Catégorie : Un Produit

  • Spigraph fait dans la capture documentaire

    Spigraph fait dans la capture documentaire

    « Numériser des documents, qu’ils soient des plans, des cartes ou des livres, est une solution idéale qu’apporte la capture documentaire qui permet une meilleure exploitation de ces documents », c’est l’explication que nous donne M. Noredine Achoui, sur l’essentiel de l’activité de l’entreprise SPIGRAPH Algérie dont il est le gérant et aussi le responsable avant-vente MEA.
    Encore peu connu chez nous, mis à part des grandes entreprises et de l’administration publique, ce procédé a fait de grandes enjambées dans les pays développés et révolutionne les anciens modes d’impression et d’archivage.

    [dropcap]L[/dropcap]a dématérialisation est importante dans la mesure où elle permet de réduire les coûts liés à l’impression classique des documents, d’accélérer les délais d’attente tout comme elle permet d’avoir une meilleure traçabilité des documents.
    C’està- dire, à la fois, sécuriser leur contenu et donc mieux les exploiter »
    , ajoute Norredine Achoui qui nous explique que Spigraph Algérie, créée en 2009, est une filiale de la maison mère Spigraph de France qui active dans ce domaine depuis une quinzaine d’années et possède de ce fait une expérience avérée en la matière.

    En effet, encore très peu développée chez nous, la dématérialisation, grâce à des équipements de plus en plus à la pointe de la technologie, permet de numériser des milliers de documents, voire des milliers de pages par jour.
    Scanners documentaires, scanners spécifiques de différentes largeurs selon les besoins du client, scanners pour documents, livres, plans, micrographie, à plat, la technologie de la capture évolue, elle recourt de plus en plus à la wifi et permet de répondre à toutes les demandes du client et de résoudre les problèmes qu’il peut rencontrer.

    Un début d’intérêt est tout de même constaté chez nous au niveau des collectivités locales et, surtout, les APC qui ont à traiter des milliers de documents et qui ont, donc, beaucoup à gagner en s’orientant vers la dématérialisation.

    « Depuis 2011, les services d’état-civil des APC recourent à ce procédé. Acte de naissance, certificat de résidence, passeport biométrique, permis de conduire…toutes ces pièces seront matérialisées dans un serveur et constamment réactualisées. Cela rendra la vie plus facile aux personnes qui pourront, quand tout le travail sera fini, demander un extrait de naissance par courrier ».

    C’est dire tout le gain de temps qui sera réalisé. Certes le marché de la capture documentaire est à ses débuts en Algérie, mais il faut dire aussi qu’il a beaucoup avancé surtout que la plupart des grandes entreprises ont pris conscience de l’ enjeu de la dématérialisation qui permet de mieux gérer le flux administratif, à savoir, factures et dossiers divers, pour mieux se concentrer sur le développement de l’activité principale.
    Gain de productivité, de temps et d’argent, réduction des coûts de stockage, augmentation de la fiabilité des traitements, Voilà quelques aspects positifs que permet la capture documentaire.

    « Aujourd’hui, le marché algérien est basé sur le bien d’équipements. La demande en scanners et logiciels va en croissant, c’est la preuve que le besoin de cette nouvelle technique se fait sentir de plus en plus. Grâce au savoir que nous avons dans ce domaine, nous assurons à ceux qui le désirent des équipements certifiés, nous travaillons directement avec les constructeurs des marques les plus connues et, de ce fait, nous assurons à nos clients la garantie du constructeur et de la pièce de rechange authentique. Nous formons aussi les techniciens qui auront à assurer cette tâche, tout comme nous procédons à l’installation des équipements » car, s’il est vrai que la dématérialisation des documents est l’avenir vers lequel toutes les administrations s’achemineront un jour ou l’autre, l’avancée technologique l’exige, autant le faire comme il se doit et sur des bases saines.

    D’autant que ce procédé s’adresse aux archives, aux services des états civils des APC, aux ministères…et leur permet d’être dans le sillage des nouvelles techniques que les pays développés ont déjà adoptées.

    Par   Khadidja Mohamed Bouziane

  • Câbleries de Télécommunications d’Algérie : Une référence algérienne dans la fibre optique.

    Câbleries de Télécommunications d’Algérie : Une référence algérienne dans la fibre optique.

    Elle est la première entreprise, et la seule à ce jour, à avoir investi dans la production et le développement de la fibre optique, à travers la signature d’une joint-venture en 2005 avec le holding libanais Matelec Sal.

    [dropcap]C[/dropcap]ette primauté fait d’elle un acteur principal dans le secteur de la téléphonie qu’elle a accompagné dans sa migration vers la 3G mais, aussi, dans celui de la signalisation des lignes électrifiées.
    « Algérie Télecom est notre premier client surtout pour l’équipement en câbles de télécommunications en cuivre et en fibre optique », nous explique Harrar Djallal Eddine, cadre en marketing à l’entreprise CATEL.

    Long est le parcours de cette entreprise connue en 1928 sous le nom de «lignes télégraphiques et téléphoniques nordafricaines ».
    Nationalisée en 1968, elle est rattachée à la SN METAL puis à la SONELEC, avant d’être restructurée et dotée du statut de SPA en 1997.

    Son activité principale est alors le tréfilage, tout comme elle continue à produire et commercialiser les câbles de télécommunications en cuivre.
    Mais, c’est indéniablement en 2005, sur conseil des participations de l’État, lors de la création de la joint-venture avec le Libanais Matelec Sal qui donne naissance à la société CABEL FIBROPTIC, qu’elle prend de l’importance et surtout devient la première entreprise algérienne à se lancer dans la production de la fibre optique et ce, afin de satisfaire le marché algérien.

    De gros investissements sont consentis pour fournir un produit de qualité, d’autant que la demande dans ce segment devient de plus en plus importante avec tous les chantiers ouverts.
    Dès le départ, le produit trouve preneur « notamment avec Algérie Télécom et la SNCF qui ont besoin de ce nouveau produit apte à supporter le haut débit en matière de transmission des données ».

    Aujourd’hui, la gamme des produits fabriqués par CATEL est des plus variée ; à savoir, câbles de télécommunications, câbles de signalisation, câbles aériens, câbles résistants au feu, câbles d’instrumentation… Tous les créneaux sont porteurs quelle que soit la destination du câble. Énergie, transport, télécoms, bâtiment sont des secteurs preneurs du câble dans toutes ses formes et ses dimensions.

    Aussi, la fabrication se fait-elle selon la demande et les besoins spécifiques des clients.
    En 2011, l’entreprise entame une extension de l’investissement pour doubler les capacités de production et arriver à satisfaite la demande des multiples secteurs.

    Cette diversité dans les produits traduit aussi la volonté de l’entreprise d’être partie prenante dans tous les grands projets.
    Toujours dans l’optique de satisfaire la demande des clients, Catel arrive en 2015 à doubler sa production.

    Aujourd’hui, 1000 kilomètres de fibre optique sont produits par mois et arrivent à répondre à 70% de la demande du marché national.
    95% de cette production est fournie à Algérie Télecom.

    S’il est vrai que l’entreprise vise de plus en plus à diversifier ses produits pour les adapter aux différents besoins du marché, il est vrai aussi qu’elle accorde une grande importance à la qualité.

    Pour ce faire, elle s’engage volontairement dans une démarche qualité pour la mise en place d’un système de management qui aboutit, en 2003, à l’obtention de la norme ISO 9001, version 2000.

    Cette certification est reconduite en 2010 selon la norme ISO 9001, version 2008. À l’issue d’un audit de surveillance réalisé en 2011, cette certification est maintenue. Mais, ce n’est pas tout !
    « Nos câbles en cuivre tout comme la fibre optique sont certifiés par l’organisme français Label Qualité ».

    L’entreprise emploie du personnel à 100% algérien et recourt à la dernière technologie pour ses machines.

    « Pour la matière première, il faut dire que nous sommes obligés de l’importer de Chine. Elle est de bonne qualité car les produits chinois ne sont pas tous de mauvaise qualité. De plus, si vous exigez la qualité, vous l’aurez.
    C’est dire que ce n’est pas vrai que tout ce qui vient de la Chine est douteux »
    , se défend Harrar Djallal Eddine qui nous explique que les câbles et la fibre optique passent, avant d’être commercialisés, par des laboratoires qui attestent de leur qualité.

    «Tous nos produits sont testés et certifiés», assure-til.

    Maîtrise de la technologie, garantie de la qualité et savoir-faire sont les maîtres mots d’une entreprise qui vise à fournir un matériau fabriqué localement afin de réduire la facture des importations et éviter les produits contrefaits.

    Par   Yasmine Meddah

  • Soficlef, leader national de quincaillerie.

    Soficlef, leader national de quincaillerie.

    Située dans la commune de Si Mustapha, wilaya de Boumerdès, à une cinquantaine de kilomètres d’Alger, l’usine de Soficlef, leader national de la quincaillerie, s’étend sur quelque 35 000 m². Elle y est installée depuis 2009.
    Il s’agit en fait du siège de l’ex-Entreprise nationale d’approvisionnement et de production électronique et électroménager que l’entreprise a racheté aux enchères.

    [dropcap]L[/dropcap]es lieux ont bien changé depuis, comme en témoignent les photos prises juste après l’acquisition du site.
    Un site que nous découvrons en ce début de juin 2015. A peine le seuil de l’entreprise franchi, nous sommes attirés par la tranquillité qui règne dans cet espace où la verdure se taille une part de choix.
    La signalisation et les recommandations à tenir sur ce lieu de travail impeccablement tenu, aussi.
    L’endroit est propre. Il est évident que des efforts ont été faits pour offrir aux 280 employés de Soficlef un cadre de travail agréable pour un meilleur rendement.
    Des employés que l’on a initiés au tri sélectif, comme en témoignent les nombreux bacs installés dans les unités de production et leurs abords.
    «Avant de nous installer dans cette commune, nous étions à Birkhadem», a indiqué Sofiane Khiar, directeur général de Soficlef qui nous reçoit avant la visite des lieux.
    Le patron ne manque pas de nous raconter une anecdote concernant l’acquisition du site où il siège aujourd’hui.
    «La vente aux enchères du site a eu lieu le jour où l’Algérie disputait son match contre l’Égypte à Oum Dormane. À ma grande surprise, j’étais le seul présent à cette vente, ce qui m’a évidemment permis de la remporter.»
    Depuis, beaucoup de choses ont été faites pour installer confortablement et dans la durée l’unité de production et d’assemblage de Soficlef, et l’occasion nous a été donnée de découvrir les projets de développement de l’entreprise et la technologie qu’elle utilise.

    Notre interlocuteur revient sur les débuts de l’entreprise qui aujourd’hui fabrique des poignées, des plaques d’immatriculation et des serrures et qui est arrivée à s’imposer sur le marché grâce à un produit compétitif et de qualité.

    «Nous nous sommes lancés dans le projet industriel en 2006, du début de notre activité à cette date, nous étions importateur distributeur de clés, ébauches de clé et serrures. Nous étions aussi le représentant exclusif de plusieurs marques européennes.».

    Un marché à l’époque dominé par un produit européen assez cher et un produit chinois qui n’est pas aux normes, fait remarquer Sofiane Khiar qui revient sur son expérience : «Nous avons donc en 2006 décidé de nous lancer dans la production, nous avons commencé par la fabrication de la plaque d’immatriculation. Ce qui n’était pas aisé, car il y a une technologie à maîtriser.»

    Et c’est par l’unité de production des plaques d’immatriculation que commence notre visite de cette usine qui a son propre dépôt sous douanes.
    L’espace de fabrication de la plaque d’immatriculation où la température doit être maintenue à 23 degrés, nous le découvrons avec Rédha Boutiouta, directeur de production.
    Il nous explique que cette machine de production est la deuxième du genre dans le monde.
    «Le processus de fabrication de la plaque d’immatriculation est indépendant de celui de la poignée et la serrure. Trois composants entrent dans sa fabrication, à savoir l’aluminium en rouleau, le solid foil et le film réfléchissant.»

    En ce qui concerne l’aluminium, ce composant est de différentes épaisseurs et cela dépend du type de la plaque.
    Le film réfléchissant et le solid foil sont importés d’Europe. Le solid foil est un matériau important car il facilite la découpe pour une conception de plaque rapide, précise Redha Boutiouta.

    L’unité de production de la plaque d’immatriculation est dotée de deux lignes. Celles-ci sont numérisées.
    L’intervention de l’élément humain se limite au paramétrage et à l’alimentation des machines.

    «Ces deux lignes disposent d’une capacité de production importante, en 8 heures de service chaque ligne produit 10 mille plaques. En trois shifts, elles produisent au total 30 mille plaques par jour.»
    Ce qui, selon le directeur général, couvre largement la demande nationale en matière de plaques d’immatriculation.

    «Nous produisons annuellement trois millions de plaques, nous répondons donc à la demande locale. Nous souhaitons d’ailleurs aller vers le marché européen dans un avenir proche.»

    Il est à noter que les déchets résidus de la fabrication de la plaque sont récupérés et transformés en linguaux d’aluminium.

    La plus grande partie de la superficie de l’entreprise est consacrée à l’unité de production de la poignée de porte, la crémone de fenêtre et la serrure.

    La poignée de porte est produite à hauteur de 6 000 pièces durant les trois shifts. Sa fabrication passe par plusieurs étapes.
    «La première étape est la fusion des linguaux d’aluminium qui se fait dans un four à 800 degrés, ensuite viennent la transformation, le passage au bol vibrant pour extraire la bavure et, enfin, le polissage. Une fois la pièce polie, elle revient au bol vibrant pour un autre nettoyage. La dernière étape est le passage dans un four à tunnel pour un accrochage», détaille Rédha Boutiouta.
    Au poste d’assemblage, un agent peut monter jusqu’à 450 crémones par jour. «Dans la partie assemblage, nous avons 8 agents, ce qui nous donne approximativement près de 5 000 crémones jour.»

    Les noms d’agents sont inscrits sur les cagots contenant des poignées de porte.
    On nous explique que c’est une manière de mesurer la cadence de travail de chaque agent de cet atelier où ne travaillent que des hommes.
    Mis à part au sein de l’administration, l’élément féminin est inexistant.
    Des employés au geste machinal dont chacun s’occupe de l’assemblage d’une partie de la serrure qui porte le nom de l’entreprise.

    Soficlef a aujourd’hui un taux d’intégration de 60%, et le faire passer à 100% est l’une des ses priorités.

    Sofiane Khiar nous explique que Soficlef souhaite fabriquer un composant important de la serrure.
    «Il s’agit du cylindre, un composant à base d’étau que nous importons à un prix assez élevé. Nous avons donc décidé d’acquérir les machines qui nous permettront de le fabriquer. Celles-ci coûtent environ 2 millions de dollars.
    Le déchet de cette matière représente 40% de son poids. Il est nécessaire de le récupérer pour rester compétitif.
    Un investissement de plus que Soficlef envisage d’assumer et qui nous permettrait d’exporter ce déchet récupéré et transformé en matière première.»
    Hélas, l’existence d’une loi qui interdit l’exportation de produits ferreux et non ferreux vient une fois de plus pénaliser le projet.

    S’agissant des investissements, Soficlef a initié un projet de récupération de déchets. Selon Zemouri Kheireddine, directeur adjoint au sein de l’entreprise, ce projet est très important pour la commune de Si Mustapha en termes d’employabilité et de réduction des coûts.

    «Nous avons initié un projet de récupération des déchets plastiques. Actuellement, nous sommes en attente d’attribution du terrain dont la superficie atteindra les 10.00 m². Un tel projet a une importance capitale pour la région où nous sommes implantés car il permettra la création de 1.000 emplois au minimum.»
    Ce projet nécessitera un montant d’investissement de 5 millions de dollars.

    Un laboratoire de qualité de quincaillerie avec un centre de recherche et de développement ouvert aux étudiants figure parmi les projets de développement de l’entreprise.
    Des ambitions que l’entreprise tend à réaliser malgré les difficultés qu’elle rencontre.

    Des difficultés comme le paiement des droits et taxes. «A titre d’exemple, un importateur qui ramène la plaque d’un pays européen ne paie aucune taxe.
    Nous, on importe la matière première pour fabriquer des plaques et on est soumis aux 15% de droit des douanes.»

    Une incohérence dans le système douanier que Sofiane Khiar souhaite voir changer. Malgré toutes ces difficultés, le manager reste optimiste quant à l’avenir de son entreprise. Les projets cités permettront sa pérennité.

    Accéder au marché étranger notamment européen est l’un des objectifs de Soficlef.
    «Nous avons commencé à prospecter le marché européen vers lequel nous souhaitons exporter la plaque d’immatriculation, pour cela, il nous faudra l’homologation serrure.
    Nous avons commencé le processus avec un organisme français», conclu Sofiane Khiar.

    Par   Latifa Abada

  • Papirec, filiale du Groupe industriel de papier et de la cellulose (Gipec)

    Papirec, filiale du Groupe industriel de papier et de la cellulose (Gipec)


    « Les récupérateurs de papier tous réunis ne récupèrent que 15 à 20 % seulement du gisement »

    Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Azzedine Hannache est revenu sur l’impact de l’attribution de la qualité d’artisan aux personnes physiques dont l’activité consiste à collecter des papiers usagers, sur l’activité du groupe Gipec ainsi que la filiale récupération dont il a la charge.
    Il nous livre également un aperçu sur l’investissement, l’état de l’offre et de la demande sur le marché et les difficultés rencontrées par son entreprise compte tenu de la nature de son activité.

    DZEntreprise : Quelle est l’activité générale du groupe Gipec ?

    Mr Azzedine Hannache : Papirec est une filiale du groupe Gipec crée en 2003 pour satisfaire les besoins du groupe spécialisé dans la production et transformation de papier avec un capital social de 602 millions de dinars.
    La filiale se charge de la récupération de plusieurs gammes de vieux papier (journaux, cartons, kraft, papier blanc) et de l’alimentation d’autres filiales qui font le recyclage. Celles-ci alimentent à leur tour celles qui font la transformation. Récupération, recyclage, fabrication, transformation et distribution, telle est l’activité générale du groupe GIPEC.
    Pour revenir à Papirec, celle-ci compte 137 emplois directs et 100 récupérateurs indépendants au niveau d’Alger et une trentaine au niveau des centres situés à Annaba, Alger ainsi que 2 sous -centres à Bordj Bou Arreridj et Constantine.

    DZEntreprise : Comment l’activité de récupération est-elle organisée ?

    Mr Azzedine Hannache : Le papier récupéré est trié, sélectionné, compacté et vendu. C’est le cheminement de l’activité récupération : la récupération, le pesage, la sélection, le tri et le compactage.

    DZEntreprise : Qu’en est-il de l’investissement ?

    Mr Azzedine Hannache : L’activité demande des surfaces de stockage pour les matières premières et le produit fini ( pour notre cas nous avons 30000 m2 sur Alger, 25000 pour Oran, 7000 sur Annaba et 100000 sur Constantine), des presses de compactage qui coutent environs 600 000 euros, des moyens de transport pour se déplacer en milieu urbain et dans les grands axes routiers, des engins de la manutention (Clark, chargeurs, chariots élévateurs,…).
    C’est donc un investissement lourd, sachant que les produits ne dégagent pas beaucoup de marges. Il faut faire très attention à la gestion si on veut être bénéficiaire. En outre, c’est une activité cyclique.
    Il y a des périodes où nous n’avons pas beaucoup de matières premières. Le cycle commence à descendre à la fin juin, pendant la période des vacances scolaires.

    DZEntreprise : Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face ?

    Mr Azzedine Hannache : La récupération de déchets en général est une culture qui ne s’est pas encore installée en Algérie, nous essayons donc de sensibiliser les entreprises qui sont dans le domaine de l’imprimerie, la transformation de papier et même les ménages sur l’importance de récupérer le vieux papier et les enjeux qu’il y a derrière ; protection de l’environnement et préservation des ressources naturelles, mais aussi la réduction de la facture de l’importation.
    Il faut savoir que l’Algérie importe actuellement près de 600000 tonnes de papier (l’équivalent de 600 millions de dollars). A notre niveau, nous essayons d’augmenter nos parts de marché pour essayer de réduire cette fracture qui est lourde pour l’Algérie.

    DZEntreprise : Quel est l’état de l’offre et de la demande sur le marché ?

    Mr Azzedine Hannache : Le gisement est de l’ordre d’environs 500 000 tonnes par an avec une progression annuelle de 2 % par an. Le mode consommation a changé et le besoin d’emballage a augmenté.
    Aujourd’hui, chaque Algérien consomme annuellement entre 13 et 15 kg de papier. Papirec récupère entre 16000 à 17000 tonnes de vieux papier par an, et les récupérateurs tous réunis ne récupèrent que 15 à 20 % seulement du gisement.

    DZEntreprise : Quel est l’impact attendu de la mesure relative à l’attribution aux personnes physiques exerçant l’activité de collecte de papier usagé, la qualité d’artisan ?

    Mr Azzedine Hannache : Cette mesure permettra d’une part aux jeunes de travailler et donc la baisse le taux de chômage. D’autre part, l’augmentation du taux de collecte de papier.
    Il faut savoir qu’il y a des récupérateurs qui exercent dans l’informel et qui ne peuvent pas travailler avec les entreprises publiques car nous leur demandons des factures alors qu’ils n’ont pas de registre de commerce.
    C’est un facteur bloquant qui empêche le développement de cette activité. Mais ça reste une mesure parmi d’autres. L’exonération de TVA peut également conduire au développement de l’activité.
    Pour l’instant, elle est de 7 %. Or, dans tous les autres pays du monde elle est de 0 % pour les récupérateurs de papier en plus des aides de l’Etat ,ce qui n’existe pas en Algérie.

    DZEntreprise : Avez-vous constaté des changements dernièrement ?

    Mr Azzedine Hannache : Depuis environ une année, nous notons une prise de conscience de l’opinion publique sur l’importance des enjeux environnementaux, c’est ce qui a poussé le politique à entreprendre des actions dans ce sens.
    Cette année, on sent un redéploiement dans ce sens avec la ministre de l’Environnement qui oriente ses efforts pour développer cette activité de récupération des déchets, notamment le vieux papier à travers les entreprises publiques et privées.
    Des projets sont entrepris dans ce sens pour aider les wilayas et communes à ouvrir des centres de récupération tel que le centre de Kouba qui a été ouvert récemment.
    À notre niveau, nous avons remarqué que les gens se rapprochent de nous un peu plus, nous sommes souvent contactés pour des opérations de récupération de papier.

    DZEntreprise : Avez-vous entrepris une démarche de certification ?

    Mr Azzedine Hannache : Nous avons préféré attendre le budget qui nous a été alloué par l’Etat pour le renouvellement du parc machines, le parc roulant et les engins de manutention. Nous entamerons la démarche de certification après l’acquisition du matériel.
    C’est la première opération de renouvellement du matériel depuis la création de la filiale.
    Nous sommes obligés d’aller vers la certification car Papirec exporte les surplus que le marché national n’arrive pas à absorber et qui sont d’environ 10 % vers des pays tels que l’Arabie Saoudite, l’Inde, la Tunisie qui sont de grands consommateurs de papier.
    La priorité est bien sur donnée au marché local, mais l’exportation s’impose à nous car l’activité représente un danger, plus le stock est important, plus le risque d’incendie est élevé.
    Bien que nous ayons pris des mesures en interne pour éviter tout incident, en formant des employés à raison de deux exercices par an avec les pompiers et des citernes de réserve, le risque demeure.

    Entretien réalisé par Hind Slamani

  • Papirec, filiale du Groupe industriel de papier et de la cellulose (Gipec)

    Le projet de loi de finances 2014 introduit un ensemble de mesures dont l’attribution aux personnes physiques exerçant l’activité de collecte de papier usagé la qualité d’artisan. Mais quel est l’impact attendu d’une telle mesure ?

    Beaucoup de bien selon le directeur général de Papirec, Azzedine Hannache, soutient que munir de carte d’artisan les petits récupérateurs de papier est un « soulagement » pour l’entreprise qu’il dirige.
    Avant l’avènement de cette carte, Papirec, filiale du Groupe industriel de papier et de la cellulose (Gipec) ne pouvait malheureusement pas « s’approvisionner » auprès des collecteurs de papier et autres cartons en raison de l’inexistence légale desdits récupérateurs même si ces derniers constituent un gisement.

    « Il faut savoir qu’il y a des récupérateurs qui exercent dans l’informel et qui ne peuvent pas travailler avec les entreprises publiques car nous leur demandons des factures alors qu’ils n’ont pas de registre de commerce.
    C’est un facteur bloquant qui empêche le développement de cette activité » ,confie à DZE Entreprise le PDG de Papirec en marge de la visite que nous avons effectué, pour les besoins de notre article au siège de l’entreprise sise à Bourouba à Alger où se trouve également l’unité de récupération.

    Guidés par de nombreux camions chargés de vieux papiers, nous sommes sur le site qui s’étale sur quelque 30 000 m2 et sur lesquels sont stockés toutes sortes de papiers usagers (cartons, journaux, papier blanc,…).

    Et les stocks sont importants. «Un de nos partenaires fait face à des pannes, il n’a pas pu récupérer sa marchandise», explique Ali Fellag ,chargé des projets et assistant du directeur général de Papirec.

    Une fois à l’intérieur de l’unité de récupération, on se rend compte d’emblée de tout le circuit emprunté par le papier et autres que des camions déchargent à longueur de journée.
    Nous essayons de suivre le chemin parcouru par ces déchets dès leur arrivée. La machine semble bien huilée, le travail se fait presque machinalement. Une équipe d’employés qui s’occupent du tri et de la sélection des papiers avant de les passer dans une machine de compactage qui expulse les déchets en ballots.
    Et selon le PDG, bientôt d’autres machines viendront suppléer et compléter le parc. Ce qui permettra à cette unité qui a contracté un partenariat avec une entreprise espagnole pour le transfert technologique d’être plus efficiente.

    Pour rappel, le papier récupéré et transformé sert à alimenter les autres filiales du groupe Gipec ou encore d’autres entreprises qui s’activent dans le domaine de la transformation du papier.

    Par Hind Dib

  • Milltech, une expertise globale au service des entreprises.

    Milltech, une expertise globale au service des entreprises.

    Mr Mohamed Hammoud : « Nous sommes aptes à travailler pour la 3G »

    L’arrivée dans notre pays de la 3G devrait booster le secteur des télécommunications et constituer un « filon » pour ceux qui souhaitent y travailler, notamment en offrant des services et des solutions.
    C’est le cas d’une des entreprises que nous avons pu découvrir à l’occasion du dernier Salon international des nouvelles technologies.
    Une entreprise familiale qui en 2001 déjà avait pris conscience du potentiel de ce secteur et importé son savoir-faire de pays à la pointe de cette technologie.
    Il s’agit de l’entreprise familiale Milltech dont les fondateurs, les frères Mahmoud, ont travaillé un peu partout dans le monde.
    Dans l’entretien qu’il a accordé à DZEntreprise, Mr Mohamed Hammoud nous en dit un plus sur sa boite.

    DZEntreprise : Comment est née votre entreprise ?

    Mr Mohamed Hammoud : Nous sommes trois frères à avoir créé en 2001 cette entreprise de distribution des appareils de mesures dans le domaine des télécommunications.
    Et nous représentons des leaders mondiaux de la fabrication d’équipement. En fait, nous avons joint nos différentes expériences dans le secteur des télécommunications.
    Des expériences que nous avons acquises à l’étranger, pour ma part je suis gradué de l’Institut national d’électronique et de génie électronique de Boumerdès et j’ai travaillé pendant des années pour l’opérateur téléphonique canadien , mon frère est ingénieur en réseau informatique et a travaillé à Dubaï et mon autre frère est gradué de l’Institut des télécommunications d’Oran (ITO) et connait parfaitement le marché national de la télécommunication pour avoir travaillé chez un opérateur de téléphonie mobile en Algérie.
    Nos différents profils font que nous soyons en mesure de répondre à certaines attentes du monde de la télécommunication.

    DZEntreprise : Et quels sont ces services ?

    Mr Mohamed Hammoud : Il faut savoir que nous sommes les seuls en Algérie à assurer ce type de prestations d’où l’idée de créer notre entreprise car nous savions d’avance que nous allions être les précurseur sur le marché local.
    Les opérateurs téléphoniques font appel pour, entre autres services, des installations et l’intégration des réseaux de télécommunication.
    Nous effectuons aussi des tests de mesure du réseau que l’on munit de solutions de surveillance avec toute la gamme d’appareils nécessaires.

    DZEntreprise : Qui sont vos clients ?

    Mr Mohamed Hammoud : En plus des trois opérateurs téléphoniques, il y a la TDA pour les tests de fréquences.
    Nous sommes aussi les partenaires de grandes sociétés telles que Anritsu, Ntest, Yenista. Ces partenariats consistent à prendre en charge la distribution, l’instalation et la maintenance des entreprises citées , ici en Algerie.
    C’est une oportunité en or quand le client trouve ce genre de prestation dans le pays ou sa marque est distribuée car la partie installation est rarement intégrée dans le corp business de l’entreprise.
    On se charge aussi de la formation autour du produit.

    DZEntreprise : Vous intervenez uniquement en Algérie ou dans toute la région du Maghreb ?

    Mr Mohamed Hammoud : Nous avons un bureau au Maroc et bientôt un en Tunisie.
    Nous avons formé des techniciens algériens qui ont participé à la mise en service de la 3G au Maroc ainsi que d’autres projets avec l’opérateur téléphonique marocain, notamment la mise en œuvre du noyau RL4.
    Notre expertise dans le domaine des télécommunications évolue au rythme de nos partenaires qui sont à la pointe la technologie ; avec l’arrivé de la 3G, nous sommes donc aptes à assurer l’installation de ce nouveau réseau, les tests, la vérification des services (la partie data, la partie gps…) pour toutes les infrastructures : banques, entreprises de transports, téléphonie…

    Entretien réalisé par Zohra Souamès

  • Sarl SBGDE fabrication de joints, « C’est la matière première qui manque le plus »

    Sarl SBGDE fabrication de joints, « C’est la matière première qui manque le plus »

    L’objectif est de fabriquer des joints pour différents usages répondant aux normes en vigueurs et adapté aux exigences et aux spécifications techniques de notre clients, même si c’est loin d’être une tache facile en raison du manque de la matière première en Algérie qui est le caoutchouc et les grasses qu’on importe.

    C’est l’une des rares entreprises algériennes qui fabrique des joints à avoir participé à la 7e édition du Salon international de l’industrie.
    C’est à cette occasion que DZEntreprise a rencontré Youcef Abbes, chargé du service commercial au sein de la Sarl SBGDE, une entreprise privée qui intervient dans la conception et la commercialisation de joints industriels et automobiles portant la marque FAJO et qui est même devenue un des leaders de son domaine.

    DZEntreprise : Pouvez- vous faire pour nos lecteurs une brève présentation de votre société ?

    Mr Youcef Abbes : En 1997 date de la création de la Sarl SBGD, on importait les joints et ce n’est qu’en 2006 qu’on a commencé à en fabriquer.
    L’unité de production et la direction générale sont implantées dans la wilaya de Biskra et grâce à notre réseau de distribution composé d’un bureau de liaison à Alger, de différents points de vente, grossistes et représentants nous sommes arrivés à assurer pour notre clientèle la distribution du produit sur tout le territoire national. Et le prix de nos produits reste abordable.
    Notre objectif est de fabriquer des joints pour différents usages répondant aux normes en vigueurs et adapté aux exigences et aux spécifications techniques de notre clients, même si c’est loin d’être une tache facile en raison du manque de la matière première en Algérie qui est le caoutchouc et les grasses qu’on importe de l’étranger (France, Allemagne, Turquie…).

    DZEntreprise : Parlez nous de manière précise de votre produit ?

    Mr Youcef Abbes : Notre gamme de produit est composée de différents joints à différents usages ; nous fabriquons des joints d’étanchéité comme les joints toriques sous différentes formes (circulaires ou en corde), les joints à chaudière, les joints spiralés, les joints à lèvres qui sont des éléments d’étanchéité.
    Parmi nos spécialités, il y a aussi la fabrication de la matière à joints comme (les feuilles de Klingerite, feuille de liège aggloméré, plaque et rouleau de papier à joints).
    Nous assurons la demande spécifique de certains clients, c’est-à-dire la fabrication et découpe de joints selon la demande des clients comme les joints pour machine et équipements industriels, joints pour moteurs de véhicules légers et lourds, joints pour engins et bien d’autres encore.

    DZEntreprise : La Sarl SBGDE est basée à Biskra, avez-vous des soucis d’espace, de main- d’œuvre… ?

    Mr Youcef Abbes : Il faut savoir que notre usine s’étale sur une superficie de 15000 m2, elle est composée d’une unité de production, une unité de stockage de la matière et une autre de produits finis et marchandises, un parc et l’administration.
    L’unité de production est équipée de matériels de fabrication de formes de découpe, machines de façonnage des filets coupants, presse pour découpe de joints, machine d’emballage sous gaine plastique, machine d’emballage sous film plastique, machine d’emballage sous vide et machine étiqueteuse du produit fini. S’agissant du personnel , nous employons au sein de l’entreprise un effectif de 70 personnes.

    DZEntreprise : Qui sont vos clients ?

    Mr Youcef Abbes : Grâce à des années d’expérience, nous nous sommes imposés dans notre domaine comme étant une marque fiable et de qualité, ce qui nous a permit de gagner la confiance d’une large clientèle de différents secteurs d’activité comme SNC Lavalin, Saipem, Naftal dans l’industrie hydrocarbure.
    Dans le secteur alimentaire, nous avons Cevital, Sim, Bimo…
    Dans l’industrie ferroviaires la SNTF et Ferrovial.
    Dans l’industrie du ciment Lafarge, groupe Gica avec ces différentes filiales. Et beaucoup d’autres d’industries diverses comme le groupe BCR, Bio Pharm, Condor, Samha…

    Propos recueillis par Latifa Abada

  • Petroser, la solution en lubrifiants pour tous les secteurs

    Petroser, la solution en lubrifiants pour tous les secteurs

    Rencontré au stand de son entreprise , à l’occasion de la 7e édition du Salon international de l’industrie, le chargé de communication ,Mohamed Ben Idir, a résumé pour DZEntrprise l’activité Petroser.
    Une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits pétroliers et représentant officiel de British Pétrolium.

    « La SPA Petroser est un groupe énergétique privé fondé en 1998 et qui compte aujourd’hui une cinquantaine de stations situées pour la plupart dans l’ouest du pays et dont deux à Djelfa », indique Mohamed Ben Idir avant de préciser que l’entreprise qui l’emploie « propose à ses clients une gamme variée et composée de cinq types de carburants pour les moteurs essence et Diesel fabriqués selon les normes algériennes environnementales ».

    Pour le lubrifiant portant le nom de l’entreprise, notre interlocuteur précise que Petroser commercialise une gamme de la marque BP depuis 2005, elle produit aussi des lubrifiants pour différents secteurs d’activités, notamment les secteurs du bâtiment, du transport, de l’agriculture, de l’industrie. Ainsi, l’entreprise commercialise le bitume, un produit thermoplastique utilisé comme matériaux de la construction routière et les applications industrielles (bâtiment, automobile, électroménager).

    La demande grandissante , la socité a du se doter d’une usine d’une capacité de production allant jusqu’à 45 000 tonnes de lubrifiant par an, soit 25% des besoins du marché local,affirmele chargé de communication de cette entreprise dont l’unité de production est située dans la zone industrielle de Hassi Ameur, dans la wilaya d’Oran, elle s’étale sur une superficie de 20 540 m².

    « L’usine est constituée d’unité de stockage, de solution de conditionnement, d’unité de soufflage et aussi d’un laboratoire de recherche, d’analyse et de contrôle des huiles ou toute les formules sont étudiées. L’équipement de cette usine est de la marque ABB ».
    S’agissant des clients de Petroser , le chargé de communication a indiqué que parmi la clientèle , il y en a une fidèle , tels que concessionnaire FORD, dans le secteur des travaux publics Coside, le groupe Haddad et beaucoup d’autres.

    Pour rappel, en mars dernier, une nouvelle gamme de lubrifiants est lancée (Power Speed Multi X4 15W-40) de très haute performance pour tous les moteurs diesel de véhicules industriels suralimentés ou non.
    « Elle a été conçue pour répondre aux normes anti-pollution. Cette nouvelle gamme est homologuée par de grands constructeurs, notamment Mercedes Benz MB 228.3, Man M3275, Volvo VDS-3, Renault Truck RLD-2, et Mack EO-N »,tient à préciser notre interlocuteur qui citera pour nous toutes les caractéristiques du nouveau lubrifiant.

    Par Zohra Souamès

  • Documentation numérique : Une e-foire pour la promotion de l’utilisation des TIC.

    La documentation numérique est un phénomène qui a connu le jour avec l’avènement d’internet dans le monde.
    Liée à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, cette nouvelle façon d’accéder à l’information en ligne est pratiquée par tous types d’internautes professionnels ou privés grâce au volume et à la diversité des contenus mis en ligne.

    En Algérie, les utilisateurs d’internet ont atteint en 2012 selon le site «internetworldstats» 5.230.000 utilisateurs, soit 14.0% de la population contre 50.000 utilisateurs, soit 0.2% de la population en 2000.

    En 2011, le CERIST (Centre de recherche sur l’information scientifique et technique) lance le système national de documentation en ligne pour les universitaire «SNDL» qui rentre dans le cadre de la promotion de l’utilisation desTIC dans le domaine de l’éducation.

    Vu son importance dans tous les secteurs et en particulier le secteur pédagogique, la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique a organisé au mois de septembre la deuxième édition de la «e-foire et la production scientifique» à l’USTHB qui vise à promouvoir la diffusion en ligne de la documentation scientifique et technique.

    Parmi les participants à cette manifestation scientifique, les grands éditeurs de la documentation en ligne dans le monde comme «Lacier group», « Editions Francis Lefebvre » spécialisé dans l’édition juridique et professionnels, «Institute of Physics publishing» qui est une société scientifique qui offre une gamme de revues, magasines et sévices permettant au chercheurs de diffuser leurs recherches auprès d’un grand public, mais aussi des leaders dans le domaine de la Bibliotheque numérique comme Cyberlibris ScholarVox, Leader en Europe dans le domaine des E-Books, auprès de grandes Ecoles de commerce…HEC Paris, ESSEC…
    et aussi les prestigieuses universités francaises, Pantheon Sorbonne, Paris Dauphine, ASSAS…

    On compte aussi parmi les participants les représentants algeriens d’éditeurs de documentation en ligne en Algérie, ils sont 4 à être partenaires de ce Projet SND, OCD, CADOC,BIBSI et Bibliophile.

    Djalal Lourghi Directeur commercial OCD
    « Notre base de données est disponible dans toutes les langues »

    En marge de cette manifestation nous avons rencontré Djalal Lourghi, le Directeur commercial de l’Office central de la documentation OCD, qui, dans ce bref entretien, nous explique la nature de leur activité.

    DZEntreprise : Pouvez- vous nous donner un historique de votre entreprise ?

    Mr Djalal Lourghi : Nous sommes actifs dans la diffusion de l’information scientifique et technique auprès des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche depuis 17 ans maintenant, l’Office central de la documentation «OCD» a été créé en 1996.

    OCD propose une offre de vulgarisation scientifique riche, comprenant des ouvrages, des normes, des thèses et autres documents de travail ainsi que l’abonnement aux revues scientifiques et techniques disponibles dans toutes les langues et différents contenus.
    Ces informations sont accessibles aux lecteurs quelle que soit leur source et leur support de diffusion.

    Nous sommes aussi les représentants en Algérie d’éditeurs de base de données scientifiques et littéraires à travers le monde.

    Nous sommes spécialisés dans la documentation scientifique et technique, notre portefeuille clients est doté de spécialistes de l’information, universités, centres de recherche et d’études…

    DZEntreprise : Parlez- nous de manière plus précise de ces éditeurs que vous représentez

    Mr Djalal Lourghi : Les éditeurs de bases de données que nous représentons ont pris part à la e-foire pour la première fois afin de se rapprocher des utilisateurs de leur support d’information. Nous sommes les représentants exclusifs de «Cyberlibris ScholarVox», première bibliothèque numérique en Europe destinée aux institutions académiques (école de commerce et d’ingénieurs), cette base de données contient plus de 18 000 livres dédiés à l’économie, la gestion, les sciences sociales sciences techniques et les sciences d’ingénieur en général.

    Mais c’est aussi une plateforme d’échanges culturels et sociaux ; en effet, l’utilisateur peut créer son profil, créer une étagère, partager un livre avec un groupe…le professeur peut y mettre des notes de cours…

    Pour le secteur de la santé, nous avons la base de données «Truven Health Micromedex» pour les données cliniques (médicaments, maladies, laboratoires…) consultée par 5500 hôpitaux dans 83 pays à travers le monde depuis près de 40 ans.

    Cette base est spécialise dans les interactions médicamenteuses et tend à devenir un outil indispensable pour médecins, praticiens…

    En matière juridique, il y a l’édition Francis Lefebvre (EFL) ou l’on trouve des informations sur la fiscalité,le droit social,la réglementation comptable,le droit commercial ou des sociétés…
    Les Editions EFL sont partenaires des grands cabinets d’avocats, bureau de consulting…

    Il y a aussi Le grand groupe Lavoisier, editeur, diffuseur et libraire, mais aussi 1re agence en France d’abonnement, toutes les grandes revues de Lavoisier comme Biofutur ainsi que tous ses ouvrages en format numerique…

    Une nouvelle société a meme été créée en France du nom de Datec, pour ne pas rater le virage du numerique dans ce pays.

    Par Zohra Souamès

  • AFRIC-CABLE : Des produits estampillés 100% Made In Algeria

    AFRIC-CABLE : Des produits estampillés 100% Made In Algeria

    Cette entreprise familiale que dirige aujourd’hui Billel Hadj Hammou, retenue par le programme de l’ANDPME pour une mise à niveau, a été présélectionnée pour le projet Renault Production Algérie.

    Créée en 1988 par Sid Ahmed Hadj Hammou à un moment ou régnait le monopole, la SARL est spécialisée dans la fabrication de tout ce qui est câbles automobiles, léger, lourd, cycle et motocycle.

    Basée dans la zone industrielle de Baba Ali dans la wilaya de Blida, sur une superficie de plus de 5000 m2, l’unité emploie près d’une cinquantaine de personnes. Et les femmes constituent plus de la moitié de l’effectif.

    Une présence en force que le directeur général explique par la dextérité et la patience des femmes dans l’assemblage et la finition des produits.

    Nous avons eu à le constater lors de la visite que DZ Entreprise a effectuée, fin mars dernier, dans cette unité Le câble fabriqué passe par plusieurs étapes sur cette chaine de production qui englobe la partie mécanique et le bobinage.

    Un chef d’atelier qui travaille dans l’entreprise depuis plus de 27 ans et qui a formé près de la moitié de l’effectif y veille.
    En 2012, quotidiennement 1000 câbles sont fabriqués.
    La cadence est accélérée en 2013 grâce à l’acquisition de nouvelles machines et la production journalière est multipliée par deux. Elle pourrait tripler dans les prochaines semaines si Afric-Cable décroche une place dans le projet Renault Production Algérie.

    Le plus gros des clients de cette entreprise, que le père a « cédé » à ses fils, auxquels il a accordé la libre initiative pour développer l’unité, se compte parmi les entreprises publiques.
    On cite entre autres la SNVI avec laquelle Afric-Cable travaille depuis plus de 10 ans en première monte (OEM), en service après- vente et en carrosserie.
    Il y a aussi l’ENMTP et German, deux entreprises basées à Constantine est spécialisées dans la fabrication de tracteurs et des institutions de l’Etat.

    Aujourd’hui, Afric- Cable peut s’enorgueillir de produire un article 100% algérien, alors qu’il y a seulement quelques mois, 40% des composants étaient importés.
    En effet, depuis l’acquisition des machines pour l’injection plastique et PVC qui servent à la fabrication des gaines des câbles , le produit est estampillé 100% made in Algeria.

    Par Sabrina Mouloud