Catégorie : Economie

  • Said Djellab: «Investir dans le montage et la maintenance en Mauritanie»

    Said Djellab: «Investir dans le montage et la maintenance en Mauritanie»

    Les produits algériens «connaissent une présence forte et plus marquée» en Mauritanie. C’est ce qu’a indiqué le ministre du Commerce Saïd Djellab, lors d’une visite aux stands dédiés aux  entreprises algériennes à la Foire des produits algériens à Nouakchott, dont le coup d’envoi est imminent.

    En compagnie d’une importante délégation d’opérateurs économiques algériens et mauritaniens, le ministre a précisé que «les entreprises algériennes avaient tenu à élaborer plusieurs études concernant le marché mauritanien, lesquelles leur ont permis de déterminer les marchandises prisées par les opérateurs et consommateurs mauritaniens».

    Pour Said  Djellab, l’ouverture récente du passage frontalier Mustapha Ben Boulaid, à Tindouf, «a permis aux opérateurs algériens de se lancer directement dans les opérations d’exportation et de transport de marchandises avec des camions semi-remorque de transport des marchandises».

    Lors de sa visite au stand dédié à l’exposition des produits du groupe spécialisé dans l’électronique et électroménagers Said Djellab a indiqué que son ministère «œuvrerait à la promotion du transport terrestre, à travers plusieurs accords qui seront conclus entre les deux pays. Le passage terrestre de Tindouf a permis de réduire la durée du transport de marchandises à 7 jours, une durée qui sera raccourcie à seulement 5 jours très prochainement».

    Pour ce faire, un soutien sera apporté à la Société nationale de transports routiers Logitrans, afin qu’elle accomplisse son rôle dans le domaine de transport des différents marchandises algériennes à destination de la Mauritanie.

    Actuellement, des bases logistiques dans la wilaya de Tindouf sont en  cours de réalisation en vue de permettre aux opérateurs de stocker les marchandises et de les acheminer vers la Mauritanie et l’Afrique de l’Ouest en général, en plus d’autres bases qui seront également créées dans la wilaya de Tamanrasset en 2019.

    La Mauritanie représente un marché de 4 milliards de dollars d’échanges commerciaux, a estimé Said Djellab, soulignant que «l’Algérie devrait avoir sa propre part de marché. Le marché mauritanien connait une forte demande sur plusieurs produits algériens notamment dans les domaines des fruits et légumes, l’électronique, les détergents, le plastique, le matériel agricole, et les dattes».

    Said Djellab a mis l’accent sur l’importance de créer des centres de maintenance des équipements algériens en Mauritanie, d’assurer les pièces de rechange et de former les jeunes mauritaniens en montage et maintenance, ajoutant qu’il était question d’examiner la possibilité d’initier des projets d’investissement dans ce domaine en Mauritanie.

    La Foire des produits algériens qui sera inauguré ce soir à Nouakchott par le ministre du Commerce, Said Djellab et son homologue mauritanienne, coïncide avec la tenue en marge de cet évènement, du Conseil d’affaires algéro-mauritanien.

    Le conseil d’affaires verra la tenue de plusieurs rencontres entre les opérateurs économiques des deux pays, ce qui permettra le renforcement de la dynamique que connait l’échange commercial bilatéral depuis 2017.

    Une conférence sera organisée sur le passage frontalier entre l’Algérie et la Mauritanie. Dans le même contexte, plusieurs rencontres officielles entre  le ministre algérien du commerce  et des membres du gouvernement mauritanien figurent dans l’agenda de la Foire, pour examiner la possibilité de réduire les droits de douane sur les produits algériens, à même de permettre aux opérateurs algériens d’exporter aisément leurs produits.

    Les conventions des échanges commerciaux bilatéraux conclues en 1996 seront mises à jour avant de s’orienter vers une convention d’échange commercial préférentiel entre les deux pays.

    Yanis Oumakhlouf

  • Entrée en vigueur de la loi relative au e-commerce

    Entrée en vigueur de la loi relative au e-commerce

    Publié au journal officiel numéro 28,  la loi relative au commerce électronique a pour objet de fixer les règles générales relatives au commerce électronique des biens et des services. Cette  loi est applicable en matière de transactions de commerce électronique dans le cas où l’une des parties au contrat électronique est de nationalité algérienne,  réside légalement en Algérie, une personne morale de droit algérien,  et si le contrat est conclu ou exécuté en Algérie.

    Dans son article 03 le texte de loi précise que « le commerce électronique s’exerce dans le cadre de la législation et de la réglementation en vigueur. Toutefois, est interdite toute transaction par voie de communications électroniques portant sur les jeux de hasard, paris et loteries, les boissons alcoolisées et tabac , les produits pharmaceutiques , les produits portant atteinte aux droits de propriété intellectuelle, industrielle ou commerciale , tout bien ou service prohibé par la législation en vigueur ,tout bien ou service qui requiert un acte authentique.»

    Selon cette loi toutes les transactions sont soumises aux droits et taxes en vigueur, néanmoins  les investissements destinés à l’appui des activités du commerce électronique peuvent faire l’objet de mesures incitatives, conformément à la législation en vigueur.

    Commerce électronique : toute  activité par laquelle un e-fournisseur propose ou assure, à un e-consommateur, à distance et par voie de communications électroniques la fourniture de biens et de services.

    Contrat électronique : contrat au sens de la loi n° 04-02 du 5 Joumada El Oula 1425 correspondant au 23 juin 2004 fixant les règles applicables aux pratiques commerciales, conclu à distance sans la présence physique simultanée des parties par le recours exclusif à une technique de communication électronique.

    e-consommateur : toute personne physique ou morale qui acquiert, à titre onéreux ou gratuit, un bien ou un service par voie de communications électroniques auprès d’un e-fournisseur pour une utilisation finale.

    e-fournisseur : toute personne physique ou morale qui commercialise ou propose la fourniture des biens ou des services par voie de communications électroniques.

    Moyen de paiement électronique : tout instrument de paiement, autorisé conformément à la législation en vigueur, permettant à son titulaire d’effectuer des paiements de proximité ou à distance à travers un système électronique.

    Tous les détails sur https://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2018/F2018028.pdf

  • LFC 2018: les précisons du 1er Ministère

    LFC 2018: les précisons du 1er Ministère

    Des spéculations distillées autour du projet de Loi de finances complémentaire, non encore examiné par le Conseil des Ministres, laissent croire que ce texte contient une augmentation des crédits budgétaires, ce qui est absolument faux.

    En effet, les montants du budget de fonctionnement et du budget d’équipement sont indiqués dans la Loi de finances complémentaire conformément aux procédures.
    Le budget de fonctionnement pour 2018 demeure inchangé avec 4584,4 milliards DA, tel que voté à la fin 2017. A l’intérieur de ce montant, des rattachements de crédits ont été faits à partir de la provision budgétaire groupée appelée « charge commune » au profit de certains départements ministériels, sans plus.
    Le budget d’équipement pour 2018 demeure inchangé aussi avec 4043,3 milliards DA.
    Le seul élément nouveau introduit dans la Loi de finances complémentaire concerne les Autorisations de programmes pour lesquelles un montant supplémentaires de 500 milliards DA est proposé. Ces autorisations de programmes seront destinées à des projets d’infrastructures qui seront financés par des prêts du Fonds national de l’investissement et non pas par le budget de l’Etat. Ces infrastructures sont liées au futur port centre de Cherchell et au pôle de mise en valeur des phosphates et de la pétrochimie à l’Est du pays, deux projets qui seront créateurs de près de 8000 emplois au total.
    Ainsi, chacun peut constater qu’à travers le projet de Loi de finances complémentaire, le gouvernement demeure attaché à la rationalisation du budget de l’Etat pour parvenir à la restauration de son équilibre à l’horizon 2022. Rappelons enfin que le budget a été voté pour 2018 avec un déficit de 1800 milliards DA, financé par emprunt du Trésor auprès de la banque d’Algérie.

    Précisions publiées sur le site du 1er Ministère.

  • Protection du consommateur: entrée en vigueur de la garantie

    Protection du consommateur: entrée en vigueur de la garantie

    La loi lié à la protection du consommateur, va donner au client algérien le droit de se rétracter et de rendre au commerçant la marchandise si celle-ci ne convenait aux caractéristiques précis et inclus sur sa commande, d’une part, et si le produit contenait des défauts, des malfaçons ou encore ne répondait pas aux normes du service après-vente.

    Ce droit consacré par le texte de loi lié à la protection du consommateur et la répression des fraudes permettra, désormais, aux Algériens de découvrir la garantie autrement, sans être floués par les commerciaux qui, souvent, limitaient ses termes d’usage aux simples apparences du produit.Et conduira sans aucun doute les producteurs à faire plus attention aux produits mis sur le marché.

    Ainsi, ce texte de loi remet au goût du jour la responsabilité du commerçant et/ou du fabriquant du produit et le contraint à respecter le cahier des charges relatif à la marchandise qu’il écoule sur le marché.

    A titre illustratif, lorsqu’un véhicule, défini comme un bien, livré n’est pas conforme ou qu’il tombe en panne, l’acquéreur peut alors, durant la durée de couverture légale, recourir à la procédure de garantie auprès du fournisseur qui procédera, soit à sa réparation, soit à son remplacement total ou partiel (véhicule de rechange durant la réparation), soit au remboursement ou encore à son changement.

    Dans ce cas, le consommateur devra savoir que les conditions de garantie sont définies formellement dans un document distribué avec le produit (manuel utilisateur) ou bien directement dans les conditions générales de vente, document qui consacre les conditions générales de vente et de garantie.

    Cette loi consacre cette garantie légale minimale imposée pour certains services fournis ou certains biens vendus.

    Dans le cas de produits périssables (produits de large consommation), la garantie expire, en effet, dès que la chose vendue est consommée. Dans le cas la date d’expiration d’un produit vendu était constatée, le consommateur pourrait recourir à plusieurs autorités compétentes pour faire valoir ses droits.

    Du reste, le consommateur devra lire les conditions de garantie et les conditions générales de vente avant de se faire livrer et de signer le contrat de vente.

    Lamara Benarab

  • Le parlement adopte le projet de loi sur la protection du consommateur

    Le parlement adopte le projet de loi sur la protection du consommateur

    Le conseil de la nation a adopté ce dimanche 13 mai, le projet de loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes.  Une loi qui vient encadrer les conditions et les modalités d’application des dispositions relatives aux services après-vente et prévoit l’instauration du droit de rétraction pour toute vente de produits dans le cadre du contrat de consommation à l’instar des normes internationales, modifiant et complétant ainsi la loi de février 2009 relative à la protection du consommateur et de la répression des fraude.

    Cette loi,  vient « renforcer les droits du consommateur et organiser le contrôle en matière de répression efficace de la fraude », avait affirmé, en marge de la présentation du projet de loi à l’APN, Said Djellab, ministre du commerce, qui fera remarquer que « le consommateur algérien aura, pour la première fois, le droit à la rétractation dans le cadre du contrat, soit par voie de vente traditionnelle ou électronique, et ce, conformément aux usages commerciaux internationaux. »

    Le projet de loi sur la protection du consommateur et la répression des fraudes, adopté  par les deux chambres du Parlement  préconise des mesures conservatoires à appliquer en cas de produits douteux. Elles viennent pour « combler le vide juridique en matière de lutte contre la contrefaçon dans le cadre de la coordination intersectorielle, ce qui habilite les agents de contrôle relevant du ministère du Commerce à intervenir contrairement à la procédure actuelle. » avait fait remarquer le ministre lors de la présentation de son projet de loi devant les parlementaires.

    S’agissant des contraintes rencontrées au niveau du contrôle aux frontières et pour éviter tout chevauchement  sur les prérogatives  des  douanes  et autres secteurs chargés du contrôle, la mention « refus temporaire » a été remplacé la mention  « admission temporaire », et ce pour une interprétation claire de l’article 54 dont les dispositions encadrent les cas autorisés pour l’admission temporaire pour une mise en conformité du produit importé,

    R.N.

     

  • Freedium dévoile la 1ère monnaie numérique stable

    Freedium dévoile la 1ère monnaie numérique stable

    Dans le cadre des efforts établissant sa présence auprès de Dubai Multi Commodities Centre (DMCC), Freedium a annoncé aujourd’hui, au Dubai Blockchain Forum, le lancement de la 1ère monnaie numérique stable adossée aux matières premières contre le dollar américain. Partant de la technologie de la blockchain ou également la chaîne de blocs, Freedium fournira des fonds aux producteurs des matières premières dans les pays émergents, notamment l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie et le Moyen Orient.

    Dans l’intention d’entrer en activité d’içi au T3 de l’an 2018, la société envisage lancer la 1ère monnaie Freedium au T4. 
Freedium prévoit développer une solution basée sur la technologie de la blockchain en vue de libérer les pays émergents et en développement des contraintes diverses, notamment l’accès limité aux fonds, baisse des réserves de change, fluctuation des devises et accès restreint aux services bancaires.

    Vu l’importance des matières premières dans les pays émergents et en cours de développement, Freedium a choisi d’adosser sa monnaie numérique, Freedium, auxdits matières. « Avec une population totale de 6 milliards, les pays émergents et en développement représentent 60% du PIB mondial et contribuent pour 80% à la croissance du PIB mondial depuis 2008. Grâce aux téléphones portables et smartphones, ces pays ont pu se connecter au reste du monde et accéder aux autoroutes de l’information mondiales. Aujourd’hui, la technologie de la blockchain permettra aux pays émergents et en développement d’effectuer des opérations financières avec d’autres nations et donc d’accéder aux marchés financiers mondiaux », affirme Keba Keinde, fondateur et PDG de Freedium. « En conséquence, nous cherchons à mettre en place un écosystème d’affaires basé sur l’inclusion financière en vue de permettre aux individus des pays susmentionnés d’accéder aux services bancaires et financières pour envoyer, recevoir et stocker des devises via une monnaie numérique entièrement adossée et par suite effectuer des échanges commerciaux continuellement et effectivement en vertu des contrats conformes aux lois anti-blanchiment d’argent et à l’obligation de connaissance du client », ajoute Keinde.

    Le lieu d’exploitation de la société se trouve à Dubaï vu le rôle que cette ville joue en tant que centre pionnier des économies émergentes et en développement. En outre de sa bonne gouvernance et son cadre juridique et réglementaire, Dubaï offre une opportunité unique pour entrer en partenariat avec certaines des entreprises leader internationales soutenant le commerce mondial surtout le DMCC, DP World, JAFZA et Emirates. Également, Dubaï est à l’avant-garde de la technologie et soutient ardemment la blockchain.

    L’entreprise collabore avec des partenaires éminents en matière de technologie et plateformes basées sur la blockchain, notamment WANCHAIN, VAPHR et BITSAPPHIRE. Ces partenariats stratégiques contribuent au développement technologique en vue de soutenir la création d’une monnaie numérique qui soit à la fois utilisable mondialement, adossée totalement à une valeur, stable et sûre contre le dollar américain, et accessible sur tout portable.

    Freedium a également recruté une équipe d’experts sans pareil qui a déjà fait ses preuves dans le domaine de la technologie et l’investissement et dôtée d’une expérience approfondie dans le domaine de la blockchain et monnaies numériques, on en cite notamment Aron Dutta, ancien chef mondial des solutions blockchain à IBM et PDG de VAPHR, agissant désormais comme directeur de la stratégie à Freedium.

    « Notre mission porte sur la promotion de la valeur d’échange d’une façon homogène et continue entre les négociants sur les marchés développés et ceux sur les marchés émergents dans un climat d’affaires fiable», déclare Aron Dutta.

    « Etant à l’avant-garde de la 5ème révolution industrielle, VAPHR est fière d’agir comme partenaire stratégique aidant à la promotion d’un marché fiable pour la valeur d’échange relative à toute classe d’actif tokenisé», continue Dutta.

    Freedium prévoit lancer la 1ère pièce de monnaie Freedium fin 2018.

     

  • Vers une zone de libre-échange africaine dès 2019

    Vers une zone de libre-échange africaine dès 2019

    Une zone de libre-échange africaine  entrera en vigueur dès 2019. Cette zone sera le plus gros accord de libre-échange depuis la création de l’organisation Mondiale du Commerce.

    Des consultations  avec les opérateurs économiques du pays, seront bientôt  lancées par le ministère du commerce, afin d’entamer les négociations bilatérales que prévoit la mise en œuvre de cet accord.

    Sur les 55 pays que compte le continent Africain, 44 pays ont signé le document qui donnera naissance à l’espace commercial africain dont le principal objectif est de doper les échanges intra-africains, tout en visant à réduire la dépendance de ces pays envers la volatilité qui caractérise les prix des matières brutes,  l’essentiel des  exportations des pays africains.

    Il faut savoir que les échanges commerciaux entre les pays Africains ne dépassent pas le taux de 16%. Aussi l’Union Africaine estime qu’avec l’instauration de cette zone et l’élimination des droits de douanes entre les pays membres, devrait  permettre d’augmenter ces échanges jusqu’à 60% à l’horizon 2022.

    L’importance de cette zone de libre-échange, tient au fait qu’elle donne naissance à un marché continental de 1,2 millions de consommateurs, dont le PIB s’élève à 3400 milliards de dollars.

    Pour rappel, l’Union Africaine a déjà inclus dans son agenda 2063, plusieurs projets dont la finalité est d’assurer le développement du continent africain pour les cinq prochaines décennies, en s’appuyant sur une croissance inclusive et un développement durable. Parmi ces projets, il est question de cette zone de libre-échange ainsi que de  l’amélioration des infrastructures commerciales. Ce qui aura pour effet, selon une étude de la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, d’assurer une augmentation de l’ordre de 52%, des échanges entre les pays africains d’ici l’année 2022, c’est à dire 35 milliards de dollars.

     

  • Faibles échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays du Maghreb, selon le CNIS 

    Les échanges commerciaux entre l’Algérie et les pays du Maghreb  sont plutôt faibles,  comparativement à ceux  que notre pays entretient avec  d’autres partenaires comme la France, l’Espagne, l’Italie, la Grande Bretagne, la Turquie ou même les Etats-Unis,  géographiquement éloignés de l’Algérie. C’est ce que nous apprend la liste des principaux pays clients de l’Algérie, établie par le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes.

    Selon cette liste, l’Algérie entretient avec l’Espagne une relation privilégiée depuis janvier 2018 puisqu’elle y réalise le plus gros de ses exportation, soit 13,3%  et  943 millions de dollars.  Dans ce classement, l’Italie vient en deuxième position avec  des exportations   de l’ordre de 892 millions de dollars, soit 12,56% puis la France avec 775 millions de dollars, c’est-à-dire 10,9%. Les Etats-Unis arrivent  en 4ème position avec 634 millions de dollars et enfin la Grande Bretagne avec 490 millions et un pourcentage de 7%.  La Tunisie et  le Maroc se classent en bas de la liste avec respectivement  154 millions de dollars et 135 millions de dollars.

    Pour ce qui est des principaux pays fournisseurs de l’Algérie, l’on retrouve toujours la chine en tête de liste avec 1,09 milliards de dollars, ce qui représente 15,2% des importations algériennes,  et la France avec 712 millions de dollars, soit 9,9% des importations, l’Italie avec 616 millions  de dollars (8,5% des importations), l’Espagne avec 567 millions de dollars (7,9%) et enfin l’Allemagne avec 458 millions de dollars, soit 6,3% des importations de l’Algérie.

    Pour rappel, les chiffres du CNIS font ressortir qu’au premier trimestre de l’année 2017, les échanges commerciaux avec les pays de l’UMA connaissent une baisse de l’ordre de 65%, par rapport au premier trimestre de l’année 2016. En effet, le volume global des échanges avec ces pays était de 579 millions de dollars, il a chuté jusqu’à atteindre 203 millions de dollars Us en  2017.

    K.M.B

  • CNIS : les exportations et les importations sont en équilibre

    Selon le CNIS ( Centre national  de l’informatique et des statistiques des douanes),  les exportations  se sont chiffrées à 7,101 milliards de dollars  durant les deux premiers mois de l’année 2018. Durant la même période de l’année  2017, elles étaient de 5,67 milliards de dollars, soit une hausse de l’ordre de 25,24%  et de 1,431 milliards de dinars.

    Pour leur part, les importations  qui étaient de 8,002 milliards de dollars  durant les deux premiers mois de l’année 2017, se sont chiffrées à 7,198  milliards de dinars en janvier et février de l’année en cours, soit une baisse de -10,05%.

    Les exportations ont assuré la couverture des importations à 99% durant les deux premiers mois de l’année 2018 alors qu’elles l’avaient assuré à hauteur de 71% pendant la même période de l’année écoulée.

    Les ventes Algériennes à l’étranger sont surtout représentées par les hydrocarbures qui représentent 94%, du volume global des exportations.  Pour les mois de janvier et février de l’année 2018, elles se sont chiffrées à 6,698 milliards de dollars, contre 5,42 milliards de dollars pour la même période de l’année 2017. C’est-à-dire, une augmentation de l’ordre de 1,27 milliards de dollars.

    Pour ce qui est des exportations hors hydrocarbures, elles ont représenté la portion de 5,8% du volume global des exportations et  ont atteint 412 milliards de dollars sur les deux premiers mois de l’année. Elles sont connu une augmentation de 65% par rapport à la même période de l’année 2017.

    Ces exportations sont composées de  demi- produits avec 333 millions de dollars, de biens alimentaires avec 55 millions de dollars, de biens d’équipements industriels avec 11 millions de dollars, des produits bruts avec 9 millions de dollars et enfin des biens de consommation  non alimentaires avec 4 millions de dollars.

    Il est important de préciser que les importations ont connu, dans leur majorité, une baisse à l’exception des   demi-produits ayant connu  une hausse de 16,06%  représentée par 1,88 mds USD contre 1,62 durant la même période de l’année 2017.

    R.D.

  • l’Algérie a enregistré une croissance de 3,5 % de son PIB en 2018, selon la BAD

    l’Algérie a enregistré une croissance de 3,5 % de son PIB en 2018, selon la BAD

    L’Algérie terminera l’année 2018 avec un taux de croissance de 3, 5% de son PIB  et un taux légèrement  amélioré de   3,8% pour l’année 2019. Ces projections  formulées  par la Banque Africaine de Développement,  dans son dernier rapport sur la perspective de développement économique, présagent d’un  retour à des niveaux de croissance plus optimistes,  que l’Algérie a connus avant 2017.

    Ce retour à la croissance prend son origine, selon ce qui est expliqué  dans le  rapport, dans  tout ce que les pouvoirs publics ont consenti comme efforts  pour l’assainissement des dépenses publiques, le rééquilibrage des comptes extérieurs, la relance des investissements publics et enfin la reprise du secteur des hydrocarbures.

    Les indicateurs économiques annoncent donc une période plus positive pour l’économie nationale. En effet, l’inflation qui s’était fixée à 5,3% en 2017, devra s’établir autour de 4,5% en 2019 et 4µ en 2019. En même temps, le déficit budgétaire qui était de l’ordre de 15% en 2015, a baissé jusqu’à 12,6%  en 2016, a finalement atteint 6,4% en 2017. Selon le rapport de la BAD, cette tendance à la baisse devrait se poursuivre en 2018 où ce déficit sera de 3% et sera  résorbé en 2019 avec un taux de -0,3%.

    « L’impact sur les comptes extérieurs a porté le  déficit du compte courant de 4,3% du PIB en 2014 à 16,4% en 2016. Celui-ci devrait diminuer en 2018 à 5,6% et en 2019 à 1,4% » expliquent les rédacteurs du rapport qui justifient ces résultats par l’assainissement des dépenses publiques et le rééquilibrage des comptes extérieurs ».

    Pour rappel, l’Algérie a connu en 2017 un taux de croissance de son PIB de 2,2%, soit une baisse par rapport à l’année 2016 où cette croissance était de 3,3%. Cette baisse s’explique par la perte de performances dans le secteur de l’énergie.

    Rania Derouiche