Catégorie : Banques

  • Banques publiques: Les critères de sélection des administrateurs indépendant fixés

    Banques publiques: Les critères de sélection des administrateurs indépendant fixés

    Un avis d’appel à candidature a été lancé par le ministère des Finances où il a fixé les termes de référence pour le choix des dix-huit administrateurs indépendants devant siéger dans les conseils d’administration des banques publiques que compte le pays, à raison de trois administrateurs par banque.

    En effet, l’avis d’appel à candidature, lancé par le ministère pour la sélection de ces administrateurs indépendants devant siéger dans les conseils administrations des banques publiques , fixe trois types de conditions à remplir par les postulants.

    Il s’agit de conditions légales, de conditions se rapportant aux conflits d’intérêts et de conditions liées à la compétence, selon le document portant les termes de référence relatives à cette sélection.

    Aussi les candidats aux poste d’administrateur indépendant pour les banques publiques doivent répondre à un certain nombre de critères liés à la compétence, le candidat doit posséder les qualifications, les compétences et l’expertise dans les domaines stratégiques, financiers et opérationnels de la banque, lui permettant d’accomplir convenablement sa mission.

    Aussi, il doit, à cet égard, avoir une compréhension appropriée des différents types d’activités financières importantes de la banque et une bonne capacité d’analyse pour pouvoir exercer en tant ‘administrateur indépendant pour les banques publiques.

    Il doit également satisfaire aux conditions d’honorabilité, d’intégrité, d’impartialité et d’honnêteté requises, en vertu des dispositions légales en vigueur, afin de conférer aux décisions du Conseil la crédibilité et l’objectivité requises, précise le même document.

    Concernant les conditions se rapportant aux conflits d’intérêts, le candidat ne doit pas être administrateur, directeur général, gérant ou salarié d’une société ayant des liens avec les banques auxquelles il postule.

    Il ne doit pas avoir de contrats de prestation conclus directement par lui-même ou par une personne interposée avec la/les banques auxquelles il postule et ne doit pas agir pour le compte de client, fournisseur ou prestataire de services ayant des liens significatifs avec ces mêmes banques.

    Le candidat au poste d’administrateur indépendant pour les banques publiques ne peut pas faire partie des salariés de la banque pour laquelle il veut postuler ou faire partie du conseil d’administration d’une autre banque.

    Le postulant ne peut pas être, non plus, dirigeant d’un parti politique à l’échelle nationale, régionale ou locale et ne doit pas être affilié à une organisation à but non-lucratif qui reçoit des fonds importants de la part de la (ou les) banque choisie.

    Quant aux conditions légales, le candidat doit être obligatoirement une personne physique de nationalité algérienne, qui ne soit pas condamnée à des peines assorties d’une interdiction d’exercer les charges publiques  ou pour crime ou délit portant atteinte aux bonnes mœurs, à l’ordre public ou aux lois régissant les sociétés.

    Pour prétendre au poste d’administrateur indépendant pour les banques publiques, le candidat ne doit pas non plus être interdit ou dans l’incapacité d’exercer le commerce ou fait l’objet d’un jugement définitif de faillite.

    Le candidat ne peut pas être gérant de société déclarée en faillite ou condamné pénalement pour banqueroute ou fait l’objet d’une condamnation pour faux en écriture, pour vol, abus de confiance, escroquerie, extorsion de fonds ou valeurs d’autrui, soustractions commise par dépositaire public ou émission de chèque sans provisions.

    Il ne doit pas être en situation irrégulière vis-à-vis de l’administration fiscale et des organismes de sécurité sociale ou interdit d’exercer la fonction de membre de conseil d’administration.

    Le postulant à ce poste doit être exclu des interdictions édictées par l’article 80 de l’ordonnance relative à la monnaie et du crédit et ne doit pas appartenir simultanément à plus de cinq conseils d’administration de sociétés par actions ayant leur siège en Algérie.

    Tout fonctionnaire au ministère des Finances au cours des cinq dernières années est exclu de la candidature au poste d’administrateur indépendant au sein des banques publiques concernées, à savoir la BNA, la BEA, la BADR, la BDL, le CPA et la CNEP-banque.

    Rabah Nadri

  • Mohamed Dahmani nommé PCA du Crédit populaire d’Algérie (CPA)

    Mohamed Dahmani nommé PCA du Crédit populaire d’Algérie (CPA)

    Le directeur général du Crédit populaire d’Algérie (CPA), Mohamed Dahmani, a été nommé président du Conseil d’administration de cette banque publique.

    Selon un communiqué de presse du CPA, Mohamed Dahmani a été nommé par l’Assemblée générale ordinaire, réunie en session extraordinaire le 27 octobre dernier au siège du ministère des Finances.

    Mohamed Dahmani a occupé plusieurs fonctions au sein du CPA, dont celles de directeur général adjoint et de directeur général, avant d’être élu par le Conseil d’administration président.

    Il a intégré le CPA après «un parcours universitaire et scientifique à l’Université d’Aix Marseille où il a obtenu un Doctorat ès Sciences de gestion», ajoute la même source.

    Le document rappelle que le CPA dispose d’un réseau de 150 agences réparties à travers le territoire national.

    En 2018, le total de bilan du CPA a dépassé 2 258 milliards de dinars, contre 1 922 milliards de dinars en 2017.

    Le produit net bancaire de cette banque publique est passé de 69 milliards de dinars en 2017 à 77 milliards de dinars en 2018.

    Le résultat net bénéficiaire du CPA est passé de 33 milliards de dinars en 2017 à 41 milliards de dinars en 2018.

    Communiqué de presse

  • GIE: Bientôt une nouvelle carte de paiement électronique

    GIE: Bientôt une nouvelle carte de paiement électronique

    Pour mieux sécuriser les paiements en ligne et combler le retard enregistré dans ce domaine en Algérie, malgré l’adoption en février 2018 d’un texte de loi sur le commerce électronique, le Groupement d’intérêt économique et de la monétique (GIE), s’apprête à lancer, au cours des prochains mois, une nouvelle carte de paiement électronique.

    Ce nouveau produit est, selon ce qu’a déclaré l’administrateur de cet organe de régulation, à la presse nationale, plus intéressant dans la mesure où il recourt à une nouvelle technologie  ayant l’avantage de permettre  de nouvelles fonctionnalités. Il remplacera progressivement les cartes « CIB » et « EDDAHABIA ».

    GIE opte pour un fournisseur étranger

    En 2018 le Groupement d’intérêt économique et de la monétique GIE a sélectionné un fournisseur international avec pour but l’introduction de la nouvelle technologie « sans contact » qui offre des avantages certains  comme une meilleure sécurisation des cartes interbancaires utilisées en Algérie.

    Pour rappel, sur les 02 millions de cartes interbancaires existant en Algérie, 40 000 mots de passe, en relation avec l’e-paiement, ont été distribués aux clients. La totalité des mots de passe est actuellement au niveau central et dans des agences bancaires.

    Le responsable de l’organe de régulation estime que le retard enregistré en matière d’e-paiement peut être rattrapé en procédant à l’accélération du rythme de la bancarisation des fonds sans oublier l’intégration de l’économie informelle.

    En effet, grâce à l’usage de plus en plus généralisé des cartes interbancaires, les différentes transactions commerciales auront une plus grande traçabilité et, les chiffres d’affaires des commerçants seront portés sur des comptes bancaires.

    Selon des chiffres publiés en  février 2018 par l’Agence de Presse Service, le paiement en ligne est appelé à se développer dans les quelques prochaines années.

    En effet avec un taux de pénétration d’internet situé à 45,2% , l’existence de 12 000 terminaux de paiement électronique installés, la distribution de 1,5 millions de cartes interbancaires et surtout l’enregistrement de 100 000 opérations de paiement électronique durant cette même année, les usagers découvrent un nouveau moyen de paiement dont les avantages ne sont plus à démontrer.

    Yasmine Meddah

  • Financement des projets : La Banque d’Algérie veut avantager les PME

    Financement des projets : La Banque d’Algérie veut avantager les PME

    Les financements bancaires, qui ont progressé de près de 14% en 2018 par rapport à 2017, devraient s’orienter davantage vers les industries manufacturières et les services productifs portés par les PME.

    C’est ce qu’a indiqué, ce matin à Alger, le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal, affirmant que: «à l’avenir, les financements bancaires devraient s’orienter davantage vers les industries manufacturières et les services productifs portés par les PME, à valeur ajoutée avérée».

    Lors d’une journée technique sur la modernisation des banques, organisée par l’Association des banques et établissements financiers (Abef) en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et des responsables de la place bancaire, Mohamed Loukal a fait remarquer que le financement bancaire destiné à l’économie, même s’il a indéniablement progressé ces dernières années avec une hausse annuelle de crédits passée de 8,7% en 2016 à 12,3% en 2017 et à 13,8% en 2018 , n’a tout de même pas été totalement inclusif dans l’ensemble des secteurs de l’économie.

    Les crédits à l’économie, qui ont atteint près de 50% du PIB en 2018, passant de 7 909 milliards de DA en 2016 à 10.102 mds de DA en 2018, ont été surtout concentrés sur les secteurs de l’énergie et de l’eau pour ce qui est des crédits à long terme.

    La part des crédits à moyen et long termes dans le total des crédits à l’économie est passée de 57% en 2009 à 75% en 2018. Mais cette progression résulte surtout de la hausse des crédits liés au financement des investissements dans l’énergie et l’eau, a-t-il soutenu.

    Mais vu l’importance des PME dans le développement économique du pays, l’amélioration de la capacité des banques et du système financier à accompagner la création et le développement des petites et moyennes entreprises productives est plus que jamais requise.

    La dynamisation de leurs activités de conseil à la clientèle et notamment l’expertise en matière d’analyse de projets est également recommandé, selon le gouverneur.

    «Ce sont des métiers que les banques doivent nécessairement développer pour promouvoir le développement des crédits d’investissement et mieux gérer les risques», a lancé Mohamed Loukal à l’adresse des banquiers présents.

    La Banque Centrale consacre, selon lui, des efforts permanents pour la promotion de ce segment d’activité notamment à travers la mise à niveau et la modernisation des centrales de la gestion des risques et des impayés.

    Abordant les différents axes de la réforme bancaire et financière, Mohamed Loukal a notamment souligné la faible capacité des banques à collecter l’épargne. «La collecte des ressources est l’un des talons d’Achille du système bancaire algérien», dira t’il.

    Sur les quelque 5 000 milliards de DA de monnaie fiduciaire en circulation, soit 32% de la masse monétaire, on estime entre 1 500 milliards de DA à 2 000 milliards de DA l’épargne hors circuit bancaire des agents économiques, a rappelé Mohamed Loukal.

    Auditer les systèmes d’information des banques

    La réforme de la gouvernance des banques doit, à son tour, constituer un axe majeur de la réforme bancaire escomptée, guidée par les principes d’autonomie, d’efficacité et d’obligation de performance, selon le Gouverneur  de la Banque d’Algérie  qui a invité les banques à accélérer l’amélioration de l’intermédiation bancaire, en se reposant sur la modernisation de leurs systèmes d’information.

    A cet égard, la commission bancaire s’apprête à demander la conduite, par les banques et établissements financiers, d’audits de leurs systèmes d’information sur la base d’un cahier des charges exhaustif et uniformisé, a-t-il fait savoir.

    Il a, en outre, invité les banques à s’atteler à une mise à niveau permanente de leurs ressources humaines et à sa qualification en vue d’aborder la réforme financière par une aptitude plus marquée à l’égard des nouveaux métiers bancaires.

    L’ensemble de ces défis semblent à la portée de la place bancaire et financière dont la résilience aux chocs externes a été prouvée quatre années durant avec un fort potentiel de rentabilité et une capitalisation adéquate», a estimé Mohamed Loukal .

    Rabah Nadri

  • Bourse d’Alger : BNP Paribas El-Djazaïr et la Cnep-Banque meilleurs IOB de l’année 2018

    Bourse d’Alger : BNP Paribas El-Djazaïr et la Cnep-Banque meilleurs IOB de l’année 2018

    La Bourse d’Alger a organisé, le dimanche 13 janvier 2019, au niveau de son siège, une cérémonie de remise de trophée au meilleur  Intermédiaires en Opérations de Bourse (IOB)  de l’année 2018 en termes d’activité boursière, en présence de la place financière. Pour Cette année, l’IOB BNP Paribas El-Djazaïr a été classé meilleur IOB suivi de l’IOB CNEP Banque, rapporte la bourse d’Alger sur sa page facebook.

    Pour rappel les  IOB sont des  personnes morales agréées par la COSOB  pour exercer une ou plusieurs activités. Il s’agit de la négociation pour compte de tiers ; la négociation pour propre compte ; le conseil en placement de valeurs mobilières ; la gestion individuelle de portefeuille en vertu d’un contrat écrit ; la gestion de portefeuille d’OPCVM ; le placement de valeurs mobilières et de produits financiers et la garantie de bonne fin et la prise ferme d’émission de titres. Il s’agit également de la conservation et l’administration de valeurs mobilières (tenue de comptes titres) et le conseil aux entreprises en matière de structure de capital, de fusion et de rachat d’entreprises. L’intermédiation en bourse ne peut être exercée que par les sociétés commerciales créées principalement à cet effet, les banques et les établissements financiers.

    A propos de la COSOB

    La Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB) est une autorité de régulation indépendante, jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a été instituée par le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993, modifié et complété, relatif à la bourse des valeurs mobilières. La COSOB a pour mission d’organiser et de surveiller le marché des valeurs mobilières en veillant notamment : à la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières ou tout autre produit financier donnant lieu à appel public à l’épargne et  au bon fonctionnement et à la transparence du marché des valeurs mobilières.

    A propos de BNP Paribas El-Djazaïr

    BNP Paribas El Djazaïr , filiale à 100%  du Groupe BNP Paribas, exerce une activité de banque universelle, s’adressant ainsi à tout type de clientèle : les Particuliers (dont les Algériens Résidant à l’Etranger), les Professionnels et les Entreprises. BNP Paribas El Djazaïr  à un  réseau de 71 agences et de 14 centres d’affaires en Algérie, toute l’expertise et le savoir-faire de ses filiales et métiers spécialisés.

     A propos de la CNEP-Banque

    La CNEP-Banque ou Caisse nationale d’épargne et de prévoyance-Banque est un établissement financier spécialisé dans la collecte de l’épargne  des ménages, le financement de l’habitat à travers ses crédits immobiliers aux particuliers et aux promoteurs privés et publics, et aussi le financement des entreprises intervenant en amont du secteur du bâtiment. La CNEP-Banque possède un réseau de 226 agences d’exploitation et 14 directions régionales réparties à travers le territoire national.

  • Abderrahmane Raouya installe l ’Observatoire national de l’épargne

    Abderrahmane Raouya installe l ’Observatoire national de l’épargne

    L’Observatoire national de l’épargne a été installé hier  par Abderrahmane Raouya, ministre des Finances, en marge  festivités de la journée mondiale de l’épargne, célébrée  chez nous  sous le thème « L’épargne, pierre angulaire de l’inclusion financière ».

    Composé de représentants des banques et des sociétés d’assurances, de l’Office national des statistiques  (ONS) et du Conseil national économique et social (CNES) ainsi que des experts du secteur, l’Observatoire  est «  un outil au  service de la communauté bancaire et de tous les acteurs intéressés par l’épargne et ses enjeux économiques.»

    « C’est également une force de proposition concernant l’innovation sur les produits à mettre sur le marché en couvrant les aspects conceptuels, réglementaires et fiscaux » a affirmé dans son mot inaugural,  Abderrahmane Raouya, ministre des Finances, a précisé que le département qu’il dirige sera « très attentif » aux résultats et enquêtes initiés par l’Observatoire.

    Pour rappel,  Abderrahmane Raouya, avait annoncé il y a exactement une année la création de cet Observatoire, qui entre autres missions doit  procéder à la collecte de données, de statistiques  et  la réalisation des sondages d’opinion et d’études.

    Abderrahmane Raouya  a saisi  l’occasion  de l’installation de l’Observatoire pour  demander aux  banques et  institutions financières  de  développer les produits d’épargne pour contribuer à  drainer  l’argent qui  circule dans le circuit de l’informel.

    S’agissant de  l’évolution de l’épargne des ménages, le ministre a fait  remarquer  qu’elle était très en deçà des attentes. La  stagnation est évidente lorsqu’ on prend  les chiffres de 2016 et 2017. Ainsi  l’épargne des ménages est passée de  2.089 milliards en 2016 à  2.138 milliards en 2017. Elle était de l’ordre de1.662 milliard de dinars en 2013.

    « Cette relative stagnation doit nous interpeller pour améliorer davantage notre offre », dira Abderrahmane Raouya  qui demandé  aux banques   d’initier des produits attractifs pour promouvoir « la dynamique vertueuse de l’épargne ».

    Considérant que  la sensibilisation à l’épargne doit être également un indicateur positif sur la population et particulièrement la jeunesse,  Abderrahmane Raouya  a préconisé la mise en place de  « dispositifs spécifiques adaptés à la demande de la clientèle afin de capter l’épargne au maximum et faire en sorte que des comptes d’épargne soient des produits bancaires attractif et un vecteur de la bancarisation. »

    Rabah Nadri

  • Modernisation: les 218 agences de la CNEP-Banque connectées au système «T-24»

    Modernisation: les 218 agences de la CNEP-Banque connectées au système «T-24»

    Les 218 agences que compte la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance(CNEP-Banque) sont reliées au nouveau système d’information «T-24» (global Banking), un système connecté, sécurisé et qui allie confidentialité et rapidité de traitement, mais surtout qui permettra à cette institution de s’intégrer dans le nouveau paysage financier et de mieux se positionner sur le marché.

    Selon un communiqué rendu public par cette institution financière, l’annonce a été faite, lors d’une visite d’inspection effectuée, aujourd’hui à Ghardaïa, Hassi-R’Mel et Laghouat, par le P-DG de la CNEP, Rachid Metref.

    Selon la même source, «la CNEP envisage la diversification de ses produits et la mise en place d’une communication électronique rapide et sécurisée des échanges directs entre systèmes d’information, avec une garantie de transparence dans l’exécution des opérations, une fiabilité des informations échangées et une traçabilité automatisée».

    Ce nouveau système d’information s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de modernisation et de numérisation entreprise par la CNEP-Banque« en vue procurer à sa clientèle une meilleure qualité de service, enrichie par une diversification de ses produits bancaires en matière d’épargne et de crédit». Précise cette même source.

     

    Y.O

  • SNL:  Kamal Khoufache nouveau directeur général

    SNL: Kamal Khoufache nouveau directeur général

    Le Conseil d’administration de la Société Nationale de Leasing SNL a nommé  Kamal Khoufache à compter du 25 juin 2018 comme nouveau Directeur général de la SNL, Il succède ainsi à Samir Medjkane dont le mandat est arrivé à terme.

    Le communiqué qui donne l’information précise que Kamal Khoufache compte plus de 28 ans d’expérience dans le domaine de la banque, en l’occurrence la Banque de Développement Local (BDL), passant de l’exploitation, au commercial, puis aux risques pour terminer dans la gestion du capital humain.

    « C’est un honneur pour moi d’être désigné à la tête de cette jeune société que j’ai eu le plaisir de connaitre à sa création. La SNL m’inspire par son organisation moderne, son modèle de management et la qualité de son capital humain.» A déclaré à son installation  le tout nouveau directeur général.

    pour rappel, créée en 2010, la Société Nationale de Leasing est le premier établissement financier public en Algérie porté par deux grandes banques ; la banque de développement local (BDL) et la Banque Nationale d’Algérie (BNA). La SNL est un établissement  spécialisé dans le financement par le crédit-bail mobilier et immobilier des entreprises en développement dans différents secteurs d’activité, notamment, l’industrie, le transport, le médical, les services, le tourisme, l’immobilier et les travaux publics.
    En plus de son siège social situé au centre de Zéralda, la SNL est présente à travers des espaces dédiés au niveau des agences commerciales de la BDL et de  la BNA. Le crédit-bail ou leasing, est un mode de financement souple, rapide et adapté aux besoins des PME/PMI.

     

  • La Bourse d’Alger prête à lancer le produit Sokouk

    La Bourse d’Alger prête à lancer le produit Sokouk

    La Bourse d’Alger tente de développer de nouveaux produits et pouvoir ainsi, attirer l’intérêt des investisseurs. Selon son DG Yazid Benmouhoub, son institution travaille aujourd’hui, sur trois axes essentiels à savoir la mise en place d’un système de cotation en ligne que qui sera opérationnel à partir de 2019, ainsi que la vulgarisation et de rapprochement des chefs d’entreprises à travers des rencontres et séminaires. Enfin la mise en place du produit islamique « les Sokouk », dès que la mise en place d’une assise juridique.

    Quel est le  rôle de la Bourse ? 

    Permettez-moi d’abord de faire un petit historique sur la Bourse d’Alger, née en 1997. La Bourse est un marché de capitaux qui permet aux entreprises de lever des fonds à travers l’ouverture du capital ou via une émission d’obligations. Ce sont les deux produits que nous avons actuellement. Nous avons pour l’instant 5 sociétés cotés, dont trois privées (Nca Rouiba, Alliance et Biopharm), et deux publiques (l’Aurassi et Saidal) avec une capitalisation boursière d’environ 45 milliards de dinars. En 2012, nous avons ouvert un marché destiné aux PME et PMI. Pour l’instant, nous pensons que la Bourse a beaucoup de marge dans l’avenir pour participer dans le financement des entreprises.

    Mais le rôle de la Bourse d’Alger demeure très minime dans l’économie nationale ?

    Effectivement, il est vrai que le rôle de la Bourse d’Alger demeure minime par rapport au secteur banquier. D’ailleurs, c’est dans l’optique d’attirer plus de clients, nous travaillons sur plusieurs axes à savoir la vulgarisation et la sensibilisation. Aujourd’hui, nous travaillons avec les chefs d’entreprises, les associations patronales privées et publiques, et nous leur expliquons les techniques et les méthodes de bénéficier des financements boursiers, comment s’introduire en bourse, ainsi que les avantages et les inconvénients de ce type de financement. Dans le contexte actuel caractérisé par une baisse des ressources financière de l’Etat, il y a une pression terrible sur le secteur bancaire pour le financement économique. Il faut rappeler que l’économie algérienne est financée à 90% par le secteur bancaire public et aussi par le trésor public. Ainsi, la Bourse participe marginalement dans le PIB du pays.

    Vu cette situation, la Bourse peut introduire de nouveaux produits pour attirer la clientèle. Que comptez-vous offrir dans l’avenir ?

    Certes, comme je l’avais dit, nous travaillons sur plusieurs produits.  Aujourd’hui, l’idée c’est comment créer l’intérêt pour attirer les entreprises et les citoyens à s’introduire en bourse. Dans le contexte actuel, si nous parlons de la finance alternative ou de le finance « Chariaa compatible », la bourse contient, depuis sa création, un produit qui lui-même « Chariaa compatible ». Il s’agit du financement à travers l’ouverture du capital. Le principe de la finance islamique, est basé sur le partage des pertes et profits (PPP). Lorsque une entreprise, prend des actions, partagera les pertes et les intérêts après le bilan annuel. Actuellement, les 12000 actionnaires en bourse reçoivent des dividendes chaque fin d’année. A titre d’exemple pour la fin de l’année 2016, nous avons eu des rendements qui étaient de l’ordre de 6 à 10,75% d’intérêt, chose qui n’existe pas dans le secteur bancaire. Malgré cela, la bourse n’arrive pas encore à attirer les investisseurs. Ainsi, dans l’objectif de créer des produits islamiques en direction des clients, nous avons pensé d’orienter la bourse vers ces produits. D’ailleurs, nous avons lancé depuis plus d’une année en collaboration avec le secteur universitaire un projet sur la possibilité d’émettre des Sokouk au niveau de la bourse d’Alger.

    Vous venez d’aborder « les Sokouk ». Il s’agit de quoi exactement ? 

    En fait les Sokouk sont des obligations, des titres d’endettement. Ainsi, l’entreprise peut se financer en émettant des Sokouk. Ces derniers seront rémunérés en fonction des résultats et ce n’est des taux d’intérêts fixés d’avance comme c’est le cas actuellement. Nous pensons que cela pourra créer un intérêt pour la bourse et pour les investisseurs. Cela fait partie de l’innovation financière mais également nous sommes convaincus du principe de l’inclusion financière, qui aujourd’hui, défendu par les institutions financières internationales. Chaque citoyens a le droit d’accéder à des financements (compte bancaire, un chéquier, placer son argent…), c’est dans ce cadre que nous lançons de nouveaux produits qui peuvent intéresser le maximum des citoyens. Nous diversifions les produits et laisser les clients choisiront en fonction de leur capacités financières, leurs croyances et leur niveau d’éducation…

    Puisque ce produit islamique pourra attirer l’intérêt des investisseurs. Pourquoi ce retard dans son lancement?

    Il y a d’abord un travail qui doit être fait par le ministère des Finance en mettant en place la législation propre aux Sokouk et après nous seront prêts à lancer ces produits sur le marché, et ce après l’aval de la Commission d’organisation et surveillance des opérations boursières (COSOB). Ce que je peux dire c’est que nous sommes prêts à lancer le produit Sokouk. D’ailleurs, nous sommes déjà sur un projet d’acquisition d’un nouveau système d’information, que nous allons installer à partir de l’année 2019 et qui permettra de faire des transactions directement en ligne sans se déplacer au niveau de la Bourse.

    Y a t-il de nouvelles entreprises qui vont intégrer la Bourse d’Alger ?

    Comme je l’avais déjà annoncé, nous avons lancé en 2012, un produit pour le marché de la PME. Ainsi, aujourd’hui, AOM Inevest, spécialisée dans les études et l’investissement dans le tourisme thermal qui s’apprête à entrer en bourse à partir de cette année. Ils ont déposé leur demande auprès de la COSOB et ils attendent le visa de cette dernière pour lancer l’opération. Nous pensons que cela va attirer d’autres PME vers le marché, tout en sachant qu’aujourd’hui beaucoup de ces PME sont en crise financière et n’arrivent pas se financer. Une grande majorité également est sous-capitalisée, et à travers la bourse elles peuvent augmenter leur capital et avoir des crédits bancaires via les banques.

    In Mutations ° 102 ( Revue de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie)

     

     

  • La Mastercard commercialisée par la BEA

    La Mastercard commercialisée par la BEA

    En partenariat avec Mastercard, leader mondial dans le secteur du paiement électronique, la Banque extérieur d’Algérie  (BEA) lance  une gamme de solutions de paiement  en direction des consommateurs et des entreprises, annoncent les deux organismes dans un communiqué publié en  commun.

    Ainsi, la BEA est  de ce fait, la première banque Algérienne à commercialiser la Mastercard,  un produit accessible aux clients détenteurs d’un compte en devises. Cette prestation  sera également utile aux voyageurs du Hadj et l’omra, et les touristes Algériens  qui pourront ainsi avoir des cartes prépayées, à la fois sécurisées, simples et pratiques. Le choix de Mastercard pour la BEA s’explique par l’importance du portefeuille clients de la banque en comptes devises,  ainsi que l’expérience qu’elle comptabilise en matière de système de paiement  surtout dans le domaine de la monétique, une expérience   qui date de plus d’une trentaine d’années.

    La nouvelle offre comprend une gamme complète de produits entreprise à savoir Business et World Business. Il s’agit de deux cartes à savoir, la Master Card Elite  et la World Elite Mastercard.

    Pour rappel, un contrat avait été signé entre les deux organismes en février 2018, pour structurer l’activité monétique. A travers ce contrat, Mastercard, doit accompagner la banque sur le plan financier et fonctionnel.  C’est-à-dire qu’en plus de l’émission des cartes de paiement, Mastercard a pour mission d’aider la banque pour définir une stratégie digitale, exigée par les pouvoirs publics.  En fait, c’est un projet structurant qui s’étalera sur cinq années, avec  une action plus concentrée durant la première année.

    Le contrat qui a été signé  entre les deux organismes le 1er février 2018, prévoit de mettre sur le marché une centaine de millier de cartes de paiement en devises.  Cela  réduira un tant soit peu, le retard que connaît l’Algérie en matière d’utilisation de cartes bancaires pour le paiement en devises.

    R.D.