Catégorie : Finances

  • Skikda : Journée d’information sur les produits monétiques de la BDL

    Skikda : Journée d’information sur les produits monétiques de la BDL

    115 contrats d’installation de terminaux de paiement électroniques (TPE) seront conclus, ce 31 janvier et demain 1 février , entre pôle commercial de la Banque de développement local (BDL)  de Skikda et divers partenaires, entre particuliers et organismes publics et privés.

    L’information a été communiquée lors de la Journée d’information sur les produits monétiques de la BDL, que cette dernière a organisé  en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie (Cci) Saf-Saf Skikda, ce 31 janvier  à la Maison de la Culture Mohammed-Serradj de Skikda. « 29 contrats ont été signés aujourd’hui au niveau de la compétence territoriale de l’Agence BDL Skikda, alors que 54 à Azzaba et 32 à El-Harrouch, le seront demain 1er février. » A indiqué Fahim Chaoui, Coordinateur régional Annaba de la BDL. Le premier contrat signé s’est fait en live, par Hocine Bouzeraa, commerçant basé à Skikda.

    Ce nombre vient s’ajouter aux 400 TPE en voie de livraison au profit de la wilaya de Skikda, ce qui renforcera la BDL dans sa place de leader à l’échelle nationale en matière de couverture en TPE.

    Par ailleurs, selon toujours notre source, 192 terminaux de paiement électronique (TPE) ont déjà été installés sur le territoire de la wilaya de Skikda, depuis novembre 2016. Ils sont répartis de la manière suivante : 96 au niveau des daïras et communes relevant de l’Agence de Skikda (dont 8 au niveau de la Casnos), 76 et 20 respectivement au niveau de celles d’Azzaba et d’El Harrouch.

    Plus de 4000 TPE à l’échelle nationale

    Pour sa part, Nawel Taleb, directrice centrale à la direction du développement des paiements électroniques (DDPE) au niveau de la BDL, a souligné que Skikda est l’une des haltes de la caravane de sensibilisation sur l’usage des TPE ayant ciblé Ghardaia, Oran, Constantine et se poursuivra à Mostaganem et autres wilayas du pays.

    La directrice centrale a rappelé que « la BDL a introduit l’utilisation de cette technologie bien avant qu’elle soit officiellement institutionnalisée par la loi de Finances 2018 », avant de préciser  que « 186 agents commerciaux ont été mobilisés par la BDL pour l’installation de plus de 4000 TPE à travers le territoire national.».

    En direction des différents représentants des organismes patronaux présents dans la salle, notamment le Forum des chefs d’entreprises (Fce), la Confédération algérienne du Patronat (Cap), l’Union des pharmaciens de Skikda (UPS), Nawel Taleb a assuré que la livraison de l’équipement TPE  et de son papier se fera gratuitement.  Nabil Sami, le Directeur régional Skikda, a affirmé que « la maintenance dans le cadre du service après-vente (SAV) est dévolue à des agents technico-commerciaux, qui interviendront  chacun dans son domaine de compétence.»

    Zoheir Zaid

  • Symposium international sur la place financière algérienne du 3 au 6 avril à la Safex

    Symposium international sur la place financière algérienne du 3 au 6 avril à la Safex

    Un symposium totalement dédié à la place financière algérienne aura lieu du 03 au 06 avril prochain à la Safex à Alger. Organisée par un consortium de Sociétés de Conseil,  adossé  et animé par un  panel  d’experts, cette rencontre parrainée par le ministre des finances est axée sur 3 segments émergents des marchés bancaires et financiers : l’élargissement des financements participatifs /islamiques, le développement des assurances et l’expansion des règlements électroniques.» Ces thématiques correspondent aux défit actuels du pays qui vise à enrichir la gamme des financements aux entreprises et investisseurs, à valoriser les nouveaux produits du secteurs des assurances et à élargir le périmètre de bancarisation des transactions et d’inclusion financière des ménages et acteurs de l’informel.» Ont indiqué les organisateurs lors d’une rencontre préparatoire de  ce symposium international  intitulé « La place financière algérienne en mouvement ».

    Symposium  au cours duquel seront mis en relief «les avancés accomplies par les banques et compagnies d’assurances en la matière et surtout  les sentiers d’évolution future à la lumière des innovations enregistrées sur les autres places bancaires » a-t-on précisé lors de cette même rencontre  au cours de laquelle, l’ex ministre des finances Abderrahmane Benkhalfa, chargé de la coordination  a dévoilé les objectifs du Symposium.

    Destiné à un large public-entreprises et ménages- la manifestation d’avril prochain  se déroulera sous forme d’exposition couplée à trois colloques : marché bancaire et finance islamique, le marché des assurances, co-organisé avec l’UAR et monétique de paiement.

    S.A.

  • E-payment, la CAAR et le CPA signent une convention

    E-payment, la CAAR et le CPA signent une convention

    La Compagnie algérienne d’assurance et de réassurance (CAAR) a procédé jeudi à Alger au lancement de la souscription en ligne du produit Multirisques habitation (MRH) et ce en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. Ce dernier a évoqué l’importance, pour les entreprises de généraliser le mode de paiement électronique pour être en conformité avec les décisions du gouvernement prises dans ce sens.

    Brahim Djamel Kassali, le PDG de la CAAR a signé une convention avec le PDG du CPA, Omar Boudieb, pour rendre le mode paiement électronique effectif. Les deux responsables ont donné un aperçu sur le processus d’adhésion des clients, de mise en place du système et du fonctionnement de la plateforme.

    Avant d’aboutir à ce résultat, une démarche a été suivie par la CAAR par le biais de la création d’une commission ad hoc chargée du projet. Des tests en interne ont été effectués avant de parvenir à la validation de la plateforme après l’accord de la Banque d’Algérie et de la Société d’automatisation des transactions interbancaires monétiques (SATIM).

    Quatre étapes sont nécessaires pour la souscription à travers le site de la compagnie qui présente une description détaillée de ce processus à commencer par l’établissement d’un devis. Des cadres de la compagnie ont expliqué qu’il faut introduire des informations sur le bien à assurer et décrire les garanties couvertes. La souscription fait appel à d’autres informations personnelles et aux caractéristiques du bien. Vient ensuite l’étape du paiement avec des informations via la carte interbancaire et le mot de passe e-payment. Enfin, le client obtient la confirmation et la production comme la transmission du contrat d’assurance ainsi que les conditions générales du produit et le reçu de paiement via un courriel. Incendie, vol dégât des eaux peuvent ainsi être couverts à côté d’autres sinistres. Le paiement en ligne concernera dans une seconde étape tous les produits proposés par la compagnie qui détient 14% du marché des assurances en 2016 avec un chiffre d’affaires avoisinant 20 milliards DA, selon un document remis à la presse.

    Ali Soltani

     

  • Abderrahmane Raouya à OGB :«nous allons vers une modélisation des recettes fiscales»

    Abderrahmane Raouya à OGB :«nous allons vers une modélisation des recettes fiscales»

    «L’objectif du ministère est de poursuivre la mise en œuvre de manière graduelle de la politique de modernisation des finances publiques et des systèmes financiers, avec une nouvelle modélisation des recettes fiscales et un objectif d’inclusion des liquidités qui circulent dans le secteur informel.» A déclaré Abderrahmane Raouya, ministre des Finances dans une entrevue exclusive accordée au cabinet de recherche économique Oxford Business Group (OBG). Entretien   à paraitre dans The Report: Algeria 2017.

    La révision de la Loi pour le secteur des assurances, dont l’examen sera engagé prochainement, va instaurer des évolutions représentant un potentiel de développement important pour ce secteur.» a déclaré le ministre dans cet entretien dans lequel, précise le communiqué d’OGB, il aborde la loi sur la monnaie et le financement non conventionnel.

    Les mesures préconisées pour drainer l’argent de l’informel, l’élaboration d’un cadre juridique pour la finance islamique, la dynamisation de la Bourse d’Alger et les grandes orientations de la Loi de finances 2018, sont autant de sujets abordés.

    « La bourse, qui demeure embryonnaire, va également connaître des développements, avec la possibilité octroyée aux entreprises publiques d’avoir de meilleurs recours face à cette institution. En outre, nous comptons très prochainement permettre aux banques d’offrir des financements via des produits alternatifs, y compris ceux compatibles avec la Charia et ce, en relation avec la demande réelle exprimée par le marché.» explique le ministre  dont la démarche vise  «  à moderniser les procédures financières et à améliorer le climat des affaires en poursuivant l’allégement de la bureaucratie pour une plus grande attractivité des investisseurs étrangers dans l’économie »

     

    À propos d’Oxford Business Group

    Oxford Business Group (OBG) est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays à travers le monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique. En s’appuyant sur des recherches de terrain, OBG fournit de l’information économique sur de nombreux marchés à forte croissance et compte parmi les leaders dans ce domaine. En plus de ses bureaux à Londres, Berlin, Dubaï et Istanbul, le groupe dispose d’équipes dans tous les pays où il opère.

     

  • Leasing: ALC lance le financement à 100% et sans frais de dossier

    Leasing: ALC lance le financement à 100% et sans frais de dossier

    Même si les PME hésitent encore à solliciter les compagnies de leasing, Arab leasing Corporation (ALC) a pu depuis 2002 capitaliser plus de 5000 clients pour un montant de financement atteignant les 70 milliards de dinars.

    C’est ce qu’a indiqué samedi soir, Abdenour Houaoui, directeur général de la banque qui fête ses 15 ans d’existence et ce, lors d’une conférence de presse.

    Le DG estime que malgré le manque de financement des PME, ces PME ne sollicitent pas souvent le leasing préférant l’autofinancement ou le crédit bancaire pourtant « moins avantageux ».

    Ces difficultés n’empêchent pas le staff de la banque à initier quelques démarches pour vaincre l’hésitation des chefs d’entreprises. D’ailleurs, à l’occasion de ses 15 ans, « ALC lance une campagne à partir du 31 juillet 2017 pour proposer un financement à 100% des demandes des entreprises et sans frais de dossier», a souligné le conférencier.

    Le premier établissement financier à proposer du leasing en Algérie compte ainsi « répondre au mieux aux besoins de ses clients en offrant une large gamme de produits de leasing dans les secteurs du médical, de l’immobilier, du transport, des travaux publics, de l’équipement et de l’auto ».

    Pour pouvoir répondre aux demandes de ses clients, Arab leasing Corporation dispose de plus de 100 collaborateurs et d’une présence dans les centres névralgiques du pays par le biais de ses agences. C’est de cette manière qu’elle peut offrir un accompagnement financier aux grandes entreprises, aux PME/PMI et aux professions libérales, selon le DG qui martèle le credo selon lequel il est « plus que jamais à leur écoute ».

    D’ailleurs, lors de la célébration de ses 15 ans, la présence de ses clients et partenaires ainsi que des opérateurs économiques du centre d’Alger a été remarquée ce qui est interprété comme « un fort témoignage sur la confiance mutuelle ».

    Cette démarche fait partie de la stratégie de communication institutionnelle et de vulgarisation du mode de financement par le leasing en Algérie. En outre, « ALC est toujours à la recherche de nouveaux clients et partenaires en collaboration avec les Chambres de commerce et les organisations patronales », pour établir des relations d’affaires, a mentionné le DG.

    Il met l’accent sur le fait que sa cible porte sur toutes les entreprises ou les professionnels résidents en Algérie (nationaux ou étrangers).

    « Notre cible porte sur toutes les entreprises ou les professionnels résidents en Algérie (nationaux ou étrangers) ayant au moins deux années d’exercices (2 bilans fiscaux) », est-il souligné.

    Les personnes physiques et morales (Eurl, Sarl, SPA…) ainsi que les avocats, les médecins et les architectes font partie de la cible d’ALC. Mais il y a des exceptions qui concernent les secteurs de la pèche et de l’agriculture, le transport des personnes tel que les taxis et les transporteurs de marchandises ayant un seul véhicule et enfin la confection et le textile.

    A bordant le cadre de la règlementation à propos de cette activité, le conférencier souligne que le pays a bien avancé sur ce sujet en rappelant les dispositions de l’ordonnance 96-09 du 10 janvier 1996 autorisant et réglementant l’activité du leasing. En ce qui concerne le capital social, il est de 3,5 milliards DA répartis entre de nombreux actionnaires : ABC Banque (41%), CNEP Banque (27%), capitaux privés (7%) et le dernier étant répartis entre d’autres actionnaires (25%).

    Donant des détails sur la gamme de produits de leasing, le DG a cité le matériel roulant à usage utilitaire ou professionnel (camion, tracteur, semi-remorque, bus…), les travaux publics (chargeuse, pelleteuse, bulldozer, pompe à béton mobile, mixer, foreuse…) et tout véhicule utilitaire et touristique à usage professionnel (fourgon, pick-up, véhicule de tourisme…)

    Le matériel destiné à la profession médicale (radiologie, scanner, IRM, échographe, matériel de laboratoire, fauteuil dentaire…) est aussi admissible à côté d’autres équipements de production adaptés aux besoins des différents secteurs de l’économie.

    Enfin, ALC finance aussi l’immobilier, à savoir tout local à usage professionnel pour le siège social, les bureaux et les entrepôts.

    Ali Soltani

     

  • Emprunt obligataire : 612 milliards de dinars collectés

    Emprunt obligataire : 612 milliards de dinars collectés

    Avec l’engagement du Forum des chefs d’entreprises  (FCE)   de souscrire  à l’emprunt  obligataire de l’Etat, avec un montant 150 milliards de dinars (mds) ,  612 mds  ont été à ce jour  collectés.

    Abdelmalek Sellal  qui a donné cette information à partir d’Oum El Bouaghi, où il effectue une visite officielle, a affirmé que  461,72 mds ont été  réunis suite à l’appel  lancé aux algériens  de souscrire à l’emprunt obligataire, précisant que le gouvernement tablait au moment du lancement de l’opération le 17 avril dernier, sur un montant de 400 mds.

    R.N.

  • BEA : Saïd Kessasra officiellement installé en qualité de P-DG

    BEA : Saïd Kessasra officiellement installé en qualité de P-DG

    Saïd Kessasra a officiellement pris ses fonctions à la tête de la Banque extérieure d’Algérie (BEA).

    Installé par le tout nouveau ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, le nouveau P-DG de la BEA connait parfaitement cette banque puisqu’il y aura passé une trentaine d’années dont cinq en qualité de DG adjoint chargé du commercial.

    Il aura entre autres missions de concrétiser le projet de la création d’une banque 100% algérienne à l’étranger.
    Said Kessasra titulaire d’un magistère en droit (promotion 1985) et d’un diplôme de post-graduation spécialisé en management des banques obtenu auprès de l’Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP) en 1993 a été désigné à la tête de la BEA en remplacement de Mohamed Loukal, récemment désigné gouverneur de la Banque d’Algérie.

    Pour rappel, la  BEA dont Sonatrach est le client de référence, a réalisé un bénéfice net de 33,4 milliards de dinars (mds DA) en 2015, en hausse de 13% par rapport à 2014.

    La baisse des ressources financières des hydrocarbures (- 46% en 2015) n’a pas impacté les résultats de la banque qui a enregistré une évolution de 238 mds DA des ressources d’autres secteurs. 161 mds DA de grandes entreprises hormis-Sonatrach, 57 mds DA de PME/PMI et 20 mds DA des ménages et des particuliers.

    En 2015, le PNB de la banque a atteint près de 70 mds DA, dont 7,5 mds DA générés par le secteur des hydrocarbures. Les crédits accordés par la banque ont augmenté de 46% en 2015 : leur encours a grimpé de 794 mds DA entre 2014 et 2015, en passant de 1.744 mds DA en 2014 à 2.538 mds DA en 2015, dont 73% sont des crédits à l’investissement.

    Par secteur, 47% des crédits ont été affectés aux grandes entreprises, 28% aux administrations centrales, 20% aux PME/PMI de différents secteurs et 5% aux ménages et particuliers. Dans le cadre de l’emprunt obligataire, lancé le 17 avril dernier la BEA a capté 50 Mds DA.

    La banque qui dispose de filiales à l’étranger en association avec des établissements financiers internationaux, a augmenté son capital en décembre 2015, le portant de 100 mds DA à 150 mds DA en vue de créer une banque à 100% algérienne à l’étranger.
    R.N.

  • ONS: Le rythme d’inflation annuel a légèrement augmenté en mai 2016

    Le rythme d’inflation annuel a légèrement augmenté en mai 2016 pour s’établir à 4,9% contre 4,8% en avril dernier et à 4,7% un mois auparavant, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).

    Le rythme d’inflation en glissement annuel de mai 2016 représente l’évolution de l’indice des prix à la consommation sur la période juin 2015-mai 2016 par rapport à juin 2014-mai 2015 a encore indiqué l’ONS.

    Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire la variation en mai 2016 par rapport à mai 2015, elle a enregistré une hausse de près de 7%, précise encore l’ONS.

    S’agissant de l’évolution mensuelle, l’indice brut des prix à la consommation en mai 2016 a augmenté de 0,7 % par rapport à avril 2016 (contre 1% en avril et 1,9% en mars 2016).

  • Abderrahmane Benkhalfa: « l’Algérie a atteint le seuil d’insoutenabilité en matière de dépenses »

    Abderrahmane Benkhalfa: « l’Algérie a atteint le seuil d’insoutenabilité en matière de dépenses »

    En visite, hier, dans la wilaya de Béjaïa, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a déclaré que «l’Algérie a atteint le seuil d’insoutenabilité en matière de dépense publique».

    Benkhalfa a affirmé que «nous devons rationaliser les dépenses et faire preuve d’efficience et ne plus se contenter de consommer les crédits», estimant qu’il faut passer à un modèle de financement orienté vers une économie de croissance créatrice de richesses qui prendra en compte la dimension territoriale.

    «Aujourd’hui, le défi est de trouver des sources de substitution aux 70% de pertes causées par la chute du prix du pétrole. Ne compter que sur les recettes fiscales générées par les hydrocarbures est aujourd’hui impossible. Il faut donc mobiliser toutes les ressources internes, en particulier les recettes ordinaires et les fonds informels, lesquels seront exploités pour financer des projets pouvant apporter une plus-value et un retour sur investissement», explique le ministre.

    Dans cet effort, le ministre a insisté sur l’accélération de l’opération de numérisation des institutions impliquées, ainsi qu’à l’exploitation des différentes infrastructures construites récemment, en particulier les universités, lesquelles sont appelées à apporter leur contribution au développement économique.

    Abderrahmane Benkhalfa tente cependant de rassurer sur la situation financière, tout en s’attaquant «aux faux rossignols qui vendent le pessimisme», allusion sans doute à l’opposition qui n’a de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la déliquescence de l’économie nationale. «Un pays qui n’est qu’à 8% de dette, qui dispose de 22 mois de couverture et qui gère un budget de 8000 milliards de dinars n’est pas en crise», a affirmé le ministre. Et de renchérir : «Il y a aujourd’hui dans le monde des pays qui sont dans une situation dix fois inférieure à celle de l’Algérie, mais qui sont stables et résistent.»

  • Les exportations algériennes baissent de 39,65% durant le premier trimestre 2016

    Les exportations algériennes baissent de 39,65% durant le premier trimestre 2016

    Les exportations algériennes baissé de 39,65% durant le premier trimestre 2016 après avoir atteint seulement 5,914 milliards de dollars, contre 9,8 milliards de dollars durant la même période de l’année 2015, selon le Centre national des statistiques des Douanes (Cnis).

    Les importations ont également connu un recul pour les trois premiers mois de l’année en cours, mais à une cadence moins soutenue, atteignant 11,53 mds usd contre 13,264 mds usd au premier trimestre 2015, soit une baisse de 13,07%, indique encore le CNIS.

    Quant au déficit commercial de l’Algérie, il a connu une hausse, après avoir atteint 5,616 mds usd au premier trimestre de l’année 2016, contre 3,464 mds usd à la même période de 2015.

    Le taux de couverture des importations par les exportations a été de 51% entre janvier et mars 2016, contre 74% à la même période de 2015.

    Les hydrocarbures continuent à dominer sensiblement les exportations algériennes avec une part de 93,19% du volume global. Mais la chute des cours du pétrole a encore eu ses effets négatives sur les rentrées provenant de ce secteur qui s’est contenté de 5,511 mds usd durant le premier semestre 2016 contre 9,142 mds usd à la même période de 2015, en recul de 39,72%.

    Même les exportations hors hydrocarbures, qui ont représenté 6,81% du montant global des exportations, ont diminué à 403 millions usd, en baisse de 38,75% par rapport aux trois premiers mois de 2015.

    Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 316 millions usd (contre 542 millions usd en 2015), des biens alimentaires avec 66 millions usd (contre 81 millions usd), des produits bruts avec 12 millions usd (contre 28 millions usd), des biens d’équipement industriels avec 6 millions usd (contre 4 million usd) et des biens de consommation non alimentaires avec 3 millions usd (même montant au 1er trimestre 2015).

    Pour ce qui est des importations, tous les groupes de produits ont connu une baisse durant la période allant de janvier à mars 2016.

    Les produits alimentaires ont reculé à 1,974 md sud (-21,95%), les biens d’équipements industriels à 4,068 mds usd (-13,3%), les biens destinés à l’outil de production à 3,54 millions usd (-9,8%) et les biens de consommation non alimentaires à 1,948 md sud (-8,07%).