Catégorie : Regional

  • Le gouvernent élargit le dégel des projets au secteur de la santé

    Le gouvernent élargit le dégel des projets au secteur de la santé

    Après le dégel pour les pourvoyeurs de projets dans le secteur des transports dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) pour les régions des Hauts-Plateaux et du Grand-Sud, le gouvernement a décidé d’élargir cette mesure pour les promoteurs et porteurs de projets dans le secteur de la santé.

    En effet, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a annoncé la levée du gel sur 25 projets relevant du secteur de la santé dans les wilayas du Sud et des Hauts-plateaux avec inscription d’autres projets.

    L’annonce a été faite à l’ouverture de la Conférence nationale sur le renforcement de la prise en charge sanitaire dans les wilayas du Sud et des Hauts plateaux, faisant état de la levée du gel sur 25 projets relevant du secteur de la santé dans les wilayas du Sud et des Hauts-plateaux avec une autorisation de programme de 20 milliards de dinars.

    Cette enveloppe financière bénéficiera aux wilayas de Tindouf, Illizi, Biskra, Ouargla, Laghouat, Tiaret, Djelfa, Bordj Bou Arreridj, Saïda, Khenchela, Tissemsilt, Souk-Ahras, Mila, M’Sila, Tébessa et El-Bayadh.

    Evoquant l’inscription de nouveaux projets, le Premier ministre a précisé qu’il s’agit de 30 opérations de réalisation de nouvelles structures sanitaires avec une autorisation de programme globale s’élevant à 19 milliards de dinars au profit des wilayas d’Adrar, Illizi, Tindouf, Tamanrasset, Béchar, El Oued, Ouargla, Ghardaïa, Biskra, Djelfa, Tébessa, Mila et M’Sila.

    Dans le même contexte, M. Bedoui a indiqué qu’un travail est en cours pour doter les wilayas du Sud et des Hauts plateaux de différentes structures spécialisées, qui leur faisaient défaut dans un passé pas très lointain, citant à ce propos l’ouverture d’annexes de la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) à Tamanrasset, Adrar, Ouargla et Laghouat, en plus de celles existant à Béchar et Biskra.

    Il a rappelé, dans ce sens, l’ouverture de pharmacies annexes dans les régions enclavées à Tindouf, Adrar, Illizi et Tamanrasset, la création dans la wilaya de Tamanrasset d’un Observatoire régional de la santé spécialisé dans les maladies tropicales, l’ouverture d’annexes de l’Institut Pasteur-Algérie à Tamanrasset, Ouargla et Adrar la mise en place, à Ouargla, d’un Institut de recherche dans la lutte contre les piqûres de scorpions  et l’ouverture de Centres d’extraction de venin de scorpion  à Naâma, Laghouat, Djelfa, Biskra et M’Sila.

    Salim Oukaci

  • Techam+ se lance dans la cabine modulaire à caractère commercial

    Techam+ se lance dans la cabine modulaire à caractère commercial

    Techam+,entreprise basée à Tlemcen, spécialisée dans la construction et l’aménagement des constructions modulaires, a présenté, lors du Batimatec 2019, la première cabine modulaire à caractère commercial.

    Le modèle présenté,  initialement conçu pour Algérie Télécom, est également, destiné aux buvettes, crèmeries, points de vente, c’est-à-dire  tout espace commercial que l’on peut implanter  dans chaque coin de rue.

    (suite…)
  • Akbou: Plus de 100 exposants à la 22ème Fête de l’olive

    Akbou: Plus de 100 exposants à la 22ème Fête de l’olive

    Plus de 100 exposants, issus de 11 wilayas, ont pris part, ce jeudi après-midi, à Akbou, à 75 km à l’ouest de Bejaia, à l’ouverture de la 22ème édition de la Fête de l’olive, qui cette année, va être célébrer, sous le signe d’une amélioration des cueillettes et par ricochet de la production d’huile, qui a atteint, ainsi, 19,4 millions de litres contre 18 millions la saison antérieure.

    Selon les organisateurs, «l’année a bénéficié de conditions climatiques favorables. Il y a une forte pluviométrie et donc un bon arrosage des vergers. Le plus important reste néanmoins l’entrée en production de nouveau vergers, plantés depuis 2011, et dont le rendement a été inattendu, avec une moyenne estimés a quelques 21 litres par quintal».

    Une surface de quelque 7 200 hectares a été ainsi plantés dans le cadre d’un programme, appelé initiative locale et qui vise à moyen terme, l’intensification générale des plantations.

    L’objectif  de la fête d’Akbou est d’atteindre 400 plants par hectare contre une centaine actuellement, d’autant que Bejaia, actuellement, reste le premier bassin oléicole nationale avec une surface consacrée de près de 60 000 hectares.

    L’évènement d’Akbou , par-delà son côté commercial et festif, reste, en tous pour les professionnels, une occasion d’échanger et de mettre le doigt, sur les améliorations à entrevoir, et les moyens à mettre à œuvre, pour lever les facteurs contraignants, inhérentes à la filière, qu’il s’agisse de la production, de la collecte, de la transformation ou de la commercialisation.

    Des conférences, des ateliers, animés par des experts sont au programme de cette manifestation qui va s’étaler jusqu’à samedi prochain.

    Parmi les exposants figurent également des producteurs hors filières, notamment les figuiculteurs et les apiculteurs ainsi que de nombreux autres producteurs, notamment les maraîchers, et ceux spécialisés dans divers cultures dont la caroube.

    Des équipementiers ainsi que des que des représentants de concessionnaires de matériels agricoles participent également à ce rendez-vous qu’abrite la coquette Akbou , qui par son ampleur, fait office d’une véritable foire agricole.

    Cette manifestation intervient au moment où le prix du litre de l’huile d’olive enregistre une forte hausse, selon la qualité, mais aussi selon les localités où les agriculteurs ont subi des sinistres liés aux incendies, aux inondations et aux chutes de neige et de grêle.

    L’année dernière le prix du litre d’huile d’olive de bonne qualité avait franchi la barre de 900 dinars, alors que cette année, et grâce aux conditions climatiques, ce prix a été revu à la baisse pour atteindre 600 et 700 dinars, selon les localités.

    R.N

  • Oran : clôture de l’International Summer School

    Oran : clôture de l’International Summer School

    L’Association culturelle de développement des capacités des étudiants ADCE  que préside Rachid Daghor a organisé le vendredi 17 août 2018, à Oran  la cérémonie de clôture de la deuxième édition de l’université internationale d’été solidaire « I.S.S : International Summer School ».

    Pour rappel, l’I.S.S ( International Summer School), un projet piloté par Djihad Mahida,  a accueilli durant   7 semaines plus de 700 jeunes oranais pour une formation en langues étrangères, en informatique  en plus d’une  formation spéciale pour les nouveaux diplômés incluant des ateliers en finance, soft-skills et management.

    « Une version enfant a aussi été développée au profit de 97 enfants avec des cours de langues et ateliers de théâtre, musique, dessin et cuisine » précise le communiqué transmis à notre rédaction par Maroua Guendouz, chargée de communication.

    Pour rappel L’Association culturelle de développement des capacités des étudiants (ADCE) créée en 2015, vise à développer les compétences des jeunes et étudiants en proposant des formations extra-universitaires, et accompagnement des jeunes.

    6 sorties ont été organisées pour les étudiants, ainsi que 3 événements : ISS got talent, le village global sur le partage des cultures en partenariat avec le palais du Bey et des balades karaokés.

    L’association de développement des capacités des étudiants a été financée en 2016 dans le cadre du programme PAJE sous l’égide du ministère de travail.

    R.N

  • Skikda/Azzaba : le secteur privé recrute

    Skikda/Azzaba : le secteur privé recrute

    Dans la commune de Azzaba, wilaya de Skikda, le secteur économique privé national a eu la part du lion en matière d’offres d’emplois, 1000 offres contre 635 pour le secteur public et 212 pour le secteur privé étranger. Quant aux placements, ils sont de l’ordre de 1803 placements dans le cadre du dispositif classique, soit 90% de l’offre formulée, ce qui est en hausse par rapport à l’exercice 2016.

    C’est ce qui ressort du bilan des activités 2017 de l’Agence locale de main d’œuvre (Alem) de Azzaba, une des grandes daïras de Skikda, distante du chef-lieu de wilaya de près de 44 kms.

    Ceci, toutefois, demeure minime par rapport aux demandes d’emploi de 2017, certes en hausse, estimées à 10943 (7868 émanant de garçons et 2075 de filles) contre 10083 en 2016. La part en demande est issue notamment de 1424 sortants de la formation professionnelle dont 1027 formulées par des garçons et de 3525 diplômes de l’université dont de 1491 garçons.

    Le bassin de l’emploi dans cette circonscription est représenté par 250 entreprises, dont 217 privées nationales, 30 publiques et 3 privées étrangères. La hausse indiquée en matière de placements a été principalement due au recrutement par la Société nationale de Génie civile et Bâtiment (Gcb), détentrice de marché de réalisation de stations multiservices sur l’Autoroute Est-Ouest, ainsi que celui réalisé par Trans Canal et du Groupe Chiali, auxquels ont été confiés des projets d’hydraulique. Le bilan fait ressortir également que l’emploi saisonnier assuré par les industries de transformation de tomate, notamment Amor Benamor, Izdihar et Boulekraine, implantées dans la région de Ben Azzouz, a réduit les propensions au chômage dans la région.Ceci en ce qui concerne l’apport du privé national.

    Quant au privé étranger, c’est CMC Di Ravenna l’italienne qui a contribué à la création d’emplois.

    Le secteur public, quant à lui, demeure un piètre pourvoyeur d’emplois. La raison serait due au fait que ses entreprises sont versées dans les services. Nous  citons dans ce cadre, Algérie Poste, Algérie Télécom,  Mobilis, les Banques et les Assurances. En revanche, 2 sociétés se distinguent, il s’agit de la Société des ciments de Hadjar-Soud (Schs) et l’Entreprise nationale des emballages métalliques (Epe/Emb), productives et recruteuses selon les besoins. Par secteur d’activité, c’est le BTPH qui se taille la part du lion avec 36% des placements, suivis des services avec 28% et l’industrie avec 25%. Comme de coutume, l’agroalimentaire demeure le parent pauvre en matière de pourvoi de postes d’emplois, avec  11% du taux global.

    En matière d’insertion permanente, 116 bénéficiaires d’emplois ont été titularisés, dont 64% sont des diplômés universitaires et 36% issus des centres de formation professionnelle.

    A titre d’information également, l’Alem de Azzaba couvre 8 communes, dont 5 dépendent de la Daira de Azzaba, à savoir Azzaba, Sebt, Ain Charchar, Djendel-Mohammed Saadi et Laghdir. Quant aux 3 autres sont sous la coupe administrative de la Daira de Ben Azzouz. Il s’agit de Ben Azzouz, Bekkouche Lakhdar et La Marsa.
    Zoheir Zaid

  • Premières récoltes de la tomate  bio, séchée à Skikda

    Premières récoltes de la tomate bio, séchée à Skikda

    Les premières récoltes de la tomate cultivée biologiquement, que l’on estime entre 25 à 40 000 tonnes de tomate, pour une superficie d’1 hectare sont prévues pour ce samedi 8 juillet, apprend-on auprès de Tabbouche Mohammed, président de l’Association Bariq 21 pour la promotion des énergies renouvelables et du développement durable de la wilaya de Skikda.

    « Avant la récolte, il sera procédé au séchage de la tomate, ce qui est une première en Algérie, puis à son tranchage pour sa mise en bocal avec un peu d’huile d’olive» a indiqué notre interlocuteur avant de préciser que  « le projet de culture bio de la tomate séchée, a été lancé  il y a de cela six mois dans la région de Guerbes dans  la commune de Djendel-Mohamed Saadi, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Skikda».

    Pour rappel, le projet initié par l’Association Bariq 21, a été financé par le programme des Nations-Unis pour le développement (Pnud) à hauteur de 2,2 millions de dinars, décaissés via le Programme de micro-financement et du Global environnement facility (PMF/GEF) par Small Grants Programme (SGP) Algéria.

    Il s’est vu affecter une assiette des pâturages vierges de la zone humide de Sanhadja-Guerbes d’une superficie de 1 hectare, propriété d’un agriculteur qui a contribué ainsi à la concrétisation du  projet. Le financement, faut-il le rappeler, a permis l’acquisition de la trancheuse automatique de tomate, de la pompe électrique solaire, et de supports métalliques et des filets.

    Les autres parties prenantes à ce projet sont : la société Etudes et Réalisations en Energies renouvelables (ER2) filiale de Centre de développement des énergies renouvelables (Cder), la wilaya de Skikda, représentée notamment par l’Université 20-Aout-1955, la Direction de l’environnement et la Chambre de commerce et d’industrie Saf-Saf (Ccis), ainsi que l’APC de Ben Azzouz.

    Les participants à la mise en œuvre de ce programme hautement stratégique pour la région, quant à eux, sont des élus communaux de Ben Azzouz, des bénévoles et une famille d’agriculteurs de la région de Guerbes, 10 universitaires de l’Institut de l’agronomie et de l’Institut des sciences biologiques de l’Université de 20-aout-1955 Skikda, et les membres de l’association Bariq21.

     Objectif : valorisation de la culture bio de la tomate séchée

    « La tomate sera, désormais, ciblée par une culture plus encadrée. Auparavant celle-ci était soumise régulièrement aux agressions humaines,  particulièrement via plusieurs actes, notamment l’usage abusif des engrais et des pesticides, qui s’infiltraient dans le sol en polluant les nappes phréatiques de la région, l’exploitation des étangs dans l’irrigation, la déforestation et autres atteintes  à l’environnement » explique Tabbouche Mohammed.

    Hermouche Lamine,  chargé du suivi du projet auprès de Bariq 21,  nous a indiqué, lors de notre visite sur les lieux, que le remplacement des pesticides et des engrais se fait par le compost à base de déchets organiques bestiaux et végétaux, récupérés sur le marché des légumes de la région et aussi au niveau de la cité universitaire d’Azzaba.

    Le président de l’Association Bariq 21 nous a également précisé que « la démarche est de céder la tomate, dans une première étape, à titre pédagogique, notamment au niveau des établissements hôteliers de la wilaya pour ensuite encourager le fellah à l’écouler sur le marché local et pourquoi pas à l’exporter vers des niches à l’international, sachant que les produits bio sont très demandés par les pays de la rive Nord ».

    Concluant : « Les producteurs de cette exploitation deviendront financièrement autosuffisants et réaliseront des économies substantiels, par la récupération gratuite du compost naturel abondamment disponibles dans la région, mais aussi d’une partie importante de l’électricité destinée à l’alimentation des installations électriques provenant des panneaux solaires photovoltaïques implantés sur les toitures des bâtisses de la ferme, ce qui va faire baisser le prix du produit final »

    10 000 ménages touchés

    Selon les prévisions, le projet aura, à terme, à impacter le cadre de vie de 10 000 ménages que compte cette localité à vocation agro-pastorale et touristique, à dynamiser un secteur commercial, à inculquer la culture bio à d’autres agriculteurs encadrés par les initiateurs de ce projet qui ont opté pour le séchage de la tomate au soleil.

    Zaid Zoheir

     

     

     

     

     

     

     

  • Batna: 19 millions de litres de lait cru produits au 1er trimestre 2016

    Batna: 19 millions de litres de lait cru produits au 1er trimestre 2016

    19 millions de litres de lait cru ont été produits dans la wilaya de Batna lors du premier trimestre 2016, rapporte le journal l’Est républicain qui cite Ali Mansouri, responsable du service de l’organisation de production et de l’appui technique de la direction des services agricoles (DSA).

    Cette même source précise  que durant cette même période près de 10 millions de litres de lait cru ont été collectés et livrés en majorité à la laiterie « Aurès» .

    La collecte de lait  de plus de 12 237 vaches est assurée par 38 collecteurs répartis sur toute la wilaya de Batna qui, à l’échelle nationale est en passe de devenir  une des premières wilayas en matière de production laitière.

    La filière lait, au départ concentrée dans le bassin d’El Maader, s’est développée  dans les régions de  Seriana, de Merouana, de Batna et de Barika.

    R.N.

  • Fête du tapis: un espace propice à la créativité et la professionnalisation de l’Artisanat

    Fête du tapis: un espace propice à la créativité et la professionnalisation de l’Artisanat

    La fête du tapis (Ghardaïa, 14-18 avril) se veut un espace qui offre un environnement propice à la créativité et à la professionnalisation de l’artisanat, selon ses initiateurs, notamment de la Chambre de l’artisanat et des métiers.

    Cette année, c’est une nouvelle vision de l’évènement, ancré dans la tradition mais résolument tourné vers le renouveau et la créativité, et qu’il appartient de pérenniser pour revaloriser le tapis traditionnel et témoigner de sa culture plurielle, a estimé le directeur de la CAM, Teguagra Boubekeur Seddik.

    Cette fête ambitionne de célébrer l’espoir et l’optimisme chez les femmes , jeunes et moins jeunes, à travers la créativité et de mettre en valeur le rôle des femmes à travers la promotion du tapis traditionnel authentique, oeuvre artistique qui véhicule les expressions les plus raffinées de l’art de vivre, la créativité et un savoir-faire reconnus de la femme au foyer, a-t-il expliqué à l’APS.

    Pratiquement chaque famille ghardaouie possède un métier à tisser faisant partie des équipements domestiques ordinaires, d’où l’existence de quelques 15.000 femmes artisanes travaillant seules à domicile ou en coopératives, a-t-il fait savoir.

    Durant le tissage, l’artisane s’impose une densification des motifs dans un minimum d’espace, conférant au produit une surcharge très appréciée dans la région.

     

    En fait, la conscience appliquée de l’artisane qui transmet, à travers des motifs et des couleurs vives, les valeurs culturelles et sociales locales, montre bien que le tissage du tapis ghardaoui, issu de la créativité du génie populaire, est une technique de communication.

    Toute la valeur du tapis, y compris commerciale, est mesurée sous cet angle, selon le même responsable.

    Le coup d’envoi de la 48ème édition de la fête nationale du tapis a été donné jeudi à Ghardaïa, à travers un défilé de chars éclectiques ornés de tapis aux myriades de couleurs, en présence du ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Amar Ghoul.

    APS

  • Mostaganem: grande affluence sur la pomme de terre de saison

    Mostaganem: grande affluence sur la pomme de terre de saison

    Les exploitations agricoles dans les communes de Sirat et de Bouguirat (Mostaganem) connues pour leur production abondante de pomme de terre, connaissent ces derniers jours une « grande affluence » des commerçants de plusieurs régions du pays pour l’achat de la pomme de terre de saison, a-t-on appris mercredi du directeur des services agricoles.

    Les marchés de la wilaya ont commencé, au début avril, à accueillir les premières quantités de cette récolte. Mostaganem figure parmi les premières wilayas du pays dans la production de ce tubercule à large consommation, a indiqué Abdelkader Mouissi.

    Il a précisé que le prix du kilogramme dans les champs et les exploitations agricoles varie entre 35 et plus de 40 DA pour atterrir à 50 DA au consommateur. Quelque 200.000 quintaux de ce tubercule ont été récoltés à ce jour sur une superficie de 750 hectares, notamment dans les communes de Sirat, Bouguirat, Hassi Mameche, Ain Nouissy et Ain Tédelès.

    L’opération se poursuit jusqu’au mois de mai prochain, selon M. Mouissi qui a ajouté que la réception de ces premières quantités contribuera sans doute à la baisse des prix de la pomme de terre à moins de 40 DA.

    La direction des services agricoles (DSA) de la wilaya prévoit une production de 3 millions de quintaux de pomme de terre de saison cette année sur une superficie globale de 9.000 ha.

    Un rendement variant entre 250 et 300 qx à l’hectare est attendu et en cas du respect de l’agriculteur du parcours technique et de l’irrigation goutte à goutte, il pourra atteindre 600 qx/ha.

    Le directeur du secteur a signalé la plantation, par an, d’une superficie globale variant entre 13.000 et 15.000 ha de pomme de terre (primeur, de saison et d’arrière-saison), ajoutant que la production est en hausse permanente d’une année à une autre, à la faveur de l’extension de la superficie et la maitrise du parcours technique de cette filière.

    APS

  • Souk Ahras : Une usine pour la transformation de la figue de barbarie

    [dropcap]A[/dropcap]ttendue depuis longtemps, la première unité pour la transformation des figues de barbarie est enfin entrée en activité dans la commune de Sidi Fredj, dans la wilaya de Souk Ahras.
    Fruit d’un investissement privé, cette unité dont la spécialisation est d’assurer l’emballage du fruit de l’opuntia, la production d’huiles essentielles et de produits pharmaceutiques, de jus, de confiture et d’aliment de bétail, occupe un terrain de 5 000 m2. Elle dispose d’une capacité de production de 20 quintaux par heure. L’unité qui emploie 30 travailleurs permanents, assure des emplois temporaires à 200 saisonniers.
    Le patron de l’usine explique que cette unité a été réalisée «dans le cadre de la stratégie du ministère de l’Agriculture visant le développement des produits du terroir». En plus de créer des emplois, cette usine de transformation contribue d’une manière efficace à la valorisation de la culture de la figue de barbarie, un fruit largement cultivé dans la wilaya de Souk Ahras.
    En effet, l’on recense 10 000 hectares réservés à ce fruit dont 4 200 hectares dans la commune de Sidi Fredj. Le wali présent à la cérémonie d’ouverture a indiqué que cette usine «représente un modèle à imiter pour la valorisation des produits agricoles le long de la bande frontalière». Il est à rappeler qu’en mars dernier, une association de développement du figuier de barbarie a été créée à Souk Ahras afin de contribuer au développement et à la culture de ce fruit en zones arides et subarides.