Catégorie : Vie d’entreprise

  • Harley-Davidson Algérie : Récolte de fonds pour la lutte contre la faim dans le monde.

    Harley-Davidson Algérie : Récolte de fonds pour la lutte contre la faim dans le monde.

    Pour la 3e année consécutive, au grand bonheur des amateurs des deux roues, Harley-Davidson Algérie a organisé une journée portes ouvertes et une parade dans le but de récolter des fonds pour la lutte contre la faim dans le monde.

    Et ce, dans le cadre du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) qui est la plus grande agence humanitaire de lutte contre la faim dans le monde. Ce dernier nourrit chaque année plus de 90 millions de personnes dans plus de 70 pays.

    Sous le thème « Venez ensemble, changez des vies », l’événement a été initié par Harley Davidson Moyen- Orient et Afrique du Nord. Il s’est déroulé au sein du siège du représentant de la marque à Blida (Zone industrielle de Ouled Yaich) dans une ambiance conviviale.

    À l’image des éditions précédentes, les amoureux d’Harley, jeunes et moins jeunes, la presse et une centaine de motards ont tous répondu présents. Ils sont venus seuls ou en famille pour soutenir cette noble cause, mais aussi découvrir les nouveautés 2014, notamment les modèles de Touring du projet RUSHMORE. Les prix varient entre un million soixante dix mille et trois millions trois cent mille dinars.

    Après la rencontre des motards en début de journée et le tour de la ville de Blida qu’ils ont fait pour la parade de la charité, à leur arrivée au showroom, les participants ont été invités à acheter des Pins Harley-Davidson parmi la centaine de Pins mis en vente et dont les gains iront au PAM.
    « L’année dernière nous en avons vendu 50 », déclare Kheiredine Saker, general manager d’Harley Davidson Algérie.

    Le reste de l’après-midi s’est déroulé dans une agréable ambiance musicale avec un concert live et buffet à volonté.

    dze15KH-SakerRencontré en marge de l’événement, Kheiredine Saker, general manager d’Harley Davidson Algérie, déclare que si l’entreprise apporte sa contribution à la lutte contre la faim dans le monde, c’est qu’elle se veut une entreprise citoyenne.

    En effet, depuis qu’elle s’est installée en Algerie, Harley Davidson a créé environs 10 emplois pérennes ( CDI) dans son territoire d’implantation, la majorité habite la region.
    En outre, le choix de localisation de l’entreprise a porté sur une zone industrielle en dehors du centre- ville pour éviter les nuisances sonores au voisinage.
    Harley Davidson Algérie témoigne également d’un véritable souci du client; l’accès au siège est facile, il y a un parking et l’accueil y est chaleureux.

    Par Malika Slamani

  • ENIE : visite de Mr Abdelmalek Sellal.

    Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Sidi Bel-Abbes, Abdelmalek Sellal n’a pas manqué de faire une halte à l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), histoire de témoigner de l’intérêt que l’Etat accorde aux entreprises publiques et à la production nationale.

    Une occasion pour les responsables de cette usine, qui réussit en dépit de bien des contraintes de faires un chiffre d’affaires annuel de 2,7 milliards dinars, de dénoncer la concurrence déloyale à laquelle est confrontée cette entreprise.
    Un fait qui nuit considérablement à cette entreprise publique issue de la restructuration de la Société nationale d’électronique (Sonelec) en 1982 et qui a su s’adapter même si elle ne tourne pas à plein régime sachant que sa production tourne autour de 600 unités/ jour, alors que théoriquement elle est de 700 unités/ jour.

    Pour rappel, cette entité qui fabrique des produits audio et vidéo et des composantes électroniques et qui emploie près de 2000 personnes s’est beaucoup investie dans la recherche et le développement.
    Un point qui a été évoqué lors de la visite du 1er ministre à l’ENIE. Abdelamalk Sellal avait à ce propos suggéré aux dirigeants de multiplier les conventions avec les universités pour favoriser la recherche et la formation.

    L’ENIE c’est aussi la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques.

    L’entreprise a adopté un plan de développement qui prévoit, entre autres actions, la mise à niveau de l’usine d’intégration électronique dont les travaux sont en voie de réalisation et l’enveloppe financière estimée à 14 milliards de dinars.

    L’ENIE se dote d’une unité de montage de panneaux photovoltaïque
    Les travaux de cette nouvelle unité implantée à proximité de la maison mère sont bien amorcés puisque cette nouvelle usine devrait être opérationnelle au 2 trimestre 2014. Pour rappel près de 20 % des composants qui entrent dans la fabrication de ces panneaux seront acquis localement.

  • DGPC Algérie : Acquisition de 1100 ambulances Renault Master.

    DGPC Algérie : Acquisition de 1100 ambulances Renault Master.

    Guillaume Josselin, DG de Renault Algérie l’affirme, La Direction générale de la protection civile (DGPC) a commencé à réceptionner les premières unités des 1100 ambulances Renault Master, préparées par le carrossier français Gruau, dans le cadre de l’appel d’offres international remporté – en février 2013 – par la marque au losange devant 34 autres soumissionnaires.

    «Le partenariat Renault-Gruau a su faire la différence?», a souligné Gruau dans son communiqué deux jours après que Guillaume Josselin, directeur général de Renault Algérie, ait annoncé «la bonne nouvelle» au cours d’un point de presse organisé à la succursale de la filiale algérienne de la marque au losange..
    «Un premier lot de ces ambulances est déjà livré en attendant la suite», s’est félicité M. Guillaume.

    En effet, Gruau, qui devrait livrer la totalité des ambulances d’ici à avril 2014, a déjà fourni deux lots de 200 unités à la DGPC. D’ici à décembre, 800 ambulances supplémentaires seront réalisées à partir de ses trois sites spécialisés dans les petites séries. Gruau, qui réalise l’aménagement avec Sanicar, a annoncé que plus de 40 collaborateurs ont été recrutés et que 40 sous-traitants sont associés au projet pour un montant de près de 25 millions d’euros.

    Dans le détail, Gruau Lorraine à Ste-Marie aux Chênes prépare les Master L2H2 en provenance de l’usine Renault toute proche de Batilly (Meurthe et Moselle) alors que Sanicar réalise la cellule polyester, l’armement du mobilier, le balisage et la préparation des kits de matériel.

    Le groupe Gruau – créé en 1889 – dispose d’un bureau commercial à Alger depuis quatre ans. Sur les quinze années passées, Gruau a livré plus de 2000 ambulances pour Algérie, en plus du marché des 1100 unités de la DGPC.

  • Situation de la PME Algérienne.

    Situation de la PME Algérienne.

    Mr Larbi Ouahmed, PDG de Korex-Novoplast: « Lorsqu’une entreprise coule, c’est un importateur qui en profite.»

    DZ-Entreprise : On parle souvent de la situation désastreuse dans laquelle se débat la PME algérienne, on a pensé aujourd’hui regarder la situation de près, à travers les yeux d’un industriel, que pouvez-vous nous dire ?

    Mr Larbi Ouahmed : Il faut dire les choses telles qu’elles se présentent ; la PME privée n’est pas soutenue par les pouvoirs publics.
    Pour m’expliquer, il suffit juste de rappeler les dégâts provoqués par le Credoc, institué en 2009 comme seul moyen de paiement des importations et qui a carrément mis à genou les entreprises.
    La lettre de crédit a même favorisé le fournisseur étranger au détriment de la trésorerie des PME algériennes.
    Il va sans dire que ce procédé a affaibli les entreprises, dont certaines ne se sont jamais remises sur pied.

    DZ-Entreprise : L’année 2012 a été marquée par une forte poussée inflationniste, quel a été l’impact de cette fièvre sur la PME algérienne ?

    Mr Larbi Ouahmed : L’inflation est un phénomène dont la source est multiple. La productivité est liée au salaire, et ce dernier doit être indexé sur la productivité.
    C’est dire que la hausse de la masse salariale joue un double rôle pervers ; tirer vers le haut l’inflation, même aussi les charges sociales des entreprises dont la trésorerie est déjà mise à rude épreuve.
    La seconde source d’inflation est celle qu’on appelle l’inflation institutionnelle. Celle-ci est liée à toutes les décisions qui sont prises pour revaloriser les salaires ; elle est donc d’origine institutionnelle.
    La troisième c’ est le marché informel ; ce phénomène représente aujourd’hui une force économique qui , à mon sens, devrait être canalisée dans certains secteurs, à l’instar de l’agriculture et l’artisanat.
    Cependant, avec tous ces problèmes qui touchent de près et de loin l’entreprise, il serait très difficile d’investir dans ce pays.
    Les discours que l’on chante dans les salons officiels sur l’entreprise sont très loin de refléter la réalité .

    DZ-Entreprise : Cela veut dire qu’il y a eu des coûts supplémentaires qui ont pénalisé l’entreprise algérienne…

    Mr Larbi Ouahmed : Nous sommes doublement pénalisés ; l’entreprise peine à supporter les coûts du Credoc, les nouvelles charges sociales induites par les rattrapages salariaux.
    Tous ces coûts supplémentaires créent une inflation spécifique qui affecte directement l’entreprise.
    Les dommages sociaux, liés souvent aux arrêts de travail et à une trésorerie asséchée, sont la forme la plus désastreuse des conséquences de toutes ces décisions sur l’entreprise.
    Les contrecoups directs sur l’entreprise consistent à mettre au frigo tous les projets d’investissement.
    Par conséquent, si l’entreprise d’un tel ou tel pays n’est pas sûre ,c’est tout le pays qui n’est pas sûr. Je crois qu’il y a lieu de regarder de près ces phénomènes aux effets pervers qui affecte l’entreprise algérienne.

    DZ-Entreprise : Quel serait le poids de la PME face au colosse bancaire algérien ?

    Mr Larbi Ouahmed : Les difficultés bancaires sont une autre paire de manches. Le crédit bancaire algérien est l’un des plus inaccessibles.
    Ce sont des difficultés que je comprends tout de même, puisqu’elles sont liées à l’absence de formation susceptible de rehausser le niveau d’engagement de nos banquiers. Mais il s’agit, néanmoins, d’une situation qui pénalise lourdement les entreprises de production.
    Il va falloir, dans ce domaine, prendre une décision irrévocable de sorte à séparer la gestion bancaire des portefeuilles de l’importation de la gestion des entreprises de production.
    La différence est de taille ; l’entreprise de production a des changes, tandis que l’importation ne souffre d’aucune charge.
    De ce fait, lorsqu’une entreprise coule, c’est un importateur qui en profite. Les demi-mesures que l’on tente d’apporter à tous ces désagréments ne servent qu’à rajouter une couche d’indifférence face aux problèmes auxquels sont confrontées les PME privées.
    Les dispositions incluses dans la loi de finances 2011, à titre d’exemple, et qui portent sur le rééchelonnement des dettes des entreprises causées par le Credoc ne servent qu’à enterrer l’entreprise après l’avoir tuée par l’institution du Credoc.
    Je m’explique : cette décision de rééchelonner les dettes causées par le Credoc est conditionnée par une obligation faite à l’entreprise de ne pas investir, confier le mouvement d’affaires totalement à la banque qui prend en charge l’action de rééchelonnement et confier tout le pouvoir d’affaire à cette même banque.
    Dans ces conditions, il est imaginable que cette décision de rééchelonnement puisse contribuer à la sauvegarde et au sauvetage de l’entreprise.
    C’est scandaleux.

    DZ-Entreprise : En définitive, quelle conclusion peut-on en tirer ?

    Mr Larbi Ouahmed : La PME est la colonne vertébrale de la croissance économique, qu’on le veuille ou non. Mettre sa survie à la seule appréciation et au seul pouvoir d’un banquier est une grave erreur qui tue les richesses et les emplois.
    Je pense qu’à ce propos, il y a lieu de revoir certaines règles prudentielles qui donnent aux banquiers un pouvoir excessif sur l’entreprise.

    Propos recueillis par Lynda Touati

  • M.Meziane Idjerouidene : « On aspire à développer le long courrier »

    M.Meziane Idjerouidene : « On aspire à développer le long courrier »

    Rencontré en marge du déjeuner presse organisé à Alger par Aigle Azur le 17 janvier dernier, Meziane Idjerouidène, directeur général d’Aigle Azur, a bien voulu répondre aux questions de DZEntreprise.
    Dans ce bref entretien, le jeune directeur d’Aigle Azur revient sur l’ouverture du capital de la compagnie aérienne à un partenaire chinois, les nouvelles dessertes de la compagnie, dont le long courrier, et la formation du personnel.

    DZEntreprise : Vous avez annoncé au cours de cette rencontre la participation de HNA dans le capital d’Aigle Azur que visez-vous par l’introduction du groupe chinois dans votre entreprise familiale ?

    M. Meziane Idjerouidene : D’abord, il faut savoir qu’on reste majoritaire ; le management et la direction restent en place. Ce que l’on vise c’est le développement du long courrier, les mois et les années à venir, l’intérêt c’est de pénétrer un nouveau marché vers l’Asie au départ de la France.
    Ce partenariat permettra à Aigle Azur de se positionner sur un marché de compétition internationale, et au groupe HNA de disposer d’un partenaire reconnu en Europe et de bénéficier de sa capacité d’innovation et de ses compétences sur les nouveaux marchés émergents.

    DZEntreprise : Il est généralement difficile pour une entreprise familiale d’ouvrir son capital à des « étrangers » et à hauteur de 48%. Qu’est ce qui a motivé cette décision ?

    M. Meziane Idjerouidene : Ça serait mentir que de dire qu’il n’ y a pas d’affect, ce n’est pas toujours facile, et franchir le pas exige que l’on mette de coté les sentiments ; ce qui doit primer, c’est la pérennité de l’entreprise et c’est pour cela que l’on a fait le choix de s’adosser à un groupe qui est du métier.
    L’idée n’était pas de financer, mais de rester dans le corps de métier qui est le notre, le transport aérien, nous avons eu beaucoup de propositions que nous avons évacuées.
    Il faut être pragmatique, avec le développement des compagnies low cost, notamment sur le bassin méditerranéen, la concurrence est de plus en plus rude sur les vols court et moyen-courriers, avec ce partenariat nous allons développer le long courrier.

    DZEntreprise : Aigle Azur va donc desservir Pékin ?

    M. Meziane Idjerouidene : Nous travaillons sur l’ouverture de la ligne, je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.Cela devrait se faire dans quelques mois. Nous allons également acquérir un nouvel appareil.

    DZEntreprise : Depuis juillet dernier votre compagnie dessert Moscou à partir de Paris, comment les Algériens accueillent cette nouvelle ligne et combien sont-ils à rallier Moscou à partir d’Alger via Paris ?

    M. Meziane Idjerouidene : Vous savez c’est encore tout frais, techniquement nous nous organisons ; nous sommes passé de quatre fréquences hebdomadaires au quotidien depuis novembre dernier.
    Trop tôt pour faire un bilan. S’agissant du nombre de clients qui se sont rendus à Moscou via Paris à partir d’Alger sur notre compagnie, je n’en ai aucune idée, je sais qu’il y a un intérêt sur cette ligne et nous y travaillons .

    DZEntreprise : Avec un prix attractif ?

    M. Meziane Idjerouidene : Pourquoi pas ! Mais je vous l’ai dit, c’est encore tout frais.

    DZEntreprise : Aigle Azur a mis en place depuis décembre dernier une desserte à destination d’Alger au départ de l’aéroport de Roissy…

    M. Meziane Idjerouidene : Remis, et ce n’est pas exclusivement Paris-Alger, il y aussi Oran, Annaba et Hassi Messaoud et nous l’avons fait pour répondre à la demande des voyageurs du nord de la France et d’Ile de France, c’est une ligne qui a été très bien accueillie, nous restons donc à l’écoute de nos passagers tout en renforçant notre réseau.

    DZEntreprise : En parlant de réseau, 2013 verra- t-elle l’ouverture de nouvelles lignes, vers et à partir de l’Algérie ?

    M. Meziane Idjerouidene : Plutôt renforcer, on adoptera le programme quand le besoin se fera ressentir.

    DZEntreprise : Vous n’avez pas manqué au cours de cette rencontre avec les directeurs des médias et les journalistes de mettre en exergue l’intérêt que porte votre compagnie à la ressource humaine, au recrutement, quelle est la part des locaux ?

    M. Meziane Idjerouidene : Elle est importante. Depuis juillet 2012, nous avons mis en place l’auto- assistance sur onze escales, et ce, avec nos propres moyens. Pour ce faire, nous avons a recruté 350 personnes et dispensé une formation d’ordre technique, sûreté, accueil des clients, etc.
    Il faut savoir qu’Aigle Azur privilégie la formation en Algérie, après quand il s’agit de formation aux métiers spécifiques qui n existe pas sur place, nous faisons appel à la ressource en interne ou en externe.
    Le plus important, c’est qu’il y ait le transfert de technologie.
    Tous les investissements que nous avons faits doivent bénéficier à tout le monde !

    Aigle Azur a réussi à se hisser dans l’espace aéronautique hexagonal au rang de leader français sur les destinations du pourtour méditerranéen et nord-africain.
    « Un succès exceptionnel, qui ne doit rien au hasard … », soutient-on à Aigle Azur où l’on met en évidence
    « la politique de proximité cultivée par une présence forte sur le terrain, à l’écoute du public et de ses habitudes ».

    Aigle Azur par les chiffres :
    – 2éme compagnie aérienne régulière française
    – 330 000 000 euros de chiffre d’affaires
    – 1 800 000 passagers en 2011
    – 800 collaborateurs
    – 300 vols par semaine
    – 40 points de vente Aigle Azur
    – 23 destinations
    – 12 Airbus de la famille A320

    Destinations :
    Aigle Azur a réussi à se hisser au rang de leader français sur les destinations du pourtour méditerranéen tout en développant son réseau sur l’Afrique de l’Ouest et plus récemment l’Europe de l’Est.
    L’Algérie, destination phare de la compagnie, jouit d’une couverture optimale avec 11 villes desservies au départ de Paris (Orly et Charles de Gaule) et des régions : Lille, Lyon, Marseille, Mulhouse, Toulouse, Bordeaux et Nice.
    Le Mali est desservi par la compagnie avec 3 vols par semaine à destination de Bamako.
    Le Portugal représente la deuxième destination vedette d’Aigle Azur ! Lisbonne et Porto, qui connaissent un engouement grandissant, sont desservies en vols quotidiens ; Funchal à raison de 2 vols par semaine depuis Paris (en partenariat avec SATA) et à raison d’1 vol par semaine de Lyon en période estivale ; Faro avec 1 vol par semaine en période estivale et plus récemment les Açores (en partenariat avec SATA).

    Partenariat :
    La Russie nouveauté 2012 est desservie depuis le mois de juillet à raison de 14 vols par semaine au départ de Paris Orly – Sud à destination de Moscou –Vnukovo et Domodedovo.
    La liaison est assurée en collaboration avec la deuxième compagnie russe Transaero Airlines Le 18 décembre dernier, les compagnies françaises Aigle Azur et Corsair International ont signé un accord leur permettant de mettre en résonance leurs réseaux
    respectifs pour favoriser les correspondances à l’aéroport parisien d’Orly.
    Une multitude d’opportunités nouvelles de correspondances s’offre ainsi aux clients des deux compagnies qui ne résident pas à Paris.
    Par exemple, les passagers au départ de Dakar au Sénégal avec Corsair pourront, avec un seul billet, être acheminés à Moscou en Russie en effectuant leur premier tronçon sur Corsair et le second sur Aigle Azur pourra facilement se rendre à Montréal avec un seul billet comportant un trajet Alger – Orly sur Aigle Azur et enchaîner un Orly – Montréal sur Corsair.

    Par Saida Azzouz

  • Abderrahmane Benhamadi, PDG de la SPA Condor

    Abderrahmane Benhamadi, PDG de la SPA Condor

    « Avec ses différents métiers, la société devait passer à un autre mode de management.

    Une telle approche va influer positivement sur la gestion de la nouvelle entité qui sera, dans un premier temps, formée de cinq filiales : réfrigérateurs, climatiseurs, produits blancs, téléviseurs (LCD et LED), injection plastique et polystyrène. Employant 3800 agents à Bordj Bou Arréridj uniquement, Condor ne pouvait poursuivre ses activités avec le statut de Sarl à la charge d’un gérant.

    Cette démarche a été adoptée pour responsabiliser les managers et évaluer les résultats et performances des filiales devant bénéficier d’une totale autonomie.

    A travers une telle formule, les filiales seront en mesure de nouer des partenariats avec des opérateurs nationaux ou étrangers sans pour autant impliquer tout le groupe ou la société mère.

    Sur un plan financier, la SPA peut faire appel à l’épargne publique.

    Cette étape exige une entrée en Bourse, qui est une opportunité pour la promotion du marché des capitaux en Algérie.

    Pour Condor, l’admission en Bourse est un passage obligé pour la consolidation de son image de marque et l’évaluation concrète et permanente de l’entreprise .»

  • « Wood manufacture » se lance dans la fabrication du MDF

    « Wood manufacture » se lance dans la fabrication du MDF

    Ce projet qui devait être réalisé, dans les années 1990 en partenariat avec une société espagnole spécialisée dans la fabrication du MDF, a fini par être abandonné.
    La situation sécuritaire qui prévalait en Algérie en cette période en avait décidé autrement.

    Mis entre parenthèses depuis, le projet est remis au goût du jour à la faveur de la coopération algéro-espagnole.

    Une opportunité qu’Ali Slimani, PDG du Groupe, ne veut pas laisser passer puisqu’il a, selon des déclarations faites à la presse, remis le sujet sur la table à l’occasion de la tenue à Madrid du forum économique algéro-espagnol.

    Il est formel : « La matière première pour fabriquer ces panneaux est disponible localement. Mais, durant cette période sombre de l’histoire de l’Algérie, il était impossible d’aller en forêt pour la chercher et nous avons fini par renoncer. »

    Pas totalement ! Les données ont changé et le projet de fabrication de panneaux de fibres à densité moyenne (MDF» est remis sur les rails », a confié à la presse Ali Slimani qui estime qu’ aujourd’hui, tout est favorable à la relance du projet avec le partenaire espagnol.

    Pour rappel, les panneaux MDF utilisés surtout dans l’aménagement et la décoration intérieure sont fabriqués de bois feuillus ou résineux.

    Le recours à la fabrication locale du MDF, qui ne nécessite pas une « technicité » rare, n’est pas un investissement vain puisqu’il devrait à court terme réduire l’imploration de ce type de bois.

    D’autant que les Algériens ont de plus en plus recours au sur- mesure, qu’il s’agisse de cuisine , de salle de bains ou de décoration d’intérieur.

    Le groupe Wood manufacture (bois), composé de 22 entreprises, couvre les activités de la première transformation du bois, de menuiserie générale, de mobilier domestique et collectif, de construction en préfabriqué, de cabines sahariennes et de la distribution de produits finis.
    Il assure quelque 5 300 postes de travail et réalise un chiffre d’affaires annuel moyen de 11,9 milliards de dinars.

    Les besoins nationaux en panneaux MDF sont estimés entre 30 000 à 40 000 m3 annuellement.
    Le secteur a importé plus de 16 000 m3 de panneaux MDF en 2010 pour une valeur de 300 millions de DA, a indiqué M. Kaci Youcef, PDG de l’Entreprise nationale d’approvisionnement en bois (ENAB).
    En 2011, les importations ont atteint 26 000 m3 de panneaux MDF pour une valeur de 500 millions de DA.

    Par Sabrina Mouloud

  • Issad Rabrab, président du groupe Cevital

    Issad Rabrab, président du groupe Cevital

    « Le groupe Cevital s’est très bien développé en Algérie puisque nous sommes devenus leader dans le secteur agroalimentaire.
    Nous avons fait passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs produits.
    Nous avons acquis une expertise que nous voudrions aujourd’hui développer dans plusieurs pays africains.
    C’est surtout pour assurer la sécurité alimentaire des pays dans lesquels nous allons investir et la sécurité alimentaire de notre pays aussi.
    Les produits alimentaires que nous produisons sont aujourd’hui importés et nous ne faisons que les transformer.
    Notre idée, c’est d’essayer d’aller dans des pays où on pourrait produire, par exemple, de la canne à sucre, de la betterave sucrière, du sucre roux dont une partie serait destinée aux pays dans lesquels nous allons investir et une autre partie à nos raffineries en Algérie.
    Aujourd’hui, nous avons aussi l’intention d’aller en amont de ces activités dans notre pays.
    Le gouvernement algérien, à travers le ministère de l’Agriculture, vient de donner des instructions aux walis de Ouargla et d’El Oued pour dégager des terres au niveau des zones sahariennes pour lancer une agriculture industrielle et installer des unités industrielles intégrées.
    Dans les prochaines années, si nous ne faisons rien, il va y avoir une crise alimentaire majeure. »

  • Air Algérie : Mohamed Salah Boultif pour la création d’un « hub »

    Air Algérie : Mohamed Salah Boultif pour la création d’un « hub »

    La possibilité de créer un « hub » à l’aéroport international d’Alger n’est pas exclue ! C’est même un projet à moyen terme que compte mener à bien le PDG d’Air Algérie.

    M. Mohamed Salah Boultif a affirmé, lors d’un de ses passages à la radio nationale, que la compagnie nationale qu’il dirige depuis juin 2011 prévoit dans son plan de développement la création d’une plate-forme de correspondances ou « hub » pour entrer dans le trafic de transit international.

    « Le projet pour créer un « hub » pour intégrer le marché du trafic de transit international (Air Algérie) est actuellement à l’étude à moyen terme, un projet déjà avalisé par le conseil d’administration, ce qui permettrait d’avoir une vision plus globalisée du concept de « point à point », avait indiqué Mohamed Salah Boultif lors de cette sortie médiatique.

    Air Algérie, est, a tenu à le rappeler son PDG, une compagnie de type conventionnel activant sur le réseau du point à point à l’international et compte sur ses seules lignes domestiques.

    Dans le plan de développement 2012-2016 et pour lequel 60 milliards de dinars ont été consacrés, il est prévu le renforcement des destinations existantes, la création de correspondances. Alger pourrait devenir une passerelle entre l’Afrique d’où l’on devrait aller chercher le trafic pour le transporter au Moyen- Orient et en Europe.

    Dans la stratégie de développement d’Air Algérie, l’Afrique figure en première position, avec le renforcement des dessertes actuelles comme Dakar, Niamey, Nouakchott et, plus tard, Abidjan, en plus de l’ouverture de nouvelles dessertes.

    Pour ce faire, la compagnie aérienne nationale devrait renforcer sa flotte.

    Pour rappel, 42 appareils, dont deux tiers sont neufs, constituent la flotte d’Air Algérie, qui, de l’aveu du PDG, devrait se renforcer avec l’acquisition prochaine de trois modules de 250 places, trois appareils de 150 places et deux avions cargo qui vont coûter à la compagnie 45 milliards de dinars.

    Par Sara Chabi

  • Algérie Poste peine à redorer son blason

    Algérie Poste peine à redorer son blason

    Un plan de modernisation devrait y remédier

    Avec 2 millions de transactions effectuées chaque jour et 100 millions de dollars de chiffre d’affaires, Algérie Poste est la 14eme entreprise du pays, mais les prestations fournies ne reflètent pas ce statut.

    Le constat a été fait sur les ondes de la radio nationale par le premier responsable de cette boite.

    Mohand Laid Mahloul, Directeur Général d’Algérie Poste n’est pas tendre quand la question de la mauvaise qualité de prestation de service est abordée par notre consœur de la chaine 3.

    Il le reconnait, à contre cœur le prestataire public des services postaux et de paiement n’est pas à la hauteur.

    Une situation qui de l’avis de Mohand Laid Mahloul tend à disparaitre avec la formation progressives du personnel de son groupe qui compte 3 500 agences sur le Territoire national, soit une moyenne de 2 agences par commune
    « Un plan de modernisation du groupe a été lancé afin d’améliorer la qualité de services. Des formations et des recyclages auprès d’experts étrangers et nationaux ont ainsi été lancées et devraient se poursuivre jusqu’à la fin de l’année prochaine et ce, en direction des 28 000 employés du groupe »

    Ce qui devrait selon le DG, amener Algérie Poste à fournir des prestations plus rapides, grâce à la formation et à la modernisation de son système d’information.

    La mise en place d’un système de paiement moderne, devrait contribuer à faire face aux pics de demandes traditionnels, paiement de salaires des fonctionnaires, de retraites et pensions et à la vielle de chaque fêtes religieuses.

    Pour rappel Algérie Poste a bénéficié en plus des 10 millions d’euros, de 15 milliards de dinars débloqué par l’Etat pour la « mise à niveau » du Groupe

    Les factures par email

    Fini les « coups » de téléphone pour rappeler aux abonnés qu’ils doivent s’acquitter de leurs factures et éviter ainsi les coupures intempestives pour défaut de paiement comme cela se fait parfois alors que l’abonné n’a pas reçu sa facture à temps
    A compter du mois prochain.

    Les clients d’AT recevront leurs factures par email et seront informés du montant à payer par SMS sur leur téléphone mobile. C’est d’ailleurs ce que fait déjà Mobilis, une des filiales d’AT.

    N’étant pas encore au payement électronique, les Algériens continueront à s’acquitter de leurs factures dans une agence postale soit en espèce, soit par chèque, comme cela s’est toujours fait.

    Les recours aux messages électroniques, aux SMS en plus des appels de rappel sont autant de moyens utilisés par AT pour recouvrer les créances de l’entreprise.

    Par Sabrina Mouloud