Catégorie : Entreprise

  • Coopérative Tahraoui  : Accompagner les exploitants agricoles

    Coopérative Tahraoui : Accompagner les exploitants agricoles

    Amené par la pandémie de la Covid-19 à se tourner davantage vers le marché national, le groupe Tahraoui lance un projet de coopérative regroupant des agriculteurs de la wilaya de Biskra. Eux s’occupent exclusivement de la production et lui de la commercialisation.

    Au Salon international de l’agriculture, de l’élevage et de l’agro-industrie/ Sipsa-Filaha et Agrofood, tenu du 14 au 17 mars à la Safex (Alger), la présence de ce groupe n’est pas passée inaperçue. Le visiteur est impressionné par la qualité des produits mis en exposition.

    Des produits bio

    Des produits bio, issus des exploitations agricoles de la wilaya de Biskra, gérées par des Algériens qui utilisent des techniques modernes qui répondent aux normes internationales. Le groupe se maintient malgré les contraintes de la conjoncture et poursuit dans sa politique de modernisation du secteur agricole de façon à contribuer, de la meilleure manière qui soit, à couvrir les besoins du marché national, tout en consolidant sa position de leader en matière d’exportation.

    En 2018, ce même groupe s’est vu remettre la médaille d’or du meilleur producteur, conditionneur et exportateur de produits agricoles par l’Organisation mondiale de l’alimentation (FAO). «Nous travaillons de façon à offrir des produits bio aux Algériens. Nous appliquons les mêmes règles que celles utilisées pour les besoins de l’exportation» affirme Djoudi Rabie, représentant du groupe.

    De notre interlocuteur, nous apprenons que depuis l’arrivée du coronavirus en Algérie, le groupe Tahraoui n’exporte plus ses produits agricoles : «Nous sommes en mode pause pour le moment en raison des pénuries signalées ici et là dans le pays. Nous devons répondre aux besoins du marché local. L’exportation viendra après.» Pour le projet de coopérative, Djoudi explique : «Les membres de la coopérative sont des agriculteurs de la même région. Leurs exploitations se trouvent dans le même périmètre où se trouvent les nôtres. Nous les encadrons, leur offrons la technologie et le savoir-faire. Nous les finançons aussi. Eux s’occupent de la production.»  

    Organiser le marché

    Et de poursuivre : «Une fois les récoltes terminées, c’est au groupe de mettre les produits sur le marché, en assurant la commercialisation.» L’idée de ce partenariat  est venue du fait que les agriculteurs sont souvent confrontés au problème de vente de leurs produits, alors que le groupe Tahraoui, fort d’une expérience de plusieurs années,  maîtrise les rouages aussi bien au niveau national qu’à l’international.

    En fait, il ne s’agit pas seulement d’écouler un produit sur le marché mais d’organiser ce dernier. Mieux encore, organiser la production. «De cette façon, on saura quelle production renforcer, quelle autre réduire. Tel agriculteur se chargera de tel produit, tel autre d’un autre produit. Par une bonne organisation du marché, on contribuera, à notre manière, à lutter contre la spéculation. Eliminer surtout les intermédiaires.»

    Aussi, avons-nous appris à l’occasion de cette rencontre, le même groupe a acquis un terrain qu’il compte aménager au plus vite pour «l’installation de chambres froides». «Nous allons faire de la livraison directement aux marchés de proximité.»

    Pour rappel, le groupe Tahraoui est un ensemble de sociétés privées fondé en 1974. En plus de ses réalisations dans le domaine agricole, il est fortement présent dans les secteurs de l’hydraulique,  les travaux publics,  l’électricité et l’agroalimentaire.

    In Dzentreprise 51

  • FGAR : Vulgariser les nouveaux dispositifs de la garantie financière

    FGAR : Vulgariser les nouveaux dispositifs de la garantie financière

    Dans un objectif clair d’assurer le meilleur accompagnement des PME mais aussi des TPE et des micro-entreprises, le Fonds de garantie des crédits à la PME (FGAR) s’emploie à améliorer ses services et à créer de nouveaux dispositifs de façon à répondre aux attentes nombreuses des porteurs de projets. Son tout dernier produit est la garantie du crédit à l’exploitation, développé spécialement suite aux demandes nombreuses des investisseurs.

    Se voulant plus proche aussi bien des investisseurs que des banques, ces dernières appelées à jouer un rôle de médiation pour la vulgarisation des nouveaux produits, le FGAR a organisé aujourd’hui, à Alger, une conférence nationale sous le thème : «la garantie financière, un mécanisme d’appui aux PME». L’évènement est parrainé par le ministère de l’Industrie.

    Prenant la parole à l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a mis en exergue les avantages du nouveau code d’investissement, entre autres la création d’un guichet unique pour une prise en charge complète du dossier de l’investisseur. A cela s’ajoutent les facilités pour l’acquisition de crédits auprès des banques, avec l’implication du FGAR et d’autres fonds de garantie des crédits.

    A l’occasion, M. Zeghdar a annoncé le début de couverture par le FGAR des crédits d’exploitation. Un nouveau service qui s’ajoute aux précédents, principalement les prêts à l’investissement et le leasing.

    De son côté, un représentant du ministère des Finances, en l’occurrence, le directeur général du Trésor et de la Gestion des comptes de l’Etat, a soutenu que «la garantie financière est la clé de voûte de la relation entre les banques et leurs clients».

    Pour le directeur général du FGAR, El Hadi Temam, il y a nécessité absolue d’assainir l’environnement de la PME, lui faciliter l’accès aux différentes institutions et agir de façon à réduire le délai de prise en charge de ses problèmes. Aussi, en sa qualité de premier représentant du FGAR, «nous devons afficher notre présence en tant que partenaire». Avec les banques, via notamment l’ABEF, «nous devons travailler davantage ensemble».

    Selon le même responsable, l’objectif de l’organisation de cette rencontre est d’établir une vision commune avec les différents acteurs qui activent dans ce secteur et travailler à intensifier la coopération avec les institutions financières. Le tout pour le développement des PME, conformément aux recommandations de la conférence nationale sur la relance industrielle, organisée dernièrement par le ministère de l’Industrie.

    A travers cette conférence, le FGAR vise aussi à mettre en lumière «le rôle de la garantie financière comme un mécanisme co-preneur de risque».

    Mesure de sauvegarde des entreprises

    Pour Mme Haddi Djouher, directrice générale de la promotion des investissements au ministère de l’Industrie, la garantie financière est une mesure de sauvegarde des entreprises. Elle est destinée aux entreprises qui souffrent de difficultés financières. Il ne s’agit pas que des PME mais aussi et surtout des TPE et des micro-entreprises.

    Mme Haddi souligne la nécessité d’aller vers plus d’agressivité pour faire connaître l’ensemble des dispositifs de la garantie financière : «Vulgariser les nouveaux produits pour s’inscrire en droite ligne de l’action du gouvernement. Il y a énormément de produits financiers que ces acteurs doivent intégrer dans leur mission pour assurer le développement économique durable. Réussir la résilience économique».

    Interrogée sur la relation entre les trois partenaires (FGAR, banques et PME), la représentante du ministère de l’Industrie affirme : «La relation entre les trois partenaires doit être fluide et harmonieuse. Il est vrai que les banques ne prêtent qu’aux riches mais la richesse des PME n’est pas immédiate et directe. On doit travailler sur tout l’écosystème. Préparer les acteurs à répondre, avec diligence, aux demandes des PME, leur permettre de réaliser leurs investissements dans les délais et entrer rapidement en exploitation».

    La banque Al-Baraka : le leasing à la rescousse

    Mme Lila Yahia est directrice centrale du leasing à la banque Al-Baraka. Elle évoque, avec satisfaction, la bonne relation avec le FGAR mais aussi avec beaucoup d’investisseurs. «Nous sommes partenaires du FGAR depuis une douzaine d’années. Nous avons financé plusieurs projets y compris ceux de startups. Pourvu que le demandeur de crédit justifie la rentabilité et la faisabilité de son projet. Parfois, nous finançons même pour le démarrage d’un projet».

    La représentante de la banque Al-Baraka souligne que la garantie financière est notamment intéressante pour les clients qui ne peuvent pas bénéficier de crédits classiques, à savoir les crédits à moyen terme (CMT). Le leasing montre alors toute son importance. C’est l’un des produits phares de cette banque islamique qui, rappelons-le, assure des crédits de la finance islamique. Le client en bénéficie même en cas de fonds de roulement négatif. La banque répond par l’affirmative à la demande de ses clients à condition que le projet soit bien clair et sa rentabilité confirmée.

    La directrice centrale du leasing assure qu’avec cette forme de contrat, la banque a assuré le financement de plusieurs projets d’équipement de cliniques. Et son partenaire, le FGAR, était là pour la garantie financière.

    Karima Mokrani

  • Importation des chaînes de production rénovées : les entreprises invitées à se rapprocher du ministère

    Importation des chaînes de production rénovées : les entreprises invitées à se rapprocher du ministère

    Les opérateurs économiques intéressés par le régime d’importation des chaînes de production rénovées et du régime d’exemption de droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, les composants et matières premières, importés ou acquis localement par les sous-traitants, dans le cadre de leurs activités, sont invités à se rapprocher du ministère de l’industrie pour formaliser leurs demandes.

    Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de l’industrie a annoncé le lancement , à compter du 22 mai,  de deux  régime dont l’importation des chaînes de production rénovées,  en conviant les opérateurs désirant bénéficier de ces régimes de se présenter au siège du ministère (Alger), à compter du dimanche prochain, les dimanches et mardi de 9H00 à 12H00.

    Le communiqué du département Zeghdar précise que le lancement de ces deux régimes entre dans le cadre « de la politique adoptée par le Gouvernement visant à relancer le développement économique mais aussi dans le cadre des objectifs du ministère de l’Industrie pour le développement de l’industrie nationale à travers le soutien des entreprises en vue d’améliorer sa compétitivité, et partant l’augmentation du taux de leur contribution au Produit intérieur brut (PIB) ainsi que la réduction des  importations ».

    Les modalités d’octroi de l’autorisation de dédouanement des équipements de production rénovés ont été fixées dans  le décret exécutif n° 20-312 modifié par les décrets exécutifs n 21-200 et 22-200 en vue de faciliter les procédures d’octroi des autorisations de dédouanement des chaînes de production rénovées d’une part, et de protéger les intérêts de l’économie nationale et de réaliser une compétitive entre les entreprises, d’autre part.

    Le deuxième régime relatif à l’exemption de droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les composants et les matières premières, importés ou acquis localement par les sous-traitants,  rentre quant à lui dans le cadre des activités fixées par le décret exécutif n° 20-311 du 15 novembre 2020.

    Cette même source précise que « ce régime vise à créer un tissu de petites et moyennes entreprises de sous-traitance qui constitue une condition sine qua non pour assurer le développement des filières industrielles et réaliser l’intégration locale, d’où la nécessité de valoriser les matières premières nationales et d’augmenter le niveau technologique en vue de développer la production nationale et d’encourager la recherche scientifique et l’innovation ».

    Rabah Nadri

  • CarOpti : La digitalisation automobile à portée des Algériens

    CarOpti : La digitalisation automobile à portée des Algériens

    Deux années de travail pour la mettre au monde, dont la première était consacrée à l’étude du marché et la prospection et la seconde à sa mise en place. La première application exclusivement dédiée aux automobilistes, en l’occurrence CarOpti, vient de voir le jour.

    Cette application dont le lancement officiel interviendra en début d’année 2022 se veut un véritable carnet de santé complètement digitalisée qui offre une visibilité sur la vie du véhicule, la traçabilité de l’ensemble de ses données tant techniques (documents) que matériels (pièce de rechange), mais surtout qui permet aux automobilistes de localiser les points de vente, de l’après-vente, de dépannage, des assurances, des garagistes et des ateliers spécialisés, des vulcanisateurs, des lavages et graissages de véhicules, pour ne citer que ces aspects auxquels les automobilistes accordent une importance capitale et qui revêtent un caractère salvateur dans un marché à la recherche de solutions professionnelles, à l’instar de CarOpti.

    Hind Benghanem, de la société Gyrus Technologie, conceptrice de cette application, a, lors d’une rencontre avec la presse, déclaré que «CarOpti est dédiée à l’entretien des véhicules, certes, mais constitue une banque de données tant pour les automobilistes, les assureurs, les professionnels du secteur automobile qu’aux acteurs qui sont engagés dans la prévention et la sécurité routière».

    Pour Mme Benghanem qui pour rappel est également présidente du Symposium international sur la trans-logistique de transit et l’entreposage des marchandises (Sittem), cette application révolutionnaire permettra également à l’automobiliste de s’adapter au monde digital, de faire un suivi en temps réel de son véhicule, de ses dépenses, des prises de rendez-vous chez le garagiste du coin, chez un concessionnaire ou tout autre intervenant dans ce secteur.

    En outre, CarOpti se veut une valeur ajoutée pour les automobilistes nonchalants qui butent souvent sur de lourdes contraventions à cause du non-renouvellement d’une police d’assurance, de la vignette automobile et du contrôle technique de leurs véhicules.

    CarOpti optimisera certainement les efforts des automobilistes qui, au demeurant, gagneront du temps, de l’argent et, cerise sur le gâteau, la gratuité de cette application.

    Uberiser les métiers au service de l’automobiliste

    Comme l’a expliqué Mme Benghanem lors de sa présentation devant les médias spécialisés, il suffit de télécharger et de s’inscrire (gratuitement), d’introduire les coordonnées de son véhicule et de fournir les renseignements de chaque opération, et ce, selon les actes opérés sur le véhicule, comme les réparations, les vidanges, le crédit bancaire, le plein de carburant, etc.

    Très intelligible et facile à utiliser sur son portable, sa tablette ou sur le Web, CarOpti offre une multitude de services et se veut aussi un «pense-bête» pour les automobilistes qui n’auront plus à chercher ces bouts de papier qui disparaissent dans l’habitable du véhicule ou encore dans son portefeuille.

    «Grâce à CarOpti, nous allons constituer une banque de données. Nos équipes vont sillonner les ateliers pour sensibiliser leurs propriétaires à télécharger cette application et les motiver pour l’utiliser sur tel ou tel produit. Nous allons même dédier un espace pour la prise des rendez-vous pour éviter les déplacements inutiles, notamment pour ceux qui travaillent à plein temps. Nous allons Uberiser tous les métiers au service de l’automobiliste. J’estime, en toute modestie, qu’il s’agit d’une solution exportable à bien des égards au vu de la richesse des contenus de sa plateforme», a indiqué Mme Benghanem.

    A la question de savoir si des acteurs des métiers automobiles ont déjà adhéré à cette application, Mme Benghanem a affirmé que «tous les garagistes que nous avons visités ont favorablement accueilli CarOpti. C’est extraordinaire, ils ont réagi positivement à l’application, car ils estiment que, eux aussi seront gagnants du fait CarOpti permettra de fidéliser la clientèle».

    Si pour le moment CarOpti n’est disponible que sur Android et la version Web, Mme Benghanem a révélé qu’elle le sera, très bientôt, sur IPhone.

    Par ailleurs, elle a révélé que Gyrus s’attelait à lancer une autre application pour gérer les flottes d’entreprises. Déclinée sous le même format, cette dernière sera exclusivement dédiée au parc roulant des entreprises soucieuses d’assurer, elles aussi, un retour sur investissement.

    A noter que la société Gyrus organisera, à longueur d’année, des compagnes de sensibilisation en direction des conducteurs sur la nécessité d’accorder une importance capitale à l’entretien des véhicules, notamment le consommable, et la sécurité routière.

    Lancée à titre expérimental, mais ouverte aux inscriptions, CarOpti sera opérationnelle et fera parler d’elle dès le début de l’année 2022. On y reviendra…

    Yanis Aït Lamara

  • Sonatrach-ALNAFT: Publication au JO de décrets portant approbation d’avenants à deux contrats

    Sonatrach-ALNAFT: Publication au JO de décrets portant approbation d’avenants à deux contrats

    Des avenants à deux contrats liant Sonatrach à ALNAFT (agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures) dans les domaines de la recherche et de l’exploitation des hydrocarbures sont officiellement approuvés par les hautes autorités du pays. Le 22 avril 2021, les deux décrets portant cette approbation ont été signés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ils sont publiés au dernier journal officiel N°32 du 29 avril 2021.

    Le premier décret présidentiel est sous le N°21-155 et concerne l’avenant au contrat du 1er février 2012 entre les deux partenaires, alors que le deuxième est sous le N°21-156 et concerne l’avenant au contrat du 28 juillet 2015. Le premier avenant porte sur l’exploitation du périmètre dit Ohanet et le second sur le périmètre Ohanet II. Les deux avenants ont été conclus le 25 janvier 2021.

    Ce ne sont pas là les premiers avenants ni d’ailleurs les premiers contrats conclus entre les deux partenaires. Le travail de partenariat entre Sonatrach et ALNAFT remonte à plusieurs années. Rien qu’en 2017, au moins 33 découvertes d’hydrocarbures ont été réalisés dans le cadre de ces contrats de recherche et d’exploitation conclus entre le groupe pétrolier et l’agence de valorisation des ressources en hydrocarbures. Dans certains cas, Sonatrach et ALNAFT s’associent ensemble à des partenaires étrangers, entre autre le français Total et l’espagnol Cepsa.

    Pour rappel, suite à des instructions données par les premiers responsables du secteur de l’énergie, ALNAFT s’est mise à s’intéresser et s’engager davantage dans les activités de recherche et d’exploitation.

    En 2018, un décret exécutif portant attribution à ALNAFT des titres miniers pour ces activités de recherche et d’exploitation. A la faveur de ce décret signé sous le N°18-52 du 30 janvier 2018, cinq titres miniers ont été attribués, dans un premier temps, à l’agence de valorisation des ressources en hydrocarbures. 

    Karima Mokrani

  • Cyber-squattages des entreprises: 50 000 plaintes déposées à l’OMPI

    Cyber-squattages des entreprises: 50 000 plaintes déposées à l’OMPI

    L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a révélé, aujourd’hui, que les entreprises et les noms de domaines de 180 pays ont fait l’objet, durant la pandémie du coronavirus, de graves litiges liés aux cyber-squattages.

    Avec 50 000 attaques sévères, à la limite de l’espionnage, cette agence onusienne, basée à Genève, a indiqué que « la pandémie mondiale a entraîné une recrudescence du nombre de litiges pour cyber-squattage soumis à son centre d’arbitrage et de médiation ».

    Les pays les plus vulnérables en matière de sécurité et de systèmes informatiques, dont fait partie l’Algérie, ont subi les affres de ces attaques, ajoute l’OMPI, affirmant que « cette situation renforce le nombre record de plaintes déposées ».

    Ainsi, sur la période de janvier à octobre 2020, le Centre a traité 3 405 plaintes, soit une augmentation de 11% par rapport à la même période en 2019.

    « Avec un nombre croissant de personnes passant davantage de temps en ligne durant la pandémie, les cyber-squatteurs trouvent un environnement qui leur est de plus en plus favorable », a déclaré Erik Wilbers, directeur du centre d’arbitrage et de médiation.

    Au total, le Centre a enregistré sa 50 000e plainte pour cyber-squattage.

    Selon l’OMPI, « il s’agit d’un cap important qui couronne deux décennies d’activité en faveur des consommateurs, garantissant aux internautes la possibilité de trouver facilement des sites authentiques pour leurs marques préférées ».

    Selon l’OMPI, ce sont des litiges qui ont porté sur près de 91 000 noms de domaine et impliquent des parties de plus de 180 pays.

    En outre, l’agence onusienne explique qu’« avec une situation de télétravail généralisée dans le monde entier, entreprises et consommateurs dépendent largement de l’Internet, que ce soit pour travailler, faire des achats en ligne ou pour s’informer de la manière de se protéger dans la situation actuelle ».

    Du coup, de nombreux services d’enregistrement des noms de domaine ont fait état d’une augmentation du nombre de noms de domaine enregistrés.

    Et ces derniers peuvent être destinés à des sites d’information ou d’actualités, voire à de nouveaux sites commerciaux.

    Comme les plateformes de médias sociaux, ils sont également utilisés pour diffuser de fausses informations et se livrer à des activités illégales et frauduleuses.

    Y.O

  • Toufik Hakkar,  le nouveau P-DG du Groupe Sonatrach face à des défis

    Toufik Hakkar, le nouveau P-DG du Groupe Sonatrach face à des défis

    Le Groupe Sonatrach vient d’avoir un nouveau patron. Agé de 49 ans, Toufik Hakkar allie jeunesse et compétence. Il avait occupé plusieurs postes importants dans le secteur des hydrocarbures, notamment celui de Vice-Président Business Development et Marketing au sein du même Groupe.

    Titulaire d’un diplôme Master en économie de l’énergie et de l’environnement de l’Ecole Supérieure Enrico Mattei en Italie, Toufik Hakkar est diplômé également de l’Institut national des hydrocarbures et de la chimie (INHC) de Boumerdes et titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat, spécialité économie pétrolière.

    Pour ceux qui l’avaient connus, Toufik Hakkar est l’exemple type du Manager engagé, et au fin sens de la responsabilité. Tous les ingrédients sont, donc réunis pour faire de ce nouveau patron de la compagnie nationale des hydrocarbures une valeur sure, capable de redorer le blason de ce fleuron du secteur de l’Energie.

    D’ailleurs, aussitôt installé, il affiche ses intentions, en présentant les grandes lignes du plan d’action du Groupe. Il a même affirmé que Sonatrach s’engage à s’acquitter de son rôle de « leader économique » visant à créer une valeur ajoutée et à contribuer à la diversification de l’économie.

    Le premier enjeu de cette démarche, concerne la valorisation de la ressource humaine et la consolidation des relations et la facilitation de la communication au sein de la Compagnie. Il s’agit également  de la valorisation des talents, et la promotion et le développement du système de formation.

    Le deuxième enjeu consiste à ériger le Groupe en pôle d’excellence au niveau local et en leader à l’international. Quand au troisième enjeu, il concerne l’élargissement des périmètres de prospection et d’exploitation et la multiplication de ses opérations à travers l’ensemble de notre espace géographique national avec tout ce qu’il renferme comme gisements énergétiques Offshore et Onshore.

    Le quatrième défi de Toufik Hakkar consiste à honorer les engagements de Sonatrach envers le marché national pour répondre à ses besoins croissants « sans négliger les engagements pris avec les clients étrangers afin de les approvisionner conformément aux contrats conclus et ce dans l’objectif de préserver nos marchés traditionnels au niveau international notamment en ce qui concerne le gaz naturel et l’accès à de nouveaux marchés ».

    Un défi qui implique un effort colossal et doit être soutenu par une action constante et précise pour la réduction des coûts de la production et de l’exploitation, outre l’élaboration des plans de développement de qualité devant réduire les coûts de réalisation et les délais » affirme Toufik Hakkar.

    Evoquant la nouvelle loi sur les hydrocarbures, le même responsable a estimé que ce cadre constitutionnel est cohérent et complémentaire car prévoyant l’attractivité requise et créant une valeur ajoutée.

    Brahim Salah

  • Essalem Electronics – Starlight : Cap sur l’export

    Essalem Electronics – Starlight : Cap sur l’export

    C’est par la Tunisie qu’Essalem Electronics – Starlight envisage de pénétrer les marchés extérieurs avec  3 appareils électroménagers (le réfrigérateur, la machine à laver et le congélateur). « Nous avons commencé par ce pays voisin en raison des avantages qu’il offre » a précisé, lors d’une conférence de presse tenue en marge de la 26 Foire de la  Production Nationale,  Mohamed  Belbayad,  directeur de la recherche et du développement. Cette entreprise  vise les 10 millions de dollars d’exportations à fin 2018.« En plus du marché africain, nous prospectons le marché de l’Europe de l’Est » a-t-il précisé avant d’indiquer que la société travaille pour l’obtention de certifications européennes lui permettant d’accéder facilement  à l’espace.

    S’agissant des prix des produits de la marque, le conférencier a indiqué qu’ils sont maitrisés, à la portée du consommateur en raison du taux important d’intégration (plus de 85%). Taux  qui permet de maîtriser les coûts. La taxe énergétique dont l’entrée en vigueur est imminente  aura, selon directeur de la recherche et du développement très peu d’incidence sur le prix final du produit, puisque déjà classifié A+.

    Par ailleurs, l’entreprise a précisé dans un communiqué remis lors de cette conférence de presse que le «constitue une fierté pour toute l’Algérie, la Société  Essalem Electronics – Starlight est désormais prête pour l’exportation et compte investir les marchés extérieurs sans aucun complexe, car le réfrigérateur Starlight répond aux exigences des marchés les plus exigeants.  Essalem Electronics – Starlight, a investi plus de 6.000 millions de dinars  pour développer ses produits et de là répondre aux exigences de sa clientèle en alliant fiabilité et solidité ».

    Entre autres investissements, l’entreprise a débloqué 5.020 millions de dinars  pour la réalisation de la nouvelle usine de fabrication des réfrigérateurs,  située dans la zone industrielle de la Wilaya de Tébessa. Dotée d’équipements ultramodernes, cette unité peut atteindre une capacité de production annuelle de 250.000 unités.

    S.A.

  • Condor Electronics prévoit  d’augmenter sa capacité de production

    Condor Electronics prévoit d’augmenter sa capacité de production

    Condor Electronics,  leader algerien dans le domaine de l’électroménagers, l’électroniques et des produits informatiques en Algérie, compte augmenter ses capacités de production des téléphones mobiles dans un avenir proche.

    En visite aujourd’hui dans les unités de fabrication des cartes mères et d’assemblage des téléphones à Bordj Bou Arreridj, le Pdg de Condor, Abderrehmane Benhamadi a indiqué que son Groupe prévoit l’acquisition de 7 lignes de production manuelles dans un future proche. Une autre ligne d’assemblage  automatique commandée aux USA  arrivera en Algérie prochainement .

    Aujourd’hui Condor fabrique 4500 téléphones par jour, mais il ambitionne d’atteindre les 15000 téléphones par jour après l’acquisition des 7 lignes de production.

    Le conférencier a affirmé en outre que son entreprise qui fabrique aujourd’hui 3 modèles de téléphones 100%100 algerien, vise la fabrication de 10 modèles typiquement algériens dans l’avenir. Condor demeure aujourd’hui, précise M. Benhamadi, le leader du marché algérien avec une part du marché estimée à 35%. À travers le monde entiers, les fabricants locaux sont devancés par les grandes marques de la téléphonie mais en Algérie nous faisons l’exception en devançant les grandes marques mondiales.

    Pour réaliser cet objectif, le Groupe Condor a mis en place un plan d’investissement et de veloppement de 1 milliard de dollars dans les 5 années à venir. L’investissement en question visera notamment l’augmentation des capacités de production et ce pour satisfaire la demande du marché étranger. Selon lui, Condor a des commandes de plus de 8 pays africains, à savoir les pays de l’Afrique du Nord et autres pays de l’Afrique centrale. Dans le sujet de l’exportation, le patron de Condor a indiqué que son entreprise a exporté environs 10 millions de dollars durant les 10 premiers mois de l’année en cours.

    A propos de Condor Electronics :

    SPA Condor Electronics est la figure de proue du Groupe Benhamadi. Fondée en 2002, filiale grandit vite et devient leader dans son domaine. Elle est spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et la maintenance des produits électroniques, électroménagers et multimédias ainsi que des panneaux photovoltaïques.

     

    N

  • LG Electronics Algérie: Bilan de l’exercice 2016 mitigé

    LG Electronics Algérie: Bilan de l’exercice 2016 mitigé

    Les ventes enregistrées au 4ème  trimestre 2016 ont atteint 12,79 milliards de dollars, soit une augmentation  de 11,7% par rapport au 3ème trimestre 2016 et de 1,5% par rapport au 4ème  trimestre 2015, indique un communiqué de LG Electronics Algérie qui fait état du bilan de l’exercice 2016 de la Firme sud-coréenne.

    Cette même source précise que le bénéfice opérationnel de la marque  sud coréenne est de 1,16 milliards de dollars. Soit une hausse de 12,2% en 2016 par rapport  à l’année 2015.  Pour l’exercice 2016 LG Electronics Algérie a enregistré des revenus de 47,92  milliards de dollars et un revenu net de 109,31 millions de dollars.

    Ce résultat, ajoute le communiqué, témoigne de la bonne performance de l’unité de l’électroménager, de celle des Solutions de climatisation et de celle dite de divertissement familial qui ont atteint en 2016 « leur bénéfice d’exploitation le plus élevé ».

    L’unité des électroménagers et des Solutions de climatisation  ont enregistré des revenus  de 3,50 milliards de dollars au quatrième trimestre, bouclant l’année 2016 avec un chiffre d’affaires  de 14,92 milliards.

    Les ventes des téléviseurs « LG OLED » et « 4K Ultra HD » en Amérique du Nord, en Europe et en Asie ont permis à l’unité des produits de divertissement d’engranger 4,15 milliards de dollars au 4ème  trimestre, soit une hausse trimestrielle de 15,7%.

    En revanche l’unité LG Mobile Communications a connu une contre performance en  n’enregistrant que 2,51 milliards de dollars au 4ème trimestre de 2016.

    Une contre performance attribuée à la faiblesse des ventes du Smartphone G5 et des investissements marketing coûteux.  L’unité des Composants de véhicule a bouclé l’année avec  2,40 milliards de dollars. Ces deux unités ont enregistré une perte nette de 223,98 millions de dollars au 4ème  trimestre 2016.

    R.N.