Catégorie : Agriculture et Pêche

  • Marché des céréales: Baisse de plus 12% des importations

    Marché des céréales: Baisse de plus 12% des importations

    Les importations algériennes de céréales ont dépassé 2,11 milliards de dollar, durant les neuf premiers mois de 2019, contre plus de 2,40 milliards dollars au cours de la même période en 2018.

     Le marché des céréales enregistre ainsi une baisse de plus 12% des importations. Selon, la direction générale des Douanes (DGD), cette baisse dans le marché des céréales a été ressentie de janvier à septembre 2019 où les importations des céréales, qui ont représenté 34,15% de la facture globale des importations, ont enregistré ainsi une chute de 290,34 millions de dollars.

    Cette tendance baissière des importations est appelée à se poursuivre dans le futur, encouragée par une importante production nationale réalisée durant la campagne 2018-2019, notamment pour l’orge et le blé dur, impactera positivement le marché des céréales.

    Aussi, elle est le fruit des mesures prisent par le gouvernement afin de rationaliser les importations notamment du blé tendre, a précisé la même source.

    Ces mesures ont permis de cerner les véritables besoins du marché des céréales notamment en ce qui concerne le blé tendre, fixés à 4 millions de tonnes au lieu de 6,2 millions de tonnes qui étaient importées chaque année.

    Pour rappel, le gouvernement s’est dit déterminé à impulser et développer la filière céréalière pour assurer la sécurité alimentaire du pays et renoncer graduellement à l’importation tout en ouvrant des perspectives d’exportation dans l’avenir.

    Cela a été souligné, le 4 novembre en cours, par le Premier ministre, Noureddine Bedoui, lors d’une réunion interministérielle consacrée à l’examen du Programme de développement de la filière céréalière, notamment dans le Sud et les Hauts plateaux.

    De son côté, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari avait relevé, durant la même occasion, une hausse considérable des niveaux actuels de la production atteignant 56,3 millions de quintaux.

    Le ministre avait, également, évoqué l’impact très positif des mesures décidées par le gouvernement en matière de rationalisation des importations de céréales dans le cadre de la régulation des importations et la préservation des réserves nationales en devise, citant notamment l’essor qualitatif qu’a connu la production du blé dure avec 32 millions de quintaux.

    Pour rappel, en août dernier, le ministre de l’agriculture avait déclaré à la radio nationale que le marché algérien était suffisamment approvisionné en orge. Il a également affirmé que « tous les indicateurs relèvent que le pays se  passera  de l’importation de ce produit. »

    Rabah Nadri

  • Produits du terroir: une valeur ajoutée pour l’économie affirme Cherif Omari

    Produits du terroir: une valeur ajoutée pour l’économie affirme Cherif Omari

    Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a considéré que les produits du terroir algérien représentent une valeur ajoutée pour l’économie nationale et doivent faire l’objet d’une promotion à tous les niveaux.

    Pour M. Omari, «ces produits du terroir, connus pour leur haute qualité, constituent une valeur ajoutée pour l’économie nationale et contribuent, de même, à la promotion des exportations hors hydrocarbures».

    A ce propos, il a souligné que la promotion des produits du terroir «nécessite davantage d’efforts pour leur valorisation aux plans national et international». A travers notamment la participation aux manifestations économiques aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

    Lors de l’inauguration du 1ère Salon national des produits de terroir, au Palais des expositions, le ministre a affirmé que l’organisation de cette manifestation économique constituait une opportunité pour faire connaitre les différents produits agricoles que recèle l’Algérie. Et il y en a à foison. Cela va de la datte deglet Nour entre autres, aux figues de Béni-maouche, pour rappel labélisé, aux olives de Sig, sans oublier l’huile d’olive et bien d’autres produits encore.

    Cherf Omari, ministre de l’agriculture a précisé qu’il sera procédé, lors de cette exposition destinée à la promotion des produits du terroir et à laquelle participent plus de 150 exposants de différentes filières agricoles, à l’organisation de conférences et d’ateliers scientifiques et techniques pour traiter les problématiques relatives aux produits de terroir.

    «Ces débats permettront de tracer une feuille de route pour prendre les mesures devant remédier aux lacunes et aux obstacles enregistrés», a fait remarquer le ministre, qui dira par ailleurs qu’il y a lieu de travailler sur la qualité des produits en remplissant toutes les exigences de la labellisation.

    Qualité du produit et de l’emballage, origine, traçabilité et d’autres conditions encore sont le passeport pour prétendre aux marchés extérieurs, notamment européens.

    Présent à cette manifestation économique, le ministre du Commerce, Said Djellab, a déclaré à que son secteur «était en passe d’accompagner les opérateurs économiques dans la filière dattes à travers la mise en place de mécanismes devant faciliter les opérations d’exportation à partir des sites d’emballage».

    En ce sens, il précisera que «les agents de commerce et des douanes se rendaient dans les sites d’emballage en vue d’accomplir les procédures relatives à l’export en évitant aux opérateurs de se déplacer». Ainsi les produits du terroir bénéficient d’un couloir vert pour l’arrivée à temps sur le marché visé et surtout dans un bon état.

    Du reste, il révélera que son secteur a renforcé le dispositif de contrôle aux frontières afin d’éviter toute tentative de contrebande de marchandises destinées à l’exportation.

    Sur ce registre, le ministre a fait savoir que son département ministériel avait fixé des prix indicatifs à l’effet de valoriser les produits algériens , nomment les produits du terroir, à l’étranger.

    Outre les dattes, ce salon abrite également des exposants d’autres produits agricoles de haute qualité, lesquels font partie du patrimoine algérien à l’instar de la figue sèche, de miel et de l’huile d’olive.

    Par ailleurs, cette édition a été marquée par l’exposition du Safran, qui célèbre sa première fête nationale, avec la participation de plus de 10 producteurs locaux.

    Selon des experts, d’importantes étapes ont été franchies, ces dernières années, en matière de culture du Safran qui est devenu une activité agricole exercée dans plusieurs régions du pays, laquelle contribue au développement économique.

    Rabah Nadri

  • Exploitation du corail: Une Agence nationale pour réguler le marché

    Exploitation du corail: Une Agence nationale pour réguler le marché

    Une Agence nationale chargée de la gestion et de l’exploitation du corail vient d’être créée pour une meilleure gestion de la production dont l’ouverture, décidée en 2015 par les pouvoirs publics, est imminente.

    l’Objectif étant notamment de créer des entreprises viables et lutter contre la contrebande et l’anarchie qui ont gangrené ce trésor national.

    C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le directeur général de la pêche et de l’aquaculture au ministère l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Taha Hamouche, affirmant, que les conditions de transactions définies par un arrêté interministériel ont été publiées au Journal officiel.

    Gangrené par la contrebande et le vol caractérisé, ce trésor a fait l’objet, au mois de février dernier, d’un nouveau texte qui définit les conditions et les modalités de son achat et de sa vente..

    Et ce dans le cadre de la promotion des activités nationales de l’artisanat et de la transformation que l’Agence nationale pour la distribution et la transformation de l’or et des autres métaux précieux (Agenor) aura à identifier avec les commissions locales.

    Ainsi, et selon cet arrêté, l’Agence nationale de développement durable de la pêche et de l’aquaculture (ANDPA) doit transmettre, périodiquement, à Agenor une situation sur le corail brut identifié.

    Les concessionnaires ou leurs représentants doivent informer Agenor de la quantité identifié et disponible, et ce, une semaine avant sa mise en vente, stipule ce texte.

    Pour sa part, Agenor doit, chaque année, se concerter avec les concessionnaires ou leurs représentants pour arrêter, en commun accord, les modalités et les prix d’achat du corail brut identifié.

    Elle doit aussi, une fois par an se concerter avec les artisans et les transformateurs ou leurs représentants, pour arrêter, en commun accord, les modalités et les prix de vente du produit brut identifié.

    L’achat et la vente du corail brut identifié sont effectués au niveau d’Agenor ou de ses démembrements. Les artisans et les transformateurs doivent justifier de leur qualité d’artisans ou de transformateurs du corail, par la présentation de la carte d’artisan ou du registre du commerce.

    L’arrêté interministériel indique également que la quantité restante du corail brut identifié peut être transformée par le concessionnaire ou vendue à Agenor selon les conditions prévues pour la quote-part des 70%.

    En effet, le concessionnaire est tenu à vendre 70% du corail pêché à Agenor qui achète la quantité en contrepartie d’une somme d’argent fixée de commun accord.

    Les transactions d’achat du corail brut identifié et de vente du corail semi-fini, effectuées entre Agenor, les concessionnaires, les artisans et les transformateurs, doivent être transcrites sur le document de traçabilité du corail brut et semi-fini prévu par la législation et la réglementation en vigueur.

    Cette agence doit transmettre, trimestriellement, aux ministres chargés, respectivement, de la Pêche, de l’Artisanat, des Mines et des Finances, les bilans sur les quantités du corail identifié brut et transformé, acquis et vendus.

    Pour rappel, la pêche au corail, qui avait été suspendue en 2001 en raison de pratiques illégales et anarchiques, se fait conformément au système de concession et au programme d’exploitation fixant les quotas autorisés, les périmètres d’exploitation et les périodes ainsi que le nombre d’exploitants dans chaque périmètre de pêche.

    Par ailleurs, cette loi durcit les sanctions contre les personnes qui pêchent le corail sans document de concession ou celles qui ne tiennent pas de registre de plongée, ou qui dépassent le quota annuel autorisé ou quiconque exporte le corail à l’état brut ou semi fini.

    Du reste, la pêche au corail est ouverte dans des zones de 3 wilayas, à savoir les zones d’El Tarf avec 30 concessionnaires et celles de Skikda et Jijel avec 15 concessionnaires pour chacune de ces deux wilayas.

    Salim Oukaci

  • Taha Hammouche DG de la Pêche: «Notre objectif est de développer l’aquaculture»

    Taha Hammouche DG de la Pêche: «Notre objectif est de développer l’aquaculture»

    L’objectif  dans le secteur de la pêche, est d’augmenter l’offre en produits de la pêche  de 100.000 à 200.000 tonnes et assurer la préservation des ressources et la pérennité des postes d’emplois que procurent  leur exploitation, a indiqué à DZEntreprise Taha Hammouche, le Directeur général de la pêche et de l’aquaculture. Le but étant d’augmenter le nombre d’emplois dans cette activité de 120.000 à 200.000 postes.

    Concernant l’élargissement de la zone économique exclusive (ZEE), Taha Hammouche  précise que l’intérêt est également porté sur le développement de la pêche hauturière pour exploiter de nouvelles ressources situées en haute mer.

    Dans la perspective de promotion de l’ensemble de ces activités, Taha Hammouche rappelle que le système de soutien aux personnes désireuses d’investir dans les activités de pêche est basé sur la bonification des taux d’intérêt leur permettant de bénéficier de crédits bancaires.

    Taha Hammouche de le Pêche note que  l’aquaculture est  un créneau très rentable, les banques rechignent à assurer des financements, au prétexte explique-t-il, que ceux-ci sont trop risqués, bloquant ainsi l’élargissement de cette activité.

    8e édition du salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2019)

    Concernant  la 8e édition du salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2019) qui sera organisé du 06 au 09 novembre 2019  à Oran et qui accueillera comme invité d’honneur l’Egypte, pays leader en matière d’aquaculture d’eau douce, le responsable de la pêche soutient que l’Algérie profitera  de l’expérience égyptienne  pour développer la production aquacole.

    Un espace « innovation » sera, aussi, réservé à des start-up versés dans des domaines innovateurs comme la fabrication de produits pharmaceutiques à partir d’algues, dira  Taha Hammouche, indiquant qu’un riche programme de conférence est prévu en marge du salon.

    Au cours de cet événement, un important espace de dégustation dédié à la promotion des produits aquacoles sera accueilli.

    Cet espace, organisé par la direction de la pêche de l’aquaculture de la wilaya d’Oran, en collaboration avec les chambres de la pêche et de l’aquaculture des wilayas de l’ouest  proposera différents produits, issus de l’aquaculture marine et piscicole, indique les organisateurs.

    Sofiane Hennad

  • Lancement du Programme National de la Numérisation du secteur de l’agriculture

    Lancement du Programme National de la Numérisation du secteur de l’agriculture

    Le Programme National de la Numérisation (PNN) du Secteur de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pêche, sera lancé, demain mardi par Cherif Omari ,ministre de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pêche et Imane Houda Feraoun, ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique.

    Le lancement de ce Programme National de la Numérisation du secteur de l’agriculturese fera au niveau du siège de l’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques (ANPT), a appris DZEntreprise d’un responsable du ministère de l’Agriculture.

    Au cours de cet événement, il est prévu de présenter une communication sur le contenu du programme de numérisation, ainsi qu’une présentation sur l’initiative portant la rencontre des Startups activant dans le domaine de l’Agriculture, indique notre source.

    Le Programme National de la Numérisation repose sur la mise à niveau de l’infrastructure centrale, le développement du système d’information et la mise à niveau de l’infrastructure du réseau, et  s’étale sur la période 2019-2022 (03 ans), ajoute notre source.

    Le financement du projet sera sur le compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds d’appropriation des usages et de développement des technologies de l’information et de la communication et du réaménagement du spectre des fréquences radioélectriques (FAUDTICRSFR) qui relève du Ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, précise notre source.

    Cette dernière assurera aussi, l’accompagnement et le suivi du programme durant toutes ses phases de réalisation.

    La facilitation des procédures administratives et l’accès à l’information, pour l’ensemble des intervenants dans le secteur ; agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, exploitants forestiers, opérateurs économiques, chercheurs et étudiants, société civiles, sont parmi les objectifs  principaux du programme suscité, indique notre source.

    Par ailleurs, les deux Ministre procéderont au lancement d’une opération de reboisement au niveau du périmètre de Cyberparc de Sidi Abdellah, dont il est prévu la plantation d’un total de  2000 plants, assure notre source.

    Sofiane Hennad

  • Cherif Omari: Un budget de 259,6 milliards de DA a été alloué au secteur

    Cherif Omari: Un budget de 259,6 milliards de DA a été alloué au secteur

    Un budget de 259,6 milliards de dinars a été alloué au secteur de l’Agriculture dans le cadre du projet de loi de finances 2020,  a indiqué, hier, Cherif Omari, ministre de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pêche, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Au cours de cette réunion, Cherif Omari a fait savoir que son secteur a bénéficié d’une enveloppe de 5,3 milliards DA pour le budget équipement, soit 2% du budget total et 225,2 milliards DA, 87% du budget, pour le budget fonctionnement, outre une enveloppe de 29,2 milliards DA pour les fonds de l’Etat.

    Le ministre a rappelé que le secteur de l’agriculture connait depuis quelques années une dynamique qui le met en position de contribuer de manière significative au relèvement du niveau de la sécurité alimentaire du pays, à la croissance économique, à la création d’emplois et participe de manière significative  au PIB.

    Il contribue à hauteur de plus de 12% dans le produit intérieur brut (PIB) contre 8,77% en 2000, et assure plus de 2 millions postes d’emploi permanents.

    Selon Cherif Omari cette contribution a été rendue possible grâce aux choix stratégiques qui ont été définis, ayant  mis l’accent sur l’accroissement de la production et de l’offre des produits agricoles de large consommation, objectifs poursuivis dans le cadre de l’organisation et du développement soutenu des filières agricoles considérées comme stratégiques (céréales, lait, pomme de terre, oléiculture, tomate industrielle, viandes rouges, viandes blanches, etc.).

    Le ministre a précisé que son secteur employait en outre un nombre important de jeunes chômeurs diplômés des instituts de formation professionnelle et contribue à la création de micro entreprises dans le cadre de l’appui aux entreprises agricoles.

    Par ailleurs, Cherif Omari a ajouté que le projet de loi de finances 2020 prévoit des textes qui s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des décisions relatives à la rationalisation des dépenses publiques et la réduction du déficit dans la balance des paiements, assurant que l’application de ces décision ne se fera pas au détriment du « caractère social de l’Etat et sans toucher aux secteurs prioritaires. »

    Soulignant que le texte intervient dans une conjoncture marquée par de grands défis qui attendent le pays en matière de gestion rationnelle des ressources disponibles, Cherif Omari a affirmé que le PLF 2020 a pour objectif d’améliorer le climat des affaires, encourager l’investissement notamment dans les régions Sud du pays et réaliser de la sécurité alimentaire.

    R.N.

  • Orge et blé dur: Ce que préconise Cherif Omari pour cesser les importations

    Orge et blé dur: Ce que préconise Cherif Omari pour cesser les importations

    Désormais, l’Algérie pourra de se passer de l’importation d’orge et blé dur si le rythme soutenu de la récolte céréalière venait à être maintenu durant les prochaines années par les producteurs.

    Des producteurs de plus en plus nombreux à investir dans ce créneau porteur qu’est l’orge et blé dur et qui ont fructifié les terres arables grâces aux aides de l’Etat octroyées depuis quelques années.

    C’est ce qui ressort de la déclaration du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, qui a indiqué que la récolte céréalière enregistrée cette saison (2018-2019) permettra à notre pays de se passer de l’importation d’orge et blé, précisant que les quantités récoltées à ce jour dépassaient celles de la saison dernière.

    «Le marché algérien est suffisamment approvisionné en orge et blé dur et tous les indicateurs relèvent que le pays pourra se passer de l’importation de ces céréales», a affirmé le ministre en marge de l’installation de la Commission intersectorielle chargée de préparer et de suivre la grande campagne nationale de reboisement.

    Selon un communiqué rendu public par le ministère en charge de ce secteur, le ministre de l’agriculture, Cherif Omari a souligné que son département «prévoyait que la production céréalière pour la saison 2018-2019 atteigne un niveau historique, jamais enregistré depuis l’indépendance», ajoutant que «les quantités récoltées à ce jour dépassaient celles de la saison dernière, estimées à 27 millions de quintaux».

    Etayant son argumentaire, le ministre a fait savoir que son secteur s’attelait à l’élaboration d’un plan d’action pour le développement de la filière céréalière, orge et blé dur et aussi le blé tendre.

    Le plan d’action sera soumis au gouvernement conformément aux instructions du Premier ministre, sachant que cette filière nécessitait une approche spécifique.

    Il a, dans ce contexte, fait état de la mise en place d’un groupe de travail chargé de l’élaboration d’une étude approfondie sur les moyens de réduire les importations de blé tendre, précisant qu’il s’agit notamment de rationaliser les importations à travers la régulation du marché des céréales et l’approvisionnement des minoteries.

    Une commission intersectorielle regroupant les secteurs de l’agriculture, des finances, de l’industrie et du commerce a d’ailleurs été installée récemment à cet effet pour mettre tous les mécanismes à même de booster la production nationale, notamment en étendant la culture de ces céréales au Sud, et de revoir le mode de consommation des citoyens par la rationalisation de la consommation de blé tendre et l’encouragement de la consommation de l’orge et du blé dur.

    Enfin, indique la même source, deux conventions ont été signées récemment entre les ministères de l’Agriculture et des Transports pour promouvoir l’utilisation des navires battant pavillon algérien dans l’importation du blé tendre et du lait en poudre, ce qui permettra de réduire les dépenses en devises.

    Salim Oukaci

  • La production céréalière, encore faible selon Cherif Omari

    La production céréalière, encore faible selon Cherif Omari

    Avec 600 exploitations agricoles activant dans la production céréalière,  occupant une superficie de 3,5 millions d’hectares, la productivité de  cette filière demeure encore loin d’être satisfaisante.

    En effet, selon les chiffres fournis par le ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche, Cherif Omari lors de la conférence nationale sur le développement de la filière céréalière, cette production n’a pas dépassé les 41 millions de quintaux pour  la période s’étendant de 2013 à 2018.

    Ce  volume de production céréalière ne suffit pas à couvrir les besoins de consommation nationale d’où le recours systématique aux importations surtout pour le blé tendre.

    En termes de valeurs, la production céréalière a dépassé 220 milliards de dinars en 2018. 141 milliards de dinars de cette production sont réalisées  grâce à la culture du  blé dur.

    Le ministre a également précisé que la filière céréalière représente 7,5% de la production agricole totale du pays. Cette filière occupe 3 millions d’hectares, soit 26% de la superficie agricole utile, détiennent une place de choix dans l’agriculture Algérienne.

    Les intervenants lors de cette conférence sont unanimes pour dire, que pour augmenter la production céréalière et permettre son développement,  il est impératif que les deux secteurs qui sont l’agriculture et les ressources en eaux, accordent  et conjuguent leurs efforts. 

    Cette action devrait se traduire par la réhabilitation puis la modernisation des systèmes d’irrigation utilisés actuellement. Mais, aussi à travers la création de grands périmètres d’irrigation dans les régions du sud et des hauts plateaux.

    En plus de l’irrigation à partir des barrages et des eaux souterraines,  il existe aussi une autre solution qui est l’irrigation des céréales à partir des grandes superficies gérées par l’Office national de l’irrigation et du drainage (ONID).

    Pour rappel, la filière céréalière en Algérie offre plus de 1,2 millions de postes de travail, sans oublier les postes d’emplois qu’offrent toutes les entreprises activant dans le secteur de l’industrie agroalimentaire, que ce soient les minoteries de céréales et de farines ou celles spécialisées dans les confiseries et pâtes alimentaires.

    L’augmentation des périmètres irrigués, est selon le représentant du secteur des ressources en eaux, de l’ordre de 1,3 millions d’hectares. Il est également prévu la réalisation de 30 puits profonds dans le sud à savoir, Ouargla, el Oued et Biskra.

    K.M.B

  • CNMA: Une micro finance pour les petits agriculteurs

    CNMA: Une micro finance pour les petits agriculteurs

    La micro finance est désormais une option qui permettra à la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) d’accompagner les petits agriculteurs.

    La déclaration a été faite par le directeur de la CNMA, lors de l’inauguration d’une nouvelle agence à Jijel. Il affirme que cette option sera applicable dans les prochains mois.

    Ce nouveau mécanisme, qui prévoit d’accorder des prêts aux agriculteurs et éleveurs affiliés à la CNMA,  aura l’avantage d’encourager ces derniers  à mieux développer et diversifier leurs cultures et, par la même occasion leurs  exploitations.

    Cette alternative de financement  est l’aboutissement de réflexions pour trouver de nouveaux mécanismes pour l’accompagnement des agriculteurs et des éleveurs, et leur permettre de se protéger contre les risques naturels et catastrophes susceptibles d’endommager leurs exploitations.

    Il est à rappeler que l’assurance agricole est encore très faible et n’arrive pas à suivre les autres secteurs. En effet, le nombre d’assurés auprès de la Caisse nationale de mutualité agricole est de 26% seulement.  Ce qui est peu représentatif par rapport au nombre de personnes activant dans ce secteur.

    La CNMA diversifie ses produits

    Pour inverser la tendance, les pouvoirs publics optent pour de nouvelles politiques pour se rapprocher des agriculteurs et éleveurs et les encourager à assurer leurs exploitations.

    La CNMA a procédé à la diversification des produits offerts aux agriculteurs et à une plus grande couverture à travers tout le territoire national.

    L’intérêt de la micro finance réside dans le fait que les personnes ayant de faibles ressources peuvent rembourser leurs crédits dans les délais impartis et, mettre même un peu d’argent de côté pour peu qu’elles aient accès à des services financiers personnalisés.  C’est le cas de petits agriculteurs et éleveurs  qui pourront désormais bénéficier de tous les avantages que leur offre la micro finance, ce qui leur permettra d’envisager l’avenir avec plus de sérénité.

    Yasmine Meddah

  • L’exportation de la viande de bœuf de la Russie vers l’Algérie compromise?

    L’exportation de la viande de bœuf de la Russie vers l’Algérie compromise?

    Le dossier de l’exportation des produits laitiers, la viande de bœuf et ses sous-produits de la Russie vers l’Algérie n’est pas encore validé par les Services vétérinaires du Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pèche et de la Pêche.

    « Les deux certificats sanitaires vétérinaires qui concerne le lait, les produits laitiers et de la viande bovine  remis par la Direction de surveillance du ministère Russe de l’Agriculture à la Direction des Services Vétérinaires du Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pèche, sont en cours d’étude par nos services vétérinaires», nous a indiqué une source fiable de la direction des services vétérinaires du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche.

    Les services vétérinaires algériens ont adoptés plusieurs certificats sanitaires vétérinaires avec de nombreux pays  sans que cela se traduise systématiquement par des échanges.

    Accords sanitaires et exportation de la viande

    L’opportunité de mettre en place ce type d’accord sanitaire favorise les échanges entre les pays, notamment les opportunités d’accès aux marchés externes de nos produits agricoles (viande ovine, sous produits laitiers, la laine, les sous produits avicoles.

    Pour rappel, lors des travaux de la 87e session générale des délégués de l’Organisation mondiale de la santé animale qui s’est tenue à Paris du 26 au 31 mai 2019, l’Algérie a été représentée par le directeur des services vétérinaires Hachemi Kaddour Karim.

    Au cours de cette session, il a été abordé notamment l’effet des facteurs externes (environnement) sur les services vétérinaires et la situation actuelle de la santé animale dans le monde.

    Par ailleurs, en marge de cette session, des rencontres bilatérales ont été organisées en commun accord entre les pays pour discuter du dispositif de mise en place de certificats sanitaires.

    Dans ce cadre, le directeur des services vétérinaires algériens a rencontré son homologue russe pour discuter de l’état d’avancement des certificats sanitaires en cours de négociation entre les deux pays.

    La partie russe a remis au directeur des services vétérinaires deux propositions de certificats sanitaires vétérinaires, l’un concernant les viandes et l’autre le lait et les produits laitiers.

    Pour rappel, Hachemi Kadour nous a indiqué que, durant les quatre premiers mois de l’année 2019, l’Algérie avait importé 28.000 tonnes de viande rouge, soit près de 70.000 têtes bovines.

    Cette quantité vient compléter la production nationale de têtes ovines et bovines abattues à l’intérieur du pays et vendue au niveau des marchés pour répondre aux besoins des citoyens.

    Sofiane Hennad