Catégorie : Economie

  • Exportation: Comment tirer profit de la ZLECAF?

    Exportation: Comment tirer profit de la ZLECAF?

    Lors d’une journée d’information et de sensibilisation sur la Zone de libre-échange Africaine (ZLECAF),  le président de la Fédération algérienne de l’import, l’export, le commerce international et l’investissement, Mohamed Hassan, n’a pas manqué de démontrer la nécessité pour tous les industriels algériens et les artisans, de tirer profit de cette zone pour conquérir le marché africain.

    Parrainée par le ministère du commerce, cette journée d’information était conjointement organisée par la Fédération algérienne de l’import, l’export, le commerce internationale et l’Union générale des commerçants et artisans algériens. Le thème porteur de cette journée est : « la ZLECAF et le rôle des syndicats professionnels dans le développement de l’économie ».

    L’objectif assigné à cette journée d’information et de sensibilisation est d’informer les opérateurs économiques nationaux qu’ils soient producteurs, exportateurs, importateurs ou même investisseurs sur l’importance que revêt la zone libre échange africaine, dans la mesure où elle peut leur faciliter l’accès au marché africain. Ce qui aura pour effet une bonne croissance pour l’économie nationale.

    « Nous devons nous efforcer sérieusement et de manière responsable pour nous préparer à entrer dans la ZLECAF. Nous devons nous armer de volonté et de détermination pour saisir les opportunités et les lois de cette zone au profit de l’intérêt public et le développement de l’économie nationale » a déclaré le président de l’AFIEIT.

    Le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, Hazan Benchahra, a longuement développé l’idée de mettre en place une stratégie nationale de développement économique ayant pour but de renforcer la production nationale et d’assurer la promotion du produit local à l’étranger, surtout en Afrique et ce, dans le cadres des procédures de la ZLECAF.

    Dans le même ordre d’idées, Hazan Benchahra a annoncé que l’Union des commerçants et des artisans compte, dans le cadre de la zone de libre échange Africaine, proposer la création de l’Union générale des commerçants et artisans africains, qui aura pour finalité de faciliter les échanges entre les acteurs du continent.

    Pour rappel la ZLECAF est le résultat d’un accord signé en mars 2018 par 44 pays africains à Kigali. Un accord entré en vigueur le 30 mai 2019. Elle représente un marché de 1,2 milliards de personnes et un PIB de l’ordre de 2,5 milliards de dollars.

    Rania Derouiche

  • FIA-2019: Le satisfecit de Said Djellab

    FIA-2019: Le satisfecit de Said Djellab

    «Malgré le contexte actuel, la FIA-2019 d’une réussite. Nous avons enregistré plus de 500 exposants nationaux, activant dans toutes les filiales, ainsi qu’un grand nombre d’entreprises étrangères, venues de plus de 20 pays». C’est ce qu’a déclaré le ministre du Commerce, Saïd Djellab, lors d’une conférence de presse organisée en marge de la FIA-2019, tenue au Palais des expositions (Pins maritimes-Alger) du 18 au 23 juin.

    La FIA-2019 est une réussite tant sur le plan du nombre de partenariats conclus entre des opérateurs algériens et étrangers, en quelque jours seulement, que sur le plan de la participation étrangère, représentant une vingtaine de pays, s’est félicité le ministre du Commerce.

    La FIA-2019 a constitué, a-t-il ajouté, une occasion pour les entreprises nationales pour, d’une part, se rencontrer entre elles et découvrir la production des uns et des autres, et d’autre part, pour nouer des contrats de partenariat avec leurs homologues étrangers.

    «Nos partenaires ont eu une idée précise sur la diversification industrielle réalisée par l’Algérie dans différents domaines. Plusieurs conventions de partenariats ont été signées entre des compagnies nationales et étrangères, dont des américaines», a-t-il ajouté, sans donner des détails sur les conventions et leurs domaines d’activité.

    Said Djellab a, par ailleurs, tenu à souligner que les pays étrangers, venus prendre part à la FIA-2019, «connaissent, très bien, l’importance des perspectives de partenariat en Algérie qui est, incontestablement, la porte de l’Afrique».

    Algérie: diversification économique et opportunités de partenariat en perspective, théme de la FIA-2019

    Placée sous le thème: «Algérie: diversification économique et opportunités de partenariat en perspective», la FIA-2019 qui pour rappel est organisée par la Safex, s’est tenue du 18 au 23 juin courant au Palais des expositions.

    La manifestation regroupe 500 exposants, dont 361 opérateurs nationaux et 140 étrangers représentant plusieurs pays dont l’Allemagne, la Turquie,  la Tunisie, la Syrie, le Soudan, les Etats-Unis d’Amérique, Cuba, le Brésil, la Chine, l’Indonésie, le Sénégal, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, le Mali et la France.

    Les exposants, venus à titre individuel, représentent, pour leur part, des firmes de nationalité italienne, tchèque, allemande, pakistanaise, française, tunisienne et égyptienne.

    Un programme d’animation économique appelé «les après-midi de la FIA» touchant divers aspects de l’économie s’est tenu en marge de cette manifestation à caractère économique, durant les journées du 19, du 20 et du  22 juin.

    A cette occasion, des conférences portant sur différentes thématiques ont été présentées par des experts nationaux et étrangers, distinguant ainsi cette édition des précédentes.

    Parmi ces thématiques avaient figuré «l’internationalisation des Startups algériennes: challenges et objectifs», «la stratégie nationale de la promotion des exportations hors hydrocarbure et les perspectives de la zone de libre-échange africaine», ainsi que d’autres thématiques en relation avec le monde économique.

    Salim Oukaci

  • Hassane Rabhi: «L’ère de la planche à billets est révolue»

    Hassane Rabhi: «L’ère de la planche à billets est révolue»

    Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassane Rabhi, a annoncé que l’ère de la planche à billet était révolue et a affirmé que l’Algérie tourne résolument, la page de ce mode de financement non conventionnel, engagé fin 2017.

    En ce sens, Hassane Rabhi a indiqué que «le gouvernement avait pris des mesures devant permettre au pays d’éviter les risques qui pourraient porter préjudice à l’économie nationale» et que «la préservation du pays, de l’économie et ses institutions nationales est la responsabilité de tout un chacun».

    Rendu possible grâce à un amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, autorisant le Trésor public de s’endetter directement de la Banque d’Algérie (BA), le financement non conventionnel était programmé pour une période transitoire de cinq ans, qui devait voir «la concrétisation de réformes structurelles importantes».

    Appelé communément «planche à billets», ce mécanisme de financement représentait, selon les arguments avancés par le gouvernement de l’époque, une réponse urgente aux rétrécissements des liquidités bancaires, du fait d’une chute brutale des cours du pétrole à compter de la mi-2014, alors que le recours aux alternatives de l’endettement extérieur ou l’introduction de nouveaux impôts était catégoriquement exclu.

    Hassane Rabhi: «l’Algérie dispose de réserves de change lui permettant d’éviter ce scénario»

    Répondant à une autre question sur un éventuel recours à l’endettement extérieur, Hassane Rabhi, le porte-parole du gouvernement a indiqué que «l’Algérie dispose de réserves de change lui permettant d’éviter ce scénario», se disant convaincu que «l’Algérie se portera mieux avec le travail sérieux, l’exploitation des atouts du pays et le renforcement du dialogue».

    Il y a lieu de rappeler que sur les 6 556,2 milliards de DA mobilisés par le Trésor auprès de la Banque d’Algérie (BA) au titre de la mise en œuvre du financement non conventionnel entre la mi-novembre 2017 et fin janvier 2019, 3 114,4 milliards de DA ont été injectés dans l’économie, soit près de la moitié, selon une note de la Banque d’Algérie (BA).

    Selon la note qui fait le point sur la mise en œuvre de ce financement, un solde de 945,1 milliards de DA est abrité au compte de Trésor auprès de la BA et donc non encore injecté dans l’économie.

    Un montant de 656,7 mds de DA est logé dans le compte du Fonds national d’investissement (FNI) auprès du Trésor dans la perspective de son utilisation, en fonction des besoins avérés, alors qu’un montant de 1 830 milliards de DA fait l’objet d’une stérilisation par la Banque d’Algérie, à travers ses différents instruments.

    Sur l’encours global mobilisé, un montant de 2 470 milliards de DA a servi au financement du déficit du Trésor, au titre des années 2017 et 2018 et partiellement au titre de l’exercice 2019, selon la BA.

    Un montant de 1 813 mds DA a, d’autre part, contribué au remboursement de la dette publique à l’égard des entreprises nationales Sonatrach et Sonelgaz, ainsi qu’au financement du remboursement de l’emprunt obligataire pour la croissance.

    En outre, 500 mds DA ont été destinés à la Caisse nationale de retraite (CNR) pour le refinancement de sa dette à l’égard de la CNAS.

    Rabah Nadri

  • Me Benmiloud :« l’Algérie peut rapatrier les fonds illicitement transférés »

    Me Benmiloud :« l’Algérie peut rapatrier les fonds illicitement transférés »

    Selon Me Benmiloud, l’Algérie dispose de l’outil juridique pour rapatrier les fonds détournés et transférés à l’étranger.

    C’est ce qu’ elle a affirmé à Alger, insistant sur la nécessité de ne pas se précipiter dans le traitement des affaires liées à la corruption, lesquelles prennent énormément de temps.

    Lors de son passage au forum d’El-Moudjahid, Hind Benmiloud, avocate à la Cour suprême et au Conseil d’Etat a soutenu que «l’Algérie dispose de l’outil juridique pour rapatrier les fonds détournés et transférés à l’étranger et demander le gel des avoirs douteux pour peu qu’existe une volonté politique pour ce faire».

    Me Benmiloud a précisé qu’il s’agit de la loi 01-06 relative à la lutte contre la corruption, «laquelle est mot à mot inspirée de la Convention internationale en la matière», soulignant l’impératif de procéder à une évaluation précise du montant suspecté ainsi qu’à une identification de l’auteur du détournement.

    «Cela va être difficile et en tant que juriste, j’insiste sur le fait qu’on ne peut s’attaquer à une personne sans un dossier solide à l’appui, la preuve étant essentielle dans les affaires pénales», a expliqué Me Benmiloud, faisant remarquer que toutes les affaires de corruption, que ce soit en Algérie ou ailleurs, prennent énormément de temps.

    Me Benmiloud a aussi plaidé pour «la nécessité de ne pas se précipiter, de faire attention et d’analyser toutes les situations dans le sang froid et la lucidité, même si la population s’impatiente car il ne s’agit pas de faire plaisir à celle-ci en jugeant rapidement une personne qui peut sortir au bout de 18 mois d’emprisonnement».

    Pour l’avocate, ne pas présenter un dossier solide est la meilleure façon pour celui-ci de ne pas aboutir, si l’Algérie envisage une coopération internationale pour une affaire donnée, mettant en avant la distinction à faire entre confiscation ainsi que gel et saisie de biens, la première procédure devant intervenir nécessairement sur décision de justice, contrairement aux autres.

    Me Benmiloud: «La société civile peut se constituer partie civile »

    Me Benmiloud a, en outre, noté la possibilité pour des associations et autres représentants de la société civile de se constituer partie civile afin d’exiger, au nom de l’Etat, le rapatriement de l’argent subtilisé, comme cela a été fait par certains pays, qualifiant de mineures les charges retenues par la justice à l’encontre des personnalités politiques poursuivies, lesquelles ont été des facilitateurs pour la bonne marche des affaires économiques jugées.

    Interpellée sur la notion de secret bancaire,  Me Benmiloud a affirmé que, depuis quelques années, cette dernière «cède devant les impératifs juridiques, y compris dans un pays comme la Suisse réputé pour cultiver le respect de la confidentialité bancaire».

    11 milliards de dollars de flux illicites en 2015 pour l’Algérie

    L’Algérie a enregistré une moyenne de flux illicites évaluée à 11 milliards de dollars en 2015, calculée sur la base d’un rapport onusien qui l’avait estimée à 8 milliards de dollars, contre 14 milliards pour le Fonds monétaire international (FMI), et se référant aux surfacturations et sous-facturations liées au commerce extérieur, a révélé l’expert financier, Mohamed Boukhari, lors de la même rencontre.

    Par ailleurs, l’Algérie avait enregistré, en 2017, pas moins de 1 239 déclarations de suspicions émanant de banques nationales ainsi que 180 rapports confidentiels de la part de certaines administrations, notamment des douanes.

    Il fait savoir, à ce propos, que comme le reste des Etats, l’Algérie suit de près le mouvement des capitaux à travers la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), relevant du ministère des Finances, ajoutant qu’«aucun pays étranger ne peut deviner qu’il faut suivre de près une personne tant que son pays d’origine n’en fait pas la demande».

    Pour cet économiste, la possibilité pour l’Algérie de récupérer les fonds illégalement transférés à l’étranger est conditionnée par «l’existence de structures adéquates» pour ce faire, indiquant que «pour qu’une personne soit mise derrière les barreaux, il faut des motifs raisonnables».

    L’expert s’est, en outre, montré défavorable à l’idée d’«amnistier une personne suspectée», qualifiant la question d’«éthiquement inacceptable», et ne préconisant cette procédure que lorsqu’il s’avère difficile de procéder autrement à la récupération des fonds illicitement rapatriés.

    Yanis Oumakhlouf

  • Douanes: du nouveau pour le règlement des litiges

    Douanes: du nouveau pour le règlement des litiges

    Les règlements des contentieux douaniers et la recherche de solutions aux multiples litiges opposent l’administration des douanes aux usagers et opérateurs économiques et qui souvent finissent dans  les arcanes de la justice ont désormais le cadre juridique idoine pour un règlement à l’amiable négocié.

    En effet,  le décret exécutif n° 19-136 du 29 avril 2019 portant création des commissions de transaction a fixé leur composition et leur fonctionnement ainsi que la qualité des personnes représentant l’administration des  douanes habilitées à engager la transaction, leurs seuils de compétence  et les taux de remises partielles autorisées.

    La transaction au sens de ce décret  est définie comme une convention par laquelle l’administration des douanes, sans empiéter sur les compétences de la justice ou celles de l’administration fiscale et d’autres administrations, renonce à poursuivre l’infraction à condition qu’elle ne soit pas liée à l ‘importation ou à l’exportation de marchandises prohibées et si son auteur se conforme à certaines obligations.

    La commission des transactions est présidée par le Directeur général des douanes

    A ce titre, selon ce décret, le Directeur général des douanes préside la commission nationale des transactions qui traite des délits dont la valeur des marchandises confiscables est supérieure à 35 millions de dinars et  les contraventions lorsque les montants des droits et taxes éludés ou compromis est supérieur à 15 millions de dinars.

    Le décret précise que le directeur régional des douanes, les chefs d’inspections divisionnaires, les chefs d’inspections principales et les chefs de poste des douanes frontaliers terrestres sont habilités à engager des transactions relevant de leur compétence régionales et territoriales et dont les montants sont dégressifs fixés à moins de 300 000 dinars pour le  chef de poste par exemple.

    Le décret fixe par ailleurs  les taux de remises partielles qui oscillent entre 30 et 60 %  à déduire du montant des pénalités et les personnes habilitées à les octroyer et les conditions à remplir pour en bénéficier  et les voies de  recours en cas de contestations.

    B.Mehdi Hichem

  • Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    Automobile: Plus de 920 millions de dollars de kits importés en 3 mois

    La facture d’importations des kits SKD et CKD, destinés au montage des véhicules, a enregistré, durant le premier trimestre de l’année en cours, une hausse vertigineuse, selon les Douanes algériennes.

    En effet, selon la même source, cette facture d’importations de kits destinés au montage automobile était établie à 920,86 millions dollars, soit une augmentation de 21,41% par rapport à l’année 2018 où les opérateurs avaient importé pour un montant de 758,47 millions de dollars  de collections SKD et CKD.

    Cette augmentation a notamment touché les véhicules de transport de personnes et de marchandises et les pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion ont affirmé les Douanes algériennes.

    Ainsi, les importations de kits SKD, destinées au montage des véhicules de transport de personnes et de marchandises, ont augmenté de plus de 100%, ont atteint 226,63 millions de dollars durant les trois premiers mois de l’année, contre 105,81 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de 120,82 millions de dollars (114,2%).

    En outre, cette facture a été marquée par la hausse des importations des pièces détachées servant à l’entretien des véhicules d’occasion.

    Ces derniers ont connu une hausse et la facture était établie à 102,23 millions de dollars, contre 76,70 millions de dollars durant la même période de 2018, soit une hausse de 26,53 millions de dollars (+33,29%).

    Par ailleurs, cette tendance haussière a concerné, aussi la facture des importations des tracteurs, qui a atteint 59,17 millions de dollars, contre 46,80 millions de dollars, soit une augmentation de 26,43%.

    l’importation de kits SKD pour le montage des véhicules légers a atteint 694,23 millions de dollars

    En revanche, le montant de l’importation des kits SKD utilisées dans le montage des véhicules légers ont atteint 694,23 millions de dollars, contre 652,66 millions de dollars à la même période de l’année 2018, soit une hausse de près de 41,6 millions de dollars (+6,37%).

    Malgré une année marquée par la hausse de la facture d’importation des kits SKD et CKD, le gouvernement algérien n’a pris aucune précaution, encore moins une décision pour rappeler à l’ordre les constructeurs pour miser sur un tissu de sous-traitance à même de contribuer à la baisse des dépenses en devises.

    Pour rappel, en 2018, la facture globale des collections CKD-SKD s’était établie 3,73 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2017, en hausse annuelle de 1,53 milliard de dollars (+70%), pour le montage de 180 000 unités, dont les véhicules de tourisme et utilitaires et les véhicules de transport des personnes et de marchandises, en produits finis.

    Durant la même année, l’Algérie n’avait produit que 4 500 véhicules industriels. Cet état de fait a poussé le gouvernement à prendre, lors de son dernier conseil, des décisions pour limiter les importations afin de réduire le déficit de la balance des paiements et préserver les réserves de change.

    Parmi les décisions rendues publiques, la réduction des importantes des collections SKD et CKD et destinés au montage des voitures touristiques, mais aussi ceux destinés à l’assemblage des produits électroménagers, et l’élaboration d’une démarche portant sur les mécanismes juridiques qui permettraient au citoyen d’importer les véhicules de moins de 3 ans.

    Salim Oukaci

  • Automobile: retour de l’importation des véhicules de «moins de 3 ans»

    Automobile: retour de l’importation des véhicules de «moins de 3 ans»

    L’information relative au retour de l’importation des véhicules de moins dev 3 ans était déjà dans l’air et ce qui n’était qu’une simple rumeur vient d’être actée lors d’une réunion du Conseil du gouvernement, présidée par le Premier ministre, Noureddine Bedoui.

    En effet, le retour des importations des véhicules d’occasion, tant souhaité par beaucoup d’Algériens fait partie des décisions importantes qui ont été prises mercredi par le gouvernement qui a chargé les ministres des Finances et du Commerce d’élaborer une conception sur les mécanismes juridiques permettant au citoyen d’importer les véhicules d’occasion, notamment à partir de l’Europe.

    Cette décision intervient quatorze ans après que le gouvernement algérien eut décidé d’arrêter l’importation des véhicules dit de «moins 3 ans» sur le sol algérien pour des raisons de sécurité.

    Aussi, cette décision importante visait à atteindre la réduction de la facture annuelle d’importation des kits CKD/SKD destinés au montage des voitures touristiques.

    Durant les années 2012, 2013 et 2014, la facture d’importation des véhicules neufs avait atteint près de 7 milliards de dollars avant que le gouvernement ne décide d’aller vers les licences et les quotas d’importation pour réduire les dépenses en devises et l’investissement dans une activité industrielle ou semi industrielle.

    Mais, les résultats escomptés par le gouvernement et les clients algériens sont loin d’être atteints et l’Algérie avait dépensé en 2018 plus de 3,7 milliards de dollars pour l’assemblage de 180 000 unités, alors que l’activité de la sous-traitance, telle que énoncée dans le cahier des charges, n’était pas au rendez-vous.

    Par ailleurs, ces restrictions vont également toucher les kits destinés à la fabrication des produits électroménagers, électroniques et téléphones mobiles.

    En ce sens, le ministre des Finances a présenté un exposé sur les mesures à prendre pour réduire le déficit de la balance des paiements et la préservation des réserves de change.

    Le ministre des Finances a été chargé de formuler des propositions concrètes et pratiques, applicables lors du prochain Conseil du gouvernement, relatives aux mesures susceptibles de réduire la facture d’importation des produits électroménagers et électroniques (dits produits blancs) ainsi que des téléphones portables.

    Yanis Oumakhlouf

  • Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Montage automobile: Baisse de la facture d’importations des kits CKD-SKD

    Comme il fallait s’y attendre, la facture d’importation des kits CKD-SKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme et ceux de transport de personnes et de marchandises a baissé en janvier dernier.

    Selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes algériennes (Cntsid), cette facture d’importations des kits CKD-SKD a atteint 220,13 millions de dollars en janvier 2019 contre 226,89 millions de dollars en janvier 2018, soit une baisse de près de 7 millions de dollars (-3%).

    La gestion des réserves de change et la lenteur dans le rapatriement de l’argent de la garantie sur les kits CKD-SKD sont les deux facteurs majeurs qui ont influé sur cette baisse qui risque, par ailleurs, de s’inscrire dans la durée pour mieux répartir les dépenses en devises, notamment dans ce secteur qui avait, à lui, seul, enregistré une facture de près de 3,78 milliards de dollars en 2018 pour le montage de 180 000 véhicules, contre 2,2 milliards de dollars en 2017 pour le montage de 110 000 unités.

    Concernant les véhicules de tourisme, les importations des kits CKD-SKD ont baissé à 147,17 millions de dollars en janvier 2019 contre 203,86 millions de dollars au même mois de 2018, en baisse de près de 57 millions de dollars (-27,81%).

    En revanche, les importations des véhicules de transport de personnes et de marchandises (produits finis) et de kits CKD-SKD destinées à ce type de véhicules ont grimpé à 72,96 millions de dollars contre 23,03 millions de dollars, en hausse de près de 50 millions de dollars correspondant à une augmentation de près de 217%.

    Par ailleurs, les importations des parties et accessoires des véhicules automobiles, dont les pièces détachées pour les véhicules d’occasion, ont augmenté à 34,73 millions de dollars contre 24,5 millions de dollars (+41,81%).

    En outre, les importations des pneumatiques neufs en caoutchouc ont également connu une tendance haussière avec une facture de 18,1 millions de dollars en janvier 2019 contre 5,18 millions de dollars en janvier 2018 (+ 49,42%).

    Salim Oukaci

  • Produits alimentaires : Chute libre des importations en janvier 2019

    Produits alimentaires : Chute libre des importations en janvier 2019

    Les Douanes algériennes ont révélé, hier, que la facture globale des importations des produits alimentaires a connu une baisse de près de 14% en janvier 2019, tirée essentiellement par le sucre, le lait, les légumes secs et les céréales.

    En effet, la facture globale d’importation du groupe des produits alimentaires a atteint 733 millions de dollars en janvier 2019 contre 851 millions de dollars en janvier 2018, en baisse de 118 millions de dollars (-13,87%).

    Par catégories de produits, précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID), la facture d’importation des céréales-semoule-farine a reculé à 250,5 millions de dollars en janvier 2019 contre 265,6 millions de dollars en janvier 2018 (-5,7%).

    Le lait et les produits laitiers ont été importés pour 130,03 millions de dollars contre 154,76 millions de dollars (-16%). Concernant les sucres et sucreries, ils ont été importés pour 61,07 millions de dollars contre 114,67 millions de dollars (-46,74%). Les légumes secs ont été importés pour 47,5 millions de dollars contre 56,66 millions de dollars (-16,2%).

    En revanche, indique le CNTSID es importations du café-thé ont augmenté à 33,74 millions de dollars contre 29,52 millions de dollars (+14,3%). Les importations des viandes ont également grimpé à 18,53 millions de dollars contre 6,7 millions de dollar  (+178%).

    Les six principaux produits alimentaires importés

    Ces six principaux produits alimentaires ont ainsi été importés pour un montant de 541,35 millions de dollars contre 627,88 millions de dollars (-13,8%). En plus de ces six principaux produits, le reste des biens alimentaires ont été importés pour 191,65 millions de dollars contre 223,12 millions (-14,1%).

    Les huiles destinées à l’industrie alimentaire (classées dans le Groupe des biens destinés au fonctionnement de l’outil de production), elles, leurs importations ont connu une hausse en s’établissant à 63 millions de dollars en janvier 2019 contre 43 millions de dollars au même mois de 2018 (+46,6%).

    Ainsi, la facture globale du groupe des produits alimentaires et des huiles destinées à l’industrie alimentaire s’est chiffrée à 796 millions de dollars en janvier 2019 contre 894 millions de dollars en janvier 2018, en baisse de 98 millions de dollars (-11%).

    Yanis Oumakhlouf

  • Conseil d’affaires algéro-mauritanien: Neuf accords de coopération signés à Nouakchott

    Conseil d’affaires algéro-mauritanien: Neuf accords de coopération signés à Nouakchott

    Neuf accords de coopération ont été signés, hier soir à Nouakchott, en marge de la 2ème session du Conseil d’affaires algéro-mauritanien, et devront marquer un saut qualitatif à la  coopération et le partenariat économique entre les deux pays.

    La cérémonie de signature de ces accords a eu lieu en présence du ministre du Commerce, Saïd Djellab et son homologue mauritanienne, la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, ainsi que des ministres mauritaniens des Finances et des Affaires étrangères et des hommes d’affaires des deux pays.

    Ces accords concernent les secteurs des transports, de l’industrie, de la santé, de la mécanique, des produits cosmétiques, de l’industrie alimentaire, de l’hygiène et de la sécurité et bien d’autres domaines liés à la commercialisation, à l’environnement, à la métallurgie, à l’industrie automobile et aux communications.

    L’accord relatif à la coopération dans le secteur de l’industrie automobile permettra aux deux parties de lancer la commercialisation de la première voiture de fabrication algérienne de la marque KIA Algérie en Mauritanie.

    A cette occasion, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a précisé que l’intensification des rencontres en cette période se veut un acquis pour les deux parties, mettant en avant l’impératif de poursuivre les projets convenus lors des précédentes occasions en les renforçant par les accords conclus aujourd’hui.

    Il a souligné, à ce propos, l’attachement du gouvernement à booster la coopération économique bilatérale pour parvenir durant les prochaines années à de grands projets d’investissement qui jetteront les bases d’un partenariat structurel durable susceptible de porter le volume des échanges commerciaux et la coopération économique au niveau des relations politiques des deux pays.

    «Nous sommes persuadés que ces démarches seront couronnées par des projets concrets sur le terrain», a-t-il soutenu, mettant l’accent sur la disponibilité de son secteur à examiner toutes les propositions et préoccupations soulevées par les hommes d’affaires mauritaniens et algériens.

    Yanis.O