Catégorie : Automobile

  • Usine Renault-Oran : Des facilités pour les sous-traitants de l’industrie mécanique.

    Les opérateurs désireux d’investir dans le domaine de la sous-traitance automobile bénéficieront bientôt de mesures d’encouragement.

    C’est en substance ce qu’a affirmé le ministre de l’industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb lors de la visite qu’il a effectuée à l’usine « Renault d’Oran ». Une usine réalisée dans le cadre d’un partenariat entre la société nationale de véhicules industriels, le fonds national d’investissement et la firme Renault.

    Cette décision est justifiée par l’importance que revêt la sous-traitance dans la réussite des projets de partenariats. L’intérêt qu’il y a à mettre en place une base pour développer l’industrie mécanique à travers des sociétés qui fabriqueront des voitures et des camions à Tiaret, Rouiba et Constantine n’est plus à démontrer.

    C’est en fait un volet qui est le maillon le plus important, dira le ministre, pour la stratégie nationale de développement de l’industrie automobile. Cela mettra aussi un terme à la contrefaçon qui fait rage dans le marché de la pièce détachée.

    Il faut croire que ces mesures encourageantes trouveront certainement écho, surtout que les concessionnaires automobiles seront obligés, dans quelques années, d’installer une industrie qui se rapporte au monde de l’automobile.

    Ce qui ne manquera pas de donner naissance à de nombreux sous-traitants. Dans cette perspective, un atelier de formation en industrie automobile a été crée récemment pour former les salariés de « Renault Algérie » aux métiers de l’automobile qui sont l’assemblage et le montage en plus de la formation théorique.

  • Hausse de 29,5%, des importations de véhicules

    Hausse de 29,5%, des importations de véhicules

    Hausse de 29,5%, des importations de véhicules au 1er trimestre 2013 (CNIS)

    Comme pour l’année 2012, le marché de l’automobile algérien continue de progresser en ce début 2013. Et pour cause, pour le premier trimestre de l’année en cours, le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS) a enregistré une hausse de 29,5% des importations algériennes de véhicules avec 151 728 véhicules introduits entre le 1er janvier et le 31 mars contre 117 144 véhicules pour la même période de l’année 2012.

    En termes de chiffres, les importations représentent une valeur de 146,3 milliards (mds) de dinars, soit environ 2 milliards de dollars contre 104,12 mds de DA à la même période en 2012, en hausse de 40,54%.

    Cette forte progression des ventes de véhicules en Algérie depuis 2010 s’explique, selon les spécialistes du domaine, par la très forte hausse de la demande suite à la réévaluation salariale dont ont bénéficié les travailleurs de certains secteurs.
    Pour rappel, pour l’année 2012, l’Algérie a importé 568 610 véhicules pour une valeur de 514,43 mds de DA contre 390.140 en 2011 (354,16 mds DA).

    En dépit des dispositions gouvernementales pour réduire la facture des importations de véhicules – qui a atteint près de 6 milliards de dollars en 2012 -, le marché continue toujours de progresser pour des mois encore, notent les analystes.

    Toutefois, un accord portant sur l’installation d’une usine du groupe français Renault en Algérie a été signé en décembre dernier à Alger afin de produire des voitures en Algérie dans la wilaya d’Oran.

    Détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la Société nationale des véhicules industriels (SNVI, 34%) et le Fonds national d’investissement (FNI, 17%), et à 49% par le constructeur français, cette joint-venture produira au démarrage 25 000 véhicules/an puis 75 000 unités avant d’arriver à 150 000 véhicules/an dix ans après le début de la production.

  • La coopération algéro-polonaise dans le secteur automobile

    La coopération algéro-polonaise dans le secteur automobile

    Mr Maciej Kowalski, chef du service de la promotion du commerce et des investissements à l’ambassade de Pologne, à DZ-ENTREPRISE

    DZ-Entreprise :Tout d’abord un mot sur l’état de santé de l’économie polonaise ?

    Mr Maciej Kowalski :La meilleure caractéristique de l’économie de la Pologne de ces derniers temps est la stabilité de la croissance.

    Au cours de la dernière décennie, la croissance annuelle moyenne était de 4,2%, alors que la croissance de l’économie européenne était quatre fois inférieure ! Ce résultat plaçait la Pologne à la troisième position parmi les pays de l’UE, il montre également l’importance croissante de l’économie polonaise dans la perspective macro.

    La Pologne a résisté aux problèmes extérieurs causés par la crise économique mondiale. En 2009, la Pologne a reçu le surnom d’ « île verte » suite à la croissance du Produit intérieur brut (1,6%), faisant l’exception dans toute l’Union où l’économie des autres pays était en baisse.

    Le succès de l’économie polonaise résulte du haut niveau de la demande intérieure, d’une structure vaste et diversifiée de l’exportation, ainsi que des conditions sécurisées de conduite des activités économiques.
    La Pologne est considérée comme un pays où le risque de survenance d’une crise financière est faible.

    Les produits polonais jouissent d’un grand succès sur les marchés étrangers grâce à son rapport qualité-prix très avantageux. Aussi l’exportation est-elle un élément vital de l’économie polonaise. En 2012, la valeur de l’exportation polonaise s’est élevée à 136,7 milliards d’euros, ce qui représentait 113,5% de la valeur de l’année précédente. La Pologne est le huitième exportateur dans l’Union européenne et le vingt-septième exportateur dans le monde.

    Les plus importants secteurs de l’exportation polonaise sont l’industrie électromécanique et chimique qui, ensemble, représentent plus de la moitié du volume total de l’exportation (55 % en 2011).

    Dans le cadre de ces secteurs, les entrepreneurs polonais exportent notamment les installations et appareils mécaniques et électriques (32,1 mrds d’euros), véhicules, aéronefs et navires (21,8 mrds d’euros), matières plastiques et produits de caoutchouc (9,6 mrds d’euros) ainsi que des produits de l’industrie chimique (9,3 mrds d’euros).

    DZ-Entreprise :Les entreprises polonaises activant dans le secteur des pièces automobiles ont manifesté leur intérêt à investir dans le marché algérien. Que peut faire faire valoir la Pologne dans ce domaine ?

    Mr Maciej Kowalski :À présent, le secteur automobile (construction des automobiles, production des pièces détachées et des accessoires) est le deuxième secteur industriel le plus important dans l’économie polonaise (le premier est le secteur alimentaire).

    En Pologne, l’industrie automobile repose sur deux principaux segments : la construction des véhicules (notamment les camionnettes, camions et autocars) et la production des pièces détachées (avec le rôle essentiel de moteurs).
    Outre la production, le rôle important revient aux échanges commerciaux en matière d’automobiles ainsi que le secteur tertiaire relatif à l’industrie automobile.

    L’industrie automobile polonaise satisfait aux standards internationaux, ses produits sont compétitifs et répondent aux attentes autant en matière de qualité de production que des prix.
    Outre les entreprises nationales, sur le territoire de Pologne plusieurs constructeurs automobiles renommés, européens et internationaux, ont également investi dans différents segments du marché automobile , notamment Volvo, Opel, Fiat, Volkswagen, MAN (construction et montage des véhicules), Toyota, Volkswagen Motor Polska, Fiat Powertrain, Isuzu Motors (fabrication des unités d’entraînement) et beaucoup d’autres spécialisées dans la fabrication : des dispositifs de direction, des systèmes d’éclairage, des systèmes de refroidissement, des carrosseries, des constructions de châssis, des pneumatiques… On pourrait continuer longtemps.

    En 2011, la valeur totale de la production automobile vendue s’est élevée à 26 mrds d’euros. Ainsi, l’industrie automobile a généré près de 10 % de la valeur de production de l’industrie globale polonaise. Cette forte position de l’industrie automobile dans l’économie polonaise est la conséquence d’un développement raisonnable et stable de la branche en Pologne durant les dernières années.

    Le champ de la future coopération algéro-polonaise dans le secteur automobile est vaste. Maintenant, c’est aux entrepreneurs des deux pays de concrétiser les discussions et contribuer au lancement d’un projet intéressant pour les deux parties.

    DZ-Entreprise :Il est question pour les entreprises polonaises de mettre un terme aux intermédiaires. Jusqu’ici, les pièces fabriquées en Pologne et en vente en Algérie proviennent d’intermédiaires des pays occidentaux.
    Comment allez-vous vous y prendre ?

    Mr Maciej Kowalski :Le problème des intermédiaires se pose de temps en temps et il ne concerne pas uniquement le secteur automobile.

    Un certain nombre de produits polonais entre sur le marché algérien par le biais des opérateurs des pays étrangers autres que la Pologne.

    Il y a plusieurs facteurs que les importateurs algériens prennent en considération : une meilleure connaissance des pays occidentaux, la distance géographique, la communication en français…

    D’autre part, les Polonais semblent connaître mieux le marché européen et préfèrent coopérer avec des sociétés de l’UE en évitant tout le risque lié à la recherche d’un nouveau partenaire en dehors de l’Europe.

    Il va de soi que l’élimination des intermédiaires va contribuer à la baisse de prix de certains produits disponibles sur le marché algérien.
    C’est un travail pour nous tous, y compris le service commercial de l’ambassade de Pologne dont je suis le représentant.
    Nous consacrons beaucoup de notre temps pour promouvoir les relations directes entre les entrepreneurs algériens et polonais.

    Nous répondons régulièrement aux demandes de contact, nous participons aux salons professionnels organisés en Algérie. Nous mettons également à la disposition des hommes d’affaires algériens et polonais notre site web (www.alger.trade.gov.pl) et le trimestriel bulletin d’information dans lequel nous publions les offres de coopération et les actualités du marché polonais et algérien…

    Nous constatons avec un grand plaisir que ce travail donne des résultats positifs. En six ans nous avons réussi à quadrupler le chiffre d’affaires entre l’Algérie et la Pologne pour atteindre en 2012 le niveau de 430 millions USD.
    Mais il reste encore beaucoup de choses à faire…

    DZ-Entreprise :Le gouvernement algérien a conclu un partenariat industriel avec le constructeur français Renault pour la réalisation d’une usine de montage de véhicules à l’ouest du pays (à Oued Tlélat dans la région d’Oran). Avez-vous abordé un projet de partenariat dans cette usine avec les autorités algériennes ?

    Mr Maciej Kowalski :Tout d’abord nous félicitons les autorités algériennes d’avoir conclu cet accord pour la réalisation de l’usine de montage et nous sommes persuadés que ce projet va contribuer au développement du secteur automobile en Algérie – ce qui a eu lieu notamment en Pologne grâce à la coopération avec plusieurs constructeurs automobiles internationaux.

    Il n’est pas étonnant que beaucoup d’operateurs algériens et étrangers veuillent participer à ce projet. En ce qui concerne les fabricants polonais, ils sont prêts à travailler en Algérie, mais pas uniquement dans le cadre de l’usine de montage de véhicules Renault.

    Nous n’avons pas encore eu l’occasion de parler des investissements polonais dans la recherche et le développement alors que les fabricants polonais des pièces détachées investissent dans la recherche et développement (R&D) 600 mln d’euros par an ! Il faut bien souligner qu’il s’agit des investissements dans l’innovation et les technologies modernes.
    De nombreux centres de recherche et de développement visent à l’amélioration de la qualité des produits, l’optimisation de la production, la recherche des produits innovants ainsi que de nouvelles solutions technologiques.
    Par conséquent, les produits automobiles polonais répondent aux standards, ils sont aussi pleinement compétitifs aux marchés internationaux.

    Pourquoi ne pas profiter de nos expériences dans ce domaine et transférer notre savoir- faire en Algérie ? A mon avis, il ne faut pas être trop concentré sur le projet de l’usine Renault ; mis à part ce projet historique, il y a beaucoup d’autres possibilités de coopération dans le secteur automobile.

    DZ-Entreprise :Parlez-nous de l’association des producteurs polonais de pièces automobiles ?

    Mr Maciej Kowalski :Comme je viens de le présenter, le secteur automobile en Pologne est bien développé et très diversifié.
    Nous avons un nombre important de sociétés polonaises agissant dans plusieurs branches du secteur.
    Les opérateurs polonais l’ont trouvé utile pour se regrouper en créant des associations afin défendre ainsi leurs intérêts et promouvoir en même temps la qualité des produits polonais sur les marchés internationaux.
    En fait, nous avons plusieurs associations dans le secteur automobile. L’association des producteurs polonais de pièces automobiles (SPCM – www.spcm.pl) que vous avez mentionnée est un exemple de groupement qui a été établi en vue de renforcer le potentiel du secteur automobile en Pologne.
    Les concurrents ont décidé d’agir ensemble pour être plus visibles à l’égard des autorités polonaises. En agissant en tant que groupement, les producteurs ont le droit de soumettre aux autorités les propositions législatives afin de contribuer au développement de ce secteur en Pologne.
    Les représentants de l’association sont très actifs sur les marchés internationaux et profitent de chaque occasion pour promouvoir ses membres à l’étranger.
    Un exemple ? La vice-présidente de l’association, Madame Karolina Dmowska, était présente dernièrement au Salon Equip-Auto (du 4 au 7 mars 2013) sur le stand de l’ambassade de Pologne. Elle a également participé au séminaire organisé en marge de ce salon en présentant les expériences et les offres des compagnies polonaises dans le secteur automobile.
    L’association SPCM peut servir comme un premier contact pour les hommes d’affaires algériens intéressés par la coopération avec des partenaires polonais.

    DZ-Entreprise :Le gouvernement polonais a initié, durant l’année 2013, le Programme de promotion et de rapprochement entre la Pologne et Algérie qui s’étale sur trois années.
    Quelle est la finalité à travers ce programme ?

    Mr Maciej Kowalski :Au fil des quelques dernières années, l’Algérie est devenue le plus important pays pour la Pologne au Maghreb et l’un des plus importants dans toute l’Afrique.

    L’importance de l’Algérie a été confirmée, effectivement, au niveau du ministère de l’Economie polonais par la décision de lancer un programme de promotion et de rapprochement sur une période de trois ans.

    Le programme est une suite de manifestations. C’est-à-dire qui’ il y aura des foires, des conférences, des missions d’hommes d’affaires, des campagnes publicitaires dans les médias, etc.
    Nous estimons que malgré l’évolution importante de nos échanges bilatéraux enregistrée récemment entre nos pays, le potentiel de la coopération algéro-polonaise est toujours très loin d’être épuisé.

    Nous avons parlé des intermédiaires étrangers qui fournissent les produits polonais sur le marché algérien. C’est aussi dans ce contexte que les autorités polonaises ont lancé un programme spécial pour l’Algérie : pour promouvoir la Pologne en Algérie, mais aussi pour faire connaitre l’Algérie en Pologne.

    En réalisant ce programme, nous allons toucher plusieurs secteurs d’activités : secteur automobile (avec notre participation au salon Equip-Auto), agroalimentaire (salon Djazagro et Sipsa), bâtiment et travaux publics (salons Batimatec et SITP), énergies renouvelables (Salon ERA à Oran) et médical (salon SIMEM à Oran).

  • Nouvelle Peugeot 301 : Accessible, valorisante et partie pour séduire bien des exigeants !

    Nouvelle Peugeot 301 : Accessible, valorisante et partie pour séduire bien des exigeants !

    « Total des investissements : 717 millions d’euros répartis en : Investissements R & D : 460 millions d’euros Investissements industriels , 257 millions d’euros et 52 brevets déposés » ,c’est dire que tout a été fait pour que la nouvelle Peugeot 301, présentée pour la première fois en Algérie à l’occasion du Salon de l’automobile de l’ouest (Autowest) à Oran, parte à la « conquête » du monde !

    Et le constructeur français ne cache pas son ambition : la nouvelle Peugeot 301 « est conçue pour séduire une large clientèle, exigeante et attirée par les berlines tricorps à la fois accessibles et valorisantes » et ce, à l’internationale.
    En Algérie, en tout cas, elle semble avoir toutes ses chances.
    C’est la première impression qui s’est dégagée des essais presse qui nous ont amenés à taquiner l’élégante 301 sur les routes de Ghardaïa.
    Des routes dont certaines se sont avérées hostiles, parce que parsemées de trous, de crevasses et parfois même en chantier et sur lesquels la Peugeot 301 a, de notre avis, surfé. Avec grâce !

    Au premier abord, on a craint de malmener ce véhicule d’une longueur de 4,44 m, dont les courbes extérieures et la parfaite couleur noire forcent le respect.
    Le constructeur nous dira que « ses proportions équilibrées lui assurent un profil élancé et élégant. La face avant possède tous les gênes du nouveau style Peugeot avec une calandre flottante au contour chanfreiné et un bloc marque positionné en partie supérieure sous le nez de capot.
    Ce dernier est le point de départ de lignes qui façonnent le capot, telle une 508, avec l’emblème du Lion mis en majesté en son extrémité. En partie basse, le bouclier sculpté sous les feux avant est caractéristique du nouveau style Peugeot. Apportant du dynamisme et de la robustesse ».
    Cette robustesse, on se promet de la tester l’espace d’un circuit de 300 km à travers les chemins qui mènent de Ghardaïa vers Berriane et entre Sebseb , Zelfana en passant par Mtlil . Mais une fois à l’intérieur, où l’espace, la simplicité et la classe sont flagrants, la même appréhension : maltraiter cette voiture nous parait inconcevable.

    Impressionnant ce véhicule mis sur le marché à 999000 DA ! « La planche de bord a été conçue comme un cockpit tourné vers le conducteur avec un combiné composé de deux grands cadrans circulaires, un volant à trois branches typiquement Peugeot et une console centrale en forme de V.

    La robustesse perçue est soulignée par la qualité des matériaux grainés utilisés. Selon la finition, des décors ou des enjoliveurs de commandes tungstène, chromes satin ou noir brillant viennent également rehausser l’élégance de l’ensemble.

    Le dynamisme est apporté par le dessin des crosses de portes, proposées selon les versions, tout comme le bas de console centrale qui se prolonge entre les sièges avant », soutient le constructeur qui rappelle que « la conception de la 301 a été pensée pour affronter durablement des conditions d’usage rendues parfois sévères par des routes dégradées, un climat chaud, froid ou humide ».

    La version diesel, 1.6 HDi 92ch, à bord de laquelle nous nous sommes installés, allait nous permettre de constater si ce véhicule avait la capacité de s’adapter à toutes les conditions comme promis par le constructeur.

    Ce qui est évident, c’est que le véhicule a bien réagi aux trous et autres nids de poule que nous sommes allés chercher, histoire de vérifier si cette nouvelle arrivée chez Peugeot,conçue pour les pays émergents pouvait rassurer. Et il faut reconnaitre une suspension irréprochable. La stabilité et la souplesse y étaient.

    La version diesel que nous avons essayée peut faire le bonheur des baroudeurs qui avalent des kilomètres quelle qu’en soit la raison.
    Excellente reprise également et parfaite tenue de route, et ce n’est pas nos consœurs qui se sont défoulées et à ont à peine frôlé le bitume qui nous contrediront.

    La 301 est partie pour bien se comporter sur la marché algérien de l’automobile, et a tous les atouts pour jouer les troubles « têtes » courant 2013.

    Nouveau moteur 3 cylindres 1.2 l VTi 72 ch

    La 301 est la deuxième voiture de la gamme Peugeot, après la 208, à bénéficier de la nouvelle gamme de moteurs 3 cylindres essence Euro 5 (1.2 l VTi) qui, grâce à sa technologie, associe agrément de conduite et consommation réduite.

    La réduction de la masse (-25 kg par rapport à un 4 cylindres de prestation équivalente) et des frottements (-30%) ont guidé le développement de ce bloc compact. Le carter cylindre et la culasse sont en alliage d’aluminium tandis que le collecteur d’échappement est intégré à la culasse.

    L’arbre d’équilibrage, la pompe à huile à cylindrée variable, la pompe à eau débrayable et le désaxage des fûts de cylindres sont autant d’exemples de la haute technologie qui caractérise ce 3 cylindres de dernière génération.

    Le moteur est ici adapté à une utilisation plus large qu’en Europe avec l’adoption des pistons spécifiques compatibles avec des qualités d’essence variables (à partir de RON 87) et une nouvelle ligne d’échappement.
    Les performances évoluent logiquement avec une puissance maxi de 53 kw (72 ch.), un couple maxi de 110 Nm à 3 000 tr/min pour des émissions de CO2 réduites à 119 g/km, soit seulement 5,2 l/100 km en cycle mixte.
    Une version du moteur 1.2 l VTi avec une boîte de vitesses pilotée viendra compléter l’offre courant 2013.

    Sans être une familiale, la 301 en offre tous les avantages, une habitabilité aux places arrière record : espace de genou de 121 mm et un volume de coffre record de 640 litres.
    Un atout aussi pour les taxis et a sa place dans n’importe quel parc auto ,qu’il s’agisse d’une institution ou d’une entreprise.
    P3011-DZE08
    La nouvelle Peugeot 301, produite en Espagne à Vigo, bénéficie à ce titre des meilleurs standards de fabrication du groupe PSA Peugeot Citroën.
    A titre d’exemple, le contrôle des jeux et des affleurements répond au même référentiel que la 508 et le niveau de qualité attendu se situe au même niveau que la 208.
    De la même façon, 4 000 000 km de roulage qualité ont été réalisés pour parfaire la conception de la voiture.

    Par Saida Azzouz

  • Importations de véhicules : Une facture en hausse de 37%

    Importations de véhicules : Une facture en hausse de 37%

    Les importations de véhicules atteignent le seuil des 5 milliards de dollars.

    La facture d’importation de véhicules a connu une hausse significative durant les 9 premiers mois de l’année 2012.

    Les concessionnaires automobiles ne connaissent pas la crise. Le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS), qui relève de la Direction nationale des douanes, a récemment annoncé que la facture d’importation de véhicules neufs avait atteint 367,7 milliards de dinars, soit près de 5 milliards de dollars américains durant les 9 premiers mois de l’année en cours.

    Une hausse de 37,7% comparativement à la même période de l’année 2011.

    Au total, 418 665 véhicules neufs sont entrés sur le marché algérien cette année, contre 280 672 l’an dernier.

    L’essentiel des opérations a été effectué par les concessionnaires (340,03 milliards de dinars pour 397 434 unités).

    Le nombre de véhicules importés par les particuliers a augmenté de 17% passant en l’espace d’une année de 18 144 à 21 231 automobiles.

    Pour cette catégorie, la grande majorité des achats a été effectuée grâce à une licence de moudjahiddine, formule qui offre une exonération de certaines taxes douanières.

    Phénomène complexe

    Les chiffres et statistiques annoncés par l’institution douanière algérienne démontrent clairement que les pouvoirs publics n’ont toujours pas réussi à trouver une formule efficace pour maîtriser les opérations d’importations de véhicules neufs.

    Des opérations qui pèsent sur l’ardoise des biens et produits importés par l’Algérie. La suppression du crédit à la consommation ainsi que la taxe véhicule neuf ont finalement montré leurs limites.

    Pour un pays ne disposant toujours pas d’industrie automobile, il est évident que les constructeurs étrangers sont les premiers à profiter de cette manne financière.

    Mais la hausse significative des achats de véhicules neufs constatés ces deux dernières années reste difficile à expliquer. Pour certains spécialistes, ce phénomène est à mettre sur le compte de l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés, notamment des fonctionnaires.

    Il est vrai que les «rappels» (certains ont pris effet à partir de janvier 2008) ont été consacrés par de nombreux ménages à l’achat d’une nouvelle automobile. Est-ce la seule explication dans un pays en proie à une forte inflation ? Visiblement non.

    Il faudrait également se tourner du côté des mécanismes de soutien à la création d’entreprises, notamment celui de l’Ansej (Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes). Depuis janvier 2011, une grande majorité des projets lancés concerne l’activité de transport.

    Dans ce secteur on trouve pêle-mêle le transport de marchandises, le transport de voyageurs ainsi que les agences de location de voitures. Il semblerait que les commandes passées auprès des concessionnaires, durant une période assez courte aient participé activement à l’augmentation des importations.

    Que peuvent les pouvoirs publics pour faire face à la situation? Très peu de chose. Il est certain que la taxe véhicule et le gel du crédit à la consommation seront maintenus.

    La véritable solution consisterait à accélérer le processus de lancement du projet d’unité de montage avec Renault. Une prise de participation algérienne dans le capital de Peugeot pourrait également conduire vers des investissements sur le sol algérien.
    Eminemment politiques, ces deux dossiers devraient être discutés lors de la visite d’Etat qu’effectuera le président français, François Hollande à Alger.

    Reste l’essentiel: la baisse des importations de véhicules neufs ne sera effective que lorsque l’Algérie se dotera d’une industrie automobile. Entre temps, la facture risque d’être encore très salée.

  • Harley Davidson s’installe en Algérie

    Harley Davidson s’installe en Algérie

    La marque américaine fêtera ses 110 ans en 2013.
    Les bickers algériens sont enfin comblés! Harley Davidson, la marque mythique de motos américaine s’installe enfin en Algérie.

    Ce n’est pas un hasard si le premier showroom dédié exclusivement à Harley Davidson a élu domicile à Blida.

    En plus des roses, les habitants cultive une véritable passion pour les bécanes.

    La concession Harley se situe très précisément dans la zone industrielle d’Ouled-Aïch. La bâtisse orange et noir (couleur officielles de la marque) comprend un espace d’exposition de 600 m2, un atelier de 250 m2, un magasin de stockage de 750 m2 et un parking de 600 m2.

    A l’intérieur, c’est quasiment toute la gamme du constructeur de Milwaukee qui est disponible.

    Les riders trouveront nécessairement leur monture. Ils ont le choix entre les séries Custom Vehicule Operation (CVO), les Road-King de la gamme Touring et les révolutionnaires VRSC.

    Les sportifs et puristes se retrouveront certainement dans les gammes Sportser, Softails et les Dyna au look intemporel.

    Must du must, le show-room de Blida comprend également un HOG Chapter, un espace consacré exclusivement aux passionnés de Harley Davidson.

    Sponsorisé officiellement par la marque, le Harley Owners Groupe se présente comme un club où les propriétaires ont accès à différents services.

    Le HOG propose également une large gamme de vêtements, produits et articles pour personnaliser sa Harley.

    En 2013, il faut s’attendre à de belles surprises à l’occasion du 110e anniversaire de la marque de motocycles la plus célèbre au monde.

  • Renault lance  une petite voiture à 5000 euros

    Renault lance une petite voiture à 5000 euros

    Elle est destinée à l’Inde pour rivaliser avec la Tata Nano.

    Renault devrait annoncer en début d’année prochaine la commercialisation d’un modèle à bas coût, autour de 5000 euros, fin 2014. Ce véhicule sera produit en Inde.

    Cette sous-Logan à bas coût devrait «être commercialisée fin 2014».

    Développée en partenariat avec le japonais Nissan, cette petite voiture peu onéreuse doit être produite à Chennai, en Inde.

    Ce modèle est en tout cas indispensable en Inde pour rivaliser avec les Suzuki Maruti, mais ne sera pas commercialisé en Europe.

    Le véhicule pourrait être ultérieurement industrialisé en Amérique du Sud. Mais la descente en gamme des véhicules à bas coût n’est pas terminée.

    Renault et son allié Nissan planchent par ailleurs sur une voiture encore moins coûteuse «Ultra Low Cost» (très bas coût) «autour de 3 000 euros».

    Ce véhicule est également destiné à l’Inde pour rivaliser avec la Tata Nano.

    «Cette plate-forme sera pour l’Inde, l’Afrique, certains pays d’Amérique du Sud», avait expliqué à la presse le PDG de Renault et Nissan, Carlos Ghosn, au début de l’année, en marge de l’inauguration du site Renault à Tanger au Maroc Carlos Ghosn avait alors affirmé que ce véhicule arriverait avant 2016.

  • Volvo : Le premier hybride diesel rechargeable du monde

    Volvo : Le premier hybride diesel rechargeable du monde

    Son lancement est prévu à la fin de ce mois.

    Le suédois Volvo va lancer fin décembre le premier véhicule diesel hybride rechargeable du monde, la V60 Plug-In Hybrid.

    Les cadences prévues sont toutefois modestes. La firme de Göteborg – propriété du chinois Geely – prévoit 1000 exemplaires en 2013 et 4000 à 6000 en 2014. Le prix est très élevé: 61 150 euros l’unité.

    La technologie hybride inclut un moteur diesel cinq cylindres de 215 chevaux et un moteur électrique de 70 chevaux. La batterie de ce break de gamme moyenne supérieure offre une autonomie en alimentation électrique pure jusqu’à 50 km.

    Il n’y a que Toyota pour offrir à ce jour une voiture hybride rechargeable.

    Il s’agit de la Toyota Prius Plug-In.

    Mais ce modèle est essence-électrique et non diesel-électrique.

    PSA commercialise pour sa part des modèles hybrides diesel, mais il s’agit de véhicules non rechargeables.

    Les perspectives de l’hybride sont prometteuses dans le monde.

    D’après une étude du cabinet PWC Autofacts, le marché devrait plus que doubler d’ici à 2017, passant de 1,8% de la production mondiale à 4,1%, avec 4,1 millions de véhicules construits.

    Quatre fois plus que de voitures électriques, qui ne pèseraient alors que 1%.

  • Jaguar Land Rover s’installe en Chine

    Jaguar Land Rover s’installe en Chine

    Elle a fini par « céder ».

    Jaguar Land Rover (JLR) et le chinois Chery Automobile ont annoncé avoir posé la première pierre d’une toute nouvelle usine à Changshu, près de Shanghai.

    La co-entreprise avec le Chery Automobile a récemment été approuvée par Pékin.

    Le projet industriel de JLR, propriété de l’indien Tata depuis 2008, et Chery Automobile doit voir le jour en 2014. L’accord prévoit 10,9 milliards de yuans (1,3 milliard d’euros) d’investissements.

    La mise en place d’un centre de recherche et de développement et d’une usine de fabrication de moteurs est également prévue.

    Outre les voitures des célèbres marques britanniques Jaguar et Land Rover, la co-entreprise produira des véhicules d’une nouvelle marque commune, destinée au marché chinois, indique le communiqué.

    JLR était le dernier grand constructeur (avec Renault) à ne pas produire de véhicules en Chine.

    Cette alliance avec Chery lui procure un excellent accès au marché local, puisque la firme chinoise est l’un des premiers constructeurs en Chine.

    C’est par ailleurs le premier exportateur de véhicules chinois (voitures et utilitaires) vers 60 pays.

  • GestFlot, le logiciel pour votre parc automobile

    GestFlot, le logiciel pour votre parc automobile

    GestFlot est un logiciel consacré exclusivement à la gestion de la flotte automobile des entreprises. Développée par Real Information Vision, cette solution permet de suivre avec précision l’état des véhicules de votre parc.

    Maîtrise de la consommation de carburant, contrôle des opérations d’entretien, suivi procédures réglementaires et administratives…, la gestion du parc automobile d’une entreprise nécessite une vigilance permanente.

    Une solution simple et efficace existe pourtant : GestFlot, un logiciel 100% algérien développé par les ingénieurs de Real Information Vision.

    «Dans une entreprise, le parc automobile est considéré comme un centre de coûts. Il est donc impératif de gérer en temps réel toutes les dépenses et d’avoir un suivi précis de toutes les opérations administratives, d’entretien et de maintenance», explique M. Rédha Guelimi, directeur commercial et membre fondateur de RI Vision.

    Ce logiciel comporte de nombreuses fonctionnalités.
    Il permet de connaitre l’état exact ainsi que le prix de revient au kilomètre/heure d’utilisation de chaque véhicule et facilite la maîtrise et le contrôle de la consommation de carburant ainsi que la gestion du stock de pièces de rechange.

    GestFlot assure également la gestion des taches administratives spécifiques au parc automobile grâce à un système d’alertes. Fini la problématique du dépassement des délais d’assurance, du contrôle technique voire même de l’expiration des permis de conduire de vos chauffeurs.

    «Les possibilités sont étendues et l’utilisation de GestFlot est très simple. Il suffit d’entrer un certain nombre d’informations relatives à chaque véhicule et à son utilisateur respectif, GestFlot s’occupe du reste», note pour sa part M.Karim B Kabla, directeur technique et membre fondateur de R.I Vision.

    Le manager de l’entreprise peut, en un seul clic, obtenir les coûts d’exploitation réels de sa flotte à travers des rapports détaillés.
    Plus d’une quarantaine d’entreprises algériennes utilisent cette solution informatique.

    GestFlot existe en différentes éditions (standard ou pro, monoposte ou réseau), à partir de 50 000 DA. L’installation, la mise en service, la formation des utilisateurs et le service après-vente sont assurés par les équipes de R.I Vision.