Catégorie : Regional

  • Oliveraie de Médéa : La filière oléicole a de l’avenir.

    Oliveraie de Médéa : La filière oléicole a de l’avenir.

    Malgré la jeunesse de son oliveraie, La filière oléicole a de l’avenir à Médéa.

    [dropcap]D[/dropcap]epuis l’entrée en production des nouvelles oliveraies inscrites dans le nouveau plan de relance de la filière, initié depuis l’année 2010, les oléiculteurs de la région nord-est de la wilaya de Médéa ne s’inquiètent plus de l’avenir de leur filière. Mieux encore, ils l’envisagent avec sérénité. S’il est vrai qu’ils ne sont pas encore en mesure de concurrencer d’autres régions productives, ils se préparent déjà à avoir une production plus importante dans les prochaines années.

    Une production en dents de scie enregistrée ces cinq dernières années, en raison du vieillissement des oliveraies et leur exploitation traditionnelle.
    Cette situation n’est pas pour décourager les oléiculteurs de la région qui, plus que la quantité du produit, misent plus sur le créneau qualité.
    Un créneau qui est jugé comme le moyen idéal pour combattre les facteurs défavorisant et surtout un choix stratégique opposé à la rude concurrence des grandes régions productives comme Mascara, Relizane, Tizi Ouzou, Bouira et Béjaia.

    « Comparée à d’autres régions productives qui disposent d’un énorme potentiel, d’un grand savoir-faire dans le domaine et, surtout, d’une importante infrastructure de stockage et de transformation qui fait défaut à Médéa, notre wilaya est encore jeune », explique Rabah Ghaffar, le président du conseil interprofessionnel de l’oléiculture.
    En effet, la production d’olives dans la wilaya n’a réellement commencé qu’en 2000.

    Ce qui se faisait avant cette date dans ce domaine était insignifiant surtout que les oliveraies remontaient toutes à l’époque coloniale et rentraient dans le cadre d’exploitations familiales.
    La production suffisait à peine à faire vivre les quelques oléiculteurs qui s’y adonnaient.
    Aussi, avec une superficie ne dépassant pas les 5000 hectares, s’étendant sur une dizaine de localités, la filière oléicole ne connaît sa première mutation que depuis l’année 2009 et ce, grâce à des projets à initiatives locales, destinés essentiellement au renouvellement des anciennes oliveraies mais, aussi et surtout, à l’encouragement de l’extension de ce type de culture à travers les localités où cette production est enregistrée.

    Trois années plus tard, avec le lancement d’un programme de plantations d’oliviers sur une superficie de 1500 hectares, les résultats se font immédiatement sentir et « un bond significatif » est enregistré.

    « L’extension de la superficie oléicole devrait avoir des répercussions positives sur la production locale », affirme le président du conseil interprofessionnel de l’oléiculture qui s’attend à ce que la production actuelle d’huile d’olive double à partir de l’horizon 2020 avec des prévisions de production oscillant entre 25 et 30 litres par quintal, au lieu de 15 à 20 litres enregistrée ces cinq dernières années.

    Le conseil interprofessionnel de l’oléiculture, s’il s’est fixé pour objectif une augmentation significative des capacités de production, vise surtout à produire une huile de qualité « extra vierge », avec une faible teneur en acides et, donc, à même de séduire les consommateurs aussi bien nationaux qu’étrangers.
    Pour arriver à ce résultat, un travail est mené par le conseil interprofessionnel auprès des producteurs de la région de Tablat et ses environs afin de les faire tous adhérer à cette démarche.

    Car, si les moyens sont mis pour développer ce type de culture, il faudrait aussi que les opérateurs de cette filière prennent vraiment conscience de toute la nécessité qu’il y a d’investir dans ce créneau au lieu de continuer dans la lancée des pratiques traditionnelles et des modes de gestion valables pour de petites exploitations familiales.

    L’avenir appartient à ceux qui investissent dans ce créneau afin de lui imprimer sa vraie vitesse de croisière.
    Celle qui en fera une région productive à même de concurrencer les autres de par la qualité de son produit.

    Par   Yasmine Meddah

  • Oran : Rencontres Algérie – France Méditerranée pays Catalan

    Oran : Rencontres Algérie – France Méditerranée pays Catalan

    Une vingtaine de chefs d’entreprises français ont séjourné à Oran pour prospecter le marché local et participer à des rencontres de type «Be to Be» programmées entre le 21 et le 24 novembre 2015.

    [dropcap]L[/dropcap]’initiative intitulée «Entreprendre en Algérie» provient d’une association dénommée France Méditerranée pays Catalan que préside Pierre-Paul Haubrich. A l’occasion, c’est son adjoint qui a fait le déplacement : « Nous avons déjà organisé des caravanes culturelles mais c’est la première fois que nous animons une manifestation dans le domaine économique », indique Mohamed Moulay.

    La journée du 22 novembre a été marquée par l’organisation, au Four Points hôtel, d’une rencontre ayant pour but d’expliquer aux invités français la spécificité du marché algérien.
    Ce thème a été notamment abordé par le Directeur de l’Industrie d’Oran. F. Benyakoub qui est intervenu sur les nouvelles dispositions prises par le gouvernement pour faciliter l’acte d’investir en Algérie.
    Un aperçu sur les lois et la réglementation régissant l’économie algérienne a été donné mais ce sont les avantages fiscaux ou autres pour lesquels les partenaires étrangers ouvrent droit qui ont été mis sur la table des discussions.
    Des avantages conditionnés, par exemple, par la création d’emploi ou par l’intérêt accordé à certains secteurs stratégiques comme la sidérurgie, la mécanique, l’aéronautique, la chimie industrielle, le textile, etc.

    Les entrepreneurs français ont exprimé des soucis précis concernant la problématique du rapatriement des fonds mais aussi des préoccupations d’ordre général sur, par exemple, la cotation boursière, une activité balbutiante en Algérie.
    Succédant au directeur de l’Industrie d’Oran, Damien Soupar, représentant Business-France (dépendant de l’ambassade de France à Alger), a quant à lui présenté l’économie algérienne telle que perçue du côté français.
    Il a également donné des indications sur la place de son pays sur le marché algérien devenu 2ème partenaire après avoir été détrôné par la Chine à partir de 2013.
    Pour les investisseurs potentiels, Damien Soupar a également donné des orientations précises afin de les inciter à aller vers les secteurs porteurs.
    Se basant sur les dernières lois de finances, Il évoque le secteur du logement et de l’urbanisme (nouvelles villes qui seront créées ex nihilo) mais surtout le secteur du ferroviaire longtemps laissé à la traine.
    Pour lui, vu de France, le secteur agricole morcelé et très faiblement mécanisé reste également à développer pour minimiser le poids de l’importation dans le domaine alimentaire.

    Les montants alloués dans les plans quinquennaux (286 milliards de dollars entre 2010 et 2014 contre 262 milliards de dollars entre 2015 et 2019) mais, surtout, le fait que des crédits soient à chaque fois reportés faute d’engagement ont été les arguments brandis face à certaines hésitations exprimées au sujet de la chute des prix du pétrole.
    « Il y a peut-être, soutient-il, d’autres problèmes mais celui de l’argent ne se pose pas ».
    Evidemment la baisse des recettes pétrolières va avoir (et a déjà) des conséquences sur les budgets mais, pour le moment et pour certains secteurs, les projets sont maintenus quand ils ne sont pas carrément augmentés.

    « Les opérateurs français qui disent qu’il n’ ya pas d’argent en Algérie sont dans le faux », tranche-t-il et ses critiques concernent également la vision qu’ont les opérateurs étrangers du concept de la préférence nationale et de la loi dite des 51/49.

    Pour ce dernier cas, c’est notamment la nécessité d’avoir des interlocuteurs fiables pour venir à bout des difficultés administratives qui a été mise en avant. « De plus en plus, on ne va plus seulement vendre du matériel et faire de l’import-export mais on va devoir proposer de l’accompagnement, parfois sur mesure, parfois de manière générale, mais un projet qui propose seulement de la vente a de très faibles chances d’aboutir », explique-t-il.

    Sa participation à la rencontre n’a pas été fortuite car il pense que l’offre française est actuellement éclatée et peine à être unifiée.
    D’où l’annonce faite pour l’organisation, en février 2016, d’un forum de partenariat multisectoriel, un événement qui se tiendra dans la continuité de l’initiative « Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français ».

    Son idée est que « d’ici 5 ans, le marché algérien sera ouvert et ceux qui prennent les bonnes décisions aujourd’hui seront les gagnants de demain ».

    Par   Yacine Cheikh-Bled

  • Mascara : Développement des potentialités agricoles

    Mascara : Développement des potentialités agricoles

    En 2014, la wilaya de Mascara a occupé la 10e place en matière de production agricole et tout particulièrement dans la production de la pomme de terre, les oignons, les olives, les agrumes, ainsi que les produits viticoles.
    En plus de ce classement, la wilaya a enregistré un chiffre d’affaires de 80 millions de dinars. Ce qui n’est pas peu.

    [dropcap]S[/dropcap]orts de ces résultats, les services agricoles prévoient un développement encore plus important du secteur surtout avec l’entrée en service de plusieurs projets comme la réhabilitation du périmètre irrigué de la plaine de Habra au nord de la wilaya qui permettra d’étendre la surface irriguée de 4 000 à 10 000 hectares dans cette zone, réputée pour sa production d’agrumes, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

    En fait, durant les années 1970, l’on exportait les agrumes de cette région vers plusieurs destinations du monde.
    Toujours dans l’optique du développement, l’on citera le projet de réhabilitation du périmètre irrigué de la plaine de Ghriss, à partir du barrage d’Ouizert.

    Ces travaux ont nécessité une enveloppe financière de 300 milliards de dinars et sont presque achevés. Ce périmètre comprend 5158 hectares de terres agricoles qui s’étalent sur huit communes au nord et au sud de la wilaya. En même temps, le barrage d’Oued Taht, d’une capacité de 7 millions de m3, sera bientôt réceptionné.

    Une partie de cette eau sera consacrée à l’approvisionnement en eau potable tandis que l’autre partie servira à l’irrigation de 500 hectares de terres agricoles.

    Sur le plan des investissements, la wilaya a bénéficié, entre les années 2000 et 2013, de 7,6 milliards de dinars dont 4,6 milliards sous forme d’aide directe aux agriculteurs. C’est-à-dire 63% de l’investissement global.

    Ces investissements ont permis la modernisation des moyens de production et l’introduction de nouvelles techniques agricoles et d’irrigation.

  • Bouira : Excellent rendement de céréales

    Bouira : Excellent rendement de céréales

    «Nos services tablent sur une production d’un million 700 quintaux de céréales, dont un million de quintaux de blé dur.»
    Cette déclaration du directeur des services agricoles de la wilaya de Bouira augure d’une excellente production de céréales pour cette campagne.

    [dropcap]E[/dropcap]n effet, quelques jours seulement après le début de la campagne moisson-battage, une quantité de 160 000 quintaux de blé dur avait déjà été livrés aux coopératives de céréales et de légumes secs.

    D’après les chiffres prévisionnels fournis par le même responsable, une quantité de plus de 290 000 quintaux de blé tendre et plus de 309 000 quintaux d’orge et 25 100 quintaux d’avoine est attendue cette année.

    Pour réussir cette campagne, les moyens nécessaires ont été mobilisés par les services agricoles de la wilaya. En effet, 2553 tracteurs, 276 moissonneusesbatteuses, 1713 remorques et 1383 citernes ont été mis à la disposition des agriculteurs.

    La wilaya de Bouira, dont la superficie agricole utile est de quelque 189 960 hectares, compte 11 points de collecte, autrement dit des coopératives de collecte dont la capacité totale atteint 978 000 quintaux.
    Des efforts sont sans cesse fournis pour améliorer le rendement en céréales, toutes espèces confondues.

    Dans cette même optique, l’on apprend que 619 dossiers de crédit R’fig destiné pour aider et encourager les agriculteurs de la wilaya à travailler davantage pour augmenter la production céréalière ont été validés par les services agricoles.

  • Batna : le parc de Belezma classé par l’UNESCO

    Batna : le parc de Belezma classé par l’UNESCO

    Intégration dans un réseau mondial pour le parc de Belezma

    [dropcap]D[/dropcap]ans le cadre d’un programme de protection de l’environnement et de la biodiversité, le parc national de Belezma, une aire protégée de 26 000 hectares comprenant une importante forêt de cèdre, située à 7 kilomètres à l’ouest de la wilaya de Batna et 400 kilomètres au sud-est d’Alger, vient d’être intégré dans un réseau de 20 sites classés à travers le monde.

    Cette décision a été prise en marge de la réunion du conseil de coordination international du programme de l’Unesco sur l’homme et l’environnement qui a eu lieu à Paris le mois de juin 2015.

    «La richesse de la biodiversité et les moyens mis en oeuvre pour la protéger dans la réserve du parc national de Belezma, ont déterminé son intégration dans ce réseau mondial», explique Saïd Abderrahmani, directeur du parc Belezma, qui ne manque pas d’ajouter que cette aire a été créée en 1984 et abrite 650 espèces végétales, dont 5 700 hectares de cèdre de l’Atlas et 658 espèces animales.

    L’information faisant état de l’intégration du parc de Belezma dans un réseau mondial a été fournie par les services de presse de l’UNESCO qui ont rapporté, par la même occasion, que le réseau mondial de réserves de la biodiversité à travers le monde comprend 651 sites dans 120 pays dont l’Algérie.

  • Illizi : Une centrale solaire pour Djanet

    Illizi : Une centrale solaire pour Djanet

    [dropcap]I[/dropcap]mplantée dans la région de Tidjentouret, à l’entrée de la ville de Djanet, la centrale solaire de la ville, première du genre dans la wilaya d’Illizi, est enfin entrée en exploitation.
    Cette centrale est la deuxième du genre dans le sud du pays après celle de Ghardaïa. Elle offre une capacité de production électrique de trois mégawatts.

    Piloté par SKTM , Shariket El Kahraba ouel Takat El Moutadjedida de Touggourt, le projet s’intègre dans un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables projeté à travers plusieurs wilayas du pays, à savoir Béchar, Tindouf, Ghardaïa, Tamanrasset, Illizi, Adrar, et Oued Souf.

    Ce programme consiste en l’installation d’une puissance d’origine renouvelable à même de couvrir 40% de la consommation énergétique du pays à l’horizon 2030.

    Pour ce faire, ce programme prévoit la réalisation, à l’horizon 2020, de plus d’une soixantaine de centrales photovoltaïques et solaires thermiques, ainsi que de fermes éoliennes et centrales hybrides.

    Ces installations sont doublement intéressantes pour la wilaya d’abord, parce qu’elles devront améliorer l’alimentation en énergie électrique et créer de nouveaux emplois et par la même aider à la résorption du chômage.

    D’autre part, il est connu que ces installations aideront d’une manière efficace à préserver l’environnement tout comme elles contribuent à la lutte contre la pollution.

  • Béchar : La téléphonie 4G

    Algérie Télécom vise à satisfaire tous les clients.

    [dropcap]S[/dropcap]elon les informations fournies par la direction locale opérationnelle des télécommunications de la wilaya de Béchar, huit stations de téléphonie de quatrième génération avec un réseau internet haut débit par ondes radio sont mis en service dans toute la wilaya.

    Ces équipements de technologie de pointe atteignent aisément 100 mégabits/seconde et ont une portée théorique de plus de 25 kilomètres pour l’internet.

    Ces stations, installées dans les communes de Béni- Abbès, Béni-Ounif, Kenadsa, Bechar, Abadla, Taghit, El Ouata et Kerzaz, sont de 1000 lignes chacune et sont extensibles à plus de 1500 lignes.

    Elles permettront de satisfaire les besoins des abonnés, aussi bien particuliers que les établissements publics et privés.

    La mise en service de ces stations s’inscrit dans le cadre de l’extension de l’accès à internet à haut débit pour tous les clients d’Algérie Télécom.

    Trois stations similaires sont déjà opérationnelles dans la commune de Béchar, exactement au niveau des grands groupements urbains des quartiers du centreville, à savoir Debdeba et Béchar-Djedid avec plus de 4000 clients abonnés à ce type de réseau.

    Il faut savoir qu’un autre projet pour la généralisation d’internet dans les zones urbaines la wilaya se fait parallèlement à travers l’offre WICI.

    Cette offre est en cours de réalisation au chef-lieu de la commune de Béchar.

    Trois grandes places publiques sont déjà choisies pour l’installation des équipements nécessaires à ce projet.

  • Constantine : Industrie mécanique et pharmaceutique.

    [dropcap]L[/dropcap]ongtemps considérée comme leader national dans l’industrie mécanique, Constantine ne compte pas rester en si bon chemin et se prépare à devenir aussi «un grand pôle pharmaceutique», qui permettra à l’Algérie «de substituer le médicament national au produit d’importation», affirme le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, lors de la visite qu’il a effectuée dans cette wilaya.

    Plusieurs visites à des unités industrielles pharmaceutiques et mécaniques prouvent que Constantine mérite pleinement sa réputation de «coeur battant de l’industrie mécanique».

    En effet, avec des prévisions de fabrication, à l’horizon 2018, de quelque 8000 tracteurs de marque Massey Fergusson, en plus du projet de fabrication de 25 000 moteurs de marque Deutz ainsi que les perspectives de développement engagé par l’entreprise nationale German pour la fabrication de chariotsélévateurs et de moyens de manutention et, qui prévoit aussi de se lancer dans la sous-traitance d’ici l’année 2019, il faut reconnaître que l’industrie mécanique se porte bien à Constantine.

  • Souk Ahras : Pôle industriel à Bir Bouhouche

    [dropcap]E[/dropcap]n raison de sa position géographique qui la place au confluent de 4 wilayas de l’est du pays, à savoir Oum El Bouaghi, Annaba, Guelma et Tébessa, la zone industrielle de Bir Bouhouche, située à 70 kilomètres au sud de la wilaya de Souk Ahras, s’affirme de plus en plus en tant que «pôle industriel attractif».

    En effet, si l’on prend en compte la vocation agricole de la commune, réputée pour ses productions de légumes, de céréales, ainsi que les viandes et le lait, et sa proximité avec les autres wilayas, l’on comprend mieux le fait qu’elle attire plusieurs opérateurs économiques intéressés par des investissements importants dans le secteur de l’agroalimentaire.

    Certains des projets sont déjà lancés et ne tarderont pas à devenir opérationnels d’ici à quelques mois.

    Les projets ayant obtenu l’aval du comité d’assistance à la localisation et la promotion de l’investissement et de la régulation du foncier Calpiref, s’étendront sur une superficie de 18 hectares et permettront la création de nombreux emplois au profit des jeunes de la commune de Bir Bouhouche.

    Une commune, qui compte 8000 habitants et profitera de cette opportunité pour résorber le taux de chômage parmi les jeunes.

    De par sa vocation agricole, il va de soi que le secteur de l’industrie agroalimentaire occupera la première place dans cette zone industrielle avec au départ, 8 projets en cours de réalisation dont 2 unités destinées pour les aliments de bétail, dont le taux d’avancement a atteint 95%, ainsi qu’une unité de transformation de la tomate industrielle.

  • Tizi-Ouzou : Un forum de formation

    Concilier l’offre et la demande en matière d’emploi.

    [dropcap]L[/dropcap]e forum sur la formation, l’entreprise et l’emploi organisé récemment à la maison de la culture de Tizi-Ouzou a permis à une quarantaine d’opérateurs locaux dans différents secteurs, à savoir le bâtiment, l’industrie, l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’artisanat, de se rencontrer pendant deux jours durant lesquels des échanges ont été faits.

    Organisé à l’initiative de la direction locale de l’enseignement et de la formation professionnels, cette rencontre avait pour objectif essentiel de permettre des partenariats entre les structures de formation, les entreprises de production et autres agences de l’emploi.

    «afin de réussir l’insertion professionnelle des jeunes, tant dans le secteur économique ou dans une activité indépendante», explique le directeur local de l’enseignement et de la formation professionnels.
    Et d’ajouter: « C’est surtout une opportunité offerte aux chômeurs pour se rapprocher des employeurs et quêter un emploi.»

    Le directeur de la Chambre de commerce et d’industrie présent à cette rencontre a versé dans le même sens pour dire que « c’est le cadre idoine pour consacrer la cohésion entre les ressources humaines du secteur et les opérateurs économiques.

    Cette rencontre nous a permis de faire un état des lieux du marché local du travail et actualiser la nomenclature du secteur pour la mettre au diapason des besoins exprimés par les employeurs privés et publics ».

    Pour rappel, la wilaya connaît un déficit en main-d’oeuvre qualifiée dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics, de l’hydraulique, de l’agriculture et de l’artisanat.