Catégorie : Un Produit

  • Africafé, l’export à bout du doigt

    Africafé, l’export à bout du doigt

    L’innovation s’érige comme une planche de salut pour les torréfacteurs de café dans un marché caractérisé par la prolifération d’une multitude de marque, dont la qualité laisse, par moment, à désirer.

    La progression de certaines marques qui ont compris le salut de l’innovation bouleverse le marché vers la normalisation de l’offre.

    La dosette se révèle comme un nouveau moteur de croissance.

    C’est le créneau dans lequel s’investit désormais Africafé.

    Cette entreprise à l’ambition grandiose vient de développer une nouvelle approche de commercialisation qui n’a jamais existé dans le domaine de la torréfaction et la vente de café.

    L’entreprise de Fouad Hamdani, dont le métier de torréfaction est devenu une réelle affaire de famille, vient d’inaugurer le premier point de vente de ses produits à Alger, dont la dosette à café, nouvellement mise sur le marché.

    Alors que ce torréfacteur qui jouit d’une langue expérience dans le domaine poursuit sa croissance vers la qualité et l’innovation, d’autres tentent de s’adapter à la nouvelle donne.

    La taille du marché a cru de manière exceptionnelle depuis la fin du monopole public début des années 1990, ce qui a profité à tous les opérateurs qui se sont implantés sur le marché.

    Mais cette dynamique ne suffisait pas à développer de nouvelles approches de marketing et de production.

    En d’autres termes, la hausse de l’offre est loin de compenser le déficit en qualité et en normalisation, avant le lancement par certains opérateurs, dont Africafé, de la dosette à capsule.

    C’est un investissement qui a nécessité 100 millions de dinars, soit 10 milliards de centimes, à en croire le patron d’Africafé, Fouad Hamdani, rencontré dans les locaux du premier point de vente de son entreprise, sis à Alger- Centre.

    L’entreprise commercialise plusieurs goûts dont la Classic, la Prestige (100 % robusta), l’Excellence (mélange savoureux de robusta et d’arabica) et la Royal (100 % arabica).

    « Notre métier, est et sera l’enrichissement du goût du café pour le plaisir de notre clientèle », nous dira le PDG d’Africafé (voire l’entretien de Lynda Touati).

    Grâce à cet ultime investissement, l’ambition de l’entreprise d’explorer le marché national, à travers l’ouverture de plusieurs autres points de vente, se consolide en attendant l’expédition des premières cargaisons de café à dosettes vers le marché international.

    L’évolution de la demande, en quantité et en qualité, est une réponse à la volonté de Africafé à se développer sur les deux marchés. L’ambition, en chiffres, consiste à écouler 12 millions de capsules sur le marché national et 15 millions à l’export.

    M. Fouad HAMDANI, Président Directeur Général d’Africafé
    « L’investissement dans les dosettes a nécessité 100 millions de dinars »

    DZEntreprise : Vous venez d’ouvrir le premier point de vente de vos produits en Algérie, une première dans le domaine de la torréfaction de café, parlez-nous du parcours de votre entreprise pour aboutir aujourd’hui à cet investissement ?

    M. Fouad HAMDANI : Africafé est une société de torréfaction de café qui a été créée par moi-même en 1975. Et avant cette date, notre famille a blanchi sous le harnais dans le domaine de la torréfaction de café.
    C’est vous dire sous nous cumulons en tout 130 années d’expérience dans cette activité.
    Mon arrière- grand-père a commencé cette activité dans les années 1880. Mon grand-père, mon père et ensuite moi avons pris le flambeau et nous nous sommes investis dans ce métier qui devient, pour vous le dire, une affaire de famille.
    Une expérience familiale. Mes enfants viendront prendre la relève je l’espère. Car, il s’agit de tout un label qu’il faudra sauvegarder. Voire toute une histoire. Laquelle histoire s’était limitée depuis toujours à la région de l’Ouest car nous n’avions pas eu, avant cette nouvelle expérience, cette ambition de se développer sur le marché national et international.
    Les moyens et autres circonstances ne le permettaient pas jusqu’ici.
    Aujourd’hui, avec les moyens matériels et humains dont nous disposons, nous avons voulu externaliser cette croissance de l’entreprise, développer de nouveaux produits et explorer le marché national dans sa globalité, voire même s’investir dans le métier de l’exportation.

    DZEntreprise : Parallèlement à votre développement sur le marché national, vous avez affiché récemment une ambition de vous investir dans l’exportation, pouvez-vous nous en parler davantage ?

    M. Fouad HAMDANI : Nous sommes effectivement en négociation avec bon nombre de clients à l’international.
    Nous menons des discussions avec des clients d’Egypte, de Tunisie, du Maroc, de Jordanie, d’Espagne et d’autres établis en Turquie. Nous sommes actuellement au stade de concertation quant aux modalités pratiques de placer nos produits à l’international.
    Ces modalités diffèrent d’un client à l’autre ; certains veulent labelliser le produit à leur manière, d’autres l’écouler sous notre label. Mais les concertations avancent pour aboutir à un consensus qui arrangera tout le monde.
    Les choses vont au fur et à mesure se dessiner plus clairement avant la fin de l’année en cours.
    Notre priorité bien sûr est celle d’exploiter le marché national avec, à la clé, cette ambition de nous installer dans les grandes villes en premier lieu à travers des points de vente propres à notre société.
    L’ouverture de notre premier magasin en Algérie, à Alger plus précisément, s’inscrit en droite ligne de cette ambition de se positionner sur le marché national.
    Je parle surtout pour ce qui est de la commercialisation des dosettes en capsules.
    Cette nouvelle approche de commercialisation à travers l’ouverture de points de vente propres à l’entreprise sera généralisée à travers tout le territoire national.
    Parallèlement à cette œuvre, nous envisageons de faire aboutir les négociations avec nos clients pour envoyer les premières cargaisons dès l’année prochaine vers l’exportation.

    DZEntreprise : Cet investissement dans les dosettes de capsules répond-il à une demande fortement ressentie ?

    M. Fouad HAMDANI : La demande existe bel et bien. Mais nous avons ressenti cette obligation d’aller vers les dosettes en capsules. Il est vrai que nous sommes une société qui s’est investie depuis toujours dans la torréfaction de café, nous sommes tout de même appelés à suivre l’évolution du marché et de la demande, de plus en plus croissante, mais surtout exigeante. Nous estimons que nous sommes un peu en retard dans notre réponse à cette demande.
    Je ne parle pas de Africafé, mais de l’ensemble de l’offre existante sur le marché.
    Notre investissement dans la capsule à café répond donc à ce souci de suivre la demande et satisfaire les aspects liés à la qualité. C’est un produit qui s’exporte très bien aussi, au-delà de cette ambition de répondre à une demande en évolution permanente sur le marché national.
    Nous avons quatre types de qualités commercialisables sur notre premier point de vente.
    Nous avons, à titre d’exemple, la 100% arabica, le mélange arabica/robusta, la 100% robusta et la décaféinée qui viendra sur le marché sous peu, en attendant l’investissement dans d’autres produits.

    DZEntreprise : Parlez nous de votre entreprise en quelques chiffres ?

    M. Fouad HAMDANI : Depuis 1993, date de la libéralisation du marché et de la fin des situations de ponopole public, Africafé s’est développée pour devenir une Sarl, alors qu’elle n’était jusque-là qu’une simple unité de torréfaction.
    La société garde toujours son cachet familial.
    Pour répondre à votre question, les résultats sont positifs, mais tous les bénéfices sont automatiquement réinvestis. Nous venons de réaliser un ultime investissement de 100 millions de dinars dans le domaine de la capsule.
    Nous continuerons à investir dans d’autres produits car nous jugeons que nous n’avons pas encore atteint le niveau d’investissement souhaité.
    Notre objectif est d’atteindre dans les trois années à venir 12 millions de capsules commercialisés annuellement et 15 millions à l’export.

    Propos recueillis par Lynda Touati

  • Algérie Telecom en bonne santé financière

    Algérie Telecom en bonne santé financière

    L’opérateur historique des TIC, Algérie Telecom en l’occurrence, maintient son rythme de croissance malgré certains écueils qui pénalisent cette roue de dynamisme.
    L’entreprise publique a une bonne santé financière et c’est déjà important.

    Surtout lorsqu’on s’amuse par le moyen de flash-back à énumérer tous ces navires publics qui se fracassent sur les écueils de lourdeurs managériales, absence d’approches marketing…

    Bien qu’elle soit inconnue, la croissance du groupe public de télécommunication reste importante et se consolide au fil des années. Pour preuve, Algérie Telecom finance une bonne partie de ses investissements sur fonds propres.

    Mieux encore, dans une interview accordée à nos journalistes, le PDG de l’entreprise écarte tout éventuel recours au marché financier pour les besoins d’une levée de fonds.

    C’est dire que même en période de grands labours, les deux facteurs clés de sa croissance sont là ; la bonne santé financière et une commande publique importante qui ne feront que consolider l’assise financière de l’entreprise.

    L’évolution des deux segments importants du marché des TIC, la téléphonie mobile et Internet en l’occurrence, promettent également de bonnes performances à Algérie Telecom.

    Une autre performance devra être générée, à moyen et à long terme, par le segment de la téléphonie fixe qui accompagne l’évolution fulgurante d’Internet à travers un important investissement dans le réseau filaire.

    Pour cela, un plan de développement de 180 milliards de dinars a été arrêté, en attendant que soient plus claires les nouvelles ambitions du gouvernement qui ne feront qu’augmenter la valeur de la cagnotte budgétaire destinée à accompagner l’investissement.

    Algérie Telecom mise à fond sur le client. D’ailleurs, un espace client en version matérielle et en web vient d’être construit par l’entreprise à même de canaliser les doléances et les demandes provenant de la clientèle.

    Son PDG, Mehmel Azouaou, sait que le défi de concrétiser les ambitions de l’entreprise passe par le développement d’une bonne approche commerciale et de marketing.

    « Algérie Telecom se trouve investie d’une lourde mission et d’une grande responsabilité en tant qu’entreprise économique dont la mission première est la création de richesse pour ses actionnaires et ses employés. Mais vu le poids et l’importance des TIC dans les sociétés d’aujourd’hui, notre entreprise se doit de relever le défi de la mise à disposition de ces technologies au profit de tous les utilisateurs ».

    La formation s’érige aussi en pilier fondamental dans la future stratégie de l’entreprise.

    Laquelle vient de signer avec l’Université de Constantine une convention de formation qui place l’employé et le client en priorités de premier plan.

    Par Lynda Touati

  • Mr. Azouaou Mehmel, P-DG du Groupe Algérie Telecom

    Mr. Azouaou Mehmel, P-DG du Groupe Algérie Telecom

    « Il est temps que nous nous remettions en cause et ne plus travailler comme par le passé »

    DZEntreprise : Algérie Telecom évolue en opérateur historiquement ancré dans le marché des TIC algérien, quelle appréciation avez-vous de ce marché ?

    M. Azouaou Mehmel : Ces technologies étaient inventées et développées ailleurs.
    Nous, nous sommes consommateurs et utilisateurs et nous nous inscrivons dans cette évolution pour que nous puissions satisfaire les besoins des consommateurs algériens en la matière.
    Nous ne devons pas être cantonnés dans un isolement car le monde d’aujourd’hui est carrément interconnecté, et l’évolution s’impose d’elle-même.
    Avec l’évolution d’Internet et l’accès aux TIC, le consommateur algérien n’est pas en reste de cette évolution et ses desideratas portent sur la volonté d’avoir accès aux mêmes services développés ailleurs.
    C’est pourquoi, nous jugeons important que nous nous inscrivions dans cette évolution.
    C’est inévitable, voire même incontournable.
    Il est vrai maintenant que nous avons accusé un retard dans la perception de l’impact des TIC sur l’économie et sur la société.
    Aujourd’hui, les TIC portées par Algérie Telecom en tant qu’opérateur historique évoluent au même rythme que cet opérateur qui n’a pas connu une croissance telle que l’ont connue d’autres opérateurs de part le monde.
    Les tournants technologiques opérés durant la fin des années 1980 et durant la décennie 1990 et la restructuration qu’ont connus les administrations qui étaient jusqu’ici en charge des télécommunications au sens classique du terme, s’ajoutant à cela l’avènement de la téléphonie mobile, a fait prendre conscience à tous les pays à travers le monde.
    Ces pays, qui ont compris dès potron-minet l’enjeu et l’importance de ce secteur pour le reste de l’économie, ont procédé aux restructurations et à l’organisation nécessaires afin de mieux s’accrocher à cette évolution, pendant que nous, en Algérie, nous n’avons pas encore perçu la portée de ce bouleversement.
    D’où le retard que nous accusons aujourd’hui dans le domaine des TIC.

    DZEntreprise : Comment vous situez-vous dans ce marché en tant qu’opérateur public et quelle serait la future mission assignée à cette entreprise dans le cadre du développement de l’offre en produits TIC ?

    M. Azouaou Mehmel : Le secteur est porteur et nous le voyons rien qu’avec le segment de la téléphonie mobile.
    Quant à Internet, la demande existe.
    Elle est en évolution permanente et importante.
    Nous recevons quotidiennement des pétitions pour un raccordement au réseau filaire.
    C’est vous dire tout le potentiel dont recèle le marché.
    Le haut débit est devenu aujourd’hui un besoin fondamental pour les populations.
    Cela sans parler des besoins professionnels qui, eux aussi, explosent au quotidien.
    Nous jugeons nécessaire d’accroître les investissements dans la fibre optique et les nouveaux équipements en particulier afin de répondre à toute cette demande de tendance ascendante.
    Nous misons désormais sur les supports actifs tout en réduisant la portée des équipements traditionnels en cuivre sur lesquels nous avons beaucoup de problèmes.
    Et c’est ce qui explique la mauvaise qualité de service que l’on ressent par moment. Pour ce faire, un premier plan d’investissement a été décidé il y a de cela environ deux années et pour lequel l’on a alloué une enveloppe de 180 milliards de dinars.
    Mais les nouvelles ambitions du gouvernement, dont le raccordement de toutes les localités dépassant les 1000 habitants, la valeur de la cagnotte destinée à soutenir les investissements futurs devrait être assurément et inévitablement revue à la hausse.

    DZEntreprise : Comment comptez-vous financer tous ces chantiers auxquels vous faites références ?

    M. Azouaou Mehmel : Algérie Telecom ne manque pas de moyen pour mener à bon port cette panoplie d’investissement. Même si un problème de moyen financier venait à se faire sentir, les banques sont prêtes à nous accompagner dans cette œuvre d’investissement gigantesque.
    Le problème qui se posera, néanmoins, est lié à la rentabilité de l’investissement pour l’entreprise.
    A moins que le gouvernement mette la main à la poche et subventionne l’accès au service généré par cet important investissement, autrement le coût sera pesant.

    DZEntreprise : Au-delà de tout apport financier de l’Etat, comment se porte la santé financière de l’entreprise ?

    M. Azouaou Mehmel : Algérie Telecom jouit d’une bonne santé financière.
    Il n’y a qu’à citer tous les investissements que nous réalisons sur nos fonds propres.
    Mieux encore, l’entreprise n’est pas en difficulté financière en dépit des créances détenues sur plusieurs de nos clients.
    Nous réalisons annuellement des croissances bien que les indicateurs restent les mêmes.
    Je vous cite, à titre d’exemple, les 3,5 millions d’abonnés à la téléphonie fixe et le 1,2 million d’abonnés à l’ADSL. Cependant, ces chiffres sont loin de ce que nous pouvons en avoir si l’on se réfère au potentiel du marché.
    La demande est là, il faut juste savoir l’adresser. Et c’est là où se trouve réellement le grand chantier d’Algérie Telecom.
    Pour réussir ce chantier, il faut que l’entreprise sorte de son ornière et devienne une vraie entreprise économique et non pas une administration en charge de la gestion des télécommunications.
    Je veux dire qu’il est temps que nous nous remettions en cause et ne plus travailler comme par le passé.
    Tout l’enjeu est là. L’entreprise a besoin d’évoluer au rythme des normes internationalement admises en matière de gestion, de management et de marketing.
    Le gouvernement doit accompagner cette métamorphose par l’assainissement de l’environnement dans lequel évolue l’entreprise.

    Propos recueillis par Lynda Touati

  • Général Emballage augmente ses capacités de production Cap sur l’exportation et la Bourse…

    Général Emballage augmente ses capacités de production Cap sur l’exportation et la Bourse…


    C’est une entreprise qui a su relever parfaitement le défi de l’exportation. Général Emballage, entreprise spécialisée dans la fabrication et la transformation du carton ondulé, créée seulement en 2000, s’est vue attribuer quelques années plus tard le triple « A » de la Coface pour sa solvabilité et sa bonne santé financière.

    Il n’y a aucun doute, l’entreprise verra se bousculer à son portillon les plus grands investisseurs en prévision de son entrée en Bourse, dont la demande du visa de la Cosob est prévue pour 2014.

    Pour Ramdane Batouche, PDG de Général Emballage, il s’agit d’explorer de nouvelles méthodes managériales plus modernes. En 2011, le chiffre d’affaires de Général Emballage était de 4,28 milliards de dinars, en progression de 21 à 25% par rapport à l’exercice 2010 qui, lui aussi, était meilleur que le précédent.

    Cette nouvelle performance vient d’inscrire Général Emballage dans la liste des 50 plus grandes entreprises du pays.

    Pour démystifier la courbe représentant l’évolution du chiffre d’affaires de l’entreprise, il est ainsi facilement décelable la croissance de 25% en 2010, de 27% en 2009, de 13% en 2008 date des premières cargaisons de marchandises envoyées à l’étranger.

    Durant les deux années 2006 et 2007, le chiffre d’affaires de l’entreprise a évolué respectivement de 105% et 96%. Cela témoigne d’une rotation à rythme ininterrompu de l’appareil productif, signe de bonne santé de l’entreprise. Depuis 2008, Général Emballage a fais son baptême de terre en envoyant les premières marchandises de l’exportation à destination de la Tunisie.

    Le volume des exportations a explosé deux années plus tard. Le chiffre d’affaires aussi. Ce dernier a enregistré en 2010 un bond de 389% à l’exportation, tandis qu’en 2011, les volumes destinés à l’exportation ont généré une croissance de 110% du chiffre d’affaires à l’export.

    L’objectif en 2013 est celui de faire 10% du chiffre d’affaires global de l’entreprise par le moyen de l’exportation et 25% d’ici à 2015. En termes de production, les trois sites du complexe cumulent une production annuelle de 130 000 tonnes de carton ondulé, soit près de 80% de l’ensemble de la consommation nationale en 2011.

    Il est ainsi, de part ces parts incontestablement pesantes, le leader sur le marché du carton ondulé. Cette année, Général Emballage a investi dans l’augmentation de ses capacités de production avec notamment l’acquisition d’un nouveau train onduleur et d’une ligne d’impression higt-graphics.

    Par Lynda Touati

  • Mauboussin expose ses diamants à Alger

    Mauboussin expose ses diamants à Alger

    Bien qu’il soit embryonnaire, le marché de luxe en Algérie s’offre depuis quelques jours une nouvelle marque, Mauboussin en l’occurrence. Une première en Algérie dans le domaine de la joaillerie de luxe spécifiquement. La création de la maison Mauboussin remonte à 1827.

    Il y a maintenant prés deux siècles que Mauboussin a décidé de casser les tabous du luxe pour devenir l’une de ses références.

    La maison s’est investie notamment dans l’usage des diamants, d’émeraudes et de saphirs. Depuis 2002, la marque s’était appliquée à démocratiser ses collections en offrant un meilleur rapport qualité/prix.

    La maison Mauboussin est réputée surtout pour ses bagues de fiançailles modernes et intemporelles.

    Ces bagues ont toujours été le point fort du joaillier. Pour preuve, il suffit de prononcer dans les couloirs du luxe « Chance of love » pour se rendre compte dans quelle dimension la bague est une religion dans la maison Mauboussin.

    Cette bague est le best-seller de la marque, vendue à plusieurs milliers d’exemplaires dans le monde. Cette marque débarque dans notre pays grâce à Choukri Djoudi, propriétaire d’une master franchise pour le développement de Mauboussin en Algérie.

    Conscient de l’adhésion générale autour de cette marque emblématique de la place Vendôme, Choukri Djoudi se fixe l’objectif de réaliser un chiffre d’affaires d’un million d’euros par an.
    Pour ce faire, le propriétaire de la franchise pour le marché algérien entent tisser un réseau de boutiques à même de rendre la marque plus proche et plus accessible aux Algériens.

    En ligne de mire, Alger, et Constantine dès l’année prochaine. Viendront ensuite d’autres villes, à l’instar de Setif, Tlemcen et Annaba, qui se verront briller grâce aux étoiles de Mauboussin.

    C’est ainsi que les best-sellers de Mauboussin ont été exposés pour la première fois en Algérie, dont « Chance of love », cédée à seulement 125 400 DA, « le premier jour » à 61 000 DA.

    Dans la gamme des accessoires, il y a lieu de citer, notamment, la montre « Amour le jour se lève » toute en nacre et diamants avec son bracelet en satin, cédée à 54 900 DA, un autre chef d’œuvre de la maison Mauboussin. Ainsi, la marque vient de révolutionner le monde de la joaillerie en Algérie avec, sur les étals, des produits très raffinés et luxueusement fabriqués.

    D’autant que le marché du diamant est toujours inexploré en Algérie, contrairement au marché de l’or.

    Par Lynda Touati

  • «Après Alger, nous allons nous installer, en 2013, à Oran et Constantine  »

    «Après Alger, nous allons nous installer, en 2013, à Oran et Constantine  »

    M. Djoudi Choukri, PDG de Mauboussin Algérie.

    DZEntreprise : Vous venez d’ouvrir la première boutique de luxe de marque Mauboussin en Algérie, comment cette affaire a-t-elle été négociée avec la maison de cette joaillerie de luxe ?

    M. Djoudi Choukri : L’idée de faire venir la marque Mauboussin en Algérie répond d’abord à un désir quelque peu subjectif ; celui en relation avec mes loisirs et mes attachements aux marques et aux objets de luxe, dont la joaillerie Mauboussin.
    Je me disais donc pourquoi ne pas rendre cette marque accessible aux Algériennes et aux Algériens, d’autant qu’elle a pu casser les tabous de la joaillerie de luxe depuis la décision de sa démocratisation.
    Le fait que Mauboussin m’accorde l’exclusivité du marché algérien, il est clair qu’il ne peut y avoir qu’un sentiment à la fois de responsabilité et de fierté ; celui de représenter l’image de la marque en Algérie.
    Il faut dire ensuite que les produits de la marque, notamment les produits entrée de gamme et accessoires (montres, lunettes, parfums, stylos…), sont très accessibles aux consommateurs algériens. En un mot, nous avons voulu leur donner du luxe à des prix très accessibles.

    DZEntreprise : Y a-t-il eu étude du marché avant que cette marque soit proposée aux Algériens ? Et quelle était la tendance depuis l’ouverture de votre première boutique à Alger ?

    M. Djoudi Choukri : Effectivement, il y a eu une étude de marché qui a été faite. Laquelle étude a démontré que les tendances ont évolué chez les Algériennes et les Algériens tant l’exigence s’est imposée comme référence.
    C’est ainsi que nous avons réfléchi à offrir la panoplie de produits Mauboussin à la femme et à l’homme algériens. D’ailleurs, nous avons 85% des produits exposés au niveau de notre première boutique de Sidi Yahia (Alger), qui est pour précision de 160 m2.
    La valeur ajoutée est incontestable ; œuvres parfaitement raffinées, accessibles, soigneusement conçues. Vous avez ensuite le meilleur rapport qualité/prix.
    Mauboussin est spécialisé surtout dans les bagues de fiançailles.
    Depuis l’ouverture de la boutique, la tendance vire surtout vers la satisfaction tant sur le prix que sur la gamme proposée. Ce sont des prix établis pour le marché mondial.
    C’est-à-dire que nous avons des pays uniformes.
    Nous avons été calqués en quelque sorte sur ce qui est appliqué sur le marché mondial.

    DZEntreprise : Comment le développent de la marque en Algérie a-t-il été négocié avec la maison mère ?

    M. Djoudi Choukri : Nous avons effectué nos premières démarches avec le directeur commercial Jean-Luc Montet.
    Nous lui avons présenté un business plan à moyen et à long termes sur le développement de la marque Mauboussin en Algérie. Je pensais qu’il était primordial pour nous d’ouvrir les premiers en Algérie.
    J’ai eu la chance ensuite de rencontrer le président de Mauboussin, Alain Nemarq en l’occurrence, à qui j’ai exposé ma vision sur le moyen et le long terme.
    C’est ainsi que nous avons réalisé notre première boutique en Algérie, une année après la signature du contrat avec la maison Mauboussin, soit en septembre 2011.
    Nous avons été dans le détail prêt dans l’agencement de la boutique. Avant qu’il soit artiste de joaillerie, Mauboussin est surtout un créateur d’émotions.
    C’est pourquoi nous avons voulu que l’agencement de la boutique soit à son image.

    DZEntreprise : Vous venez de dire qu’un plan business et/ou un plan de développement a été présenté aux responsables français de la marque, peut-on en savoir plus ?

    M. Djoudi Choukri : Effectivement, nous avons tracé un plan de développement en Algérie à moyen et à long termes, dont la première phase consiste à ouvrir deux autres magasins en 2013 à Oran et à Constantine.
    Globalement, nous comptons ouvrir à court terme cinq ou six boutiques sur les axes principaux des grandes villes.
    Nous n’excluons pas de ce plan de développement l’autre options d’attribuer des franchises à des bijoutiers désireux représenter notre marque.
    En d’autres termes, nous qui avons la master franchise auprès de la maison Mauboussin, nous devons respecter scrupuleusement la charte Mauboussin qui comprend les conditions de vente de cette marque.
    Nous allons imposer la même charte et les mêmes conditions de travail aux bijoutiers voulant se lancer avec nous dans cette expérience.

    DZEntreprise : Le marché de luxe en Algérie est réputé très limité et très embryonnaire, quel est votre avis ?

    M. Djoudi Choukri : Je pense personnellement qu’il s’agit d’un marché très prometteur.
    Notre objectif est de représenter le mieux la marque Mauboussin et de donner le meilleur service au consommateur algérien avec, comme valeur- ajoutée, un meilleur rapport qualité/prix.

    Propos recueillis par Lynda Touati

  • Faderco inaugure un complexe industriel à Sétif

    Faderco inaugure un complexe industriel à Sétif

    Il renforce les trois sites de production déjà existants

    «Plus de 650 millions de couches-culottes seront annuellement mises sur le marché. En outre, 70 millions d’unités de couches pour adultes seront produites chaque année. La demande nationale sera ainsi satisfaite à 100%, l’usine de Sétif devant mettre fin aux pénuries répétées des couches pour adultes»

    «Ce jour est un tournant historique. Il y a 8 mois nous fêtions les 25 ans de l’entreprise et nous annoncions, à l’occasion, l’inauguration de l’usine de Sétif à la fin du 1er semestre 2012. C’est désormais chose faite ! En ce 5 juillet 2012, le rêve de tous les actionnaires et de tout le personnel de la société s’est concrétisé, de surcroit un jour où l’on fête le cinquantième anniversaire de l’indépendance de notre pays»,  
    a confié à la presse le directeur général de Faderco, Aomar Habes, en marge de l’inauguration du complexe industriel de Sétif  pour la fabrication de produits d’hygiène adultes et de papiers sanitaires et domestiques.

    Une réalisation qui vient renforcer les trois sites de production de Faderco déjà existants, à Alger  (Eucalyptus, Meftah et Oued Smar).
    Le complexe, situé dans la zone industrielle de Sétif, a coûté  plus de 25 millions d’euros.

    Il devrait, à terme, employer quelques 300 personnes. Aujourd’hui, il fonctionne avec 125 employés «dont l’encadrement est sortie de l’université de Sétif » affirme un des cadres de Faderco, présent sur site le jour de l’inauguration officielle faite par le wali de Sétif en présence des autorités locales et de nombreux journalistes conviés par Faderco à couvrir l’évènement.

    L’occasion de rappeler que le complexe industriel, qui s’étale sur une superficie de 35 000 m2 dont 18 196 bâtis, «a été le fruit de facilitations accordées par la wilaya» aux investisseurs privés.

    «En 2007, nous avions  appris qu’il y avait des opportunités à Sétif. Notre  industrie demande beaucoup d’espace, nous avons trois usines à Alger, et au niveau de la capitale il n y pas d’assiette, nous avons déposé notre dossier à la Calpiref et le résultat est là !», tient à préciser le DG de Faderco  qui reconnaît, qu’au départ, il y avait la crainte  de la distance.
    «Avant, et pour rallier Sétif, il nous fallait 8 heures mais aujourd’hui, et avec l’autoroute Est Ouest, 2 h 30 mn suffisent pour parcourir le trajet qui sépare Alger de Sétif.»

    Nouveau challenge de Faderco  , monter une usine de fabrication de papier

    Et d’ajouter que les investisseurs devraient penser à sortir de la capitale, où le foncier se fait de plus en plus rare.

    «J’ai toujours dit au Forum des chefs d’entreprises qu’il fallait sortir d’Alger et créer de l’emploi ailleurs», fait remarquer Aomar Habes qui, et en marge de l’inauguration de cette nouvelle usine, a reçu  la décision de l’implantation dans la wilaya de Sétif  d’une autre complexe industriel baptisé Sétif II.

    Ainsi, six (6) hectares ont été octroyés à Faderco pour l’implantation de cet autre site qui devrait entrer en production dès janvier 2014. Une autre bonne nouvelle, sachant que Sétif II va permettre la création de 300 emplois directs et quelques 12 000 emplois indirects.

    Avec ces deux nouvelles unités (Sétif I et Sétif II), le leader national des produits d’hygiène, qui détient pas moins de 60% de parts de marché, contribue d’une manière effective au développement de la filière papeterie en Algérie .

    L’importation de changes pour adultes coute à l’État plus de 14 millions de dollars

    Ainsi, tous les produits dérivés du coton et articles d’hygiène féminins, infantiles, d’incontinence à matelas absorbants, dont les couches pour adultes et autres articles, seront désormais fabriqués par Faderco à Sétif pour satisfaire la demande nationale.

    De nouveaux arguments qui doivent faciliter l’introduction au marché à l’international en ambitionnant d’exporter notamment vers le Maroc, la Tunisie, la Libye et le Niger.

    «Plus de 650 millions de couches-culottes seront annuellement mises sur le marché. En outre, 70 millions d’unités de couches pour adultes seront produites chaque année.

    La demande nationale sera ainsi satisfaite à 100%, l’usine de Sétif devant mettre fin aux pénuries répétées des couches pour adultes» indique Aomar Habes qui souligne que l’importation de changes pour adultes a coûté à l’État plus de 14 millions de dollars.

    Le tout Formation

    S’agissant du volet formation du personnel, on insiste au niveau de la DRH de Faderco qu’un ambitieux programme a été mis sur pied.

    Comme le confirme d’ailleurs le budget conséquent qui est annuellement alloué à ce domaine et que dispense un «cabinet de renom» précise le DG qui ajoute qu’  «en ce qui concerne les machinistes, les contrats d’acquisition du matériel et équipement chez des  fournisseurs étrangers stipulent la prise en charge des  équipes  de Faderco soit en Algérie avec des cycles de 3 à 4 jours soit à l’étranger sur site (…)
    La sérénité de notre entreprise fait que nous avons très peu de mouvement et donc pas de va et vient du personnel. D’ailleurs, la première personne recrutée par l’entreprise, M.Hamid Boutaghène, est toujours avec nous, après 25 ans. Nous constituons une tradition.
    L’expérience dans la maintenance est acquise et nous la mesurons par le taux d’efficiences de nos machines qui est de 75% »

    Label qualité et concurrence déloyale

    Les produits Faderco peuvent-ils rivaliser avec les produits importés de renommée internationale (serviettes hygiéniques et langes pour bébé) ?

    La question a été posée au DG de Faderco au cours de la conférence de presse qu’il a animé.
    Et il se veut formel: le label qualité y est. «Les articles de Faderco sont labellisés et n’ont rien à envier à ceux de l’importation.

    Ils sont même exportables» insiste-t-il, tout en tenant à rappeler que l’unité inaugurée le 5 juillet 2012, tout comme l’unité de Sétif II, s’inscrit dans une logique de développement de Faderco qui modernise ses outils de production.

    «C’est ce qui va  renforcer notre position de leader sur le marché algérien et nous permettre d’améliorer encore un peu plus la qualité de vie des Algériens. Il faut savoir que 60% de la matière utilisée par les transformateurs est importé, la pâte à papier est fournie par des pays connus. On s’approvisionne tous chez le même fournisseur.
    Donc la matière première qu’on utilise est celle utilisé par les grandes marques internationales européennes et américaines» conclue Aomar Habes qui, en réponse à un journaliste qui lui demandait s’il ne craignait pas de voir ses investissements échouer en raison de l’inondation du marché par des produits d’hygiènes importés à moindre coût et sur lesquelles les «importateurs» ne paient aucune taxe, soutient qu’il est «conscient que la concurrence illégale est un danger qui menace nos affaires mais nous investissons davantage car nous savons que les pouvoirs publics sont aussi sensibles que nous et qu’ils vont incessamment mettre fin à la concurrence déloyale qui menace la production nationale et, du coup, les centaines de postes d’emploi que nous créons.»

    Faderco Complexe industriel Sétif

    La production sera assurée par 10 lignes de production:
    5 lignes production Hygiène infantile
    4 lignes production hygiène papier
    1 ligne production hygiène adulte
    Effectifs FADERCO au 30 Juin 2012 : 607 personnes
    Effectifs filiale de distribution DIFEX au 30 Juin 2012 : 270 personnes
    Prévisions Effectifs filiale de distribution DIFEX au 31 Décembre 2012 : 350 personnes
    La mise en service du complexe industriel de Sétif, FADERCO, comptera les effectifs suivants:
    Effectifs Sétif au 30 Juin 2012 : 125 Personnes
    Prévisions Effectifs FADERCO Sétif au 31 Décembre 2012 : + 500 personnes
    COMPLEXE INDUSTRIEL
    FADERCO SETIF
    Le complexe FADERCO Sétif, générera au + 500 emplois directs et + 2 500 emplois indirects dans la région.

    FADERCO une Sucess Story

    Créée en 1986 par une femme pharmacienne à l’esprit visionnaire, l’entreprise FADERCO est une société par actions (SPA), à caractère industriel.
    Cette société de droit algérien s’est spécialisée dans la fabrication de produits dérivés de coton et démarre avec la commercialisation de coton-tige et de tampons hygiéniques.
    Durant les dix premières années, FADERCO continue son activité et prépare le développement d’une large gamme de produits d’hygiène.
    En 2001, FADERCO lance sa serviette hygiénique de marque Awane, qui a connu un franc succès auprès des algériennes et atteint, après une année de lancement, 35% de parts de marché. Ce succès se pérennise dans le temps, et confère à Awane une place de leader avec plus de 60% de parts de marché en 2012.
    FADERCO continue le développement de la protection féminine et élargit cette gamme à des produits élaborés, répondants aux besoins des consommatrices algériennes, le concept Awane Pocket est lancé.
    Conjointement à ce succès, FADERCO s’investit dans le développement de l’hygiène infantile et donne le coup d’envoi d’une unité de production de changes pour bébé.
    Mettant la qualité au centre de ses ambitions, FADERCO instaure un système de management de la qualité au standard international, qui se concrétise en 2010 par une certification ISO 9001 version 2008.

    Une entreprise 100% algérienne

    Entreprise pionnière dans le secteur de l’hygiène corporelle en Algérie, FADERCO a su acquérir au cours des 25 dernières années une expertise en matière de fabrication, de commercialisation et de distribution de ses produits en Algérie et à l’international (pays du Maghreb et Afrique).

    Aujourd’hui, FADERCO est une entreprise prospère, qui emploi 600 personnes, réparties sur 3 sites de production, Eucalyptus, Meftah et Oued Smar. Avec le lancement du nouveau complexe industriel de Sétif, qui emploiera au terme de l’achèvement de toutes ses installations et leurs mises en services 270 personnes, Faderco va créer dans cette wilaya 270 emplois directs et plus de 500 emplois indirects.

    L’ambition de Faderco est d’accomplir ses activités dans le cadre d’une dynamique d’amélioration continue de l’ensemble de ses performances et de l’image de marque de l’entreprise dans le respect des exigences légales et réglementaires.

    Consciente de l’importance de la satisfaction client, FADERCO a placé le consommateur au cœur de ses activités en mettant en place son Système de Management de la Qualité, qui a été reconnu en 2010 par une certification ISO 9001 version 2008.

    Par Saida Hamadène   

  • ACROPLAST MARINE ORAN : Entretien AVEC M. JEAN JACQUES MALINE

    ACROPLAST MARINE ORAN : Entretien AVEC M. JEAN JACQUES MALINE

    «Nous fabriquons des bateaux aux normes Européennes»

    Nombreux ont été les visiteurs qui n’ont pas manqué de faire une halte au stand d’Acroplast Marine lors de la dernière foire internationale d’Alger.  
    Les embarcations présentées à l’occasion ont en séduit plus d’un puisque Acroplast Marine, selon son fabricant, a enregistré une vente record à l’occasion.

    Jean jacques Maline, le gérant de cette  S.A.R.L créée en 2007 et dont le siège social et l’unité de production se trouvent dans la zone industrielle d’El Kerma, à Oran, reconnait volontiers que la participation de son entreprise à la foire internationale d’Alger a eu d’excellentes retombées.

    Alors qu’il nous fait visiter sa «petite unité de production» comme il aime à le souligner, le gérant d’Acroplast Marine confie à DZ/Entreprise que la plus «grosse difficulté» qu’il rencontre est celle de trouver de la main d’oeuvre qualifiée.
    Une carence qu’il évoque  dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder.

    • DZ/Entreprise : Vous avez au cours de la visite effectuée dans votre unité de production, mis en exergue, et plus  d’une fois, le manque de personnel qualifié. Quel profil recherchez-vous au juste ?

    • Jean jacques Maline : Notre métier est spécifique, c’est un métier très minutieux, la formation doit être par conséquent permanente. Continue. Le profil que nous recherchons est introuvable, puisqu’il n y pas d’école de formation en plasturgie. Quand nous recrutons, nous nous trouvons dans l’obligation de former sur le tas  notre personnel. Etant moi-même ingénieur chimiste et architecte naval, je  forme mon personnel. Je le fais à l’aide de vidéo. Il faut savoir qu’il y a des normes à respecter. On n’a pas d’autres choix que de travailler  avec la même méthodologie et la même rigueur qu’en France si l’on veut faire face à la concurrencer dans ce domaine

    • DZ/Entreprise : Votre entreprise existe depuis 2007 et ce n’est que ces deux dernières années que vous apparaissez au grand public. Est-ce un problème de communication ?

    • Jean jacques Maline : C’est vrai qu’à l’occasion de la foire internationale, nous avons été très visible, nous en avons d’ailleurs été très surpris, tout comme le public a été surpris par la qualité du travail et les prix de vente qu’on pratique. Nous avons d’ailleurs tout  vendu  à la foire. C’est très long pour démarrer, je fais les moules de bateau  moi-même. Au départ nous étions à Azzefoun, nous avons, pour diverses raisons, déménagé  sur Oran. Notre société, qui fait dans  la transformation de plastique spécialisé dans le chantier naval, a eu quelques problèmes au départ qui se sont dissipés au fur et à mesure.
    J’ai longtemps travaillé en France dans une entreprise qui fabrique des pièces industrielles pour la carrosserie, l’aviation, le sanitaire et le nautisme. Quand j’ai ramené mes dessins et mon savoir faire pour fabriquer ici en Algérie des embarcations, j’ignorais que j’allais faire face à un manque de main d’oeuvre spécialisée. Et c’est souvent à l’origine de bien des retards. Depuis 2010, on communique sur deux sites internet  professionnels.

    • DZ/Entreprise : Les dessins dont vous parlez sont-ils homologués en Algérie ?

    • Jean jacques Maline : Bien sûr. Les plans le sont d’abord par un architecte naval, puis par les gardes côtes, sans quoi vous ne pouvez pas fabriquer et encore moins commercialiser les bateaux.

    • DZ/Entreprise : Et pour ce qui est de la matière première ?

    • Jean jacques Maline : Nous avons besoins de fibre de verre et de résine, que nous importons  pour la fabrication de la coque et de quelques accessoires pour l’accastillage, tels que le balcon et la main courante que nous acquérons sur place.

    • DZ/Entreprise : Combien d’embarcations avez-vous fabriqué et mis sur le marché à ce jour  ? Peut-on connaître le prix à l’unité ?

    • Jean jacques Maline : Quelques choses comme72  petites embarcations au prix usiné de 175 mille dinars. Il faut savoir que nous en produisons de différentes tailles, telles que la  Bélouga 630, Albacore E 550, Sealcante E 515, Ombrine 560, Barlou 535, ou encore la Barque  480.
    Je suis sur un nouveau modèle, un 8 mètres J’ai également été sollicité par des jeunes pour des sardiniers de 12 mètres, les factures pro format demandées par l’ANSEJ ont été rejetés parce que ne figurant dans la nomenclature du dossier  ANSEJ. C’est, en tout cas, ce qui m’a été dit.
    Pour régler le problème, les jeunes partenaire de l’ANSEJ ont saisi la direction générale à Alger et sont en attente de décision.

    Entretien réalisé par Sarah Chabi   

  • PSA supprime 8000 emplois en france

    PSA supprime 8000 emplois en france

    L’implantation de l’usine Renault en Algérie compromise  ?

    L’implantation d’une usine Renault en Algérie est devenue une véritable course d’obstacles. Alors qu’un accord cadre a été paraphé en mai dernier et que l’Algérie et la direction de Renault, dont l’Etat français est actionnaire, ont annoncé la signature d’un pacte des actionnaires pour le mois d’Août, voilà qu’une autre ombre vient assombrir les horizons de ce projet, dont les négociations traînent depuis deux ans.

    La dernière ombre à ce projet d’investissement qui n’a que trop tardé à se concrétiser en Algérie, contrairement à celui du groupe français réalisé à Tanger (nord du Maroc), est la ‘bombe Peugeot’.

    L’annonce de la marque au Lion d’une suppression de plus de 8.000 emplois de son usine d’Aulnay, a provoqué une certaine panique chez les constructeurs français.
    Ainsi qu’au plus haut sommet de l’Etat français. Dimanche 15 juillet à Alger au cours d’une visite de quelques heures, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est revenu, d’une manière sibylline sur ce projet Renault en Algérie.

    « L’Etat français sera amené à bien considérer l’investissement de Renault qui se dessine en Algérie», a t-il dit lors de la traditionnelle conférence de presse.
    Le projet de Renault en Algérie «est tourné vers le marché algérien. Il ne vient pas concurrencer l’industrie automobile en France», précise Fabius, avant d’ajouter: «si c’était le cas, je pense que l’Etat français dirait Non à ce projet ».

    Il répondait à une question d’un journaliste au sujet de la capacité du gouvernement français à assumer la décision prochaine d’un investissement important de Renault en Algérie après que le Groupe PSA ait annoncé un drastique plan social de suppressions d’emplois le 12 juillet dernier.

    Fabius rappellera cependant que l’Etat français est présent dans le capital de Renault et qu’il allait, à ce titre, vérifier que les intérêts de l’industrie automobile n’étaient pas menacés par ce projet de l’usine Renault en Algérie. Last but not least?

    On ne sait. Actuellement, ce projet, qui a également longuement voyagé en Algérie, faisant du saute-mouton depuis Rouiba, premier site proposé au constructeur français, ensuite à Bellara, puis Oran, Mostaganem pour enfin poser pied à Oued Tlelat près d’Oran, est en ‘ bonne voie ’, selon les deux parties, mais beaucoup plus du côté algérien que français.

    Fastidieuses négociations

    La désormais longue histoire du projet d’usine Renault en Algérie a commencé il y a environ deux ans.

    Les négociations entre les autorités algériennes, représentées par le ministère de l’industrie, et Renault portaient sur l’installation en Algérie d’une usine de fabrication de voitures avec une cadence de 75.000 unités/an dans une première phase, avant de monter à terme 150.000 unités annuellement, dont une partie serait destinée à l’exportation.

    Selon les termes des négociations, le premier véhicule doit sortir des chaînes de montage 18 mois après la signature de l’accord final, prévu selon le calendrier des négociations entre les mois de septembre et octobre prochains.

    La future usine produira des véhicules avec un taux d’intégration de la production nationale de 20% à 25% dans une première étape et qui pourrait passer à 60% avec l’intégration des segments pneumatique et vitrage.

    Les voitures devant être produites en Algérie seront de la gamme ‘low cost’ (à bas prix), en principe des Symbol, une voiture hybride qui descend de la Clio classique.

    Le ministre de l’industrie Mohamed Benmeradi avait début juillet dernier souligné que « les équipes travaillent depuis le 25 mai dernier
    sur la finalisation du pacte des actionnaires, qui sera probablement prêt début août, et on prévoit la création de la société en septembre ou octobre prochains».

    La longueur des discussions entre les deux partenaires dans ce projet d’usine de fabrication de voitures Renault Low Cost en Algérie est imputé par M. Benmeradi au Groupe français, qui avait refusé le site de Bellara.

    «Les discussions ont pris plus de temps que prévu. Le partenaire étranger a considéré que le lieu proposé (Bellara, NDLR) pour l’implantation de l’usine est loin du bassin de l’emploi et qu’il n’offrait pas les opportunités nécessaires  ». Projet à suivre  !

    Par Ali Sassi   

  • Jijel : Un méga complexe algéro-qatari à Bellara

    Jijel : Un méga complexe algéro-qatari à Bellara

    Il devrait à terme produire 5 millions de tonnes d’acier par an

    Un accord algéro-qatari pour la réalisation d’un complexe haut de gamme pour la production de produits sidérurgiques à Bellara, près de Jijel, a été signé début juillet à Alger.

    Objectif: faire face à une demande nationale croissante en produits de sidérurgie.

    Les chantiers ouverts à la faveur du plan quinquennal 2010-2014 ont déjà donné les niveaux de production à atteindre et les besoins à satisfaire au-delà de 2015. Le mémorandum conclu sur la base du ‘ 51/49% ’ qui régit depuis 2009 les investissements étrangers en Algérie, a ouvert la voie à la phase technique de ce projet, annoncé par le ministre de l’industrie, M. Benmeradi, en octobre 2011, qui devrait à terme produire 5 millions de tonnes d’acier par an.

    Objectif assigné au projet algéro-qatari: réduire la facture des importations de produits sidérurgiques, qui pèse 20%, soit 10 milliards de dollars par an, sur la facture globale des importations algériennes en 2011.

    Une évidence : le complexe Arcelor Mittal de Annaba ne suffit plus, et pour conjurer la fatalité des importations de produits sidérurgiques, le choix a donc été fait de construire un grande usine de production à Bellara, qui présente l’avantage de son terminal portuaire.

    Le projet du complexe devrait entrer en service à partir de 2016 avec une moyenne de production de 4,8 millions de tonnes métriques par an.

    Il devra produire dans une première phase 2,5 millions de tonnes d’acier long, une production appelée à augmenter à 4,8 millions de tonnes dans une deuxième étape avec la production des aciers plats et spéciaux.

    Le partenaire algérien dans ce projet est le groupe Sider, qui devrait détenir les 51% des actions avec le Fonds national des investissements (FNI), alors que pour les 49% dévolus au partenaire qatari, ils seront partagés équitablement entre Qatar Mining et Industries Qatar, dont l’association donnera naissance à une nouvelle société (New Co).

    L’étude de faisabilité du projet a été confiée par le Qatar au cabinet anglais Atkins et dont les conclusions seront remises avant août 2012.
    En fait, le projet est déjà ficelé et son coût de réalisation sera de 411 millions de dollars.

    En février 2012, après une visite sur site de responsables qataris à Bellara où ils se sont enquis de la nature des installations existentes (eau, gaz, électricité, port, desserte ferroviaire), ‘ Qatar Industries ’ a annoncé son intention d’investir 1,5 milliard de rials qataris (411 millions de dollars) pour la réalisation d’un complexe sidérurgique dans la région de Bellara (Jijel).

    Le ministre de l’Energie et de l’Industrie qatari, Mohamed Ben Salah Essada, préside le conseil d’administration de cette entreprise, alors que la part des Industries du Qatar dans le projet était de plus de 24%.

    Côté algérien, un investisseur privé pourrait vraisemblablement entrer dans le capital social de cette joint venture, Qatar Steel International, avec 5% des parts que détiendrait dans un premier moment le Fonds National des Investissements (FNI) dont le rôle est d’accompagner seulement le projet.

    La concrétisation de ce projet intervient à un moment de forte demande intérieure sur les produits sidérurgiques, et, surtout, pour poursuivre
    les programmes de développement annoncés au delà de 2014, dont les nouvelles villes de Boughezoul, Hassi messaoud et autres.

    Or, la production actuelle de produits sidérurgiques de l’Algérie n’est pas en mesure de satisfaire une demande boulimique avec seulement 1,5 million de tonnes, alors que la consommation annuelle tourne autour de 5 millions de tonnes.

    Une charge énorme pour le complexe d’El Hadjar du géant mondial de l’acier, l’ Indien Mittal dont la présence en Algérie est partie pour durer, selon un nouvel accord conclu avec les autorités algériennes.

    Mais, en attendant la réalisation de ce complexe, encore au stade de projet sur papier, la facture des importations de produits sidérurgiques
    devrait suppléer la production nationale pour poursuivre et achever les grands chantiers du programme quinquennal 2010-2014, notamment
    les barrages, les programmes d’habitat, les routes et autres projets structurants.

    Par Mokhtar Chemache