Catégorie : Energie

  • Baker Hughes et Général Electric Oil & Gas fusionnent

    Baker Hughes et Général Electric Oil & Gas fusionnent

    La première entreprise Fullstream de l’industrie du Pétrole et du Gaz est née, fusion entre Baker Hughes et Général Electric Oil & Gas (coté à la Bourse de New York sous le symbole de BHGE).

    « C’est la première et unique entreprise à proposer des équipements, des services et des solutions numériques leaders dans l’industrie d’un bout à l’autre de la chaîne de production et d’exploitation du pétrole et du gaz », indique un communiqué de TBWA\ DJAZ, agence de communication chargée des relations médias, en ajoutant que « l’entreprise qui en résulte se retrouve en position idéale pour augmenter la productivité, optimiser les coûts et innover au plan international au bénéfice de ses clients».

    Parmi les missions de la nouvelle société «proposer une offre Fullstream, intégrer le numérique au monde physique pour accroître la fiabilité et la disponibilité, créer de nouveaux chemins vers le succès, et s’appuyer sur un héritage solide pour créer une culture de niveau mondial »

    Selon Lorenzo Simonelli, P-dg de Baker Hughes et Général Electric company (BHGE), « les perturbations brutales sont la nouvelle norme de l’industrie du pétrole et du gaz. Nous avons créé BHGE pour permettre aux acteurs de cette industrie de résister à la volatilité du marché, de travailler plus efficacement et de fournir de l’énergie à encore davantage de clients. Notre offre se différencie de celle des autres à travers toute la chaîne de valeur de cette industrie et permet à nos clients à augmenter leur productivité tout en minimisant les coûts et les risques ».

    Pour sa part, Jeffrey Immelt, P-dg de GE a affirmé que : « BHGE est en mesure d’aider à renforcer la productivité de nos clients dans tous les cycles économiques, notamment celui actuel. La finalisation de cette fusion marque une ère nouvelle dans l’industrie et je suis très fier de l’implication de notre équipe, dont le dévouement et l’assiduité en ont permis la concrétisation en tout juste huit mois ».

    Zaid Zoheir

     

  • Sonatrach: un contrat de 1,1 milliard de dollars pour l’émirati dubaïote Dodsal

    Sonatrach: un contrat de 1,1 milliard de dollars pour l’émirati dubaïote Dodsal

    Un communiqué relayé par Gulf News a annoncé que le groupe dubaïote Dodsal s’est vu attribuer, par Sonatrach, un contrat EPC (ingénierie, approvisionnement et construction) d’un centre de séparation et de compression dans la périphérie sud du champ Hassi Messaoud en sachant que le champ accueillera, dès 2020, une raffinerie pétrolière qui produira 66 000 barils de pétrole par jour.

    Selon les termes de l’accord, Dodsal devra réaliser des travaux qui comprennent en compte l’ingénierie détaillée, l’approvisionnement, la construction et la mise en service de l’usine avant 2020 et ce, avec un contrat de 1,1 milliard de dollars.

    «Ce contrat renforce notre relation à long terme avec Sonatrach ainsi que notre présence en Algérie qui est, pour nous, un marché stratégique. Nous sommes fiers de continuer notre association avec Sonatrach et nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec eux pour réussir ce projet», a déclaré, dans le communiqué de presse publié à cette occasion, Rajen Kilachand, le PDG de Dodsal, qui exécute des projets EPC depuis plus de cinquante ans dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des infrastructures. Ceci, au Moyen-Orient, en Europe, en Afrique du Nord et de l’Est, dans le sous-continent indien et en Asie du Sud-Est.

    Pour rappel, le groupe Dodsal a participé en 2009  à la phase EPC de construction de l’usine de liquéfaction de gaz naturel de Skikda.

    L’opérateur exécute des projets EPC depuis plus de cinquante ans dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des infrastructures dans la partie est du globe. En Tanzanie par exemple, le groupe a découvert des réserves de gaz naturel d’une valeur de 8 milliards de dollars.

    Après le choc de la chute des prix du pétrole, l’Algérie cherche par tous les moyens à stimuler sa production et ses exportations de gaz. Un des membres les plus puissants de l’OPEP, l’Algérie prévoit d’ailleurs d’augmenter la production de gaz à 141,3 milliards de mètres cubes (bcm) cette année, pour atteindre 143,9 milliards en 2018.

    La croissance algérienne dépend fortement des exportations énergétiques,l’économie n’étant pas suffisamment diversifiée. Le FMI a déclaré qu’ils’attend à ce que la croissance du PIB algérien diminue à 1,3 % cette année, contre 3,5 % l’année dernière, et à 0,7 % en 2018. Le taux de chômage s’élève à 10,5% et celui des jeunes concerne 26,7% de la population.

    Ali Soltani

     

  • Sonatrach: la production du pétrole a augmenté de 8% à fin octobre 2016

    Sonatrach: la production du pétrole a augmenté de 8% à fin octobre 2016

    Dans un communiqué récemment publié par le groupe pétrolier Sonatrach, il ressort que la production de pétrole brut  a augmenté de 8% à la fin du mois d’octobre, par rapport à la même période de l’année 2015.

    C’est à partir du mois de juillet 2016, que  la hausse a été la plus importante et a atteint une production additionnelle de  100 000 barils par jour.

    Les prévisions d’avenir respectent cette tendance à la hausse sachant que pour les deux derniers mois de l’année en cours, le Groupe compte mettre en service la compression de Tiguentourine, ce qui permettra une augmentation de la production de 6 millions de standards mètres cubes par jour, de gaz.

    Il est aussi question de mettre en service la connexion des champs sud de l’association Sonatrach –BP Statoil, qui permettra d’atteindre une production de gaz de  25 millions de standards mètres cubes par jour.

    «Ces résultats positifs ont permis à leur tour d’augmenter le taux des exportations du groupe de 9% par rapport à la même période de l’année passée », a déclaré le PDG du groupe à l’APS. Selon le premier responsable de Sonatrach, ces augmentations s’inscrivent dans le cadre du programme tracé par le groupe pour agrandir les capacités de production et, par la même occasion, diversifier ses marchés à l’international.

    Les exportations sont faites en direction de plusieurs pays à savoir, le Brésil et Cuba en Amérique du sud, ainsi que vers l’Australie et certains pays de l’Asie.

    Pour ce qui est du gaz, les exportations ont augmenté de 40% alors que 28 nouvelles découvertes  ont permis le renouvellement de des réserves de 177, 47 millions de TEP.

     

  • Colloque international sur la transition énergétique: le 1er Octobre 2016 à Alger

    Colloque international sur la transition énergétique: le 1er Octobre 2016 à Alger

    « Entre  défis économiques et enjeux environnementaux », tel  est le thème principal du colloque international  sur la transition énergétique en Afrique, qui se tiendra le 1er octobre 2016 à  l’hôtel EL Aurassi.

    Organisé en collaboration avec le ministère des ressources en eau et de l’environnement, et sous le haut patronage du premier ministre,ce colloque prévoit dans son programme différentes conférences  sur le marché des énergies renouvelables , le développement durable et l’économie verte, l’efficacité énergétique, la valorisation des déchets, données par des experts économiques ainsi que  des spécialises du climat.

    En fait, pas moins de 300 personnes entre décideurs institutionnels, opérateurs économiques, des organisations patronales ou syndicales, et autres acteurs énergétiques, prendront part à cette rencontre qui se veut une contribution au débat international sur cette question, suite à la participation  Algérienne à la COP 21 à Paris, une participation jugée positive.

    Ce colloque sera donc une bonne opportunité pour débattre de la situation en Algérie, échanger des expériences et aborder les perspectives et les actions dont le but est de concrétiser la transition énergétique, une réalité incontournable aussi bien pour les pays Africains que pour le monde.

    Aussi, les réflexions et les expertises qui s’y feront, seront des points de départ pour une démarche inévitable et qui engage l’avenir de toute une planète.

  • Affaire avec le français Total : les précisions de la Sonatrach

    Affaire avec le français Total : les précisions de la Sonatrach

    Dans un communiqué publié ce jour sur son site internet, Sonatrach n’exclut pas de mobiliser ses avocats pour défendre ses  intérêts dans l’affaire qui l’oppose au français Total.

    Ce dernier, avec son partenaire espagnol Repsol avaient,  en mai dernier entamé une procédure auprès de la cours internationale d’arbitrage -qui dépend de la chambre de commerce internationale à Genève-,  pour réclamer des dédommagements suite à l’application de la loi de 2006 sur les profits exceptionnels.

    Sonatrach, qui affirme dans ce même communiqué qu’elle reste «ouverte à la recherche de solutions acceptables de ce différend commercial» précise que  le français Total  « qui a renoncé à plusieurs projets en Algérie au cours de la dernière décennie » est très peu présent en Algérie « les droits à enlèvements de Repsol et Total réunis sur Tin Fouyé Tebenkort (TFT), sur la base d’un prix de 50 dollars par baril, représentent moins de 0,3% de la production totale en Algérie » précise cette même source.

    De ce fait,  les dédommagements réclamés sont dérisoires.

    Sonatrach  ajoute dans ce même communiqué  que «Repsol est engagé dans deux associations en phase de développement, à savoir Tin Fouyé Tebenkort et Reggane Nord, ainsi que dans deux permis de recherche et d’exploration situés dans le bassin de Berkine et dans la région de Boughezoul».

    R.N.

  • Energie: Le ministre de procède à de nouvelles désignations

    Energie: Le ministre de procède à de nouvelles désignations

    Le tout nouveau ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a procédé ce dimanche 26 juin, à la désignation de  Mustapha Guitouni comme PDG de la société nationale d’électricité et de gaz (Sonelgaz) et de Abdelkader Choual, en qualité de président de l’autorité de régulation de l’électricité et du gaz (AREG).
    Pour rappel le nouveau PDG de Sonelgaz, occupait le poste de directeur de Sonelgaz à Alger, alors que Choual était directeur financier dans la même société, il est à rappeler que l’actuel ministre de l’énergie a occupé de longues années durant  le poste de PDG de la Sonelgaz.

  • Le Brent au dessus des 50 dollars pour la première fois depuis novembre

    Le Brent au dessus des 50 dollars pour la première fois depuis novembre

    Le Brent a franchi ce jeudi 26 mai la barre des 50 dollars le baril, ce qui n’était plus arrivé depuis le 4 novembre dernier.

    Vers 4h20, le baril de Brent, pour livraison en juillet, progressait de 27 cents à 50,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

    Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet gagnait 21 cents, à 49,77 dollars (44,5 euros).

    A l’origine de ce rebondissement hautement symbolique, l’annonce d’une nette baisse des réserves américaines.

    Après avoir connu leurs plus bas en février dernier, passant sous les 30 dollars, les cours du brut ont donc rebondi. Toutefois, les observateurs du marché n’arrivent cependant pas à voir si ce rebond pourrait être durable ou seulement passager.

    Ces derniers font même preuve de divergences d’avis lorsqu’il s’agit d’interpréter la situation d’embellie actuelle qui souffle sur le marché pétrolier.

    « Le rebond remarquable de plus de 80% observé depuis février est peut-être exagéré, car les fondamentaux macroéconomiques n’ont pas changé d’autant », écrit dans une note à ses clients l’analyste d’IG Markets Bernard Aw.

     

  • Benkhalfa: La part des hydrocarbures dans le PIB passée de 50% à 30%

    Benkhalfa: La part des hydrocarbures dans le PIB passée de 50% à 30%

    La part des hydrocarbures dans le PIB de l’Algérie est passée à 33% actuellement contre 50% il y a quelques années, a indiqué, dimanche à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, lors du 2ème forum algéro-britannique sur l’investissement.

    A ce propos, Abderrahmane Benkhalfa a avancé que l’Algérie devrait poursuivre ses efforts pour non seulement augmenter mais aussi restructurer son PIB à travers le développement des activités de production créatrices de richesses tels l’industrie, l’agriculture, le tourisme et les services.

    En 2015, l’Algérie a réalisé un PIB nominal (calculé sur la base des prix effectifs de l’année concernée) de 16.799,2 milliards DA contre 17.205,1 mds DA en 2014 (-2,4%).

    Par ailleurs, il a considéré que l’Algérie serait, sur les trois ans à venir, sur un « parcours économique extrêmement complexe mais aussi très prometteur », ajoutant que les solutions résident dans le changement du modèle de croissance économique ainsi que du mode de son financement.

  • Le baril de Brent proche des 50 dollars

    Le baril de Brent proche des 50 dollars

    Le baril de Brent progressait mardi en direction de la barre symbolique des 50 dollars, le cours de l’or noir étant soutenu par les incendies au Canada et les problèmes de production au Nigeria De nouveaux feux de forêts ont éclaté pendant le week-end dans la province canadienne d’Alberta, menaçant la région des sables bitumineux. Sur la quinzaine d’incendies toujours en activité lundi, trois sont totalement hors de contrôle, selon la Première ministre de la province canadienne de l’Alberta, Rachel Notley.

    De son côté, le gouvernement nigérian a rencontré lundi des représentants syndicaux pour tenter d’enrayer un appel à la grève nationale illimitée lancé pour protester contre la hausse de 67% du prix de l’essence à la pompe. Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d’Afrique.

    « Les gens guettent n’importe quel signe de baisse de l’offre. Le marché est enthousiasmé par toute information sur des perturbations de la production », a indiqué Peter Lee, analyste chez BMI.

    « Un dépassement du seuil des 50 dollars dans les prochains jours est tout à fait possible. Au second semestre, le pétrole devrait osciller entre 45 et 50 », estime-t-il.

    Les cours ont également été soutenus par des commentaires encourageants de la banque Goldman Sachs sur les perspectives des cours de l’or noir mettant en avant le fait qu’ils pensent que le surplus de l’offre s’est déjà récemment transformé en léger déficit temporaire.

  • Pétrole: l’Opep entrevoit un marché en « déficit » en 2017

    Pétrole: l’Opep entrevoit un marché en « déficit » en 2017

    Le marché pétrolier, toujours excédentaire, pourrait se retourner l’an prochain et afficher un « déficit net » en raison d’une baisse de production des pays n’appartenant pas à l’Opep, estime cette organisation dans son rapport mensuel publié vendredi à Vienne. »Il y a des signes convergents de baisses de production des pays hors-OPEP, qui devraient probablement retourner le marché et le placer en déficit net en 2017″, estime l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

    Cette chute de production résulte notamment de la réduction des investissements dans plusieurs pays ces derniers mois, dans un contexte de prix bas, avec à la clé par exemple une chute de plus de moitié en un an des puits en exploitation aux Etats-Unis.

    L’OPEP note également des baisses substantielles de production en Colombie, au Mexique et au Kazakhstan, qui dans le cas de ces deux derniers pays « pourraient se poursuivre en 2017 ».

    Pour 2016 en revanche, le cartel de 13 pays, qui pompe environ un tiers du brut mondial, entrevoit toujours une surproduction, ses prévisions de production et de consommation mondiales restant inchangées.

    Selon l’organisation, la demande moyenne doit toujours s’établir à 94,18 millions de barils par jour (mbj), pour une production non-OPEP de 56,4 mbj.

    En pratique, cela signifie une surproduction d’environ 1 million de barils quotidiens, le cartel ayant pompé quelque 32,44 mbj en avril après 32,25 mbj en mars, selon le rapport.

    « Fondamentalement, la surproduction demeure et la production reste élevée », relève l’OPEP, même s’il y a des « signes selon lesquels la situation de surabondance persistante d’offre est susceptible de s’atténuer ».

    D’ores et déjà, les cours ont rebondi de 40% depuis leur plus bas en janvier, « portés par la perspective d’une accélération d’une baisse de la production américaine de brut, un dollar faible, des interruptions de fournitures et des prévisions de forte baisse de la production hors-OPEP », note le rapport.

    Malgré des tiraillements internes, l’OPEP refuse depuis plusieurs mois de réduire unilatéralement sa production, ce qui la conduirait à céder des parts de marché. L’Arabie saoudite parie à l’inverse précisément sur une réduction de la concurrence de pays moins compétitifs à la faveur des prix bas.

    De fait, la production du cartel a tendance à augmenter, en raison notamment de la montée en puissance de l’Iran après la levée, en janvier, des sanctions internationales qui frappaient ce pays. En avril, la République islamique, qui vise une production de 4 mbj, a vu sa production quotidienne progresser de près de 200.000 barils, à 3,45 mbj.

    Jeudi, l’Agence internationale de l’énergie avait souligné dans son propre rapport que le marché était en voie de rééquilibrage, en raison d’une chute plus forte que prévu de la production hors-OPEP.