Catégorie : Banques

  • Rééchelonnement des dettes fiscales des Entreprises

    Rééchelonnement des dettes fiscales des Entreprises

    Dispositif d’appui aux entreprises en difficulté.

    La Direction générale des impôts a procédé, le 1er février 2012, au lancement des opérations de rééchelonnement des dettes fiscales des entreprises en difficulté, tout en invitant toutes les entreprises concernées par ce dispositif, désirant avoir plus d’informations sur le déroulement de l’opération er de ses avantages, à se rapprocher des directions des impôt de wilaya ou de la direction des grandes entreprise, selon le cas.
    Pour rappel, cette décision rentre dans le cadre de la 14e tripartie du 29 septembre 2011, le gouvernement a confirmé son engagement à mettre en oeuvre les recommandations relatives au rééchelonnement des dettes fiscales.

    Modalités d’application du dispositif relatif au réechelonnement des dettes fiscales

  • Dettes fiscales concernées
  • Cette opération concerne l’ensemble des dettes fiscales et parafiscales accumulées par les entreprises au 31 décembre 2011.

    Echéanciers accordés antérieurement au rééchelonnement

    Les échéanciers accordés antérieurement au rééchelonnement seront conduits, à la demande de l’entreprise, selon les conditions de la circulaire relative à la mise en oeuvre du dispositif de rééchelonnement de la dette fiscale des entreprises.
    Les entreprises concernées bénéficieront d’allègements pour la partie restante de la dette à la date du 31/12/2011.
    Les pénalités déjà réglées seront traitées, au cas par cas, après introduction d’une demande gracieuse selon la procédure règlementaire en vigueur.

    Nouveau élément affectant la situation fiscale de l’entreprise

    1. Cas d’un dégrèvement
    2. Le receveur doit déduire sur le principal tout dégrèvement prononcé après l’engagement. Cette déduction concerne uniquement le principal dégrevé (sans pénalités d’assiette).

    3. Cas d’une régularisation
    4. Le receveur doit intégrer le montant des droits en principale figurant sur tout rôle concernant cette période.

    1. Population fiscale concernée

    2. Le rééchelonnement des dettes fiscales concerne l’ensemble des entreprises de droit algérien suivies au régime du réel, y compris le régime simplifié, qui en feront la demande.
      Sont exclues du rééchelonnement les entreprise ayant fait l’objet d’un dépôt de plainte par l’Administration fiscale pour manoeuvres frauduleuses ainsi que les entreprises figurant sur le fichier national des fraudeurs.
      Cas exceptionnel
      Les demandes des entreprises qui n’entrent pas dans le cadre de ce dispositif et qui mérite un examen particulier seront traitées par le directeur concerné et transmises, accompagnées d’un compte rendu et d’un avis circonstancié, à la commission ad hoc créée a cet effet.
      Une décision du Directeur Général des Impôts précisera les compétences et les modalités de fonctionnement de cette commission ad hoc.

    3. Octroi d’un moratoir d’une année

    4. Un moratoire d’une (01) année est accordé en faveur des entreprises en difficulté pour paiement de leur dette fiscales.
      Ce délai commence à courir à compter de la date de signature de l’engagement entre l’entreprise et le receveur des impôts, conformément aux dispositions de l’article 156 du code des procédures fiscales, sans pour autant dépasser la date-butoir du 31 mars 2013.
      Afin de pouvoir prétendre au bénéfice du moratoire complet, à savoir celui de 12 mois, les entreprises doivent signer leur engagement avant le 31 mars 2012.
      Date de première échéance
      La première échéance intervient le mois suivant celui de la fin du moratoire, à savoir le mois d’avril 2013.
      Cas des entreprises sollicitant le règlement de ses droits sans le recours au moratoire
      Les entreprises sollicitant le règlement de la totalité de leurs droits en principal sans recours au moratoire et à l’échéancier bénéficient immédiatement de l’abandon des pénalités d’assiette et de recouvrement prévues par la circulaire n°55 de la direction générale des impôts.
      Cas des entreprises qui ne sollicitent pas les avantages prévus par le dispositif
      Dans un souci de justice fiscale et de sauvegarde des intérêts du trésor public, l’ensemble des entreprises qui n’ont pas sollicité les avantages prévues par le dispositif de rééchelonnement de la dette fiscale à la date- butoir du moratoire (31 mars 2013) sont automatiquement relancées pour le paiement de leur dette, conformément à la règlementation en vigueur.
      Ces dernières doivent figurer dans le programme de chaque structure comme un objectif prioritaire.

    5. Etalement du paiement de la dette fiscale sur trois années
      1. octroi d’un calendrier de paiement mensuel s’étalant sur une période de trois (3) ans
      2. Le calendrier de paiement est mensuel. Il s’étale sur une période maximale de trente-six (36) mois a compter de la fin de la période octroyée pour le moratoire.

      3. approbation du calendrier pas une commission ad hoc
      4. La période du calendrier ainsi que le montant de l’échéance sont proposés par le receveur des impôts concerné et approuvés par une commission ad hoc, selon les capacités financières de l’entreprise.
        Cette commission ad hoc qui sera présidée, selon le cas, par le Directeur des Impôts de wilaya ou le Directeur Des Grandes Entreprises, sera constituée de sous-directeurs respectivement chargés du recouvrement des opérations fiscales, du contentieux ainsi que les receveurs concernés afin de coordonner les travaux liés à la détermination des situations fiscales des entreprises intéressées et le suivi de l’exécution de ce dispositif.

      5. dispenser du paiement de l’apport initial
      6. Les entreprises en difficulté sont dispensées du paiement de l’apport initial exigé par la règlementation en vigueur, notamment la circulaire n°167/MF/DGI/95 DU 2/5/1995 lors de la souscription du calendrier de paiement.

      7. résiliation de l’échéancier en cas de manquement aux obligations
      8. Les entreprises ayant sollicité un échéancier sont tenu de respecter leurs obligations présentes et futures.
        Tout manquement de leur part entrainera, sans préavis de la part de l’Administration fiscale, la résiliation de l’échéancier accordé et la reprise de l’action coercitive.

    6. Annulation des pénalites de retard

    7. Les entreprises qui procèderont au paiement intégral des droits en principal bénéficient de l’abandon total des pénalités d’assiette et de recouvrement.
      L’annulation desdites pénalités s’effectuera sans demande préalable de l’entreprise après le paiement de la dernière échéance.
      Les pénalités d’assiette feront l’objet d’une décision d’annulation par le directeur concerné.
      Celle relative au recouvrement seront abandonnées automatiquement sans décision préalables, en se limitant à annoter les rôles correspondants des références de l’instruction°34 de la DGI .

  • Déroulement de la procédure de rééchelonnement des dettes fiscales
  • Proposition d’un échéancier par le receveur

    La demande de l’entreprise est reçue par le receveur. Celui-ci procède par la suite à son enregistrement sur le registre ad hoc.
    Le receveur établit une situation fiscale détaillée reprenant les droits en principal par nature d’impôts ainsi que les pénalités d’assiette et de recouvrement qui sont calculées au taux maximum de 25%.
    La situation fiscale de l’entreprise au Directeur (DGE ou DIW) dans un délai de cinq(05) jour ouvrables, accompagnée d’une proposition sur la durée et le montant de l’échéancier.

    validation des propositions par la commission ad hoc

    La commission est présidée par le directeur par le DGE ou DIW et est constituée de sous –directeurs chargés du recouvrement , des opérations fiscales et du contentieux ainsi que des receveurs et des chefs d’inspections concernés La commission se réunit pour valider la durée et le montant de l’échéancier proposé par le receveur.
    La réalisation proposée par le receveur et le chef d’inspection Les travaux de la commissions sont matérialisés par l’établissement d’un procès-verbal de réunion
    et d’un visa du registre ad hoc Une copie du PV des décisions de la commission est transmise par le directeur au receveur pour prise en charge.

    Signature de l’engagement par le gérant ou une personne mandatée

    Après l’accord de la commission , le receveur invite l’entreprise à signer l’engagement , en s’assurant de l’identité du signataire qui doit être le gérant ou une personne dument mandatée.
    Le receveur doit veiller au respect doit veiller au respect de l’engaement pris par l’entreprise.
    Il doit actualiser la dette fiscale de l’entreprise à l’occasion de tout changement, soit par des impositions ou par des dégrèvements.
    Ala suite du règlement de la dernière échéance , le receveur transmet au directeur un état reprenant l’ensemble des paiements (dates de paiements et numéro de quittances)

    Etablissement des décisions d’annulations des pénalités

    La fin de la procédure est marquée par l’établissement par le DGE ou DIW de décisions d’annulations des pénalités afin de permettre au receveur d’assainir la situation fiscale au titre de la dette objet de l’engagement.
    Toutefois , une situation satistique reprenant les décisions prises, est transmise suivant un canevas par la direction de l’information et de la documentataion
    fiscales au DRI pour consolidation et transmission à l’administration centrale.

    Source: La Lettre de la DGI

  • 10.000 Entreprises demandent le rééchelonnement de leurs dettes fiscales

    10.000 Entreprises demandent le rééchelonnement de leurs dettes fiscales

    Elles totalisent près de 75 milliards de dinars.

    Au terme de la période d’inscription des demandes de rééchelonnement des dettes fiscales, qui a duré du 1er mars au 30 avril 2012, le nombre de dossiers
    déposés au niveau des services de la Direction générale des impôts (DGI) dépasse les 10 000 pour une dette fiscale à rééchelonner de l’ordre de 74,79 milliards de dinars , soit 40,27 milliards de dinars de droits en principal, 12,26 milliards de dinars de pénalités d’assiette et de 22,25 milliards de dinars de pénalités de recouvrement.

    Les entreprises concernées par le rééchelonnement vont bénéficier d’un moratoire d’une année durant laquelle elles seront exonérées de tout paiement indique l’APS qui rapporte l’information.

    A compter du 1er avril 2013, et une fois le moratoire clôturé, ces entreprises entameront le remboursement des droits en principal de leurs dettes fiscales, c’est à dire des dettes dues sans les pénalités d’assiette et de recouvrement y afférentes.

    Il appartiendra par la suite au percepteur de wilaya d’élaborer un calendrier étalé sur 36 mois comme délai maximum pour le paiement des arriérés sur la base d’un traitement «au cas par cas» et en fonction des capacités de paiement de chaque entreprise.

    Dès qu’elle commence le paiement de sa dette, l’entreprise est systématiquement exemptée de toutes les pénalités de retard de paiement, selon la circulaire d’application relative à ce dispositif décidé par la dernière tripartite.

    Après la fin de l’échéance du rééchelonnement, les entreprises n’ayant pas honoré le paiement de la totalité de leurs dettes fiscales se trouveront « tenues de payer les dettes et les pénalités ensemble » Pour rappel le rééchelonnement des dettes fiscales des entreprises en difficultés concerne l’ensemble des entreprises de droit algérien suivies au régime réel, y compris le régime simplifié.

    L’opération exclut les entreprises ayant fait l’objet d’un dépôt de plainte par l’administration fiscale pour manoeuvres frauduleuses, ainsi que celles qui figurent sur le fichier national des fraudeurs. Les petits métiers et les artisans sont également exclus du moment qu’ils bénéficient déjà d’autres mesures similaires.

    Par Sara Chabi  

  • L’usine de silicium entrera en production début 2013

    L’usine de silicium entrera en production début 2013

    Elle a coûté 250 millions d’euros.

    L’usine algérienne de silicium destinée à la fabrication de panneaux solaires pourrait entrer en production dès l’année prochaine.
    L’information a été donnée à la Radio nationale par le directeur derecherche à l’Unité de développement de technologie de silicium (UDTS), Messaoud Boumaour D’une capacité moyenne de production estimée à 116 Mégawatts, la première usine algérienne de silicium destinée à la fabrication de panneaux solaires à base de silicium poly cristallin coûtera près de 250 millions d’euros au Trésor public.

    La concrétisation de ce projet, dont la mise en oeuvre sera assurée par le groupe Sonatrach enpartenariat avec l’UDTS, vise à sécuriser les approvisionnements en matière première de la future industrie de silicium en Algérie , a indiqué Messaoud Boumaour Pour rappel, cet investissement entre dans le cadre du lancement du secteur des énergies renouvelables que l’Algérie compte développer dans les prochaines années eu égard au fort potentiel qu’ellerecèle Si les projets inscrits pour exploiter le gigantesque potentiel Algérien en solaire sont bien menés, l’Algérie pourra satisfaire jusqu’à 50% de la consommation mondiale en électricité vers 2050  », estiment des experts qui n’excluent pas que cela fera del’Algérie le leader mondial dans la fourniture d’électricité solaire.

    Pour l’expert tunisien en énergies renouvelables Rafik Missaoui, « le potentiel solaire de l’Algérie, l’un des plus importants sur l’échelle mondiale, lui permet de devenir leader mondial dans ce domaine, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du programme public de développement des énergies renouvelables qui s’étale jusqu’en 2030 ».

    Pour rappel, l’Algérie possède une durée d’insolation sur la quasi-totalité du territoire national qui dépasse les 2 000 heures annuellement et peutatteindre les 3 900 heures (Hauts-Plateaux et Sahara).

    Comme elle dispose d’importants gisements de silicium à El-Aouana (Jijel), à Tigzirt (Tizi Ouzou),àTamanrasset ainsi qu’à l’extrême ouest du pays.

    Par Aïssa Benmedia   

  • Oran : montage de plaques photovoltaïques

    Oran : montage de plaques photovoltaïques

    Projet de création d’une usine.

    Des préparatifs sont en cours pour la création d’une usine de montage de plaques photovoltaïques destinée à accompagner le programme national de développement des énergies renouvelables.

    « Un projet visant la création d’une usine de montage de plaques photovoltaïques, en partenariat entre un opérateur algérien et une société espagnole spécialisée dans ce domaine, destinée à accompagner le programme national pour le développement des énergies renouvelables en Algérie fait l’objet de préparatifs » , a indiqué à l’APS le chef du projet, Kamel Benyekhlef qui a participé à l’exposition organisée récemment à l’occasion du Forum arabo-asiatique sur l’énergie durable et au 2ème forum académique algéro-nippon à l’université des Sciences et de la technologie « Mohamed Boudiaf » (USTO) d’Oran.

    La réalisation de ce projet se fera avec la collaboration de l’université et l’accompagnement de chercheurs universitaires spécialisés dans ce domaine « prometteur » qu’est l’énergie, a-t-on précisé ajoutant qu’un accord sera conclu prochainement entre l’entreprise concernée et l’USTO pour assurer la formation d’étudiants en « master professionnel » dans le domaine des énergies renouvelables.

    Ce projet permettra également aux étudiants et chercheurs associés de pratiquer des applications scientifiques de leurs projets de recherche scientifiques, a t-on encore indiqué.

  • SUNDOUS ENERGY : Pour la promotion des énergies renouvelables en Algérie

    SUNDOUS ENERGY : Pour la promotion des énergies renouvelables en Algérie

    Sundous Energy est parmi ces entreprises privées algériennes qui se présentent avec une vision spéciale sur l’avenir des énergies renouvelables considérées comme «l’unique solution pour l’Algérie de demain. Celle de l’après-pétrole», nous dira d’emblée Mme Amina Benhamou, gérante de cette ambitieuse entreprise.

    Ce bureau d’études en engneering et énergétique, spécialisé également dans l’installation et la formation dans le domaine des énergies renouvelables, a été créé par le Dr Amina Benhamou, docteur en énergétique, ex-chercheur à l’UDES et CDER, professeur chercheur à l’université de Boumerdès assurant des cours et de la recherche dans ce domaine qui considère l’énergétique comme «un créneau d’avenir où l’Etat veut promouvoir.

    Il fallait donc tout simplement s’y investir pour que ce dernier trouve des compétences sur le terrain et mener à bien ces objectifs». Selon l’intéressée, «on cède un peu trop, en Algérie, à une sorte de focalisation sur l’énergie solaire alors que les autres énergies vertes, à savoir l’éolienne géothermique ou la biomasse, hydraulique, peuvent même se révéler plus efficaces et plus rentables.

    A l’exemple de la biomasse qui a un double rôle et qui pourra à la fois, outre de préserver l’environnement par le prétraitement des déchets organique, produire l’électricité et autre biocombustible et, à la fin, récupérer les déchets traités en les rendant frétillants ainsi que pour d’autre finalités d’utilisation.

    A ce titre, l’Algérie dispose d’énormes déchets organiques qui ont une influencent négative sur notre environnement. La géothermie aussi peut constituer une source d’énergie rentable et efficace à partir de la chaleur des profondeurs de la terre en vue de la production de chaleur et d’électricité.» Dans ce contexte précisément, l’Algérie dispose d’un grand gisement géothermique qui pourra servir.

    En comptant aussi sur l’énergie hydraulique pour la production de l’électricité à partir des eaux des barrages et des vagues de mer.

    Il est temps, toujours selon notre interlocutrice, de s’investir dans les énergies autres que le solaire et en plus beaucoup moins coûteuses.

    «A mon avis, il faut oeuvrer au développement des autres énergies renouvelables, chaque pays suivant ses disponibilités en termes d’importance des gisements qu’il possède», ajoute Mme Benhamou qui, insiste-t-elle, concernant Sundous Energy, étale les ambitions de l’entreprise qu’elle dirige qui «vise très grand et voit aussi très loin.» Son objectif, selon sa première responsable, est de «créer un pôle des énergies renouvelable en Algérie qui permettra aux spécialistes du domaine de trouver tout ce qu’il faut pour se développer et ce, au plan de la formation et de la disponibilité des études et du matériel fabriqué localement.

    C’est, en ce qui nous concerne, en voie de réalisation en partenariat avec une entreprise canadienne».

    PORTRAIT : Amina Benhamou ou le tout-formation
    Agée de 38 ans et née à Tlemcen), Amina Benhamou, qui est issue d’une famille instruite, a vécu une jeunesse pleine d’activités entre autre le sport et la musique.
    Elle se distinguera par ailleurs par une excellence dans les différents paliers de ses études pour décrocher à l’arrivée et haut la main, son diplôme d’ingénieur d’Etat en génie mécanique énergétique, suivi d’un magistère en machine thermique avant de conclure son brillant parcours par un doctorat en science physique énergétique et matériaux.
    Forte de ce bagage et après avoir acquis une expérience professionnelle appréciable, aussi bien dans le domaine pétrolier et gazier que de la recherche scientifique dans le domaine des énergies renouvelables, Mme Benhamou, en chef d’entreprise accompli, s’investit aujourd’hui
    totalement, avec plus ou moins de succès et l’ambition affichée d’élever son établissement au rang de leader dans le domaine, vers une carrière dans l’enseignement centrée sur la recherche et la gestion d’une entreprise privée.
    Elle a été récemment proposée, à Bruxelles, à la présidente d’une organisation mondiale composée de pays européens et arabes, en l’occurrence l’Arabe Platforme of Free Energy and Energyefficiency, l’APFREEE par abréviation. Belle preuve de reconnaissance.

    Par Rachda Bensâada   

  • La SNL se lance dans le leasing immobilier

    Le produit sera proposé début 2013 au PME

    La Société nationale de leasing (SNL), spécialisée dans l’offre du leasing mobilier, est en voie de finaliser les modalités techniques et pratiques relatives au leasing immobilier professionnel.

    Ce nouveau produit sera commercialisé dès l’année prochaine. Ainsi les PME pourront acquérir par le truchement du leasing des terrains bâtis à usage professionnel, des immeubles administratifs, des magasins et même des installations industrielles et commerciales.
    La SNL financera à 100% le bien immobilier, sans l’exigence d’un apport personnel ni de garantie.

    En proposant cette offre à ses clients la SNL devient le troisième établissement financier publique autorisé à commercialiser le leasing immobilier après la Société de Refinancement Hypothécaire (SRH) et « Ijar leasing Algérie ».

    La première avait été autorisée en mars dernier par le Conseil de la monnaie et du crédit à élargir ses activités au leasing immobilier. Alors que la seconde est entrée sur le marché en 2011 Pour rappel, le leasing est une opération commerciale et financière par laquelle une société financière
    (crédit-bailleur) achète un bien à usage professionnel, commercial ou industriel pour le céder à un tiers (crédit-preneur) en vue de l’exploiter pour une durée déterminée en contrepartie d’un loyer à verser régulièrement à l’établissement financier.

    A la fin du contrat, le crédit-preneur peut restituer le bien au bailleur, demander le renouvellement du contrat ou acquérir le bien au prix convenu dans le contrat. Le leasing est destiné aux PME qui ont au minimum deux ans d’existence Pour rappel la SNL que dirige Krim Mohamed est la première société publique de leasing en Algérie.

    Opérationnelle depuis mars 2012, elle est dotée d’un capital de 3,5 milliards de DA, détenu par la Banque nationale d’Algérie (BNA) et la Banque de développement local (BDL).

    Par Rabah Nadri   

  • Projets ANSEJ et CNAC

    Le CPA mise sur les entreprises du bâtiment et des travaux publics.

    Le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) s’est «pleinement impliqué» dans le financement des projets Ansej et Cnac, en général, mais les entreprises du bâtiment et des travaux publics restent ses «privilégiées », a indiqué Rachid Metref, directeur à cette banque publique à l’APS lors d’un séminaire organisé en marge du Batimatec 2011.

    « Nous avons actuellement plus de 10 000 clients, entreprises et particuliers, dans le domaine du bâtiment alors que 40 000 à 50 000 dossiers de crédit immobiliers sont au niveau de la banque ».

    Le CPA accorde, a-t-il rappelé, des avantages aux petites entreprises, du bâtiment ou d’autres secteurs, créées dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) ou la Caisse nationale du chômage (Cnac).

    « Ces entreprises bénéficient , grâce aux dernières facilités décidées par le président Bouteflika, d’un financement allant jusqu’à 70% des coûts des projets et de taux d’intérêts bonifiés à hauteur de 90% ».

    Rachid Metref a indiqué que « le programme quinquennal de l’investissement public (2010-2014) constituait un défi pour le CPA et les banques publiques en général qui doivent assurer un accompagnement financier à près de 35 000 entreprises nationales de bâtiment afin de réussir le challenge de réaliser 1,2 million de logements d’ici 2014 ».

  • La CNEP a accordé 10,8 milliards de dinars de crédits hypothécaires

    Le chiffre concerne le premier trimestre 2012

    La Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP-banque) a accordé près de 5 500 crédits hypothécaires pour un montant de 10,8 milliards de dinars durant le premier trimestre 2012, en hausse de 20% par rapport à la même période de 2011.

    Près de 45% de ces crédits sont des crédits à taux bonifiés (1% et 3%), a appris l’APS auprès de la direction de communication de la banque.
    Les crédits bonifiés ont ainsi atteint 3 .092 crédits d’une valeur globale de 4,85 milliards de DA durant le même trimestre, soit une hausse de près de 15% par rapport aux trois premiers mois de 2011.

    Les crédits octroyés à un taux d’intérêt de 1% ont totalisé 3.026 crédits pour 4,54 milliards de DA alors que 66 crédits d’un montant global de plus de 300 millions de DA ont été accordés à un taux de 3%.

    Depuis le début d’application des crédits bonifiés et jusqu’à la fin mars dernier, la Cnep-banque a accordé 21.155 crédits pour une somme avoisinant les 30 milliards de DA. Le total des crédits de la Cnep était de 5.537 crédits d’un montant de plus de 9 milliards de DA entre janvier et mars 2011 et 4 milliards de DA durant le premier trimestre 2010.

    En 2011, la banque a quadruplé ses crédits qui sont passés à 174 milliards de DA (environ 2,5 milliards de dollars) dont près de 12.000 crédits hypothécaires à taux bonifié pour un montant de plus de 17 milliards de DA. Les crédits aux entreprises de l’Habitat et des matériaux de construction, soit une quinzaine de clients de la banque, avaient généré la part principale du portefeuille de la banque avec une enveloppe de 111,3 mds de DA en 2011.

    La Cnep a élargi l’année dernière son champ d’action à tous les secteurs d’activités de l’économie nationale, à l’exception du commerce extérieur et de la revente en l’état, ce qui lui a permis d’étendre considérablement ses engagements.

  • Dotation des boulangers en groupes électrogènes

    La BADR va financer l’opération

    La Banque d’agriculture et de développement rural (BADR) et l’Union nationale des boulangers (UNB), devraient signer vers la fin juin une convention avec deux entreprises nationales pour doter les boulangeries en groupe électrogènes.

    Ainsi les boulangers de tout le territoire national pourront acquérir auprès des entreprises signataires de la convention de groupe électrogènes. Le bénéficiaire versera 10% du montant global du crédit, le versement des 90% se fera sur dix ans.

    Cette mesure permet, selon le président de l’UNB, d’éviter aux boulangers d’éventuelles pertes matérielles en raison des coupures répétées
    du courant électrique, notamment en été Youcef Guelfat a rappelé que les coupures électricité fréquentes dans plusieurs régions du pays notamment en été combinées à d’autres problèmes telles que le coût de la matière première, le prix du gaz et les lourdes charges ont été à l’origine de la fermeture de plus de 3 000 boulangeries ces dix dernières années.

    Pour rappel le nombre de boulangeries est passé à 14 000 en 2011 contre plus de 17 000 en 2000.

  • Les assurances obligatoires à toutes les PME-PMI.

    Les assurances obligatoires à toutes les PME-PMI.

    La PME algérienne est définie comme une entreprise de production de biens et/ou de services employant entre 1 et 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 2 milliards de dinars.
    Pour assurer sa pérennité, une entreprise, quel que soit son statut juridique, doit faire face à un ensemble de risques dès sa création.

    Le risque « zéro » n’existant pas, les mesures préventives ne suffisent pas à elles seules et nécessitent d’être complétées par un certain nombre d’assurances qui accompagnent l’entreprise en lui permettant d’affronter avec sérénité les aléas qui jalonnent son existence.
    En imposant certaines assurances, le législateur algérien a voulu préserver autant les intérêts des victimes d’une éventuelle insolvabilité des auteurs présumés responsables, au sens des articles 124 et suivants du code civil algérien, d’accidents générés par leur activité professionnelle que ceux de l’entreprise dont les biens immobiliers peuvent être totalement ou partiellement détruits du fait d’une catastrophe naturelle.
    Parmi ces assurances obligatoires, il faut distinguer celles qui sont d’ordre général et qui concernent toutes les entreprises et celles qui sont spécifiques à certaines activités.

    L’assurance de la responsabilité civile générale

    Toute entreprise qui exerce une activité, de quelque nature que ce soit, dans le secteur économique civil est tenue de souscrire un contrat d’assurance contre les conséquences pécuniaires des dommages corporels, matériel ou moraux causés aux tiers.
    Cette obligation d’assurance instituée par l’article 163 de l’Ordonnance 95-07 relative aux assurances trouve son origine dans les dispositions des articles 124 et suivants du code civil algérien.
    Selon l’article 3 du décret 95-413, la couverture d’assurance doit garantir l’entreprise contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile qu’elle peut encourir pour les dommages corporels, matériels et moraux consécutifs causés aux tiers du fait de l’exploitation de son activité, conformément aux articles 124 à 138 du code civil.

    L’assurance contre les effets des catastrophes naturelles

    Toute entreprise qui exerce une activité industrielle et/ou commerciale est tenue d’assurer ses installations et leur contenu contre les effets des catastrophes naturelles telles que définies dans les dispositions de l’Ordonnance 03/12 et ses textes d’application.

    Les assurances obligatoires spécifiques à l’activité exercée

    En vertu de l’article 168 de l’Ordonnance 95-07 modifiée et complétée, toutes les PME-PMI dont l’activité repose sur la conception, la fabrication, la transformation, la modification ou le conditionnement de produits destinés à la consommation ou à l’usage, est tenue de s’assurer pour sa responsabilité civile professionnelle vis à vis des consommateurs, des usagers et des tiers.
    Est concernée par cette obligation, toute PME ou PMI qui intervient dans la chaine de la conception à la distribution ou procède à une opération d’importation des produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, d’hygiène, industriels, mécaniques, électroniques, électriques et d’une manière générale, tout produit susceptible de causer des dommages aux consommateurs, aux usagers et aux tiers.

    « Responsabilité civile produits »

    Il faut souligner que les modalités d’application de l’obligation d’assurance « Responsabilité civile produits » sont précisées par les dispositions du décret 96-48 du 17 janvier 1996.
    Ainsi, il est précisé que tous les dommages corporels, matériels et pécuniaires causés aux consommateurs, aux usagers et aux tiers par les produits sont couverts par cette assurance.
    Le même décret précise qu’en cas de responsabilité conjointe avec d’autres intervenants, la garantie d’assurance va produire ses effets au prorata de la responsabilité de chaque intervenant dans le préjudice subi.
    Dans le respect de la législation en vigueur, l’entreprise concernée doit prendre toutes les mesures de sauvetage des produits et de prévention des dommages.

    Activités liées au domaine de la construction

    Tout intervenant dans la construction est tenu, en vertu des dispositions de l’article 175 de l’Ordonnance 95-07 modifiée et complétée, de souscrire un contrat d’assurance en couverture de la responsabilité civile professionnelle encourue à l’occasion de travaux de construction, de restauration ou de réhabilitation d’ouvrage.
    En application de l’article sus cité, le décret n° 95-414 du 09 décembre 1995 a précisé la nature des travaux concernés par cette obligation et qui sont :
    • études et conceptions architecturales.
    • études et conceptions d’ingénierie.
    • exécution de travaux dans les corps d’états ayant trait à la solidité, la stabilité ou ceux pouvant compromettre la sécurité de l’ouvrage.
    • surveillance continue de la qualité des matériaux et l’exécution des travaux.
    • contrôles techniques de la conception d’ouvrages.
    • suivi des chantiers de construction, de restauration et de réhabilitation d’ouvrage.

    Il est de plus précisé que les intervenants visés doivent être agréés, autorisés ou qualifiés dans les domaines de la construction la restauration ou la réhabilitation d’ouvrages conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.
    L’architecte et l’entrepreneur qui, en vertu des dispositions de l’article 554 du code civil algérien, répondent solidairement, pendant dix (10) ans, de la destruction totale ou partielle des travaux de constructions immobilières ou des autres ouvrages permanents, sont tenus de souscrire une assurance de responsabilité décennale qui prend effet à compter de la réception définitive de l’ouvrage.
    Au sens de l’article 178 de l’Ordonnance 95-07, les contrôleurs techniques sont tenus par la même obligation d’assurance RC décennale au bénéfice du maître d’ouvrage et/ou aux propriétaires successifs jusqu’à l’expiration de la garantie.

    Activités liées au domaine de la santé

    En vertu des dispositions de l’article 167 de l’Ordonnance 95-07 modifiée et complétée, les établissements sanitaires civils sont tenus de s’assurer pour leur responsabilité civile professionnelle vis-à-vis de leurs malades et des tiers.
    De même, l’article 169 impose aux établissements qui procèdent au prélèvement et/ou à la modification du sang humain en vue de son utilisation thérapeutique de contracter une assurance contre les conséquences dommageables qui peuvent résulter pour les donneurs et receveurs de sang.

    Source Conseil National des Assurances (CNA)