Catégorie : Energie

  • ENAFOR : un chiffre d’affaires de près de 56 000 millions de dinars en 2022

    ENAFOR : un chiffre d’affaires de près de 56 000 millions de dinars en 2022

    L’Entreprise nationale de Forage (ENAFOR), filiale du Groupe Sonatrach, a réalisé son plus important chiffre d’affaires en 2022 soit 55 904 millions de Dinars, en hausse de 116% comparativement avec les résultats de 2021 et un taux de croissance de 23%.

    Grace à ce chiffre, la société a pu enregistrer les meilleurs résultats nets de son histoire soit 177% par rapport à 2021, lit-on dans le message du président directeur général, Mohamed Ben Nezar, publié sur la page Facebook de la société.

    En ce qui concerne l’exploitation des moyens de production, au cours de l’année 2022, la société a connu un taux de croissance de 6,2%. Concernant les investissements, les engagements de dépenses au cours de l’année 2022, se sont élevés à 11,148 milliards de dinars  contre 6,308 millions de dinars pour l’année 2021. Quant aux recettes, la société a réalisé un montant de 5922 millions de dinars soit une augmentation de 86,9% par rapport à 2021.

    Avec son capital expérience de plus de 45 années dans le domaine du forage pétrolier, ENAFOR excelle dans son domaine qui lui vaut aujourd’hui sa renommée incontestable sur le plan national et international. Opérant pour le compte de Sonatrach et ses opérateurs économiques étrangers, ENAFOR concentre son pôle opérationnel sur les deux principales activités que sont le forage et le work-over, (en plus de l’activité maintenance pétrolière et les activités de soutien telles que le transport et l’hôtellerie).

    Les missions d’ENAFOR sont inscrites dans le cadre de la stratégie globale du groupe Sonatrach: participer activement au développement et à la reconstitution des réserves énergétiques pour les générations actuelles et futures. ENAFOR est certifiée ISO 9001 – 2008, ISO 14001-2004 et OHSAS 18001-2007 à l’issue de deux audits de surveillance de son Système de Management Intégré (SMQHSE) déroulés respectivement en juin 2012 et juin 2013.

    Certification Well Control «IWCF» à L’ENAFOR

    L’Entreprise Nationale de Forage (ENAFOR) a certifié, respectivement les 10 et 17 Janvier et 2023, deux groupes en Well Control, par le bais du centre de simulation Forage relevant de la Direction ENAFOR Drilling School,

    Le centre de simulation de l’Entreprise a été accrédité par l’International Well Control Forum «IWCF » en date du 19 Décembre 2022 suite à l’accréditation de l’IWCF des six cadres de l’ENAFOR, en l’occurrence M. Omar Chellali, Ahmed Nouri, Abdelaziz Mallem, Amar Bouziane, Abdessalem Kerboub et Abdelfettah Bennamia.

    Les concernés, après avoir suivi un long parcours de formation de Septembre 2021 à Octobre 2022, ont réussi leurs examens d’assessorat déroulés en mode line avant d’être approuvés depuis Aberdeen-Scotland par un expert relevant de l’organisme certificateur. 

    Grace à cette accréditation de son centre de simulation, l’ENAFOR pourra désormais se prendre en charge elle-même en matière de certification Well Control et prestera aussi pour des tiers (entreprises de forage et compagnies de services en étroite collaboration avec les sociétés de forage).

    Notons que les principales activités de la compagnie sont le forage et le Work-Over signifiant la recherche, la découverte et l’extraction des hydrocarbures dans les surfaces désertiques de l’Algérie qui sont célèbres par leurs différentes ressources naturelles (pétrole, gaz naturel, charbon, …). ENAFOR s’engage avec des partenaires professionnels appartenant au différents pays du monde pour le but de s’ouvrir au marché international.

    Fatiha A.

  • Sonatrach : Signature du Contrat de fusion-absorption de SAFIR Spa par SARPI Spa

    Sonatrach : Signature du Contrat de fusion-absorption de SAFIR Spa par SARPI Spa

    Un contrat de fusion-absorption de la Société SAFIR Spa par la Société SARPI Spa, a été signé le 06 Avril 2023 et ce dans le cadre de la reconfiguration du portefeuille national de Sonatrach.

    Selon un communiqué du groupe Sonatrach rendu public aujourd’hui, la signature de ce contrat a eu lieu en présence du Directeur Corporate Affairs, des Présidents Directeurs généraux des Holdings et des filiales et des Cadres dirigeants des sociétés concernées.

    Cette opération de fusion vise essentiellement la mise en synergie des ressources humaines, financières, matérielles et managériales, par le regroupement des activités des deux sociétés (absorbante et absorbée); l’allocation et l’utilisation rationnelle et optimale des potentiels existants et la disposition d’une entreprise d’Engineering, Procurement et Construction (EPC), en regroupant les savoir-faire de SAFIR Spa et SARPI Spa, notamment dans le domaine de l’Engineering.

    Elle a également comme objectif l’assurance d’une meilleure prise en charge de la réalisation en EPC des projets du Groupe et la saisie de nouvelles opportunités d’affaires, en conséquence de la synergie résultant de cette opération de fusion.

    Lors de cette cérémonie, il a été précisé que cette opération de Fusion par Absorption n’aura aucun impact sur les acquis professionnels des employés de la Société Absorbée SAFIR Spa.

    A propos des sociétés SAFIR et SARPI

    SAFIR, Société d’ingénierie et de réalisation, est née en 1991 d’un partenariat mixte avec la Société française GDF.   En juillet 2012,  Sonatrach devient « unique actionnaire de la Société SAFIR et dont le contrôle est exercé à  travers son Holding de Services Parapétroliers [SPP].

    SAFIR est  spécialisée dans la conduite des projets industriels en mode E.P.C. [Engineering, Procurement  et Construction]. Les activités de SAFIR, couvrent  différents secteurs et  principalement, la liquéfaction de gaz naturel, le stockage de carburant, le raffinage des hydrocarbures, la production de gaz industriels, le transport d’hydrocarbures [pompage-compression], la pétrochimie, le dessalement d’eau de mer et la production d’hydrocarbures.

    Les statuts de la Société lui confèrent un champ d’action ouvert, tant en Algérie qu’en International.

    Concernant la Société Algérienne de Réalisation de Projets Industriels (SARPI spa), elle est née d’une joint-venture entre Sonatrach et ABB en 1992 pour la réalisation des grands projets industriels dans le secteur de l’énergie, elle est devenue en 2018 une filiale 100% Sonatrach.

    SARPI Spa est une Société dynamique, reconnue dans le marché de réalisation des projets industriels. Elle a réalisé une centaine de projets pour le compte de Sonatrach et les plus grandes firmes internationales activant en Algérie ; notamment les projets de construction des Infrastructures de production, de transport et de stockage pour l’industrie pétrolière, gazière et énergétique.

    Elle dispose de bases dans les sites des grands pôles d’hydrocarbure et d’une ressource humaine de qualité ayant acquis une certaine expertise le long de ses années d’activité au contact des grandes sociétés du secteur.

    C’est ainsi qu’elle s’attelle actuellement, grâce à cette expertise et ces moyens humains et logistiques, à développer les travaux d’engineering et d’études spécifiques et piloter des projets en EPC.

    Fatiha A.

  • El Kheir Zemouri,  fondateur de North Africa Oil & Gas Integrated Solutions :  Développer l’exploration et la recherche dans les hydrocarbures

    El Kheir Zemouri, fondateur de North Africa Oil & Gas Integrated Solutions : Développer l’exploration et la recherche dans les hydrocarbures

    Trouver des solutions pragmatiques aux problèmes de l’exploration des hydrocarbures en Algérie, partager le capital expérience et l’expertise acquis au fil des années par les sociétés internationales et assurer des formations de qualité pour les cadres activant dans le secteur pétrolier et gazier en Algérie sont, entre autres, les objectifs des membres de North Africa Oil & Gas Integrated Solutions. C’est ce que nous explique El Kheir Zemouri, le managing director et fondateur de l’entreprise.

    Il est à préciser que cette société de consulting, créée en octobre 2021, n’offre pas uniquement des solutions pour l’exploration. Elle assure également un accompagnement sur toutes les phases du projet, en passant par l’évaluation, la planification du développement des champs gaziers et pétroliers et la meilleure façon de gérer les réservoirs. «Notre société est spécialisée dans les études de subsurface, les études de champ et les plans de développement», précise El Kheir Zemouri.

    Cette diversité dans les services et les solutions offerts s’explique par la qualité des membres de l’équipe. En effet, géologues, géophysiciens, pétro-physiciens et ingénieurs de réservoirs constituent l’équipe qui offre son savoir international pour mieux développer les projets de recherche et d’exploration dans le secteur des hydrocarbures.

    Un domaine nécessitant des études très précises et une grande expertise. «Ce genre d’études, primordial avant tout investissement dans un champ pétrolier, exige une grande expertise. Ce volet était réalisé auparavant par des compagnies étrangères qui détiennent cette technicité. Or, nos spécialistes, ayant déjà travaillé sur ce genre de projet à l’international, ont une parfaite maîtrise de toutes les étapes», explique El Kheir Zemouri.

    Naissance de l’entreprise

    L’idée de créer cette entreprise de consulting pour présenter des solutions intégrées aux problèmes qui se posent en matière d’exploration a germé peu à peu, nous raconte notre interlocuteur dont la carrière a commencé en 1989 au sein de la compagnie pétrolière Sonatrach.

    «Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur géologue de l’Institut algérien du pétrole de Boumerdès en 1989, j’ai rejoint Sonatrach où j’ai travaillé jusqu’en 2005. Entre temps, j’ai décroché un master en Ecosse et un autre en Californie. J’ai ensuite travaillé au sein de l’entreprise chinoise CNPC, activant dans le domaine du pétrole, basée en Algérie. A partir de 2007, j’ai décidé d’entamer une carrière à l’international. Tunisie, Egypte et Malaisie furent des étapes de ma vie professionnelle avant de décider de rentrer au pays.»

    El Kheir Zemouri avait alors trois possibilités, nous dit-il. Profiter d’une retraite bien méritée, enseigner ou alors créer une entreprise pour partager le savoir qu’il a acquis tout au long de sa vie professionnelle. «J’ai alors fait appel à d’anciens collègues de Sonatrach, ayant tous acquis une expérience dans des compagnies étrangères. Ils ont accepté de me rejoindre dans mon idée, et c’est ainsi que nous avons créé cette entreprise. Plusieurs profils, dont des géologues, des géophysiciens, des ingénieurs de réservoirs et des géo-pétroliers constituent notre équipe, dont le savoir et l’expertise sont avérées dans la recherche et le développement du pétrole.»

    C’est ainsi que North Africa Oil & Gas Integrated Solutions a vu le jour, selon la juridiction algérienne. En décembre 2021, l’entreprise s’est fait connaître auprès de la compagnie Sonatrach, précisément dans les divisions exploration et développement. «Le département du contenu local nous a réservé un accueil très favorable. Pour connaître les capacités de notre équipe à travailler ensemble ainsi que la qualité de notre travail, un projet pilote nous a été confié dans l’exploration dans le sud du pays. Un projet qui est déjà terminé», précise le managing director. En même temps, l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures Alnaft leur confie un programme de formation de deux semaines, qui a permis de former huit ingénieurs pétro- physiciens.

    Une expertise nationale

    Partager son savoir-faire et son expertise avec les nouvelles générations pour mieux développer le secteur gazier et pétrolier en Algérie, voilà à quoi aspire cette société de consulting, d’autant que le domaine de l’exploration exige des investissements très coûteux. «Pour développer un champ pétrolier, il faut des milliards de dollars et l’expertise étrangère. Notre équipe possède cette technique et peut faire ce travail. Ainsi, il est nous est possible de contribuer au développement de la Sonatrach, de notre pays et même de l’Université, en les orientant vers les domaines pétroliers qu’il faut développer», ajoute-t-il.

    L’apport de North Africa Oil & Gas Integrated Solutions s’avère d’une grande importance surtout qu’il permet de découvrir plus d’hydrocarbures et de développer les champs mieux et plus vite. Le tout à moindres frais, en comparaison avec les tarifs appliqués par les sociétés étrangères. L’autre point important réside dans le fait que son savoir et son expertise peuvent contribuer à l’augmentation de la production nationale, grâce à de nouvelles technologies.

    En procédant, par exemple, au rajeunissement des puits vieillissants, avec des stratégies de récupération, qui ont déjà fait leurs preuves. Grâce à une gestion plus efficiente des puits, il est tout à fait possible d’optimiser la production, d’autant que les potentialités et les capacités de production nationale existent encore. Toutes ces solutions sont développées par l’entreprise de consulting qui offre aussi des programmes de formation aux nouvelles générations, en entière adéquation avec ce qui existe comme nouvelles technologies dans l’industrie de l’énergie.

    L’entreprise propose également des conseils stratégiques et un accompagnement aux acquisitions, selon les normes en vigueur appliquées dans l’industrie gazière et pétrolière et les exigences réglementaires.

    En attendant, l’entreprise assure des formations comme celle prodiguée en janvier 2023 à l’Université de Mostaganem, sur «les solutions intégrées pour le pétrole et le gaz en Afrique du nord : approche holistique», où il a été expliqué quela récupération tertiaire peut atteindre 75% et nécessite une technologie très sophistiquée.

    Khadidja Mohamed Bouziane

  • L’UE mise sur 42,5% d’énergies renouvelables en 2030 :  quelles opportunités pour l’Algérie ?

    L’UE mise sur 42,5% d’énergies renouvelables en 2030 : quelles opportunités pour l’Algérie ?

    Pressés d’aller vers une indépendance énergétique et accélérer sa transition vers les énergies propres, les 27 pays membres de l’Union européenne viennent de placer la barre encore plus haut en matière d’intégration des énergies renouvelables dans leur consommation.

    Pour la première fois, après plusieurs concertations et réunions, les différentes institutions de l’UE, à savoir le Parlement, la Commission et le Conseil européens, ont trouvé un accord pour relever leur objectif à 42,5% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030, au lieu du cap de 32% convenu précédemment.

    Survenant au lendemain de la visite de la PDG du groupe français Engie, Catherine McGregor, à Alger, où les questions relatives à la coopération algéro-française dans le domaine énergétique, notamment gazier, et des énergies renouvelables, et la situation du marché mondial de l’énergie ont été évoquées lors de son entretien avec le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, l’accord des 27 sur ce nouvel objectif de transition énergétique présente de nouvelles opportunités pour l’Algérie qui aspire à consolider sa position en tant que fournisseur de premier plan de l’Europe en produits énergétiques.

    Ainsi, comme le souligne le quotidien français le Monde, en tenant compte des divergences qui divisent jusqu’ici les 27 sur ce taux, ce n’est pas sans surprise que les pays européens sont parvenus à un accord sur un objectif aussi ambitieux. «A la surprise générale, le Parlement, le Conseil et la Commission ont trouvé officiellement, jeudi 30 mars au matin, un accord provisoire sur la nouvelle directive concernant les énergies renouvelables, l’un des piliers du Green Deal européen», souligne le quotidien du soir.

    A travers cette nouvelle directive, l’UE se fixe donc l’objectif d’atteindre 42,5% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique au sein du marché commun. Ce taux peut aller jusqu’à 45% pour «les pays les plus volontaires», précise encore la directive, alors que lors de la précédente révision de ladite directive en 2018, l’objectif fixé a été de 32%.

    Il est donc clair que les tensions que subissent les pays membres de l’UE du fait des retombées de l’embargo sur le gaz et le pétrole russes depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine et les pénuries en produits énergétiques qui plombent l’économie communautaire depuis plusieurs mois condamnent les institutions européennes à trouver un consensus sur les alternatives à trouver pour assurer la sécurité énergétique des 27.

    «L’Algérie pourrait attirer la convoitise des pays européens»

    Bien qu’elle soit en phase de devenir un acteur central dans l’approvisionnement du marché européen en gaz, à travers l’Italie et l’Espagne, dont elle est respectivement le premier et deuxième fournisseur, l’Algérie vise aussi l’objectif de participer activement au nouveau mix énergétique européen, en devenant un fournisseur incontournable d’énergies renouvelables, principalement d’hydrogène vert.

    L’entretien qu’a eu le PDG de Sonatrach avec son homologue d’Engie s’inscrit, d’ailleurs, dans cette perspective, puisque outre l’examen de «l’état des relations établies entre le groupe Sonatrach et Engie et la discussion des contrats bilatéraux conclus ainsi que des opportunités de renforcement de ces relations à l’avenir»,  les deux parties ont évoqué aussi «l’évolution des marchés gazier et énergétique en général et les défis auxquels fait face aujourd’hui la communauté mondiale de l’énergie», indique un communiqué rendu public par Sonatrach à l’issue de cette visite.

    Toutefois, depuis 2022, lors des visites effectuées par le président Emanuel Macron, puis la Première ministre, Elisabeth Borne, à Alger, un grand intérêt a été exprimé pour étendre la coopération entre les entreprises énergétiques des deux pays aux énergies renouvelables, principalement dans le domaine de l’hydrogène vert, emboîtant ainsi le pas à l’Italie, avec laquelle l’Algérie a déjà conclu un accord de partenariat dans ce domaine.

    Dans une analyse sous le titre de «Pourquoi l’Europe devrait se ruer sur l’hydrogène bleu algérien?», l’Association France Hydrogène, qui regroupe les acteurs de la filière française de l’hydrogène, dont les grandes firmes comme Engie, a estimé, en février dernier, qu’«en produisant de l’hydrogène bleu bon marché à partir de gaz fossile avec capture et séquestration du carbone (CSC), l’Algérie pourrait attirer la convoitise des pays européens».

    Mohamed Naïli

  • Le prix du baril rebondit après l’annonce de réduction de la production de l’OPEP+

    Le prix du baril rebondit après l’annonce de réduction de la production de l’OPEP+

    Les prix de l’or noir ont rebondi ce lundi, passant de nouveau au-dessus de la barre des 80 dollars le baril, au lendemain de l’annonce par les membres de l’OPEP+ d’une «réduction volontaire» totale de 1,6 millions de barils par jour dès mai prochain et ce jusqu’à la fin de l’année 2023.

    Vers 09h20 GMT, le baril de Brent de mer du nord pour livraison en juin a pris 5,01% à 83,89 dollars avant d’atteindre vers 11h20 GMT les 5,87% à 84,58 dollars, alors que son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai, a gagné 5,14% à 79,56 dollars vers 9h20 GMT avant de se stabiliser vers 11h20 à 6,10% à 80,27 dollars.

    Cette envolée des prix du baril a fait monter ceux des actions des groupes pétroliers côtés en Bourse : à Londres, BP prenait 4,89%, Shell 4,46% et à Paris TotalEnergies gagnait 4,89% dans les premiers échanges.

    Les entreprises liées à l’extraction de pétrole suivaient le même chemin comme Vallourec (+2,28%) ou CGG (+5,69%) à Paris, ont rapporté les agences de presses spécialisées.

    Le prix du baril est tombé à la mi-mars à moins de 73 dollars, son plus bas niveau depuis deux ans, dans un contexte économique marqué par une forte inflation et géopolitique empreint de tensions, après avoir était au-dessus des 100 dollars au début du conflit russo-ukrainien.

    «Il est dans l’intérêt de l’énergie mondiale de maintenir les prix mondiaux du pétrole au bon niveau», a réagi ce lundi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov face à la presse. «Que les autres pays soient satisfaits ou pas, c’est leur affaire», a-t-il ajouté, car il y va en effet de la stabilité du marché mondial du pétrole.

    «La prévisibilité du marché mondial du pétrole est un élément clé pour assurer la sécurité énergétique», avait déclaré dimanche Le vice-Premier ministre russe en charge de l’Energie, Alexandre Novak, dans un communiqué.

    Pour rappel, la Russie et l’Arabie Saoudite ont décidé dimanche chacune d’une réduction de 500 000 barils par jour. L’Algérie va réduire sa production de 48 000 b/j, selon un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines. Pour sa part,  l’Irak va réduire sa production de 211’000 bpj, les Emirats de 144’000 bpj, le Koweït de 128’000 bpj, le Kazakhstan de 78’000 bpj, et Oman de 40’000 bpj, selon les médias officiels.

    Lyès Menacer

  • Pétrole : L’OPEP+ annonce une nouvelle réduction «volontaire» de la production

    Pétrole : L’OPEP+ annonce une nouvelle réduction «volontaire» de la production

    Les Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétroles (OPEP) et non-OPEP, réunis au sein de l’OPEP+, ont annoncé ce dimanche de nouvelles réductions volontaires de mai  à fin 2023 de leurs productions pour le maintien de la stabilité du marché pétrolier, dans un contexte international des plus instables, selon les communiqués relayés par les médias officiels et internationaux.

    L’Algérie a annoncé, via un communiqué du ministère de l’Energie, une réduction de son quota de 48 000 barils/jour.

    «L’Algérie procèdera à une réduction volontaire de 48 000 barils par jour, de mai à fin 2023, en coordination avec certains pays membres de l’OPEP et non membres de l’OPEP dans la déclaration de coopération », a indiqué ce communiqué, soulignant que «cette réduction volontaire est une mesure préventive qui s’ajoute à la réduction de la production convenue lors de la 33e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP du 5 octobre 2022 ».

    Pour leur part, la Russie et l’Arabie Saoudite ont décidé, chacune, d’une réduction de 500 000 b/j

    « En agissant comme un acteur responsable du marché et dans le cadre des mesures de prudence contre une plus grande volatilité du marché, la Fédération de Russie mettra en œuvre une réduction volontaire de sa production de 500.000 barils par jour jusqu’à la fin de 2023 à partir du niveau de production moyen évalué par les sources pour le mois de février », a expliqué ce dimanche le Vice-Premier ministre russe Alexandre Novak dans un communiqué.

    Le vice-Premier ministre russe a également déclaré que Moscou prolongerait une réduction volontaire de 500 000 bpj jusqu’à la fin de 2023. Les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Irak, Oman et l’Algérie ont déclaré qu’ils réduiraient volontairement leur production au cours de la même période.

    L’annonce russe est intervenue après celle de l’Arabie saoudite, le Koweït, Oman, l’Irak et les Emirats arabes unis ont fait part de leur intention de réduire également leur production jusqu’à la fin de l’année.

    Ainsi, les Émirats arabes unis affirment qu’ils réduiraient leur production de 144 000 b/j, le Koweït de 128 000 bpj, tandis que l’Irak a déclaré qu’il réduirait sa production de 211 000 bpj et Oman a annoncé une réduction de 40 000 bpj. 

    Le ministère saoudien de l’énergie a déclaré dans un communiqué que la réduction volontaire du royaume était une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier, a rapporté l’agence de presse Reuters.

    Lyès Menacer

  • Sonatrach livre son bilan : Des recettes de près de 60 milliards de dollars en 2022

    Sonatrach livre son bilan : Des recettes de près de 60 milliards de dollars en 2022

    Alors qu’en septembre dernier, le gouvernement misait dans ses prévisions sur près de 55 milliards de dollars de recettes pétrolières à la fin 2022, Sonatrach fait mieux.

    Dans le bilan qu’elle vient de publier, la compagnie pétrolière fait état d’un chiffre d’affaires à l’exportation avoisinant les 60 milliards de dollars durant l’année dernière, ce qui est loin des quelques 35 ou 20 milliards de dollars réalisés successivement en 2021 et 2020, en pleine crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 et représente un record jamais atteint depuis la chute des cours du pétrole sur le marché mondial en 2014.

    Néanmoins, si le bond exceptionnel de l’année 2022 a été favorisé par le redressement des cours du baril, dont la moyenne s’est élevée à 102 dollars durant cet exercice, avec des pics qui ont avoisiné les 130 dollars durant l’été dernier, en volume de production, la croissance a été marginale. En effet, selon le bilan publié hier, la production de Sonatrach n’a augmenté en volume que de 2% par rapport à l’exercice 2021, en passant de 185,2 millions tonnes équivalent pétrole (TEP) à 189,6 millions TEP.

    Une quinzaine de nouveaux gisements

    Outre le pétrole brut, les recettes de Sonatrach ont été boostées également durant l’année 2022 par la hausse des exportations de gaz, que ce soit en volume ou en valeur. Durant l’année précédente, Sonatrach a élargi ses parts de marché sur le continent européen, en devenant respectivement le premier et deuxième fournisseur de l’Italie et de l’Espagne en gaz, comme elle est également le deuxième fournisseur de la Grèce et de la Turquie.

    Durant la même année, les prix du gaz sur le marché international se sont également redressés, en passant de 5,2 dollars en 2021 à 11,5 dollars pour un million BTU en 2022, tel que le soulignait précédemment la Banque d’Algérie dans une récente note d’analyse de l’évolution de la situation financière et monétaire de l’économie nationale. L’année précédente a connu aussi la révision de plusieurs contrats effectuée par Sonatrach avec ses partenaires étrangers pour le réajustement du tarif du gaz appliqué sur les contrats de livraison à long terme pour les adapter au prix réel du marché, souligne le même bilan.

    Au niveau de l’exploration, le bilan de Sonatrach pour l’année 2022 répertorie une quinzaine de découvertes de nouveaux gisements de gaz et de pétrole réalisées durant l’année en question. Parmi celles-ci, la découverte de nouveaux gisements gaziers qui a eu lieu en mai 2022 à Hassi R’mel, dont les réserves sont estimées entre 100 à 340 milliards mètres cubes, la découverte de deux nouveaux gisements de gaz dans la zone d’In Amenas, ayant des débits respectifs de 300 000 et 213 000 m3/jour.

    Il y a eu également la découverte de nouveaux gisements de pétrole, pour des réserves estimés à 1 300 barils/jour et de gaz (51 000 m3/j) dans le périmètre de Berine, découvert la même année avec la compagnie italienne ENI ainsi que d’autres découvertes dans la région de Taghit, à Bechar, et dans la wilaya d’Adrar.

    Plus de 200 000 travailleurs

    Sur un autre registre, le bilan en question fait ressortir des dépenses d’investissement de 5,5 milliards de dollars durant l’année précédente. A cet égard, il y a lieu de noter qu’une feuille de route a été tracée en 2022 pour la compagnie pétrolière comprenant des investissements de près de 40 milliards de dollars sur une période de 4 ans (2022-2026).

    Au volet relatif aux ressources humaines, le bilan de 2022 fait ressortir un effectif de 55 361 travailleurs, dont 9 104 femmes, tandis que le groupe Sonatrach dans sa globalité comprend une centaine de filiales employant 200 000 travailleurs au total.

    Pour le développement des capacités de production, le bilan de Sonatrach,  fait état des différents contrats de coopération conclus dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures de 2019 avec ses partenaires étrangers, à savoir ENI, Sinopec, Occidental et Total Energie. Les contrats en question, d’une valeur de 6 milliards de dollars, portent sur le développement de nouveaux champs d’exploitation.

    Outre l’exploitation, l’année 2022 a été marquée aussi pour Sonatrach par la signature de nombreux contrats de livraison avec des partenaires européens, dont les italiens ENEL et ENI, l’espagnol Naturgy, le français Engie, le grecque Depa ou le slovène Geoplin.

    Dans le volet transformation et liquéfaction, le bilan de Sonatrach fait état de 22,8 millions tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) et 8,3 millions de tonnes de GPL (gaz de pétrole liquéfié). Le même bilan fait ressortir aussi la production de 29,1 millions tonnes de produits pétroliers, dont 14 millions tonnes de carburants, ce qui couvre la totalité des besoins exprimés sur le marché local, ce qui fait qu’en conséquence, aucune opération d’importation en la matière n’a été enregistrée durant l’exercice 2022, souligne encore le bilan de Sonatrach.

    Pour ce qui est des infrastructures du leader africain des hydrocarbures, le même bilan relève un patrimoine de 21 000 km de canalisations, à travers les 237,2 millions tonnes équivalent pétrole (TEP) ont été transportés.

    Mohamed Naïli

  • Energie : Un atelier pour dévoiler la Stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert

    Energie : Un atelier pour dévoiler la Stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert

    L’Algérie, dotée d’un important potentiel solaire, est bien placée pour produire l’hydrogène vert à des couts très compétitifs. Le Gouvernement veut donc accélérer la cadence dans ce sens.

    Ainsi, le Ministère de l’Energies et des Mines, organise, demain jeudi 23 mars 2023, un « Atelier de présentation et de promotion de la Stratégie nationale de développement de l’hydrogène ».

    Selon un communiqué du ministère de l’Energie, cet évènement, qui verra la présence des ministres de l’Energie et des Mines, de l’Environnement et des Énergies renouvelables, et de l’Industrie et la Production pharmaceutique, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du développement de l’hydrogène en Algérie.

    Cet atelier verra la participation de plusieurs secteurs notamment ceux qui ont contribué à l’élaboration de cette feuille de route. Il s’agit de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique, l’Industrie, l’Environnement et des Energies Renouvelables, le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique ainsi que le secteur de l’Économie de la Connaissance et des Startups.

    Seront invité également, les représentations diplomatiques et différents organismes nationaux et internationaux pour prendre connaissance des axes et phases de déploiement de cette stratégie.

    Cherchant à diversifier son mix-énergétique, l’Algérie prévoit d’investir plusieurs milliards de dollars dans la production d’hydrogène vert qui est considéré comme l’un des gaz propres produits par un courant électrique propre pour séparer l’hydrogène et l’oxygène de l’eau, d’autant plus que cette énergie permet à l’Algérie de se substituer au gaz et au charbon..

    Un investissement de 20 à 25 milliards de dollars pour développer les capacités de production d’hydrogène vert du pays a été annoncé.

    Sonatrach compte lancer deux projets pilotes dans le sud

    Le groupe Sonatrach compte lancer deux projets pilotes de production d’hydrogène vert au sud du pays en 2023 et 2024.

    Ces projets pilotes auront pour objectif principal le développement d’une expertise et la maîtrise technologique sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’hydrogène vert depuis la production, le stockage, le transport, jusqu’aux applications.

    Chacun des deux projets pilotes apportera un apprentissage spécifique et les deux ont été conçus de manière complémentaire. La maitrise de la chaine hydrogène, de la production jusqu’au transport permettra à Sonatrach d’envisager un projet de production d’hydrogène vert à moyen terme.

    D’ailleurs, en termes de partenariat dans ce domaine, le groupe Sonatrach et le groupe italien Eni ont procédé en mai 2022 à Rome à la signature d’un mémorandum d’entente visant à l’accélération du développement des champs gaziers découverts en Algérie et à la réduction de l’empreinte carbone à travers l’exploitation de l’hydrogène vert.

    Cet accord porte également sur une évaluation technique et économique du projet expérimental d’hydrogène vert, au niveau du champ de Bir Rebaa Nord qui vise la réduction de l’empreinte carbone émise par l’usine de production de gaz de ce champ.

    R.N

  • Sonatrach classée première entreprise en Afrique

    Sonatrach classée première entreprise en Afrique

    Sonatrach est la première entreprise en Afrique dans un classement regroupant 500 institutions et entreprises africaines, selon une étude périodique du magazine «Jeune Afrique». Selon le communiqué de Sonatrach, le classement a été déterminé sur la base d’un ensemble d’indicateurs économiques, en tête desquels se trouve le chiffre d’affaires.

    Tandis que la filiale, Naftal, se classe au sixième rang des entreprises les plus importantes d’Afrique du Nord.

    Pour rappel, le magazine britannique «The Economist» a rendu public, en juillet 2022, un rapport qui dresse la liste des 15 plus grandes sociétés pétrolières de la planète. Une étude qui classe Sonatrach, au 12e rang, devant de grands groupes pétroliers comme TotalEnergies ou Qatar Energy.

    Selon les détails de l’étude, la performance de Sonatrach est liée au volume de la production réalisée par la firme en 2021. L’entreprise d’Etat a produit plus de 185 millions de tonnes d’équivalent pétrole sur la période. Un niveau de production qui a eu pour conséquence de renforcer la position stratégique de Sonatrach sur l’échiquier énergétique planétaire.

    Un investissement à 40 milliards de dollars d’ici 2027

    En vue d’augmenter la production de gaz et pétrole, ainsi que les exportations à court et moyen terme, le plan quinquennal de développement de la compagnie pétrolière nationale prévoit d’ici à 2027, 30 milliards de dollars d’investissements dans l’exploration et la production d’hydrocarbures, 7 milliards de dollars dans la pétrochimie et 1 milliard de dollars dans la transition énergétique, la réduction du torchage du gaz, la réalisation de centrales photovoltaïques d’une capacité de 100 MW au sud du pays, le lancement de deux projets pilotes dans la production et le transport de l’hydrogène vert et d’autres dans les biocarburants.

    Au total, le montant des investissements est fixé durant cette période à 40 milliards de dollars, dont 30 milliards de dollars dans l’exploration et la production d’hydrocarbures, soit 6 milliards de dollars/an.

    Notons que Sonatrach a réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation à fin mai 2022 de 21,5 milliards de dollars, contre 12,6 milliards de dollars à fin mai 2021, en hausse de 70%, selon le bilan des réalisations du groupe durant les 5 premiers mois de l’année en cours.

    La production primaire d’hydrocarbures a atteint, quant à elle, les 79,2 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) à fin mai 2022, en hausse de 2% par rapport aux réalisations à fin mai 2021. Sonatrach a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de 35,4 milliards de dollars (mds USD) en 2021, soit une hausse de 75% par rapport à 2020.

    Fatiha A.

  • Energie : le groupe Eni finalise l’acquisition des actifs de BP en Algérie

    Energie : le groupe Eni finalise l’acquisition des actifs de BP en Algérie

    Le groupe italien Eni annonce avoir finalisé l’acquisition des activités du groupe pétrolier britannique, British Petroleum (BP) en Algérie, concernant les deux concessions de production de gaz « In Amenas » et « In Salah », qui sont exploitées conjointement avec Sonatrach et Equinor.

    La transaction a été approuvée par les autorités nationales et antitrust compétentes. Les deux champs de gaz, Ain Saleh et Ain Amnas, sont gérés en partenariat avec Sonatrach et le norvégien Equinor. L’acquisition de ces actifs vise à renforcer la présence d’Eni en Algérie et à accélérer le développement des champs gaziers dans le pays.

    Le groupe pétrolier britannique, British Petroleum (BP) quitte donc l’Algérie, après 30 ans d’activités dans le pays.

    Pour rappel, en septembre 2022, British Petroleum avait accepté de vendre au groupe italien ses activités en amont en Algérie, y compris ses intérêts dans les concessions productrices de gaz d’In Amenas et d’In Salah. Le groupe britannique était associé, dans le cadre d’une joint-venture, avec Sonatrach et Equinor à hauteur, selon le même communiqué, « de 45,89% à In Amenas et de 33,15% à In Salah.

    De son côté, le groupe italien a souligné que « cette acquisition a une grande valeur stratégique pour contribuer davantage aux besoins en gaz de l’Europe et renforcer davantage sa présence en Algérie, un important producteur de gaz et un pays clé pour Eni ».

    Cette opération d’acquisition permettra à Eni d’augmenter son portefeuille d’actifs dans le pays et, conjointement avec les nouveaux contrats de Berkine Sud et du bloc 404/208 récemment signés, permettra de nouvelles opportunités de développement synergiques, principalement axées sur l’augmentation de la production de gaz.

    Eni renforce sa présence en Algérie 

    Eni est présente en Algérie depuis 1981. Suite à cette opération et aux programmes de développement déjà en cours dans le bassin de Berkine, la production de capitaux propres d’Eni en Algérie passera à environ 130 000 barils équivalent pétrole par jour en 2023, confirmant davantage la position de l’entreprise en tant que principale société internationale d’énergie opérant dans le pays.

    Cette acquisition permettra à Eni de renforcer sa position en tant que leader du marché européen du gaz et de répondre aux besoins croissants de l’Europe en matière d’énergie.

    Les relations entre le groupe italien ENI et le groupe Sonatrach ne date pas d’aujourd’hui et se renforce de plus en plus. A titre de rappel, le 23 janvier dernier, à l’occasion de la visite de la 1re ministre italienne, Giorgia Meloni, en Algérie, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, et le DG d’ENI, Claudio Desclazi, ont signé deux accords en vertu desquels les deux sociétés entreprendront une série de projets communs couvrant la sécurité et la transition énergétique ainsi que la décarbonisation et la réduction des émissions.

    Ces accords portent sur l’augmentation des approvisionnements en gaz algérien de l’Italie, la transition énergétique et la décarbonation.

    Selon les termes de ces accords, Sonatrach et ENI mèneront conjointement des projets d’énergie renouvelable, d’hydrogène vert, de capture et de stockage du dioxyde de carbone afin d’augmenter les capacités de production d’électricité de l’Algérie tout en assurant la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de méthane.

    En mai 2022, Eni et Sonatrach avaient signé «également un accord pour accélérer le développement des champs gaziers en Algérie et développer la production d’hydrogène vert dans le cadre des mesures visant à accroître les exportations de l’Algérie vers l’Italie. Sonatrach a également signé un accord de 4 milliards de dollars avec Occidental, Eni et Total pour fournir de grandes quantités de gaz naturel à l’Italie.

    R.N