contenu du prochain cahier des charges relatif à l’industrie automobile en Algérie, qui devrait être prêt avant la fin avril.

    Selon le ministre, ce texte concernant l’industrie automobile «exigera de l’investisseur un taux d’intégration initial de 30% ainsi qu’un apport initial en capital égal ou supérieur à 30% de l’investissement».

    Dans un entretien accordé à l’APS, le ministre a expliqué que «ce taux de 30% voulait dire que 30% des intrants utilisés sont des intrants locaux. Du coup, les services annexes à la production automobile ne peuvent, en aucun, être comptabilisés dans le calcul du taux d’intégration».

    Tout en reconnaissant que «30% d’intrants locaux est un taux quasiment impossible sauf si on construit la carrosserie localement», le ministre révèle que «le nouveau cahier des charges exigera de l’investisseur de produire une coque algérienne».

    «Les 30% seront atteint dès le départ, alors que 10% d’intégration locale seront atteints avec les accessoires». Précise le ministre.

    Autre annonce, et pas des moindres concernant l’industrie automobile, l’investisseur sera tenu de s’impliquer financièrement, soit à hauteur de 100%, soit en partenariat, avec un minimum de 30% de capital social et de part d’investissement.

    Aussi, et en dehors des cadres dirigeants, le reste de la main d’œuvre de l’usine automobile devra être essentiellement locale.

    Faisant remarquer qu’un investissement minimum de 250 millions de dollars était nécessaire pour produire 200 000 coques automobiles /an, M. Aït Ali a estimé que l’implication financière directe de l’investisseur allait le responsabiliser et l’inciter à respecter le cahier des charges.

    Fin des avantages douaniers pour le montage automobile

    Interrogé sur l’avenir de l’industrie du montage en Algérie, selon l’ancienne formule qui consistait à importer des kits pour les monter localement, avec un très faible taux d’intégration il a indiqué que «les monteurs seront libres de continuer leur activité mais sans prétendre à aucun avantage douanier».

    «On va supprimer les avantages douaniers, maintenant celui qui veut continuer à importer les Kits, il peut le faire, il n’a qu’à payer des droits de douanes destinés aux produits finis», a-t-il dit.

    Et en prévision du démantèlement tarifaire, prévu dès septembre prochain dans le cadre de l’accord d’Association Algérie-Union européenne, le ministre a avancé qu’une nouvelle taxe locale sera instaurée pour atténuer ce genre d’importations.

    Pour M. Aït Ali, «le montage automobile a permis, sous couvert d’une pseudo-industrie, de surfacturer des importations, de transférer la devise vers l’étranger et de vendre dans un free-shop avec des droits et taxes insignifiants».

    Interrogé sur le sort des conteneurs des kits CKD-SKD, bloqués aux ports depuis avril dernier, il a avancé que 80% de ces importations ont été débloquées, sur 10 800 conteneurs.

    Véhicules de moins de 3 ans : le diesel exclus

    S’agissant des automobiles de moins de trois ans, M. Aït Ali a annoncé que les voitures à moteurs diesel seront exclues dans ces importations.

    «Les véhicules diesel posent un problème de pollution majeur. Ils seront écartés de l’importation et remplacés par les voitures électriques hybrides».

    Initialement la LF-2020 avait exclu les véhicules diesel de la mesure autorisant l’importation des voitures d’occasion, mais les députés avaient introduit un amendement incluant les moteurs diesel dans ces importations.

    Le ministre, qui travaille avec ses collègues du Commerce et des Finances sur l’élaboration d’un texte réglementaire définissant les conditions d’importation des véhicules de moins de trois ans, a expliqué que le gasoil algérien ne permettait pas, de surcroit, une longue vie des moteurs européens fonctionnant au diesel.

    «Les européens sont à la norme Euro-6 alors que nous sommes à l’Euro-2. Si quelqu’un importe un véhicule diesel, il roulera quelques mois avant de tomber en panne», a-t-il soutenu.

    Interrogé pour savoir si le texte d’application, attendu avant la fin mars, allait fixer la liste des pays d’origine de ces véhicules, M. Aït Ali a répondu par la négation, sauf que, fait-il remarquer, «les pays européens, et notamment la France, seront les mieux indiqués vue leur proximité géographique».

    Sur les prix de ces voitures, il a rappelé qu’ils seront «assez élevés du fait que le prix d’un véhicule de moins de trois ans en Europe n’est pas bradé», d’une part, et vu l’impact du faible taux de change du dinar par rapport à l’euro et au dollar, en plus du paiement de droits de douanes allant à 30% et d’une TVA à 19%, d’autre part.

    Et même en cas d’application du démantèlement tarifaire, prévu dès septembre prochain dans le cadre de l’accord d’association Algérie-UE, une taxe locale sera alors instaurée sur les importations des voitures importées.

    Yanis Oumakhlouf

  • L’usine de Renault ferme ses portes et met 1300 travailleurs au chômage technique

    L’usine de Renault ferme ses portes et met 1300 travailleurs au chômage technique

    L’usine de Renault Algérie Production (RAP) d’Oued Tlelat, à Oran,  a décidé de baisser rideau après l’arrêt des importations des kits SKD/CKD destinés au montage automobile.

    Selon notre source, la fermeture de l’usine de Renault Algérie Production pourra durer jusqu’à deux mois, c’est-à-dire jusqu’à la décision du gouvernement de publier un nouveau cahier des charges au mois d’avril prochain.

    Selon la même source, après une première fermeture survenue au mois de novembre 2019, une seconde a affecté l’usine de Renault Algérie au mois de décembre de la même année, ce qui a provoqué un arrêt brutal des lignes de production depuis trois mois.

    Et tant que les importations des kits SKD/CKD ne sont pas autorisées, l’usine de Renault Algérie subira les dégâts collatéraux.

    A commencer par la mise au chômage technique de quelques 1 300 travailleurs qui, au demeurant,  percevront leurs salaires durant cette période.

    Pourtant, les employés ont repris de l’espoir quand les pouvoirs publics avaient débloqué les conteneurs bloqués au port d’Oran et destinés à l’usine de Renault Algérie Production.

    Mais cet espoir était éphémère puisque les Douanes algériennes ont ordonné leur retour suite à une injonction du ministère de l’Industrie.

    En outre, la direction commerciale de Renault Algérie a envoyé des courriers pour ses clients pour se faire rembourser.

    Cette décision concerne les commandes du mois de décembre 2019 et du mois de janvier et février 2020 dès que les lignes de montage sont à l’arrêt.

    Du coup, les acquéreurs vont se faire rembourser en encaissant leurs chèques entre 24 et 72 heures.

    En revanche, les acheteurs peuvent maintenir leurs commandes sans préavis sur les délais de livraison, mais que le prix fixé sur la commande initiale ne soit revu à la hausse.

    Le 15 février dernier, le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham, a qualifié le montage automobile «d’escroquerie».

    «Cette escroquerie ne dépend pas du ministère de l’Industrie. Certes, officiellement l’activité est industrielle mais si le dossier n’a aucune relation avec l’industrie sur le terrain et que c’est une escroquerie au nom de l’industrie, dans ce cas-là, les employés des usines de montage sont des victimes.

    Néanmoins, nous allons leur trouver une solution, en les employant dans des usines plus sérieuses». a-t-il affirmé.

    Une semaine plus tard, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a estimé, dans un entretien accordé au quotidien français Le Figaro, que «l’Algérie est vue par ses partenaires comme un grand marché de consommation. Nos maux viennent de l’importation débridée, génératrice de surfacturation, une des sources de la corruption favorisée par de nombreux pays européens où se faisait la bancarisation, la surfacturation, les investissements de l’argent transféré illicitement. Cela a tué la production nationale», affirmant que «l’usine algérienne (Renault-ndlr) n’a rien à voir avec celle qui est installée au Maroc».

    Yanis Oumakhlouf

  • Industrie automobile: Les clauses du nouveau cahier des charges dévoilées

    Industrie automobile: Les clauses du nouveau cahier des charges dévoilées

    Annoncé il y a quelques jours, le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile en Algérie, n’obligera pas les investisseurs étrangers de s’associer à un partenaire local.

    Cependant, le nouveau cahier de charge de l’industrie automobile imposera aux investisseurs étrangers, un apport financier et technologique, a affirmé, hier, Ferhat Ait Ali Braham, ministre de l’Industrie et des Mines, au forum du quotidien El Moudjahid.

    Le ministre a fait savoir que le prochain cahier de charges régissant l’industrie automobile, qui sera établi par son département posera des exigences aux investisseurs étrangers telles qu’une implication financière à travers « un investissement majoritaire si nécessaire ».

    Et de préciser : « nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national, mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir faire ».

    Ce cahier de charge concernant l’industrie automobile, permettra aux opérateurs locaux de « s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges », ajoute Ait Ali qui affirme que le gouvernement a engagé une réflexion dans ce sens.

    Le nouveau cahier de charge imposera également la réalisation initiale de certains équipements tels que le carrossage afin d’avoir dès le début une coque et un châssis algériens.

    Il a tenu à, à cette occasion, « la volonté du gouvernement de lancer une industrie automobile sérieuse en Algérie ». Abordant la question des véhicules de moins de trois ans, le ministre a tenu à rappeler la création d’un groupe de travail regroupant les ministères de l’Industrie du Commerce et des Finances.

    Il a indiqué que ce groupe poursuivait son travail pour permettre le lancement effectif de ces importations. Mais, pour ce qui est de l’importation des véhicules roulant au diesel, il a relevé une problématique technique du fait que « le gasoil en Europe n’est pas le même qu’en Algérie ».

    Evoquant la question des prix, il met en garde : « le citoyen doit savoir que la différence entre les prix des véhicules de moins de trois ans et ceux des voitures neuves n’est pas grande, notamment du fait de la valeur du dinar sur le marché parallèle sans compter les droits de douane ».

    Par ailleurs, dans une déclaration à la presse, en marge de l’ouverture de la rencontre gouvernement-walis, le ministre a évoqué la possibilité d’assembler des voitures électriques en Algérie.

    Le ministre de l’Industrie a fait savoir que le nouveau cahier des charges relatif au montage automobile sera promulgué dans deux mois, soulignant que ce cahier de charges consacrera une nouvelle vision basée sur l’intégration progressive des composants produits localement.

    La décision d’intégrer la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) à l’industrie militaire n’a pas été en reste dans la conférence de M Ait Ali, qui a tenu à préciser que l’objectif de cette démarche était de maintenir en activité cette entreprise publique, tout en offrant à l’industrie militaire des équipements, au lieu que l’Etat investisse dans de nouveaux équipements.

    Brahim Salah

  • Ferhat Ait Ali Braham: « L’importation des kits SKD-CKD débloquée sous peu »

    Ferhat Ait Ali Braham: « L’importation des kits SKD-CKD débloquée sous peu »

    Le nouveau Ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham, a annoncé que les kits SKD-CKD ayant déjà fait objet de domiciliation seront, très prochainement, débloqués au profit des usines de montage automobile.

    Lors de son passage à la Télévision nationale, Ferhat Ait Ali Braham a affirmé que «les kits de collections SKD-CKD destinés aux différents usines d’assemblage et qui ont fait l’objet de domiciliation bancaire seront débloqués sous peu», soulignant que «le payement a été effectué et que le blocage engendre également des surestaries».

    Intransigeant dans sa démarche, le ministre, Ferhat Ait Ali Braham a lancé un avertissement aux opérateurs concernés, affirmant que «c’est la dernière fois que cela se fera» et que «les opérateurs devront se plier aux nouvelles règles régissant le secteur, d’une part, et que cette décision n’est pas une permissivité de la part du gouvernement, d’autre part».

    En ce sens, Ferhat Ait Ali Braham s’est dit «étonné» et s’est interrogé sur la domiciliation par les banques pour l’importation de kits SKD-CKD au profit de certains opérateurs, alors que ces derniers «n’ont pas eu l’aval du Conseil national d’investissement».

    Depuis l’ouverture des procès à l’encontre des patrons des usines de montage, le gouvernement a décidé de bloquer les kits SKD/CKD jusqu’au nouvel ordre.

    Cette situation a engendré la fermeture des chaînes de montage et à la mise en chômage technique des employés.

    Pour rappel, le représentant du Trésor public avait estimé les pertes dans la seule industrie automobile à 128, 983 milliards de dinars.

    Ces pertes sont reprochées à trois opérateurs poursuivis dans les affaires de corruption, à savoir Mazouz Ahmed, Larbaoui Hassan et Bairi Mohamed.

    La société Mazouz de montage de véhicules et de camions est à l’origine de 39 milliards de dinars de pertes, l’opérateur Larbaoui Hassan à plus de 87 milliards de dinars et le groupe Ival de Bairi Mohamed à plus d’un milliard de dinars, selon le Trésor public.

    Affirmant qu’en réalité il n’y avait aucune activité de montage et d’industrie automobile, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’Hamed a précisé que les trois opérateurs Mazouz Ahmed (propriétaire de 27 sociétés), Larbaoui Hassan (34 sociétés) et Bairi Mohamed (9 sociétés) ont exploité leurs relations avec les anciens ministres de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb, Beda Mahdjoub et Youcef Yousfi et avec les deux ex-Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, pour décrocher des marchés relatifs au montage et à l’industrie automobile en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur dans ce domaine, notamment sans la validation du Conseil national d’investissement (CNI).

    Yanis Oumakhlouf

  • Parc national automobile: Plus de 6,4 millions de voitures à fin 2018

    Parc national automobile: Plus de 6,4 millions de voitures à fin 2018

    Le parc national automobile (PNA) comptait plus de 6,4 millions de véhicules à fin 2018 avec 255 538 véhicules neufs, contre plus de 6,1 millions de voitures en 2017, soit une hausse annuelle de plus de 4%.

    Selon l’Office national des statistiques (ONS), le parc national automobile a totalisé 6 418 212 véhicules à la fin 2018, contre 6 162 542 véhicules à la fin 2017, enregistrant une hausse de 255 670 unités, soit  une hausse de près de 4,15%.

    En effet, en 2018, le nombre des immatriculations et ré-immatriculation des véhicules a enregistré un léger recul de près de 0,03% (- 450 véhicules) pour totaliser 1 563 898 unités, dont 255 538 véhicules neufs, en hausse de 45% par rapport à l’année précédente.

    L’essentiel des immatriculations des véhicules neufs a été opéré durant le second trimestre de l’année de référence, soit 155 400 véhicules contre 100 138 unités au cours du premier semestre 2018.

    Concernant la répartition du PNA, en 2018, selon le type de véhicules, l’ONS indique qu’il se composait de 4 151 041 véhicules de tourisme soit (64,68% du chiffre global (6 418 212), de 1 204 552 camionnettes (18,77%), de 421 689 camions (6,57%), de 164 477 tracteurs agricoles (2,56%) et de 139 780 motos (2,18%).

    Du reste, le PNA compte également 154 243 remorques (2,40%), 87 968 autocars-autobus (1,37%), 87 169 tracteurs routiers (1,36%) et 7 293 véhicules spéciaux (0,11%).

    Le parc national automobile, pourrait augmenter si la décision d’ouvrir le marché aux véhicules de moins de trois ans venait à être prise.