Catégorie : International

  • Cabinet GlobalData : Les investissements pétroliers dépasseront les 1000 milliards de dollars en 2012

    Les investissements mondiaux dans les secteurs pétrolier et gazier dépasseront cette année les 1 000 milliards de dollars en raison d’un regain d’activité dans l’exploration-production, selon une étude réalisée par le cabinet GlobalData.

    Selon cet organisme, les investissements dans le secteur des hydrocarbures devraient grimper de 13,4% cette année, pour atteindre le montant colossal de 1 039 milliards de dollars (environ 833 milliards d’euros).

    Cette forte hausse s’explique par l’intensification des activités dans l’amont pétrolier et gazier (recherche et extraction des hydrocarbures), essentiellement en mer, que ce soit au large du Brésil, dans le Golfe du Mexique ou dans l’Arctique.

    Ce bond est conforté par la multiplication des découvertes de gisements de pétrole et de gaz (au nombre de 242 l’an dernier), les prix durablement élevés du pétrole et des avancées technologiques donnant accès aux gisements sous-marins très profonds, qui ont rendu leur exploitation techniquement et financièrement possible.

    S’agissant de répartition géographique de ces investissements, un peu plus du quart de cette manne (254 milliards de dollars) sera dépensé en Amérique du Nord, en raison du développement du gaz et du pétrole de schiste, et des sables bitumineux canadiens.

    L’Asie-Pacifique sera presque au même niveau, et le Moyen-Orient et l’Afrique suivront avec près de 230 milliards.

    Enfin, les investissements des compagnies pétrolières nationales devraient dépasser ceux de leurs concurrentes privées.

    Parmi les premières, la compagnie brésilienne Petrobras fera la course en tête, et dans la deuxième catégorie, c’est l’américaine ExxonMobil qui dépensera le plus.

    Le cabinet souligne qu’à elles deux, ces entreprises prévoient d’investir plus de 400 milliards de dollars d’ici à 2016.

  • Les importations chinoises ralentissent, l’économie s’essouffle

    Les importations chinoises ralentissent, l’économie s’essouffle

    Les données du mois de juin du commerce extérieur chinois publiées récemment alimentent les inquiétudes sur le dynamisme de la deuxième économie mondiale, la progression des importations à un rythme deux fois moins élevé que prévu donnant un nouveau signe d’essoufflement de la croissance économique.

    La hausse des importations en rythme annuel n’a été que de 6,3% en juin contre 12,7% en mai et un consensus de 12,7%, traduisant à la fois un tassement de la demande intérieure et un mouvement de déstockage de la part des exportateurs, inquiets de voir le rythme de leurs commandes ralentir.

    Le vice-Premier ministre Wang Qishan a laissé entendre que la poursuite de la crise de la dette dans l’Union européenne – premier partenaire commercial de Pékin – pourrait empêcher la Chine d’atteindre son objectif de 10% de croissance du commerce extérieur cette année.

    La croissance des exportations a été la bonne surprise du mois dernier, avec un rythme annuel de 11,3% dépassant les attentes (consensus: 9,9%), mais ces chiffres pourraient être en trompe-l’oeil, estiment les experts.

  • La BCE voit une croissance fragile en zone euro

    La BCE voit une croissance fragile en zone euro

    La croissance économique en zone euro est fragile et une «incertitude accrue» pèse sur la confiance, estime la Banque centrale européenne (BCE) dans son dernier bulletin mensuel, ajoutant que les perspectives d’inflation restent fermement ancrées.

    «La pression inflationniste (…) s’est relâchée», écrit la BCE dans son bulletin. «En même temps, la croissance économique en zone euro reste faible, une incertitude croissante pesant sur la confiance et le sentiment.»

    «Au-delà du court terme, le conseil des gouverneurs s’attend à ce que l’économie de la zone euro se reprenne progressivement, malgré une dynamique plus faible», a-t-elle ajouté, citant des tensions sur certains marchés de la dette souveraine en zone euro, des ajustements de comptes publics et un chômage élevé parmi les facteurs de frein à la croissance.

    La BCE a abaissé son principal taux directeur d’un quart de point à 0,75% la semaine dernière et abaissé son taux de dépôt, qui sert de plancher au marché monétaire, de 0,25% à zéro.

    Comme d’habitude, l’éditorial de la banque centrale dans son bulletin est virtuellement identique au communiqué lu par son président Mario Draghi après sa réunion début juillet.

  • Pétrole: des contrats en vue pour les entreprises étrangères, promet la Libye

    Le Premier ministre Abdelrahim al-Kib a prédit, dans un récent entretien à l’AFP, un avenir radieux pour les investissements étrangers en Libye surtout dans le secteur du pétrole où toute l’infrastructure est à reconstruire.

    Selon M. al-Kib, dont le cabinet n’avait pas le pouvoir de signer des contrats majeurs en période de transition, l’infrastructure pétrolière existante ne permet pas d’augmenter substantiellement la production d’hydrocarbures en Libye.

    «Le plan est de tout refaire, et le travail sur l’infrastructure de l’industrie pétrolière et gazière est un domaine qui devrait déboucher sur plusieurs projets (…) afin que nous puissions augmenter les niveaux de production», a-t-il déclaré.

    Le Premier ministre a précisé que la production pétrolière en Libye a atteint son niveau d’avant la révolution de 2011, soit autour de 1,6 million de barils par jour.

  • Moody’s dégrade la note de l’Italie de deux crans

    Moody’s dégrade la note de l’Italie de deux crans

    La pression s’accentue sur l’Italie. L’agence d’évaluation financière Moody’s vient de dégrader la note du pays de deux crans, de A3 à Baa2, et maintenu la perspective négative.

    «L’Italie a plus de risque de connaître une hausse brutale de ses coûts de financement ou de ne plus avoir accès aux marchés financiers (…) en raison de la confiance de plus en plus fragile des marchés et du risque de contagion émanant de la Grèce et de l’Espagne», écrit l’agence dans un communiqué.

    «Le risque d’une sortie de la Grèce de l’euro a augmenté et le système bancaire espagnol va endurer davantage de pertes qu’attendu», ajoute encore l’agence, qui ajoute par ailleurs que les perspectives économique à court terme de l’Italie se sont «détériorées».

    Selon Moody’s, l’Italie pourrait connaître une croissance «faible» et un «chômage plus élevé», l’empêchant de remplir ses objectifs de réduction des déficits et faisant naître le risque que le pays «ne puisse plus se financer auprès des marchés financiers».

    L’Italie, entrée officiellement en récession fin 2011, s’y est enfoncée au premier trimestre 2012 avec une nouvelle contraction de son PIB de 0,8%, sous le poids des plans d’austérité adoptés à la chaîne depuis 2010 pour rassurer les marchés.

    Mardi, le Premier ministre italien Mario Monti a pour la première fois envisagé que Rome ait recours à un moment donné aux fonds de secours de la zone euro pour faire face à la flambée de ses taux d’emprunt, qui peuvent grimper jusqu’à 6%.
    Selon Moody’s, un recours au Fonds européen de stabilité (FESF) ou au Mécanisme européen de stabilité (MESF) n’aurait toutefois qu’une utilité limitée.

  • La Banque Africaine Du Développement (BAD) le préconise

    Libérer le potentiel de l’Afrique du Nord grâce à l’intégration régionale 

    «La nouvelle donne politique dans les pays d’Afrique du Nord et la crise en Europe présentent une opportunité en or de reprendre l’agenda de l’intégration régionale comme moteur de croissance de l’ensemble de la sous-région  », a indiqué la BAD dans son nouveau rapport intitulé «   Libérer le potentiel de l’Afrique du Nord grâce à l’intégration régionale  ».

    «Le potentiel est énorme  » explique la BAD, mais les initiatives d’intégration ont souvent été entravées par plusieurs obstacles notamment par des disparités en matière de performance économique. Mis ensemble, ces obstacles ont amplifié les coûts de transaction, estime cette institution.

    « L’intégration régionale n’en est qu’à ses balbutiements en Afrique du nord  », selon la banque.
    Avec un commerce intra-régional représentant moins de 4  % de l’ensemble des échanges, la région est, dans le monde, la moins intégrée économiquement, a-t-elle souligné.

    Produisant environ le tiers du PIB de l’Afrique et abritant près de 170 millions d’habitants, « l’Afrique du Nord est la région la plus prospère du continent et occupe une position géopolitique sans commune mesure avec son poids économique  » a-t-elle ajouté.

    La Bad considère que « l’intégration régionale et, à travers elle, la libération du potentiel offert par les économies d’échelle et la compétitivité accrue des pays de la région, pourraient être le chaînon manquant d’un effort concerté visant à jeter les bases d’une croissance plus robuste, généralisée  »
    Pour cette institution, les opportunités ne manquent pas, « mais il faut les exploiter  ».

    Des secteurs comme les services financiers, les technologies de l’information et l’industrie manufacturière représentent déjà une bonne part de la croissance du PIB de l’Afrique du nord et tireraient fortement avantage de l’accès aux marchés et aux réservoirs de main-d’œuvre régionaux.

    Le développement d’un marché intégré de l’énergie pourrait également contribuer à libérer le potentiel de la région en comblant ses lacunes, en répondant à ses besoins et en l’arrimant à un marché méditerranéen intégré de l’énergie, a-t-il ajouté.

    « L’intégration régionale pourrait stimuler sensiblement la croissance et servir de soupape de sécurité aux pressions sociales  », estime la banque. « Malgré ces défis, le nouveau paysage politique qui se dessine en Afrique du nord, au lendemain du printemps arabe, promet un nouvel élan aux initiatives d’intégration régionale  », a affirmé M. Jacob Kolster, Directeur du département régional pour l’Afrique du Nord, dans ce rapport.

  • Spyker porte plainte contre Général Motors

    Elle serait à l’origine de la faillite de SAAB

    Les constructeurs automobiles Spyker et Saab ont porté plainte aux Etats-Unis contre la firme américaine General Motors pour avoir provoqué par ses actions la faillite de Saab .

    « Nous demandons réparation pour les actions illégales que General Motors a prises pour éviter la compétition avec Saab sur le marché chinois», indique Spyker dans le communiqué qui a rendu public l’information. Pour les plaignants il est évident que ces actions «avaient pour but direct et intentionnel de provoquer la faillite de Saab Automobile».

    «La valeur monétaire de la plainte s’élève à 3 milliards de dollars américains», a souligné le groupe néerlandais qui soutient que «GM a interféré de manière délictuelle dans une transaction entre Saab Automobile, Spyker et l’investisseur chinois Yougman qui aurait permis à Saab de se restructurer et de rester solvable», a ajouté Spyker.

    Pour rappel Saab s’était déclaré en faillite le 19 décembre 2011, après qu’une tentative de lever des fonds en Chine ait échoué, en raison de « l’immixtion  » de Général Motors.

    Saab étant en redressement judiciaire et est donc incapable de contribuer aux frais de justice, Spyker et Saab ont conclu un accord en vertu duquel Spyker va supporter les coûts du litige, en échange d’une part substantielle des réparations que touchera Saab lorsque les procédures seront couronnées de succès a indiqué Spyker.

  • L’economie italienne en constante récession

    Un autre repli pour le PIB

    L’économie italienne s’est enfoncée dans la récession au deuxième trimestre 2012 avec une nouvelle contraction de 0,7% de son Produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent.

    La contraction enregistrée au deuxième trimestre reste néanmoins inférieure à celle du premier trimestre 2012 (-0,8%) et bien moindre que celle enregistrée au premier trimestre 2009 quand le PIB s’était effondré de 3,5% sur un trimestre, sous les coups de boutoir de la crise économique mondiale.
    La troisième économie de la zone euro est entrée en récession au quatrième trimestre 2011 avec un repli de 0,7% du PIB.

    Avec cette nouvelle contraction de 0,7%, le PIB italien enregistre une baisse pour le quatrième trimestre consécutif. En glissement annuel, celui-ci s’est contracté de -1,9%, selon les données diffusées par l’Istat.

    Le 17 juillet, la Banque d’Italie a revu à la baisse ses prévisions pour le PIB italien tablant sur un repli de -2% en 2012 (contre un maximum de -1,5% prévu précédemment) et une poursuite de la récession en 2013 (-0,2%) alors qu’auparavant elle misait sur une reprise (+0,8%) l’an prochain.

  • Projets énergétiques en afrique

    Projets énergétiques en afrique

    La BM accorde 176 millions de dollars

    Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 176 millions de dollars destiné à deux projets énergétiques dans plusieurs pays africains.

    Cette enveloppe se compose d’un crédit sans intérêt de 144,5 millions de dollars et d’une subvention de 31,5 millions de dollars pour le financement du «Pool énergétique ouest africain» (WAPP), un programme visant à accroître l’approvisionnement en électricité et à réduire le coût de l’énergie en Côte d’Ivoire, Libéria, Sierra Leone et en Guinée notamment.

    L’accès limité aux services d’électricité et le coût élevé de l’énergie constituent des obstacles majeurs à la croissance économique et à la stabilité dans la région de l’Afrique.

    En collaboration avec le Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et les gouvernements de ces 4 pays africains, un premier projet permettra de financer l’infrastructure de l’interconnexion entre ces pays sur une longueur de 1 350 Km, ainsi que la réhabilitation et l’expansion de leur système d’alimentation électrique actuel.

    Pour satisfaire plus efficacement la demande croissante pour l’énergie, le second projet permettra de financer les études techniques. En outre, une subvention financera également les investissements nécessaires pour la distribution de l’électricité au Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et au Togo.

    Le coût estimé pour les deux projets en question devrait être de 476 millions de dollars dont 176 millions de dollars provenant de l’Association internationale de développement (IDA, filiale de la BM), 280 millions de dollars de la Banque africaine de développement et de la BEI, et 20 millions de dollars par les pays africains concernés par ce projet.

  • Tokyo : Colloque sur les opportunités d’investissement en Algérie

    Tokyo : Colloque sur les opportunités d’investissement en Algérie

    La capitale japonaise, Tokyo, abritera au mois de juin un colloque sur les opportunités d’investissement et de partenariat en Algérie. L’annonce en a été faite à Oran, par l’ambassadeur du Japon en Algérie, Tsukasa Kawada.

    Lors d’une visite à la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), M. Tsukasa a indiqué que son pays prévoit d’organiser cette rencontre importante en vue d’exposer les potentialités d’investissement algériennes et faire connaître les différentes opportunités que recèle l’Algérie dans le domaine économique.

    Le diplomate, rapporte l’APS, a exprimé son souhait que ce colloque «puisse être une plateforme pour relancer la coopération algéro-japonaise et élargir les champs d’action et les branches de partenariat pour être à la hauteur des relations entre les deux pays».

    Il a déclaré, dans ce sens, «nous souhaitons rapprocher les opérateurs des deux pays grâce à cette initiative, qui engagera des représentants des secteurs gouvernementaux tels que le ministère de l’Economie et les chefs d’entreprises japonais».

    L’ambassadeur du Japon en Algérie a souligné, dans le même contexte, que les opérateurs économiques de son pays «ont besoin d’informations suffisantes sur les opportunités d’investissement et de partenariat en Algérie» à travers l’intensification de la communication et de l’échange et autres initiatives, affirmant que le Japon a besoin de connaître davantage les opportunités d’investissement et de partenariat dans divers secteurs ainsi que les potentiels humains et techniques.