Catégorie : National

  • Inscriptions au registre du commerce au 1er semestre 2012

    Baisse de 28% par rapport à la même période de 2011

    Les inscriptions au registre du commerce durant le premier semestre 2012 se sont établies à 204 097, en baisse de 28% par rapport à la même période de 2011, ce qui porte le nombre total des commerçants en Algérie à 1 568 741, indique un bilan du Centre national du registre du commerce (CNRC).

    « Comparativement aux six premiers mois de l’année 2011, il ressort une baisse du nombre des inscriptions au registre du commerce de 28 % », précise le CNRC dans une note de présentation de son dernier rapport.

    Cette baisse a été tirée par la chute des inscriptions des personnes physiques dépassant 31%, alors que les inscriptions des personnes morales ont augmenté de 19,9%, selon les donnés du CNRC.

    Sur ces 204 097 inscriptions recensées, il y a eu 105 026 nouvelles créations d’entreprises (ou immatriculations) dont 96 452 constituées en personnes physiques et 8 574 personnes morales (sociétés), précise le CNRC.

    Les chiffres du CNRC montrent que 5 wilayas seulement sur les 48 du pays ont connu une hausse de nombre d’entreprises créées durant le 1er semestre 2012 par rapport à la même période de l’année 2011. Il s’agit de Tizi Ouzou (22,1%), Biskra (13,8%), Sétif (5,9%), El Oued (4,1%) et Boumerdès (3,6%).

    En outre, le CNRC a enregistré durant cette période 40 035 modifications effectuées par les opérateurs économiques inscrits au registre du commerce pour divers motifs, opérées essentiellement par les personnes physiques (75% du total), alors que les radiations ou cessations d’activités du registre de commerce ont atteint à la fin de juin dernier 59 001, dont 93,3% sont effectuées également par des personnes physiques.

    Le nombre total des opérateurs économiques inscrits au registre du commerce s’élève à 1 568 741, dont 1 433 133 personnes physiques (91,4 %), et 135 608 personnes morales (8,6%).

    Ainsi, le nombre des commerçants inscrits a augmenté de 52 009, soit 3,4% par rapport à la fin 2011, selon le CNRC qui a qualifié ce taux d’ »appréciable » en terme de création d’entreprises.

    La wilaya d’Alger demeure la plus importante en matière d’implantation des opérateurs économiques avec 202 610 commerçants inscrits, suivie des wilayas d’Oran (71 071), de Sétif (66 096) et de Tizi Ouzou (64 927).

    S’agissant de la nature des activités, le CNRC a précisé que 42% des commerçants, personnes physiques, sont inscrits dans le secteur du commerce de détail, 39,9 % dans les services et 14,1 % dans la production industrielle et BTPH.
    Quant aux personnes morales, 31% des commerçants sont inscrit dans les services, contre 29,6% dans la production industrielle et le BTPH et 22,3% dans le secteur de l’import -export.

    Concernant les étrangers inscrits au registre du commerce, leur nombre s’élève, à la fin juin 2012, à 8 984, soit 6 936 sociétés dont le gérant est de nationalité étrangère et 2 048 personnes physiques, dont les opérateurs de nationalité tunisienne arrivent en tête avec 29,25 %, suivis des Marocains (20,9%), des Syriens (20,61%) et des Egyptiens (7,08%).

  • Mohamed Laksaci à propos de l’inflation
    « Les dérégulations du marché à l’origine de la hausse des prix »

    Le formidable rebond du coût de la vie au 1er semestre 2012 n’est pas le résultat d’une inflation importée, mais de facteurs internes à l’économie nationale, particulièrement la spéculation sur les prix des produits agricoles.

    C’est le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, qui l’affirme. Par deux fois, il a précisé que la surchauffe des prix à la consommation est due notamment au dysfonctionnement des marchés, aux positions dominantes et à la spéculation, et non pas comme il est de tradition à l’expansion de la masse monétaire.

    Mohamed Laksaci a fait cette constatation le 30 août dernier lors de la 36e réunion de l’association des gouverneurs des banques centrales d’Afrique à Alger puis à la mi-septembre dans son rapport de conjoncture sur les principaux agrégats monétaires et financiers de l’Algérie. En fait,

    M. Laksaci a levé le voile sur les causes qui ont propulsé les prix à la consommation vers des sommets entre le 1er et le 2 e trimestre 2012. »Le phénomène d’inflation au cours du 1er trimestre 2012 est plus de nature endogène, lié aux dysfonctionnements persistants des marchés des biens où la formation des prix relève plus de positions dominantes et de la spéculation », avait précisé dans son rapport M. Laksaci.

    Contrairement à 2011, où l’inflation était beaucoup plus engendrée par l’expansion de la masse monétaire, principal déterminant de l’inflation en Algérie, la hausse des prix en 2012 est le résultat de facteurs internes. Il explique: l’inflation a progressé en dépit de la baisse de l’expansion monétaire durant le premier semestre 2012 à 17,88% contre 19,91% en décembre 2011.

    En Algérie, l’expansion de la masse monétaire, sur le sillage des hausses des salaires de la Fonction publique, a été le principal déterminant de l’inflation durant la période 2000 – 2011, révèle une étude économétrique de la Banque d’Algérie. L’expansion de cette masse monétaire contribue à
    hauteur de 61% dans l’inflation globale, suivie des prix à l’importation qui participent à hauteur de 18% dans sa progression, alors que les prix à la production industrielle agroalimentaire et le taux de change sont à l’origine de hausses respectives de 13% et 8%.

    Au 1er semestre 2012, l’inflation importée n’a pas contribué à la hausse des prix sur les marchés internes puisqu’elle a été atténuée par la relative appréciation du taux de change du dinar.
    Pour juguler cette hausse, la Banque d’Algérie a pris, en avril dernier, deux mesures de politique monétaire visant à résorber l’excès de liquidité sur le marché (monétaire) et à atténuer son effet inflationniste. Selon le gouverneur de la Banque centrale d’Algérie, le taux de réserves obligatoires a été porté à 11% à compter de la mi -mai 2012, soit 2 points de pourcentage d’augmentation alors que la reprise de la liquidité s’est accrue de 250 milliards de DA dès avril pour atteindre un encours de 1 350 milliards de DA.

    En moyenne stabilisés autour de 3,5%-3,9% au cours du premier semestre 2011, les taux d’inflation en moyenne annuelle ont enregistré un rythme haussier de juillet 2011 à juin 2012 qui s’est même accéléré à partir de janvier 2012 atteignant un niveau record de 7,29% en juin 2012, selon l’Office national des statistiques (ONS).

    Et au mois de juillet dernier, les prix à la consommation ont même bondi de plus de 8% par rapport à la même période de 2011, accentuant ainsi le rythme d’inflation en glissement annuel qui a atteint 7,5% contre 7,3% en juin dernier. Selon l’ONS, cette surchauffe a été le fait des produits alimentaires en général qui ont augmenté de près de 10,7% avec 18,1% pour les produits agricoles frais et 4,6% pour les produits alimentaires industriels, précise l’Office.

    Concernant les prochains mois, rien n’indique que les prix des produits agricoles baisseront, ce qui traduit en fait l’extrême volatilité des prix des produits de large consommation et, par conséquent, une hausse toujours soutenue de l’inflation.

    Par Ali Sassi

  • Excédent commercial/ 1er semestre 2012
    L’Algérie frôle le seuil des 50 mds de dollars

    De janvier à fin août 2012, les exportations de l’Algérie ont frôlé le seuil des 50 mds de dollars à 49,8 mds de dollars, en hausse par rapport aux 47,6 mds de dollars engrangés l’année précédente , rapporte l’APS qui cite le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS).

    Les importations se sont chiffrées, quant à elles, à 30,06 mds de dollars contre 32,4 mds de dollars en 2011, en baisse de 7,4 %.

    Toujours selon le CNIS, durant cette période, le taux de couverture des importations par les exportations avait évolué à 166 % contre 147 %.

    L’amélioration de l’excédent commercial est due à la hausse de 5% des exportations d’hydrocarbures sur fond de baisse continue des importations, essentiellement celles des produits alimentaires et des biens d’équipements agricoles et industriels.

    Les hydrocarbures, principale source des recettes de l’Etat, représentent 97,33% du volume global des exportations, soit l’équivalent de 48,4 mds de dollars contre 46,1 mds de dollars durant la même période de l’année écoulée, une évolution de 5%.

    Porté par la hausse des prix pétroliers, l’excédent commercial de l’Algérie a enregistré un plus haut niveau, 19,73 milliards (mds) de dollars à fin août 2012 contre 15,1 mds de dollars durant la même période en 2011. Hors hydrocarbures, les exportations restent marginales avec 2,67% du volume global pour une valeur de 1,32 md de dollars seulement.

  • Report du démantèlement tarifaire Algérie-UE

    Une opportunité pour la mise à niveau de l’entreprise selon Said Djellab

    La mise en place de la zone de libre échange, prévue en 2020 suite au report du démantèlement tarifaire défini par l’accord d’association algéro-européen, constitue « une nouvelle donne pour l’entreprise algérienne qui doit se préparer au mieux à cette échéance », a estimé M. Saïd Djellab, Directeur du suivi des accords régionaux commerciaux et de la coopération.

    « L’entreprise doit intégrer cette nouvelle donne dans sa stratégie de développement pour se préparer de la manière la plus optimale à cette échéance », a souligné ce responsable dans une déclaration à l’APS en marge d’une journée d’information qu’il a présidée à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO).

    Cette rencontre régionale, initiée au profit des opérateurs économiques activant dans l’Ouest du pays, s’inscrit, a-t-il expliqué, dans le cadre d’un programme initié par le gouvernement en vue d’expliquer aux opérateurs le nouveau schéma du démantèlement tarifaire.

    Said Djellab a rappelé, dans ce contexte, qu’une première rencontre à caractère national a été présidée par le ministre du Commerce le 28 août dernier à Alger, quelques jours avant la mise en £œuvre du nouveau schéma de démantèlement (1er septembre).

    La deuxième journée d’information, de dimension régionale (Est), s’est tenue à Sétif, tandis qu’une autre est prévue prochainement pour la région Sud du pays.

    Cette campagne d’information sera orientée dans une deuxième phase vers les différents pôles industriels du pays, conformément aux objectifs assignés en termes d’actions de proximité, a annoncé ce responsable.

    Les négociations entre l’Algérie et l’Union Européenne ont été menées pendant deux années, période marquée par la tenue de huit sessions entre les experts des deux parties.

    « Le cœur du sujet, c’est que maintenant l’entreprise algérienne dispose de huit années de marge de protection durant laquelle elle doit se préparer à l’entrée en vigueur des démantèlements relatifs à la zone de libre échange » , a fait remarquer le Directeur du suivi des accords régionaux commerciaux et de la coopération.

  • Rescrit Fiscal : Un décret exécutif fixe les modalités d’application dans la LF 2012

    Le rescrit fiscal ouvre droit au contribuable à envoyer sa propre lecture de sa situation fiscale à l’administration. Grâce à une disposition de la LF 2012, cette dernière doit rendre sa réponse au terme de quatre mois au maximum.
    Le défaut de réponse au- delà de ce délai enlève à l’administration le droit d’effectuer des redressements au titre d’une situation qui a fait l’objet d’une demande de rescrit fiscal.

    Les modalités d’application du rescrit fiscal, devenu obligatoire en vertu de la loi de finances 2012, viennent d’être fixées par un décret exécutif publié au Journal officiel N° 50.

    Cette mesure , entrant dans le cadre du renforcement du dialogue entre l’administration fiscale et les contribuables , se définit comme étant une procédure qui permet au contribuable de demander à l’administration fiscale des clarifications sur le régime fiscal auquel sera soumise son entreprise. La réponse de l’administration, nommée « rescrit fiscal », donne des garanties juridiques sous certaines conditions.

    Selon ce texte, « il s’agit d’une prise de position formelle de l’administration fiscale, saisie par un contribuable de bonne foi relevant de la compétence de la direction des grandes entreprises ».

    Il constitue une réponse précise et définitive à la demande du contribuable désireux de connaître la fiscalité applicable à une situation de fait au regard de la législation fiscale en vigueur.

    Cette démarche nécessite une demande qui précise le nom ou la raison sociale et l’adresse du contribuable, et indique les dispositions fiscales que le contribuable entend appliquer.

    « Elle doit fournir une présentation précise, complète et sincère de la situation de fait en distinguant, le cas échéant, selon les dispositions concernées, les catégories d’informations nécessaires pour permettre à l’administration fiscale d’apprécier si les conditions requises par la législation fiscale sont effectivement satisfaites », précise-t-on encore.

    Le délai dont dispose le directeur des grandes entreprises (DGE) pour transmettre le rescrit fiscal au contribuable est fixé à quatre mois.
    En cas de non-transmission du rescrit fiscal après l’expiration du délai fixé, le contribuable ayant saisi le directeur des grandes entreprises bénéficie de la position fiscale qu’il a formulée dans sa demande.

    Par ailleurs, le défaut de réponse au- delà de ce délai enlève à l’administration le droit d’effectuer des redressements au titre d’une situation qui a fait l’objet d’une demande de rescrit fiscal. Cependant, dans le cas où l’administration constate une erreur d’appréciation et revient sur sa position, elle peut mettre fin au rescrit fiscal et établir un nouveau rescrit au contribuable sans pour autant effectuer un redressement fiscal à l’encontre du contribuable sur la période concernée par le premier rescrit.

    En outre, le contribuable ayant introduit auprès de la direction générale des entreprises (DGE) une demande de rescrit fiscal et ayant reçu une réponse de cette dernière ne répondant pas à la position fiscale qu’il avait formulée a le droit de reformuler, conformément à la réglementation, une autre demande sollicitant la révision de la position prise par ce service.

    A cet égard, un second examen de la demande du contribuable doit être consacré à cette demande qui est conditionnée par l’interdiction d’introduire de nouveaux éléments par rapport à ceux invoqués dans la demande initiale.

  • Tamanrasset et Illizi: Formation d’opérateurs de maintenance des systèmes PV autonomes

    Tamanrasset et Illizi: Formation d’opérateurs de maintenance des systèmes PV autonomes

    D’une durée totale de 17 semaines, cette formation vise à doter les Directions de Distribution de Tamanrasset et d’Illizi, d’opérateurs de maintenance chargés d’assurer les opérations de maintenance préventive des systèmes photovoltaïques autonomes déjà installés dans les villages électrifiés au solaire PV de ces deux wilayas.

    Ils sont 26 personnes au total, issus de ces mêmes villages, à suivre cette formation professionnelle spécialisée.

    Le dispositif de formation est constitué de trois phases  : une première phase préliminaire ainsi que deux phases de formation spécialisée qui constituent l’ensemble des connaissances nécessaires pour réaliser la maintenance des systèmes photovoltaïques autonomes. Une équipe pédagogique pluridisciplinaire composée de formateurs spécialisés dans les différents modules prendra en charge les enseignements arrêtés.

    Ainsi, à la fin de cette formation, le stagiaire devra être capable d’identifier les équipements constituant une installation PV autonome, de connaître la constitution du panneau et de la cellule photovoltaïque, d’effectuer des mesures électriques sur une installation photovoltaïque dans le respect strict des règles de sécurité, de mesurer l’isolement d’une installation et d’un câble et d’assurer la maintenance des composants constituants le système (Champ photovoltaïque, Batteries, Onduleur, Régulateur).

    Source  : Echos Sonelgaz   

  • Bechar et Relizane : Deux nouvelles usines de ciments.

    Elles permetteront la créations de plus de 1000 emplois

    Le groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) prévoit la réalisation de deux cimenteries d’une capacité globale de production de 3 millions de tonnes par an dans les wilayas de Bechar et Relizane.

    L’information a été donnée par Bachir Yahia PDG du groupe, qui a précisé à l’APS que «le projet des deux cimenteries à été transféré au groupe GICA par Sonatrach  ».

    La cimenterie de Bechar produira 1 million de tonnes de ciments et celle de Relizane 2 millions de tonnes par an. Le groupe GICA entamera ses deux chantiers dès attribution du titre minier d’exploration par l’agence nationale du patrimoine minier ANPM.

    La cimenterie de Relizane sera réalisée en partenariat entre GICA et le fond national d’investissement (FNI) et la société chinoise State Construction Engineering Corporation (CSCEC).

    L’implantation de ces deux cimenteries seront bénéfique pour la population des deux wilayas elles permettront la création de plus d’un millier de postes de travail, 450 emplois à Bechar et 600 à Relizane.

    Par ailleurs, le groupe GICA ambitionne à la création d’une mini-cimenterie dans le sud du pays si des gisements sont localisés, la capacité de production de cette petite cimenterie sera de 200.000 à 250.000 tonnes pas an.

    Source  : Echos Sonelgaz   

  • Djelfa : Le groupe GICA s’associe L’égyptien ASEC

    Le groupe industriel du ciment Algérie (GICA) a entamé cette année une étude évaluative et juridique pour la relance du projet de construction de l’usine de ciment à Djelfa avec une capacité de production de 3 millions de tonnes par an.

    L’information a été donné par le ministre de l’industrie, des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l’investissement, lors de la séance plénière du Conseil de la Nation consacrée aux questions orales.

    Mohamed Benmeradi a précisé que le groupe GICA oeuvre actuellement à fixer la valeur financière du projet et à définir la contribution de ce groupe et celle de l’égyptien ASEC.

    Pour rappel ce dernier, avait en 2008 signé un contrat pour la réalisation de ce projet situé dans la commune d’Ain El Ibil. En 2010 ASEC demande à ce que l’Etat algérien récupère des actions du capital de la société égyptienne, qui avait des difficultés à contracter des crédits auprès des banques algériennes afin de lui permettre d’achever les travaux et d’acquérir les équipements indispensables à la production.

    Suite à quoi les pouvoirs publics décident d’acquérir 49% des actions de la société égyptienne Le projet de construction d’une usine de ciment à Djelfa qui devait initialement produire 500 000 tonnes par an permettra la création de 2500 emplois pendant l’étape de construction et 750 emplois au lancement de l’usine.

    Par Rabah Nadri   

  • Skikda : peut devenir un centre international du marbre

    Selon un expert international de l’institut RINASCENZA LYSLE d’Italie

    La wilaya de Skikda peut devenir un centre international du marbre dans le Maghreb et dans le sud de la Méditerranée, notamment dans le domaine de la pierre ornementale, a confié à l’APS Maurizio Martinelli un expert international de l’Institut Rinascenza Lysle d’Italie, en marge du cinquième salon national du marbre qui s’est déroulé à Skikda à la mi juillet.

    « Il est nécessaire, pour la réalisation de cet objectif, de créer un centre permanent de formation ou une école du marbre pour les enseignants et les jeunes Algériens. Cet établissement doit former les formateurs de niveau universitaire qui pourront d’abord enseigner avec les experts italiens le volume de connaissances à assimiler  »

    M. Martinelli considère que toutes les conditions existent pour la création d’une école de marbre comparable au centre du marbre du bassin de Carrara (Italie), puisque la région de Skikda dispose d’un gisement aussi important à Filfila.

    Selon la même source, l’existence d’une société d’importance internationale qui exploite le gisement et travaille les blocs au niveau des usines pour obtenir un produit fini, sous forme de dalles, de carreaux et de plaques, en plus d’un réseau d’artisans qui transforme la matière première en produits divers, sont autant d’atouts pour justifier l’ouverture d’une telle école.

    Par ailleurs, une convention a été signée en marge de cette journée d’étude entre la Chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de Skikda et l’Instituto Rinascenza Lysle (Institut italien de formation de statut privé fondé en 1947) pour la formation et l’apprentissage de 40 artisans, dont 30 de Skikda inscrits dans le système productif local (SPL) dans le secteur du marbre et de la pierre ornementale.

    Cette formation s’étalera sur six mois à partir de septembre prochain avec une rotation de 8 jours par mois, a expliqué M. Ali Rais directeur de la CAM de Skikda.

  • Est du pays : Mise à niveau des entreprises

    Des décisions d’éligibilité remises à 122 PME de l’est du pays

    Des décisions d’éligibilité pour la mise à niveau de 122 petites et moyennes entreprises (PME) activant dans divers domaines économiques, dans neuf wilayas de l’est du pays ont été récemment remises aux bénéficiaires lors d’une cérémonie organisée à Sétif .

    Cette première tranche de décisions signées par le ministre de l’Industrie, de la PME et la promotion de l’investissement, témoigne du lancement de la mise en oeuvre du programme.
    « du fait qu’il s’agit de décisions à caractère administratif ayant une incidence financière stimulante, permettant à l’entreprise de participer aux appels d’offres et de disposer de moyens d’investissements et de capacités réelles de compétitivité sur le terrain  ».

    70 % des PME présentes à Sétif pour la remise des décisions d’éligibilité activent dans cette wilaya, «leader en matière d’investissement, avec environ
    10.000 PME».

    La majorité de ces entreprises qui emploient environ 40.000 travailleurs dans divers secteurs d’activité, dont l’industrie alimentaire, l’agro-industrie, les matériaux de construction, les services et le tourisme, enregistrent durant ces dernières années, «une évolution remarquable», selon ce responsable.