Catégorie : Intelligence et diplomatie d’affaires

  • Industrie automobile: Rencontres algéro-françaises sur la sous-traitance

    Industrie automobile: Rencontres algéro-françaises sur la sous-traitance

    Business France-Algérie, en partenariat avec la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat organise, du 10 au 12 juin à Alger, la première édition des rencontres d’affaires algéro-françaises de la sous-traitance et des fournitures pour l’industrie et le véhicule.

    Ces rencontres permettront de présenter les entreprises aux institutionnels, aux principaux chefs d’entreprises algériens publics et privés ainsi qu’aux filiales d’entreprises étrangères en Algérie.

    «L’ Algérie a récemment mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle afin de développer, de moderniser et de diversifier l’industrie algérienne. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien mise sur un taux d’intégration local d’au moins 40 % afin de diminuer les importations, créer des emplois et diversifier les exportations. Dans ce sens, une forte demande est exprimée dans les secteurs automobile, pharmaceutique, électronique, agroalimentaire, chimique et pétrochimique», a indiqué Business France dans son communiqué.

    Affirmant que ces rencontres autour de la sous-traitance visent à développer un tissu industriel, Business France part du principe que «l’Algérie a mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle afin de développer, de moderniser et de diversifier l’industrie algérienne afin d’améliorer l’attractivité du pays en tant que destination d’investissement».

    Aussi, cette initiative vise la promotion de l’économie numérique, le développement et la mise à disposition de financements flexibles et innovants pour encourager les industriels à moderniser leurs outils de production.

    Programme PADICA pour développer la sous-traitance

    Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien a mis en place un programme d’appui à la diversification industrielle et à l’amélioration du climat des affaires en Algérie (PADICA) qui vise de contribuer à l’amélioration des performances de l’économie algérienne, afin de développer de nouvelles filières industrielles et de sous-traitance pour d’atteindre un taux d’intégration d’au moins 40 % en 2020.

    Ce programme est décliné en 3 composantes, à savoir le renforcement des institutions et des programmes d’appui aux entreprises, l’’appui au ministère de l’Industrie et des Mines dans la mise en œuvre de quelques projets pilote de politique industrielle, dont la promotion et le développement de la sous-traitance et l’amélioration de l’environnement global des entreprises.

    Lors de ces rencontres, les participants aborderont les politiques de développement industriel qui couvrent 4 grands axes, dont la mise à niveau des entreprises, l’innovation, moteur de développement industriel, le développement des ressources humaines et la promotion de l’investissement direct étranger (IDE) qui jouent un rôle complémentaire et d’entraînement par rapport à l’investissement national.

    «L’Algérie cherche à promouvoir l’industrie surtout d’un certains secteurs phares comme La sidérurgie et la métallurgie, les secteurs de l’électriques et électroménagers, La mécanique et l’automobile, la construction et la réparation navales, la chimie industrielle et pharmaceutique, l’agroalimentaire et les technologies avancées», développe encore Business France.

    Rabah Nadri

  • Semaine économique de l’Algérie à Washington du 10 au 13 septembre

    Semaine économique de l’Algérie à Washington du 10 au 13 septembre

    La Semaine économique et culturelle de l’Algérie à Washington aura lieu du 10 au 13 septembre prochain. Organisée par le ministère du Commerce, cette édition se veut une première exposition spécifique des produits algériens aux Etats-Unis d’Amériques.Elle est  initiée par le Conseil d’affaires algéro-américain sous cette thématique.

    Hier, une réunion préparatoire a été présidée par le ministre du Commerce, Said Djellab, en présence de tous les participants.

    Aussi, cet évènement, par ailleurs co-organisé par le ministère du Commerce (DGCE), l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), la Société algérienne des foires et exportations (Safex), la Chambre algérienne de commerce et industrie (Caci) et le Conseil d’affaires algéro-américain (US-Algeria Business Council et l’ambassade de l’Algérie à Washington), verra la participation d’une quarantaine d’entreprises algériennes, et ce, en présence du ministre du Commerce et d’une forte délégation composée de cadres supérieurs de son département.

    Répartie sur une surface de 360 mètres carrés, cette exposition se veut une véritable opportunité aux soixante-dix hommes d’affaires algériens de faire connaître aux professionnels et au grand public américain la diversité de l’offre algérienne à l’exportation dans sept secteurs d’activités, comme l’agroalimentaire, les produits du terroir, l’électronique, l’électroménager, l’électricité, le textile, le cuir, le cosmétique, les produits d’entretien et détergents, l’artisanat, le liège et les matériaux de construction.

    Pour les organisateurs, cette manifestation vise notamment à créer une dynamique pour de nouvelles opportunités d’exportation et de partenariat entre les entreprises algériennes et leurs homologues américaines, mais aussi à fructifier le flux commercial entre les deux pays.

    Sachant que l’Algérie occupe le 57ème rang des pays fournisseurs de ce pays, le conseil USABC basé à Washington devra superviser et veiller à la promotion de cet évènement auprès du public américain, notamment en assurant la présence des centrales d’achats, la grande distribution ainsi que les différents acteurs annexes tels que la restauration, l’hôtellerie et tous les clients potentiels.

    Pour rappel, une journée d’information relative à «la Semaine économique et culturelle de l’Algérie aux Etats Unis d’Amérique» avait été organisée le 7 mars dernier au siège de l’ Algex.

    L.B

     

  • Algérie – France : La règle 49/51 n’est plus un obstacle

    Algérie – France : La règle 49/51 n’est plus un obstacle

    Des experts français exerçant dans des cabinets d’affaires comme Ernest-Young, Mazars, Gide, ainsi que des banques ou des assurances installées en Algérie, ont été unanimes à affirmer, lors de la 11ème édition des «Rencontres Algérie», organisée au siège de Business France, que la règle 51/49 n’est plus un obstacle dans la mesure où toutes les entreprises françaises engagées dans des partenariats se sont déjà adaptées.

    «Il faut démystifier le sujet», a recommandé Samy Laghouati,expert associé au cabinet international d’affaires Gide, soulignant qu’aujourd’hui, des entreprises se sont non seulement habituées avec cette règle, mais aussi les affaires évoluent positivement.

    Le DG de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, a indiqué à cet effet que depuis l’instauration de cette règle le nombre d’investissement s’est multiplié par trois et le nombre de projets a doublé.

    Au cours de ces travaux,auxquels ont pris part en plus des  l’ambassadeur d’Algérie en France Abdelkader Mesdoua, Edith Cresson, ex-Premier ministre sous François Mitterrand, et pas moins de 350 participants, dont de nombreux chefs d’entreprises français et algériens, le directeur général délégué Export de Business France, Frédéric Rossi, a mis l’accent sur le nouveau  contexte, affirmant qu’«il faut prendre en compte, en matière d’orientation économique de l’Algérie vers la production nationale, le co-développement et la diversification».

    Pour sa part, Denis Le Fers, chef du service économique régional en Afrique, a indiqué que «l’économie algérienne est dominée par le secteur des services (40% du PIB), notamment dans le domaine du commerce, des transports et des télécommunications», soulignant que les hydrocarbures représentent le quart du marché algérien. Il a déploré cependant que l’industrie manufacturière demeure faible (-5 % du PIB) et que le poids de l’économie informelle représente, 40 à 50% du PIB.

    Dans ce contexte de frilosité des entreprises françaises en Algérie, le secrétaire général du ministère de l’Industrie et des Mines, Kheireddine Medjoubi, a fait observer que «les entreprises françaises bénéficient pourtant de beaucoup d’avantages», rappelant que le plan de développement du gouvernement concerne l’agriculture (passer à l’exportation), l’industrie avec 13 filières prioritaires et le tourisme. Il a appelé dans ce sens les entreprises françaises à venir en Algérie «pour nouer des partenariats productifs». Ce qui fera dire au directeur de Business France en Algérie, Dominique Boutter, que «le marché algérien vaut la peine d’être investi».

    Lamara Benarab

  • Ouverture des travaux des «Rencontres Algérie-2018»

    Ouverture des travaux des «Rencontres Algérie-2018»

    Les travaux de la onzième édition des « Rencontres Algérie », organisées par plusieurs partenaires franco-algériens, s’ouvrent aujourd’hui à Paris au siège de Business France.

    Cet événement, par ailleurs placée sous le signe des partenariats productifs entre entreprises française et algériennes, sera marqué par un «stress économique», d’autant qu’il s’inscrit dans la continuité de la dernière session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) qui s’est tenue à Paris le 7 décembre 2017, au lendemain de la visite du président Emmanuel Macron en Algérie.

    Si pour les organisateurs, cet évènement bénéficie de facto de l’appui actif des autorités algériennes, en particulier du ministère de l’Industrie et des Mines, et du soutien des principales organisations économiques algériennes comme le Forum des chefs d’entreprises (FCE), la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), ainsi que celui de la Chambre algéro-française de commerce et d’’industrie (CCIAF), les opérateurs, eux, attendent des gestes concrets pour dégeler des projets encore en suspens.

    En ce sens, les chefs d’entreprises et les représentants des secteurs public et privé algériens devront exposer leurs projets d’investissements au moment où l’Algérie est en pleine phase de transition vers un modèle privilégiant la production nationale et l’exportation.

    Pour Business France, les travaux seront l’occasion d’évoquer les principaux atouts dont dispose l’Algérie en termes de partenariats productifs et permettront de passer en revue les derniers développements de l’environnement des affaires et de la réglementation en Algérie.

    A cet effet, quatre ateliers sectoriels sont prévus pour aborder les opportunités de partenariat dans les secteurs de l’industrie et de la sous-traitance, de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de la santé, des biens de consommation et des formes de distribution modernes.

    Du reste, à lire une note explicative en direction des entreprises françaises, Business France précise que «l’Algérie dispose de marges de manœuvre importantes, avec des réserves de change encore abondantes et un endettement quasi inexistant».

    Lamara Benarab

  • Business barometer d’OBG:  les prévisions de croissance continentale sont solides

    Business barometer d’OBG: les prévisions de croissance continentale sont solides

    L’édition de lancement du Business Barometer: Africa CEO Survey, sondage auprès des PDG d’Afrique réalisée par Oxford Business Group (OBG) indique des niveaux de confiance élevés parmi les hauts dirigeants d’entreprise, soutenus par une reprise progressive des prix des matières premières et un secteur tertiaire performant.

    Un accord signé en mars par plus de 40 dirigeants africains pour créer le cadre de référence d’un marché unique de biens et services africains, connu sous le nom de Zone de libre-échange continentale (ZLEC), devrait donner un nouvel élan aux entreprises, même si sa mise en œuvre présentera des défis et que ses retombées mettront un certain temps à se concrétiser.

    Ce nouveau projet d’OBG, le sondage permet au cabinet de recherche et de conseil de renommée mondiale d’ajouter à son portefeuille croissant de Business Barometer une première étude continentale.

    Dans le cadre de son sondage à travers l’Afrique, OBG a rencontré en face à face environ 1000 cadres supérieurs de neuf pays à qui une série de questions a été posée. À partir de ces résultats, OBG a été en mesure d’évaluer et d’analyser la confiance des investisseurs régionaux, tout en notant les différentes perceptions sur le continent.

    Le plus grand nombre de réponses sont parvenues du Maroc, suivi de la Côte d’Ivoire, de l’Égypte, du Nigéria, du Ghana et du Kenya, la portion la plus faible ayant été recueillie en Tanzanie, en Tunisie et en Algérie. Les résultats sont maintenant disponibles sur le blog des rédacteurs d’OBG: https://oxfordbusinessgroup.com/quelle-efficacit%C3%A9-aura-la-zone-de-libre-%C3%A9change-continentale-de-l%E2%80%99afrique

    Près des trois quarts des cadres interrogés (74%) ont déclaré à OBG que leur entreprise était susceptible ou très susceptible de faire un important investissement au cours des 12 prochains mois.

    Une portion encore plus élevée des répondants (84%) voit positivement ou très positivement les conditions commerciales locales, faisant ainsi écho aux prévisions de l’ONU qui évalue à 3,5% la croissance en 2018. Certains cadres interviewés étaient encore plus optimistes par rapport à leur propre marché. Environ 19% des répondants ont déclaré à OBG qu’ils pensaient que la croissance du PIB allait osciller entre 4% et 5%, alors que 18% ont estimé que la croissance de l’économie pourrait atteindre 6%.

    Interrogés sur l’événement externe qui pourrait le plus influencer la croissance à court et moyen terme, la plupart des chefs d’entreprise (34%) ont mentionné une hausse des prix du pétrole, tandis que 31% ont indiqué la recrudescence de l’instabilité dans les pays voisins.

    OBG a également interrogé les PDG concernant les compétences les plus recherchées dans les milieux de travail – un sujet d’actualité en Afrique avec la croissance de la jeune population et l’évolution de l’économie. Près du tiers des répondants (32%) a indiqué que le leadership était la compétence la plus recherchée, loin devant la R&D et le génie qui ont recueilli chacun 16% des parts.

    Commentant les résultats sur son blog, Souhir Mzali, directeur éditorial pour l’Afrique à OBG, affirme que l’accord de la ZLEC signifie l’engagement des 44 signataires à établir un marché unique qui permettrait la libre circulation des personnes et des investissements accrus sur le continent. Toutefois, des questions se posent quant à savoir si l’Afrique est prête pour un tel accord alors que la décision du Nigéria de s’en exclure ne peut pas être ignorée

    « Les avis quant au succès de la ZLEC divergent entre ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une mesure déterminante pour favoriser l’intégration économique régionale et ceux qui estiment que les marchés africains ne sont pas préparés à une concurrence accrue », note-t-elle.

    Souhir Mzali ajoute que l’Afrique avait besoin d’aborder des questions fondamentales dont ses lacunes en matière d’infrastructures, l’état de ses réseaux de transport, la bureaucratie et la corruption, pour améliorer significativement le commerce intrarégional. Elle reconnait à la fois que le continent a connu une croissance économique importante depuis le début du siècle, en dépit de ces obstacles.

    « Au fur et à mesure que les classes moyennes et aisées du continent continuent de croitre, les services sont appelés à se développer davantage. Les dépenses des ménages devraient augmenter dans plusieurs secteurs, en particulier dans les TIC, les transports, l’éducation et le logement, écrit-elle. À plus long terme, la création d’emplois pour la population de jeunes toujours croissante sera la clé de la prospérité sociale et économique. »

    L’analyse détaillée des résultats de l’enquête d’OBG par Souhir Mzali se retrouve sur le blog de l’éditeur d’OBG, sous la rubrique « Next Frontier ». Les quatre rédacteurs en chef régionaux d’OBG utilisent la plateforme pour partager leurs analyses des événements les plus récents se déroulant dans les secteurs des 30+ marchés à forte croissance couverts par l’entreprise.

    Le Business Barometer: sondage auprès des PDG d’Afrique est l’un de nombreux outils de recherche offerts par OBG. Les résultats complets de l’enquête sur l’Afrique seront disponibles en ligne et sur papier. Des études similaires sont également en cours dans les autres marchés où OBG est présent.

    A propos de OBG Business Barometer

    Le Business Barometer d’OBG est basé sur les données des entreprises dont le revenu correspond notamment aux paramètres suivants:

    • 16% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Maroc
    • 14% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Côte d’Ivoire
    • 13% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Égypte
    • 11% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Nigéria
    • 11% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Ghana
    • 10% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés au Kenya
    • 9% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Tanzanie
    • 9% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Tunisie
    • 8% des dirigeants d’entreprise interrogés étaient basés en Algérie

    A propos d’Oxford Business Group

    OBG est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays à travers le monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique. En s’appuyant sur des recherches de terrain, OBG fournit de l’information économique sur de nombreux marchés à forte croissance et compte parmi les leaders dans ce domaine. En plus de ses bureaux à Londres, Berlin, Dubaï et Istanbul, le groupe dispose d’équipes dans tous les pays où il opère.

    OBG développe une variété importante d’analyses reprenant l’ensemble des aspects de l’économie de ces pays, notamment les récents développements politico-économiques, le secteur financier, le tourisme, l’énergie, les transports, l’immobilier, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie, l’éducation, la santé ainsi que l’agriculture. Le contenu d’OBG est mis à disposition de ses abonnés par le biais de diverses plateformes : Actualités et Tribunes économiques, OBG Business Barometer – CEO Survey, Tables rondes et conférences, Global Platform – entretiens vidéos exclusifs, les publications annuelles The Report, ainsi que son département Conseil.

  • Abderrahmane Raouya à OGB :«nous allons vers une modélisation des recettes fiscales»

    Abderrahmane Raouya à OGB :«nous allons vers une modélisation des recettes fiscales»

    «L’objectif du ministère est de poursuivre la mise en œuvre de manière graduelle de la politique de modernisation des finances publiques et des systèmes financiers, avec une nouvelle modélisation des recettes fiscales et un objectif d’inclusion des liquidités qui circulent dans le secteur informel.» A déclaré Abderrahmane Raouya, ministre des Finances dans une entrevue exclusive accordée au cabinet de recherche économique Oxford Business Group (OBG). Entretien   à paraitre dans The Report: Algeria 2017.

    La révision de la Loi pour le secteur des assurances, dont l’examen sera engagé prochainement, va instaurer des évolutions représentant un potentiel de développement important pour ce secteur.» a déclaré le ministre dans cet entretien dans lequel, précise le communiqué d’OGB, il aborde la loi sur la monnaie et le financement non conventionnel.

    Les mesures préconisées pour drainer l’argent de l’informel, l’élaboration d’un cadre juridique pour la finance islamique, la dynamisation de la Bourse d’Alger et les grandes orientations de la Loi de finances 2018, sont autant de sujets abordés.

    « La bourse, qui demeure embryonnaire, va également connaître des développements, avec la possibilité octroyée aux entreprises publiques d’avoir de meilleurs recours face à cette institution. En outre, nous comptons très prochainement permettre aux banques d’offrir des financements via des produits alternatifs, y compris ceux compatibles avec la Charia et ce, en relation avec la demande réelle exprimée par le marché.» explique le ministre  dont la démarche vise  «  à moderniser les procédures financières et à améliorer le climat des affaires en poursuivant l’allégement de la bureaucratie pour une plus grande attractivité des investisseurs étrangers dans l’économie »

     

    À propos d’Oxford Business Group

    Oxford Business Group (OBG) est un cabinet d’intelligence économique et de conseil présent dans plus de trente pays à travers le monde, au Moyen Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique. En s’appuyant sur des recherches de terrain, OBG fournit de l’information économique sur de nombreux marchés à forte croissance et compte parmi les leaders dans ce domaine. En plus de ses bureaux à Londres, Berlin, Dubaï et Istanbul, le groupe dispose d’équipes dans tous les pays où il opère.

     

  • Smail Goumeziane : le départ des cadres a coûté 165 milliards de dollars à l’Algérie

    Smail Goumeziane : le départ des cadres a coûté 165 milliards de dollars à l’Algérie

    Dans une tribune intitulée « Quel Gâchis ! » publié le samedi 24 septembre 2016 sur le site Libre Algérie, l’économiste et ancien ministre du commerce du gouvernement réformateur de Mouloud Hamrouche (1990-1991) Smail Goumeziane, a estimé à 165 milliards de dollars le préjudice financier subi par l’Algérie en raison de  la perte-fuite des cerveaux- de plus de 500 000  cadres algériens durant les trente dernières années.

    Pour étayer son analyse l’économiste a pris en  compte  trois facteurs, en premier le coût de la formation et d’apprentissage d’un cadre,  évalué à 12 000 dollars par an, déboursés par le pays formateur, l’Algérie, et qui sont autant d’économies réalisées par les pays d’accueil et les utilisateurs  de ces cadres.

    En second lieu, la perte de PIB et donc la perte de richesse pour l’Algérie estimé 105 milliards de dollars, en tenant compte d’un PIB de 7000 dollars par algérien, par an et enfin en troisième lieu, le manque à gagner en terme de création de richesse pour l’Algérie au profit des pays d’accueil du fait de la création de richesse et de productivité de ces mêmes cadres, estimé à 20 000 dollars par an et par cadre.

    Ainsi le départ de  500 000 cadres sur les 30 années passées  aurait coûté 165 milliards de dollars à l’Algérie et générés une richesse estimée à 300 milliards de dollars au profit des pays d’accueil (France, Belgique, Canada, etc…) toujours selon Smail Goumeziane.

     

     

     

  • Issad Rebrab rencontre Christine Lagarde, directrice générale du FMI

    Issad Rebrab rencontre Christine Lagarde, directrice générale du FMI

    Invité des journées économiques d’Aix-en-Provence, Issad Rebrab a eu ce dimanche 03 juillet 2016, une série d’entretiens de haut niveau, notamment avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde avec laquelle il a échangé sur des questions liées à la conjoncture économique  et aussi sur les pays en voie de développement comme l’Algérie et sur la nécessité de libérer les initiatives et diversifier l’économie.

    Issad Rebrab a donné une  conférence sous le thème « Quelle forme aura la puissance de demain ? » Une communication qu’il a partagé  avec notamment Guillaume Faurey (Airbus Helicopters) et François Villeroy de Galhu (Banque de France).

    Le président du groupe Cevital a développé  le concept de la colocalisation de la production entre les rives nord et sud de la Méditerranée en s’inspirant de sa propre expérience avec l’acquisition de Brandt en France qui a permis de disposer de 1 300 brevets et de 4 marques de prestige mondial.

    Le résultat : 90% des machines à laver produites en Algérie sont exportées et le produit Brandt a reçu le prix Janus au niveau européen.

    « On peut exporter en Asie et en Europe », a affirmé , par ailleurs le patron de Cevital qui soutient que  « L’Algérie dispose d’énormément de possibilités : jeunesse, ressources… il n’y a aucun problème. Il y a la capacité pour doubler, voire tripler la croissance… ».

    Le tout est, estime-t’il  de  libérer les entreprises algériennes, les laisser aller chercher des opportunités en Europe et ailleurs, accéder au savoir-faire.

    R.N.

     

  • Le modèle allemand : Perspective générale

    L’Allemagne se distingue très avantageusement sur l’échiquier mondial des économies innovantes et entrepreneuriales. Troisième économie, intervenante majeure dans la géographie industrielle planétaire, elle se différencie par un modèle de concertation et de complémentarité qui lui assure la flexibilité essentielle à innover et à poursuivre une gestion optimale de sa chaîne de valeur industrielle.

    [author image= »https://dzentreprise.net/wp-content/uploads/DZE32-Gilles_Cloutier.jpg » ]
    Par le Pr Gilles Cloutier, consultant international et conseiller stratégique à l’Institut de management algéro-américain (IMAA)

    [/author]

    [dropcap]A[/dropcap]u chapitre entrepreneurial, l’écosystème allemand repose sur la priorisation des exportations.
    Le bilan: 50 pourcent (50 %) du PNB est attribuable aux exportations, en comparaison avec les États-Unis, 14 %, le Japon, 15 % et le Royaume-Uni, 32 %.
    L’emploi généré par les PME innovantes et exportatrices rejoint 70 % de la main-d’oeuvre.
    Somme toute, les PME allemandes se qualifient dans la catégorie des joueurs planétaires (Global Players) et figure dans le peloton de tête international des start-up innovantes.

    La réussite allemande prend sa source dans une tradition culturelle où la conjugaison des dispositifs géopolitiques, sociaux, éducatifs, industriels et de gouvernance privilégient le consensus, l’optimisation des ressources et la valorisation de l’initiative concertée.

    En découlent les impératifs d’une planification rigoureuse et d’un pilotage harmonieux entre les parties prenantes.

    Analyse stratégique

    Une lecture simplifiée basée sur la matrice des forces, faiblesses, menaces et opportunités (FFMO/SWOT) permettra de rendre compte du diagnostic suivant:

    Les forces :

    [tie_list type= »thumbup »]

    • La formation de la main-d’oeuvre et des talents en général est subordonnée à la validation de compétences déterminées par l’industrie manufacturière. Ainsi, l’approche de l’alternance classeusine largement répandue.
    • L’innovation technologique et l’amélioration continue sont omniprésentes à toutes les étapes du déploiement de la chaîne de valeur industrielle.
    • La production des savoirs, leur diffusion ou leur traduction en savoir-faire technique accréditent l’implication des entreprises dans le financement de la recherche et leur engagement à intégrer ces innovations et améliorations dans leurs processus.
    • La concertation et la complémentarité des parties prenantes liées aux financements publics et privés, à la recherche fondamentale et appliquée, à la qualité de vie générale et à la commercialisation internationale consolident les prédicteurs de la réussite de l’écosystème innovant et entrepreneurial.
      A titre allégorique, tout se passe comme si, avant d’investir sur un joueur, on s’assurait que les retombées seront collectives.

    [/tie_list]

    Les faiblesses :

    [tie_list type= »thumbdown »]

    • Plusieurs mesures législatives et réglementaires souvent trop rigides alourdissent le fardeau financier non productif des entreprises à une étape souvent critique de leur développement
    • Ces rigidités, notamment en matière d’insolvabilité, assombrissent le goût du risque et génèrent parfois des attitudes hostiles devant les initiateurs de nouveaux projets.

    [/tie_list]

    Les opportunités :

    [tie_list type= »starlist »]

    • La valorisation de la culture et des réussites entrepreneuriales dans les médias et l’opinion publique conforterait une relève parfois hésitante.
    • Une telle attitude aurait sans doute pour effet d’attirer une main-d’oeuvre internationale qualifiée, de stimuler et d’attirer une nouvelle génération d’entrepreneurs. Les pressions concurrentielles pour des compétences internationales de haut niveau sont propices à l’assouplissement de mesures législatives en matière d’immigration des cerveaux et de personnel technique.
    • Le déficit en main-d’oeuvre qualifiée et de chercheurs est actuellement alarmant.

    [/tie_list]

    Les menaces :

    [tie_list type= »cons »]

    • Le ralentissement de la croissance en Chine pourrait avoir un impact sur les exportations allemandes.
    • L’instabilité dans la zone euro pourrait entraîner des conséquences imprévisibles sur la devise et se répercuter sur la production industrielle.

    [/tie_list]