Catégorie : Environnement

  • Consommation des sacs en plastique: L’Algérie classée 5ème au monde

    Consommation des sacs en plastique: L’Algérie classée 5ème au monde

    L’ Algérie est le 5ème consommateur des sacs en plastique dans le monde avec près de 7 milliards de sacs en plastique utilisés annuellement, au moment où le plastique représente, faute d’une industrie de recyclage, 60 à 80% des déchets déversés dans le milieu marin national.

    Selon le secrétaire général de l’Association des fabricants de tubes plastiques (AFTP), Ahmed Chouki Bouziani, qui intervenait lors d’une journée d’information organisée par la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK Algérie),  sur le Salon mondial du plastique et du caoutchouc K-2019, qui aura lieu à Düsseldorf (Allemagne) du 16 au 23 octobre 2019, «le manque du recyclage nous fait perdre au moins 8 milliards DA/an, sachant que l’Algérie est le cinquième consommateur mondial de sacs en plastique, après les Etats-Unis d’Amérique, le Maroc, la France et l’Australie, avec 6,5 à 7 milliards de sacs par an».

    De ce fait, «le moyen le moins coûteux et le plus facile de se désencombrer de ces déchets reste le largage dans la nature ou en mer», a-t-il déploré, affirmant qu’il existe plusieurs procédés simples, tels que le broyage, la fonte, l’extrusion ou encore l’injection permettent de recycler ces produits en Algérie permettent d’obtenir de nouveaux matériaux (isolants, briques de construction, dalles, tuiles ou encore du mobilier).

    En 2018, l’Algérie, un grand producteur de pétrole et de gaz, a importé pour près de deux milliards de dollars de matières plastiques sous forme primaire, soit 95% des besoins nationaux. Elle est ainsi le deuxième importateur de ces matières en Afrique et au Moyen-Orient, notamment de l’Arabie Saoudite et de la Chine.

    Les importations de technologie plastique sont également en forte augmentation. L’Algérie est le premier importateur de cette technologie en Afrique et le deuxième au Moyen-Orient depuis 2017 avec un montant de 185 millions d’euros/an. Les principaux fournisseurs de l’Algérie en la matière sont la Chine, l’Italie, l’Allemagne, la France, le Canada, la Suisse, le Luxembourg, l’Autriche, l’Espagne et la Turquie.

    l’Algérie est le cinquième consommateur mondial de sacs en plastique, après les Etats-Unis d’Amérique, le Maroc, la France et l’Australie, avec 6,5 à 7 milliards de sacs par an

    Au cours des dix dernières années, la consommation par personne du plastique en Algérie a augmenté d’environ 9% par an passant de 10 kg en 2007 à 23,1 kg en 2017. Elle devra atteindre 25,8 kg en 2020. Aussi, près de 60% de cette consommation est représentée par l’emballage, 20% par la construction et le reste par diverses industries.

    Rabah Nadri

  • SIEERA 2019 : Plusieurs conventions signées

    SIEERA 2019 : Plusieurs conventions signées

    La 2ème édition du Salon International de l’Environnement et des énergies Renouvelables (SIERRA 2019) , clôturée hier, a vu la signature de trois conventions de coopération entre le Ministère de l’Environnement et les énergies renouvelables, le Ministère de la Communication et les ambassades des pays Bas et de la Finlande en Algérie.

    La première convention entre le Ministère de l’Environnement et des énergies Renouvelables et le Ministère de la Communication, signée en la présence des deux ministres à savoir, Fatima Zohra Zerouati et Djamel Kaouane, porte sur la formation de 800 journalistes dans le domaine de l’environnement. L’objectif de cette formation est de renforcer les connaissances des journalistes pour tout ce qui touche aux énergies renouvelables.

    La deuxième convention signée avec les Pays –Bas, à travers son ambassadeur à Alger concerne la promotion des énergies renouvelables et la lutte contre le les changements climatiques, en favorisant la réduction des gaz à effet de serre.   Cette convention permettra de partager l’expérience Néerlandaises en matière de  lutte contre les changements climatiques.

    Pour ce qui est de la troisième convention, elle a été signée avec l’ambassadrice de Finlande à Alger, Mme Tuula Svinhufvud,  et vise l’échange dans  la gestion de la pollution, les technologies propres, l’économie circulaire, l’éducation  environnementale et la sensibilisation.  Selon les déclarations de l’ambassadrice,  il sera plus facile, grâce à cette convention,  d’engager des partenariats entre les sociétés Algériennes et Finlandaises.

    Une autre convention avec l’ambassade d’Espagne portera sur la protection de l’environnement et le développement durable. Des échanges d’expérience et d’expertise toucheront plusieurs aspects comme la formation en matière d’économie circulaire et  la lutte contre la désertification.

    Pour rappel, le deuxième Salon International de l’Environnement et des énergies Renouvelables  inaugurée  le 07 mars 2019 par Mme Fatima Zohra Zerouati, Ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables, est placée sous le thème « les énergies renouvelables hors réseau au service d’un environnement durable dans le sud et les zones enclavées ».

    Lors  de cette manifestation  inaugurée par Fatima Zohra Zerouatia, il a été enregistré la participation de 140 exposants professionnels dont 22 exposants étrangers, représentant sept pays, entre autres, la Chine invitée d’honneur du salon.

    Des conférences thématiques animées par des experts nationaux et internationaux, ont touché quatre grands axes qui sont la stratégie nationale pour développer les énergies renouvelables  en  hors réseau ; l’apport de ces énergies dans le développement des régions enclavées ; les énergies renouvelables  et leur rôle dans l’économie circulaire et enfin la vision telle qu’elle est partagée par les professionnels.

    K.M.B

  • Ooredoo, partenaire du SIERRA 2019

    Ooredoo, partenaire du SIERRA 2019

    Ooredoo, entreprise citoyenne respectueuse de l’environnement participe, en tant que partenaire, au Salon International de l’Environnement et des Energies Renouvelable d’Alger SIEERA 2019 , prévu du 07 au 10 mars 2019 au Palais des Expositions – Les Pins Maritimes à Alger.

    Organisé par la Société Algérienne des Foires et Exportations (SAFEX) et le Centre National des Technologies de Production Plus Propre (CNTPP), le SIEERA 2019 , rendez-vous annuel constitue une plateforme d’échange pour les professionnels du secteur et l’occasion de découvrir les dernières innovations et recherches dans le domaine de la protection de l’environnement et des énergies renouvelables en Algérie et à travers le monde. Ce Salon constitue également une opportunité pour développer des partenariats nationaux et internationaux.

    La cérémonie d’inauguration du SIEERA 2019 a été marquée par la présence de Madame Fatma Zohra Zerouati, Ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables, Monsieur Abdelkader Bouazghi, Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, Monsieur Mohamed Mebarki, Ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Monsieur Djamel Kaouane, Ministre de la Communication, Monsieur Hocine Necib, Ministre des Ressources en Eau et Monsieur Abdelkader Zoukh, le Wali d’Alger.

    Lors de ce SIEERA 2019 , qui réunira plus de 300 professionnels dont la Chine sera l’invité d’honneur, Ooredoo présentera ses innovations destinées aux entreprises et ses différentes offres adaptées aux besoins des professionnels.

    Ooredoo place la politique HSE (Health-Safety- Environment) qui veille sur la santé, la sécurité au travail et la protection de l’environnement au cœur de ses priorités, visant à optimiser son fonctionnement et minimiser l’impact de ses activités sur l’environnement, à travers la prévention de la pollution, le contrôle des rejets, l’utilisation optimale des ressources naturelles ainsi que la réduction et le recyclage des déchets.

    En s’associant à cette manifestation écologique internationale, Ooredoo entend contribuer à l’effort national de sensibilisation sur la protection de l’environnement et la promotion d’un avenir énergétique propre et durable.

     

  • Changements climatiques : la vulnérabilité du littoral algérois en débat

    Changements climatiques : la vulnérabilité du littoral algérois en débat

    Initiée par le Programme d’Appui à la Politique Sectorielle de l’Environnement (PAPSE) en 2017, une étude réalisée par une équipe d’experts algériens et étrangers ayant pour objectif de détecter et de cartographier les zones côtières menacées par l’érosion et les submersions marines et l’inondation par débordement des oueds, et d’évaluer la vulnérabilité de la côte algéroise face au réchauffement climatique et les  conséquences de l’élévation du niveau de la mer, et face à des épisodes pluvieux exceptionnels, a été présentée hier lors du séminaire « National sur les Changements Climatiques : Impacts et Moyens de lutte».

    Un rencontre, organisée par le Ministère de l’Environnement et des Energies Renouvelables avec le soutien du Programme d’Appui à la Politique Sectorielle de l’Environnement (PAPSE, coopération Union Européenne) et la GIZ (coopération allemande).

    Cette étude fait ressortir que la vulnérabilité de la côte algéroise face à l’élévation potentielle du niveau de la mer, l’étude a révélé que 25 % du linéaire côtier de la métropole algéroise présente une vulnérabilité physique très faible, 48 % une vulnérabilité élevée et 27 % une vulnérabilité modérée face à l’élévation du niveau de la mer. La zone d’étude d’une largeur de 3 km à compter de la ligne de rivage s’étend de Bou Ismail à l’ouest à Cap Djinet à l’Est.

    L’étude s’est appuyée sur une image satellite récente de 2017  et d’un modèle numérique de terrain de grande précision autorisant une représentation cartographique très détaillée.

    Les résultats de l’analyse des changements de la position de la ligne du rivage au cours de ces 58 dernières années (1959-2017) montrent une position du rivage qui oscille entre  recul et avancée, selon les endroits. En baie d’Alger, la tendance générale de l’ensemble de la côte est à l’érosion. Les zones qui ont  enregistré une récession de la côte représentent un pourcentage de 43.24 soit un linéaire côtier de 8.55 km. Ces zones en érosion sont localisées au niveau des plages de verte rive, bateau cassé, Stamboul et Alger- plage. Cependant, les endroits qui ont connu une accrétion du trait de côte représentent uniquement un linéaire côtier de 7.35 km.

    A noter qu’un Système d’Information Géographique (SIG) dédié à l’observation des impacts des aléas sur le littoral algérois a été développé pour pérenniser et rendre les  résultats  de l’étude accessibles au plus grand nombre.

    Cet outil intègre une riche base de données qui lui permet de cartographier les zones touchées par chaque aléa et de les croiser avec un référentiel d’occupation générale des sols, offrant ainsi des informations détaillées sur les structures et équipements exposés à tel ou tel aléa et d’en évaluer les dégâts humains et matériels qui pourraient en découler, comme il facilitera grandement la mise en place d’un système d’alertes précoce et les prises de décision liées à la protection des zones vulnérables, car le gestionnaire disposera de tous les éléments nécessaires pour cerner le problème en seulement quelques clics sur une interface ergonomique.

    Cette rencontre qui a été clôturée par un débat entre experts et  a été l’occasion de présenter  les grandes lignes du  Plan National Climat.

    Pour rappel  le Plan National Climat a été élaboré entre mars 2017 et juillet 2018, il  constitue la pièce maîtresse de l’approche stratégique de l’Algérie pour s’adapter et atténuer les effets du changement climatique.

    Le Plan National Climat a été construit de manière à être cohérent avec le nouveau modèle de croissance économique, le Plan d’action du Gouvernement pour la mise en œuvre du programme du Président de la République, le schéma national de l’aménagement du territoire (SNAT ), les stratégies en lien avec l’environnement ( stratégie Nationale de l’ environnement et du développement durable, stratégie Nationale pour la biodiversité, etc ) tout en tenant compte des  obligations internationales de l’Algérie

    Le Plan National Climat a pour objectif de sélectionner et d’organiser un ensemble de projets d’actions afin de permettre l’adaptation de l’économie nationale aux Changements Climatiques et l’atteinte des objectifs d’atténuation des Gaz à Effet de Serre (GES) de l’Algérie.

    Il a aussi, entre autres objectifs l’identification des actions dont la mise en œuvre est prioritaire,  l’élaboration d’une feuille de route pour leur mise en œuvre et la proposition d’un cadre de gouvernance et l’identification des tâches à accomplir et en les attribuant aux acteurs de la politique climatique algérienne en fonction de leurs missions et attributions.

    Il vise également à proposer des  mesures permettant de renforcer la mise en œuvre du Plan National Climat et à l’accès aux financements internationaux publics et privés et de favoriser le partenariat technologique et financier étranger, ainsi que  les possibilités de mobilisation des ressources nationales supplémentaires pour financer la mise en œuvre du Plan National Climat.

    A propos du PAPSE

    Le  programme d’appui à la politique sectorielle de l’environnement (PAPSE) vise à renforcer la coopération sectorielle et à accompagner les réformes engagées par l’Algérie dans les domaines de l’environnement et du changement climatique.

    Le programme  cofinancé par le gouvernement Algérien et l’Union Européenne vise par divers moyens et supports  (formation, études…) à accompagner le Plan national d’action pour l’environnement et le développement durable (PNAE-DD) dans le repositionnement stratégique de la question environnementale au cœur des politiques de développement du pays.

    A propos de la GIZ

    L’Agence de coopération allemande GIZ Algérie est chargée de la mise en œuvre de la coopération entre l’Algérie et l’Allemagne. Elle est  présente en Algérie depuis 1993 et apporte son expertise et son soutien dans les domaines de l’environnement notamment pour les questions liées à la gestion durable des ressources naturelles, la préservation de  la biodiversité, l’adaptation aux changements climatiques, la gestion des déchets et la promotion des technologies propres et des innovations respectueuses de l’environnement.

  • REVADE: l entrepreneuriat circulaire, thème de la 3ème édition

    REVADE: l entrepreneuriat circulaire, thème de la 3ème édition

    La troisième édition du salon  International de la  Récupération  et de la valorisation des déchets  REVADE, a ouvert ses portes hier  le 08 octobre au palais des expositions des pins maritimes. Organisé par la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie CACI, en collaboration avec l’Agence Nationale des Déchets et la Société Algérienne des Foires et exportations, REVADE  se tiendra jusqu’au 11 octobre 2018.

    L’édition de cette année a privilégié  le thème « entrepreneuriat  circulaire, un levier de développement de la gestion des déchets », elle regroupera une cinquantaine d’entreprises nationales et étrangères avec, pour invité d’honneur, la Chine.  Elle permettra quatre jours durant, aux professionnels du secteur de la récupération et de la  valorisation des déchets, d’exposer leurs nouveaux produits et partager  leurs nouvelles connaissances. Ces professionnels pourront également  débattre  des différentes voies permettant la promotion de entrepreneuriat circulaire dans les domaines du recyclage, de la valorisation et aussi la transformation des déchets.

    Il est à signaler que les objectifs  que les organisateurs du REVADE  visent, sont d’abord de faire connaître les équipements ainsi que les technologies que le secteur  de la récupération des déchets utilise ; assurer la promotion de l’industrie de récupération et du recyclage ,  amener les investisseurs à s’intéresser à ce secteur et encourager ainsi la création d’entreprises  spécialisées dans la gestion et la valorisation des déchets.

    Il faut savoir que les déchets, qui étaient auparavant une préoccupation environnementale, sont actuellement une source de revenus et d’emplois importants et peuvent être à l’origine d’une activité économique entière. En effet, la valeur financière générée par ces déchets est de l’ordre de 38 milliards de dinars par année.

    Pour rappel, la deuxième édition du salon REVADE qui a eu lieu du 09 au 12 octobre 2017, a vu la participation de 40 entreprises.

    K.M.B

  • Ooredoo participe à l’opération « Les éboueurs de la mer »

    Ooredoo participe à l’opération « Les éboueurs de la mer »

    Ooredoo a participé ce samedi  30 juin  à l’opération de nettoyage des plages « Les éboueurs de la mer » initiée par la Chaine 3 de la Radio Algérienne visant à impliquer et à sensibiliser les citoyens à la préservation de l’environnement et du littoral.

    A Alger, cette activité écologique s’est déroulée au niveau de la plage de Tamentfoust dans la commune d’El Marsa, à l’Est d’Alger en présence des bénévoles parmi lesquels des employés de Ooredoo, accompagnés de membres de leurs familles venus participer à cet élan écologique national.

    Dans le cadre de cette initiative écologique, les citoyens se sont mobilisés pour nettoyer plusieurs plages à travers les 14 wilayas côtières du pays. De Tlemcen à El Tarf en passant par Annaba, Skikda, Jijel, Bejaia, Boumerdes, Tizi Ouzou, Alger, Tipaza, Chlef, Mostaganem, Oran et Aïn Temouchent.

    Cette campagne de sensibilisation, qui coïncide avec la période estivale et les grandes vacances scolaires, a pour objectif d’informer et d’alerter les usagers des plages sur l’impact des déchets, issus de la consommation humaine, sur le milieu naturel et à sensibiliser les estivants sur la nécessité de préserver le littoral pour le bien de la communauté.

    A travers cette opération, Ooredoo confirme sa dimension citoyenne et son engagement dans la préservation de l’environnement.

  • OBG: L’Algérie met l’accent sur la modernisation de la gestion des déchets

    OBG: L’Algérie met l’accent sur la modernisation de la gestion des déchets

    A l’occasion du Salon International SIEERA organisé fin mars à Alger, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati, a présenté la stratégie nationale à l’horizon 2030 sur ces deux sujets majeurs. Cette stratégie doit notamment viser au développement des énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire, la modernisation de la gestion des déchets via le recyclage et la valorisation énergétique, ainsi que la nécessité d’attirer des investissements pour établir un écosystème compétitif et intégré.

    Ce plan est annoncé après la mise en place de plusieurs projets locaux dans ces domaines au cours des dernières semaines. Début février, l’association à but non lucratif algérienne SIDRA a lancé, en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et des Énergies Renouvelables (MEER) et l’Agence Belge de Développement, le projet Ecodzair, avec pour objectif d’accroître la coopération entre la wilaya d’Alger et les groupes de la société civile dans le domaine environnemental.

    Dans le cadre de cette initiative, dix associations spécialisées dans les questions environnementales proposeront des ateliers afin de renforcer les capacités existantes de la ville et de faire participer la société civile locale à la protection de l’espace public en réduisant les décharges sauvages (ou illégales) et d’autres types de pollution.

    En outre, le projet Ecodzair prévoit une campagne dans les médias afin de sensibiliser le public et améliorer la couverture médiatique des questions liées à l’environnement et à la gestion des déchets. SIDRA a ainsi signé un accord de partenariat avec la commune algéroise de Belouizdad, où elle mettra en place sa première campagne de sensibilisation.

    L’annonce de l’initiative Ecodzair a été suivie mi-février de la mise sur pied d’un programme pilote de recyclage auquel participent 20 hôtels de la ville d’Oran.

    Le programme – issu d’un accord entre les hôtels, le Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, et l’Entreprise Publique de Gestion des Centres d’Enfouissement Technique – permettra à ses participants de dégager des revenus supplémentaires grâce au recyclage des déchets. Une fois le programme pilote achevé, tous les hôtels, établissements touristiques et restaurants classés participeront à cette initiative de développement durable.

    L’économie verte, une stratégie nationale

    Ce projet s’inscrit dans un ensemble plus vaste de politiques qui visent à apporter des solutions aux problèmes environnementaux et à diversifier une économie dépendante des hydrocarbures par le biais du développement de l’économie verte.

    Selon le MEER, l’Algérie a investi entre 2001 et 2007 plus de 2 milliards de dollars dans plus de 1200 projets liés à l’environnement, parmi lesquels on peut citer la construction de sites d’enfouissement, de centres de traitement des eaux et de laboratoires de contrôle de la qualité de l’eau, afin de lutter contre la pollution.

    En matière de gestion des déchets, la stratégie environnementale mise en place par le gouvernement à l’horizon 2035 comporte deux projets phares destinés à répondre aux préoccupations rencontrées dans les zones urbaines : le Programme National de Gestion des Déchets Solides Municipaux (PROGDEM) et le Plan National de Gestion des Déchets Spéciaux (PNAGDES).

    Ces programmes ont permis l’éradication de plus de 2000 dépôts de déchets informels  à travers le pays – le plus grand d’entre eux, situé dans la banlieue d’Oued Smar, ayant été depuis transformé en jardin public – ainsi que la réalisation de 177 sites d’enfouissement technique de déchets ménagers et de 38 autres pour les déchets internes.

    Ces initiatives ont également permis de créer 47 établissements publics à caractère industriel et commercial, 16 centres de tri des déchets ménagers et cinq déchetteries. Ensemble, le PROGDEM et le PNAGDES procèdent à la gestion d’environ 13 millions de tonnes de déchets ménagers par an, dont plus de 7 millions de tonnes sont récupérables ou recyclables.

    Des efforts pour attirer davantage d’investissements de la part du secteur privé

    Si les efforts déployés par le secteur public ont su améliorer la gestion des déchets ménagers, la récupération des déchets et le recyclage constituent toujours en grande partie des activités informelles, ouvrant la voie à une participation accrue du secteur privé.

    Le marché potentiel du recyclage en Algérie, pays qui produit 16 millions de tonnes de déchets par an, a été estimé à plus de 500 millions de dollars, selon les chiffres du secteur, ce qui montre bien qu’une gestion et une récupération insuffisante des déchets représentent non seulement des risques sanitaires mais également des occasions manquées. L’enlèvement, le transport et le traitement des déchets, tout comme le recyclage, sont considérés comme des secteurs présentant un fort potentiel de création d’emploi et d’investissement.

    En outre, les discussions actuellement en cours entre différentes entités gouvernementales pour définir le cadre réglementaire de la Délégation de Service Public (DSP) peuvent contribuer à l’essor du secteur. Les DSP permettraient ainsi aux collectivités locales de confier la gestion de projets complexes ou nécessitant des investissements lourds au secteur privé, dans le but d’accroître l’efficacité et de réduire les coûts. Les DSP constitueraient ainsi une opportunité pour les wilayas et les municipalités de développer des solutions intégrées de gestion des déchets, focalisées sur leurs besoins spécifiques via la rédaction de cahiers des charges adaptés, tandis que les entreprises spécialisées seraient en mesure de leur apporter un haut niveau d’expertise.

    L’Agence Nationale des Déchets (AND), chargée d’améliorer la collaboration entre les administrations, les communautés et le secteur privé en matière de recyclage, joue à ce titre un rôle central dans la politique de promotion des investissements, en accompagnant par exemple les collectivités locales dans la rédaction du cahier des charges et l’établissement d’une stratégie de long-terme.

    Karim Ouamane, directeur-général de l’AND, a déclaré à OBG que l’agence s’attelait à établir des collaborations avec le secteur informel – par le biais duquel s’effectue 80% de la récupération des déchets selon les estimations – dans l’espoir de créer davantage d’opportunités d’investissement.

    « L’adoption prochaine de nouvelles lois qui simplifieront la création d’entreprises – ainsi que la mise en place de mesures fiscales spécifiques – aura pour effet de stimuler le secteur en rendant la formalisation plus attractive pour les entreprises du secteur informel. »

  • Environnement: l’ANSEJ a financé 4809 micros entreprises

    Environnement: l’ANSEJ a financé 4809 micros entreprises

    Au mois de février 2016, 4809 projets dans le secteur de l’environnement ont été financés par l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes Ansej. Ce qui représente 1,34% du financement global de l’agence.  Si le taux des projets dans ce segment est plutôt faible, il n’en demeure pas moins que  ces projets ont généré, dés leur démarrage  pas moins de 15 125 emplois. Ce qui n’est pas peu.

    Cette faible orientation des jeunes vers les métiers de l’environnement traduit la tendance générale  des investissements où les métiers de l’économie verte sont encore peu développés. Selon les chiffres fournis par l’agence, il en ressort que la plus grande portion des jeunes préfère créer des entreprises de nettoyage, d’entretien et de désinfection. ce choix vient en tête de liste et représente 2131 projets. Les travaux  urbains et l’hygiène publique viennent en deuxième place avec 559 projets puis des entreprises d’enlèvement d’ordures avec 490 projets.

    Il est tout de même intéressant que la tendance vers le recyclage se précise de plus en plus et ceci à travers 220 projets dans l’enlèvement et le traitement des déchets, 321 projets dans la récupération des matières non métalliques recyclables et 17 projets dans le broyage des matières plastiques.  Il est vrai que cette proportion est faible par rapport aux avantages que les pays développés tirent du recyclage des déchets et de produits usagés  pour donner le jour à de nouvelles ressources pour les différents domaines comme l’industrie, l’agriculture et même la production de l’énergie, ce qui constitue une valeur ajoutée à l’économie de ces pays.

    Chez nous, cette réalité est plutôt insignifiante surtout que le nombre des projets spécialisés dans les domaines de l’assainissement de l’environnement, hygiène et protection de l’environnement, traitement et valorisation de déchets organiques, ne dépassent pas 3 ou 4 projets. Il faut dire aussi que les hommes entreprennent plus dans ce domaine puisque l’on comptabilise 15% porteurs de projets par rapport à 18% de femmes. Le niveau d’instruction y pour beaucoup dans le choix du projet et l’activité choisie.

    En effet, si le taux de 22% des entrepreneurs dispose d’un niveau d’enseignement du palier secondaire, il est aussi à remarquer que 17% sont issus de l’université.  La plus grande portion revient aux jeunes dont le niveau d’instruction ne dépasse pas le palier moyen avec un taux de  33%, cela s’explique par le fait que beaucoup de métiers n’exigent pas une haute qualification. Cela explique aussi le fait que les projets de l’environnement sont plutôt classiques et ne s’orientent pas vers la tendance suivie de par le monde où les différents métiers de l’économie verte sont très prisés.

    Rania Derouiche

  • Bientôt une usine pour ciment écologique à Bellara-Jijel

    Bientôt une usine pour ciment écologique à Bellara-Jijel

    Du ciment écologique, c’est-à-dire contenant un taux infime de CO2, sera produit en Algérie  avec la construction d’une usine  en partenariat avec des entreprise  émiratis et  indiennes, dont l’installation est prévue dans la zone  industrielle de Bellara dans la wilaya de Jijel.  L’information a été donnée à l’APS par le responsable local de l’environnement  qui précise que cette future usine aura un potentiel de production de 02 millions de ciments. Cette quantité est destinée à la fois au marché national et à l’exportation.

    Cette cimenterie, première de son genre en Algérie, sera installée sur une superficie de 20hectares, et dispose d’un délai de réalisation de 18 mois. Elle produira du « ciment vert », c’est-à-dire un ciment qui ne sera pas nuisible à l’environnement. Le principe de fonctionnement de cette usine, comme il est expliqué par le directeur de l’environnement, est de recycler et valoriser les déchets de la centrale électrique et du complexe sidérurgique de Bellara.

    Le partenaire indien qui  possède déjà des cimenteries produisant du  « ciment vert », situées dans des agglomérations urbaines,  dans plusieurs régions du monde, maîtrise cette technologie  de la valorisation des déchets, ne manquera pas de transmettre ce savoir à la partie Algérienne.  C’est dire aussi que cette usine n’est pas traditionnelle et qu’elle sera réalisée selon des critères technologiques  qui ont cours dans les pays développées et  répondra à toutes les exigences touchant au respect de l’environnement.

    Avec la mise en marche de cette usine, la région d’El Milia dans la wilaya de Jijel, bénéficiera de 143 postes d’emplois directs. Cela portera également  au nombre de trois  les unités industrielles  implantées  sur le site de Bellara qui, devient ainsi un important pôle de l’industrie aussi bien à l’échelle locale qu’à l’échelle nationale, compte tenu de l’intérêt que présentent ces projets.

    Yasmine Meddah

  • Gestion des déchets: Des entreprises françaises intéressées

    Gestion des déchets: Des entreprises françaises intéressées

    Une dizaine d’entreprises françaises spécialisées dans la collecte, le tri, la transformation des déchets, leurs incinérations et leurs recyclages, dont un  fabricant de conteneurs de collecte sélective et conteneurs pour déchets spéciaux, des opérateurs détenteurs de solutions innovantes dans les gestions des déchets et l’ Ingénierie des processus de gestion, de traitement et de recyclage des véhicules hors d’usage a séjourné à Alger du 15 au 17 mai.

    L’objectif  de cette mission d’affaires  organisée par Business France en collaboration avec le ministère des ressources en eau et de l’environnement (MREE) étant de « de familiariser la délégation au marché algérien en matière de gestion des déchets dans sa globalité (collecte, tri, traitement, valorisation…).

    La mission est qualifiée de satisfaisante par l’organisateur qui précise dans un communiqué de presse que des satisfactions ont été enregistrées « en attendant la concrétisation de relations de partenariat.» « Les entreprises sont venues pour des échanges entre elles et les perspectives sont assez bonnes » ont estimé les participants au cocktail networking qui a réuni plus de 100 entrepreneurs et acteurs locaux du domaine de l’environnement et de la gestion des déchets, dont  , l’Agence nationale des déchets (AND), la direction générale de l’environnement du MREE, la direction de l’environnement de la wilaya d’Alger, le Conservatoire national des formations à l’environnement, les directeurs des plus importants d’EPIC ainsi que les acteurs privés du domaine du traitement des déchets en Algérie.

    R.N.