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Le bloc envisage la création d’une banque de développement concurrente de la BM

Au 4e Sommet de New Delhi, les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont signé un accord général sur l’octroi de crédits en monnaies nationales et un accord multilatéral de confirmation des lettres de crédits.
Par ailleurs, les BRICS revendiquent une réforme urgente des organisations financières internationales, dont le FMI, et considèrent les réformes actuelles trop lentes et ne répondant pas à leurs exigences de croissance.
Le groupe des cinq pays émergents envisage la création d’une banque de développement concurrente de la Banque mondiale.
Le bloc des BRICS, qui représente 40% de la population mondiale et 18% du PIB de la planète, envisage aussi de transformer sa force économique croissante en influence diplomatique.

Les constructeurs français en difficulté

Les ventes de voitures dans l’Union européenne ont baissé. Seule l’Allemagne reste à l’abri de la déprime, avec des ventes stables. La baisse du mois de février est particulièrement sévère (9,7%) sur un an au mois de février, selon l’Association des constructeurs automobiles européens. La chute a été de l’ordre de -21,2% en France et de -18,9% en Italie.
Dans les pays les plus touchés par la crise de la dette, le marché de l’automobile s’est carrément effondré (-45,2% en Grèce et -48,4% au Portugal) .
Les constructeurs français, toujours affectés par la fin du dispositif de prime à la casse, ont enregistré de très mauvaises performances. PSA Peugeot Citroën, numéro deux européen, a plongé de 16,8%, et Renault de 24%.

Après Standard and Poor’s, c’est au tour de l’agence de notation financière Moody’s de dégrader d’un cran la note souveraine de la France, qui perd le très prisé triple A et se retrouve aujourd’hui avec une note AA1.

Moody’s, qui a attendu le deuxième semestre de l’année en cours pour noter la France, n’a pas été convaincue par les performances de la nouvelle équipe au pouvoir. Celle-ci n’a pas été en mesure de stabiliser et d’inverser la trajectoire de la dette.

« La prévisibilité de la résistance de la France à de futurs chocs dans la zone euro diminue au vu de la montée des risques pour la croissance économique, les performances budgétaires et les coûts de financement », est-il écrit dans un communiqué de Moody’s.

L’agence se montre pessimiste pour les perspectives de croissance à long terme du pays considérées comme «défavorablement affectées par de multiples défis structurels, parmi lesquels sa perte graduelle et soutenue de compétitivité et les rigidités anciennes de ses marchés du travail, des biens et des services».

L’agence menace d’abaisser une nouvelle fois la note de la France.