Catégorie : Agriculture et Pêche

  • El Oued: Sonatrach réalise 10 forages d’eau au profit des agriculteurs d’ El Bâadj

    El Oued: Sonatrach réalise 10 forages d’eau au profit des agriculteurs d’ El Bâadj

    La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a pris en charge la réalisation de 10 forages d’eau au profit des agriculteurs de la région El Bâadj, dans la wilaya d’El Oued, tout près de l’endroit où sont survenues, début septembre dernier des fuites de pétrole au niveau de deux pipelines.

    Les dix forages ont été dotés de stations de pompage modernes, fonctionnant à l’énergie solaire, toujours à l’initiative de la compagnie pétrolière. C’est ce qu’a annoncé le wali d’El Oued, Abdelkader Rakaa, à l’ouverture des travaux de la deuxième session ordinaire de l’APW d’El Oued.

    Sonatrach s’est également chargée de l’équipement des établissements scolaires de la région El Bâadj, dans la wilaya d’El Oued, en matériel informatique, ainsi que de chauffe-eaux fonctionnant également à l’énergie solaire, a révélé le chef de l’exécutif de wilaya.

    Une action de solidarité qui n’est pas la première du genre pour la compagnie nationale, décidée, en tant qu’entreprise citoyenne, de considérer désormais le travail de proximité comme un volet parmi les plus importants de sa politique de développement et d’investissement.

    L’on se rappelle que dès l’annonce des fuites sur les deux pipelines, les agriculteurs de la région ont été les premiers à exprimer leur désarroi et leurs inquiétudes. Ils ont fait part de leurs craintes aux représentants de l’exécutif mais aussi à des responsables de Sonatrach qui se sont déplacés sur les lieux le lendemain de l’incident, à leur tête le P-dg de la compagnie, Toufik Hakkar.

    Ce dernier a assuré de la mobilisation de tous les moyens humains et matériels nécessaires. Des équipes ont travaillé d’arrache-pied pour une maîtrise réelle de cette situation. Depuis, les eaux suspectes d’être atteintes ont été dépolluées, comme promis par les responsables de la compagnie nationale. Cela a été suivi d’un accompagnement de ces agriculteurs à travers notamment la réalisation de nouveaux forages.

    Retour sur l’incident d’El Bâadj, dans la wilaya d’El Oued

    Pour revenir à l’incident lui-même qui a fait craindre une catastrophe écologique, la compagnie nationale a réagi le lendemain, soit le 04 septembre dernier, par la publication d’un communiqué officiel indiquant que les fuites ont été enregistrées au niveau de deux points : la première à la sortie de la station de pompage SP2 à Djamaa, dans la commune d’El Oued, point 190 + 200 (PK) et la deuxième au point PK 263 dans la région d’Al-Baaj, dans la wilaya déléguée d’El M’gheir.

    «Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour contrôler la situation, assurer la sécurité des individus et des installations, tout en tenant compte de la préservation de l’environnement», a assuré le Groupe, dans ce communiqué.

    Pour les besoins de l’opération de maintenance, les équipes de Sonatrach ont dû arrêter le pompage de pétrole à partir du Bassin rouge de Hassi Messaoud vers la raffinerie de Skikda. Deux jours après, la compagnie a annoncé la fin des travaux de maintenance et la reprise du pompage de pétrole.

    «La reprise du pompage du pétrole brut à partir du Bassin rouge (Hassi Messaoud) vers la raffinerie de Skikda s’est déroulée avec succès aux environs de 8h30, à la fin de l’opération de maintenance de la partie endommagée et la remise en service des quatre stations de pompage» est-il indiqué dans le nouveau communiqué, précédé par d’autres communiqués sur l’évolution de la situation. La compagnie pétrolière s’est engagée à «poursuivre les efforts pour réparer les dégâts induits par la fuite et assainir les lieux pollués et ce à travers la mobilisation de tous les moyens humains et matériels».

    S. H.

  • Agreenvest, une plateforme pour le financement des projets agricoles

    Agreenvest, une plateforme pour le financement des projets agricoles

    Booster l’agriculture en Algérie, est l’objectif qui a motivé un groupe d’étudiants de l’école nationale polytechnique, tous élèves ingénieurs,  pour créer la plateforme Agreenvest .

    Cette plateforme propose un financement participatif pour les agriculteurs afin qu’ils développent leur projet d’une manière satisfaisante.

    Selon le chargé des relations extérieures d’Agreenvest, Taibi Badreddine, l’idée de créer cette plateforme n’est pas née du jour au lendemain: « elle est le résultat d’une observation réfléchie du monde agricole en Algérie, un monde  caractérisé par le manque de ressources financières, même si les compétences existent et sont capables de grandes réalisations ».

    Créée il y a quelque mois seulement, Agreenvest est une junior entreprise crée dans le cadre du programme de partenariat Injaz El Djazair.

    Elle se veut, selon les déclarations de ses créateurs: « cette plateforme est spécialement dédiée aux investisseurs et agriculteurs. Elle propose un modèle de financement ayant recours à la finance participative. Pour ce faire, elle propose un service complémentaire aux autres différents modes de financements destinés au secteur agricole. »

    La mise en relation entre les investisseurs et les agriculteurs se fera à partir de la plateforme Agreenvest. Il est également possible d’y retrouver tous les projets validés avec une description détaillée de chaque projet.  L’accompagnement des parties impliquées dans cette opération, c’est-à-dire l’investisseur et l’agriculteur, se fera pour toutes les étapes du projet.

    Agreenvest, un réseau d’information

    En plus du financement, la plateforme met à la disposition des agriculteurs des informations pouvant les intéresser comme le réseau des fournisseurs d’équipements agricoles, la main d’œuvre disponible ainsi que le suivi nécessaire, avec pour but de libérer l’agriculteur des tâches secondaires afin qu’il se focalise sur le cœur de son métier. Des rapports périodiques sont présentés aux investisseurs pour les mettre au courant de l’avancement du projet.

    A propos d’Injaz el Djazair

    Pour rappel, Injaz el Djazair est une association à but non lucratif. Elle fait partie de l’organisation Injaz El Arab, qui s’intéresse aux jeunes dans les 15 pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du nord) à travers des programmes ayant pour but la promotion de l’entrepreneuriat.

    Elle est présente en Algérie depuis l’année 2010 sous l’égide du club CARE. Depuis cette date, Injaz El Djazair compte à son actif la prise en charge de plus de 600 étudiants à travers les grandes écoles et les universités Algériennes, comme celle d’Alger, Boumerdes, Oran, M’sila et enfin Bejaia.

    K.M.B

  • Sid Ahmed Ferroukhi annonce un nouveau programme pour le secteur de la pêche

    Sid Ahmed Ferroukhi annonce un nouveau programme pour le secteur de la pêche

    C’est à partir de Mostaganem, exactement dans le petit port de Sidi Lakhdar que le ministre de la pêche et des productions halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, qui effectuait une visite dans cette wilaya, a annoncé le lancement du programme national de maintenance des infrastructures portuaires, qui concerne l’entretien de 27 ports au long du littoral Algérien.

    Ce programme adopté par le ministère de la pêche et des produits halieutiques, est lancé précise Sid Ahmed Ferroukhi en coopération avec le ministère des travaux publics. Le petit port de Sidi Lakhdar est la première infrastructure portuaire concernée par ce programme.

    Confié à un groupe national spécialisé dans les travaux publics, le désensablement de ce port permettra d’enlever 55.000 mètres cubes de sables et, par la même occasion l’ouverture d’un passage maritime dont la superficie est de 20.000 mètres carrés, pour un coût de 120 millions de dinars.

    La deuxième phase de ce projet de désensablement aboutira sur l’extension du front de mer principal, sur une longueur de quatre mètres. Il est également prévu la réalisation d’un deuxième bassin pour accueillir un plus grand nombre de d’embarcations de pêche.

    Des travaux qui nécessiteront une enveloppe financière de l’ordre de 1,5 milliards de dinars.

    Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de la pêche et des produits halieutiques a insisté sur l’achèvement de ces travaux dans un délai ne dépassant pas les 15 jours. « Afin de relancer l’activité de pêche dans ce port qui revêt une grande importance économique et sociale, surtout que le petit port peut accueillir environ 120 embarcations de Mostaganem et des wilayas avoisinantes, ce qui constitue une source de revenus pour au moins 2.000 familles ».

    Lors de sa visite dans la wilaya de Mostaganem, Sid Ahmed Ferroukhi, a profité de cette occasion pour annoncer le lancement d’un nouveau programme de relance économique et social du secteur de la pêche dont l’ambition est d’atteindre une production de 166.000 tonnes de poissons par an.

    Selon les déclarations de Sid Ahmed Ferroukhi de la pêche et des produits halieutiques, la production actuelle est de l’ordre de 100.000 tonnes de poissons par an.

    Ce qui n’est pas encore suffisant pour satisfaire les besoins des consommateurs. « Dans le cadre du nouveau programme, il est prévu d’atteindre une production annuelle de 166.000 tonnes de poissons. Cet objectif permet de satisfaire les besoins des consommateurs, de renforcer le marché national en espèces diversifiées de produits halieutiques contribuant à introduire des protéines marines au régime alimentaire des Algériens ». Précise Sid Ahmed Ferroukhi.

    Grâce à ce nouveau programme de relance, la pêche en haute mer sera sérieusement développée de même que la filière l’aquaculture, ce qui permettra de relancer l’économie bleue et de créer de la richesse et de nouveaux emplois. indiquera par ailleurs Sid Ahmed Ferroukhi.

    Pour rappel, en mars 2020, une réunion avait regroupé des professionnels du secteur de la pêche et des représentants des associations de la société civile, avec le ministre de la pêche et des produits halieutiques.

    Cette rencontre a porté sur l’importance de l’appui financier, l’accompagnement technique et scientifique et la formation pour les professionnels du secteur de la pêche.

    Durant cette rencontre, plusieurs problèmes ont été abordés comme les conditions difficiles dans lesquelles les pêcheurs accomplissent leur travail, l’intérêt qu’il faut accorder aux micros activités de la pêche et de l’aquaculture sans oublier le réaménagement et la réhabilitation des ports. Un autre aspect a été abordé et concerne la ressource humaine qu’il est impératif de recenser les professionnels du secteur.

    En réponse à toutes ces questions, le ministre de la pêche et des produits halieutiques, a répondu qu’il était temps de changer les méthodes de travail à travers l’actualisation et la mise en œuvre des politiques publiques et la recherche de solutions aux problèmes et l’évaluation du secteur.

    K.M.B

  • Afreximbank et ITFC: Accord de 200 millions de $ pour l’agriculture africaine

    Afreximbank et ITFC: Accord de 200 millions de $ pour l’agriculture africaine

    La Société internationale islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du Groupe de la Banque islamique de Développement (BID), a signé un accord de financement Mourabaha de 200 millions de dollars US avec la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), une institution financière multilatérale créée par des gouvernements et des investisseurs institutionnels africains.

     L’ITFC et ses partenaires financiers ont alloué ces ressources pour soutenir les exportateurs africains, dans le but de soutenir le continent à faire face à certains impacts économiques de la pandémie.

    Cet accord, qui témoigne de l’engagement et de la confiance durable de l’ITFC envers l’Afrique, permettra de financer l’exportation de denrées telles que les noix de cajou, le cacao, les graines de sésame et le maïs.  Ce financement apportera ainsi un soutien essentiel au secteur agricole en faveur de près de 11 pays d’Afrique subsaharienne. Le secteur agricole en Afrique étant le principal employeur du continent et un moteur clé du développement des PME.

    Pour  Hani Salem Sonbol, Directeur Général de l’ITFC « Le financement des exportations agricoles dans ces conditions économiques extrêmement difficiles constitue une bouée de sauvetage pour les exportateurs touchés par l’impact du COVID-19 sur le prix des produits de base. Des centaines de millions de personnes en Afrique dépendent de l’agriculture et la sécurité alimentaire de nombreux pays repose sur l’importation et l’exportation de denrées alimentaires. Nous remercions nos partenaires financiers d’avoir rejoint l’ITFC dans cette démarche et en particulier pour leur soutien sans faille en cette période de crise. Ce nouveau partenariat avec Afreximbank contribuera à soutenir les entreprises et les citoyens dans la lutte contre la pandémie de coronavirus

    Afreximbank partenaire du Programme des Ponts du Commerce Arabo-Africains


    L’Afrique est une région prioritaire pour l’ITFC depuis sa création en 2008, mandaté pour répondre aux besoins de développement et économiques des pays membres du continent.

    En 2019, l’ITFC a déboursé près de 2,38 milliards de dollars US pour aider la région à palier ses défis majeurs en matière de développement.

    Au total, depuis 2008 l’ITFC a déboursé près de 15,6 milliards de dollars US en faveur des pays membres de l’OCI de la région leur permettant d’être soutenus dans leur croissance économique, la création d’emplois et l’intégration dans les chaines de valeur des secteurs d’exportation clés que sont l’agriculture, l’énergie et l’industrie.

    Il faut souligner que l’ITFC s’est associée à l’Afreximbank pour la première fois en en 2017 avec la signature d’un accord de 100 millions de dollars US dans le but de faciliter et de financer les exportations entre les pays africains et entre l’Afrique et le reste du monde.

    Afreximbank est également un partenaire stratégique du Programme des Ponts du Commerce Arabo-Africains (AATB) lancé par l’ITFC, un programme ayant pour mandat de renforcer l’intégration économique entre les régions africaine et arabe et de favoriser le développement des exportations des PME dans des secteurs prioritaires.

    Distribué par APO Group

    À propos de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) :


    La Société Internationale Islamique du Financement du Commerce (ITFC) est un membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a pour vocation de faire progresser le commerce entre les Pays Membres de l’OCI, permettant en définitive de contribuer à son objectif prioritaire visant à améliorer les conditions socio-économiques des personnes à travers le monde.

     Démarrant ses activités en janvier 2008, l’ITFC a fourni plus de 51 milliards de dollars pour financer le commerce dans les Pays Membres de l’OCI, faisant de la Corporation le premier fournisseur de solutions commerciales pour répondre aux besoins des Pays Membres de l’OCI.

    En endossant le rôle de catalyseur du développement commercial parmi les Pays Membres de l’OCI et au-delà, la Corporation permet aux entités des Pays Membres d’accéder plus facilement au crédit commercial et leur fournit les outils de renforcement de leur capacité en matière de commerce, ce qui leur permet d’être compétitives sur le marché international.

    À propos d’Afreximbank :


    La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain.

     Afreximbank a été créée en octobre 1993 et est détenue par des gouvernements africains, la Banque africaine de développement (BAD), des investisseurs privés et institutionnels africains et des investisseurs publics et privés non africains.

    La Banque a été créée en vertu de deux documents constitutifs de base à savoir l’Accord signé par les États membres, qui lui confère le statut d’organisation internationale, et la Charte, paraphée par les actionnaires, qui régit sa structure et son fonctionnement.

     Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui favorisent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.

     Au 31 décembre de 2019, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 15,5 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’élevaient à 2,8 milliards de dollars US.  Élue « Banque Africaine de l’année » en 2019, Afreximbank a décaissé plus de 31 milliards de dollars US entre 2016 et 2019. Afreximbank est notée A- par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s et BBB- par Fitch. La Banque a son siège social au Caire, en Égypte.

  • Agriculture: Le programme de numérisation du secteur bientôt finalisé

    Agriculture: Le programme de numérisation du secteur bientôt finalisé

    Recenser les terres agricoles avec précision et connaître les données exactes sur le nombre d’éleveurs, d’agriculteurs et du bétail, sera désormais du domaine du possible. En effet, le programme de numérisation du secteur de l’agriculture en Algérie avance à une allure satisfaisante selon ce qu’a déclaré le ministre de l’agriculture et du développement rural, Cherif Omar, lors de la séance plénière du 16 juin 2020, consacrée au débat sur la loi de règlement pour l’exercice 2017, devant la commission des finances et du budget de l’APN.

    « Le projet du programme de numérisation du secteur de l’agriculture et du développement rural est  à un stade avancé et ce, grâce aux capacités Algériennes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays » a déclaré Chérif Omari. Il explique aussi que cette base de données numérique englobe des informations très détaillées  sur les terres agricoles, surtout celles se trouvant au sud du pays.

    Des détails sur la qualité de ces terres n les noms de leurs propriétaires ainsi que des ressources en eau. Ce qui permettra une meilleure exploitation et pratiquer une « agriculture intelligente ».

    Dans le cadre du projet de loi budgétaire, le Ministre de l’agriculture et du développement rural explique que le secteur a bénéficié d’une enveloppe financière de l’ordre de 260,99 milliards de DA. 2,84 milliards de DA ont été consacrés à l’ancienne direction de la pêche et de l’aquaculture.

    Le secteur de l’agriculture a  également bénéficié de  soutien en ce qui touche les céréales et le lait. Ce soutien s’élève à 186,36 milliards de DA, ce qui représente 86% du budget de fonctionnement alloué au secteur de l’agriculture.

    Il est aussi question de mise en valeur de terres agricoles, ce qui a permis à 145.428 bénéficiaires  d’obtenir 1,1 millions d’hectares de terres. De nouvelles exploitations sont également réalisées et concernent, l’agriculture et l’élevage de bétail. Elles sont de l’ordre de 25.784 exploitations.

    Agricultures: Les réalisations

    D’autres réalisations sont à signaler, il s’agit de la réalisation de 6.332 Km de lignes électriques dans 19 wilayas, l’ouverture de 6.639Km de pistes agricoles, sans oublier la création de plus de 2,6 millions d’emplois. En 2017, la production de céréales s’est chiffrée à 34,7 millions quintaux, celle des légumineuses avait atteint 1,1 million de quintaux, la pomme de terre 46,1 millions de quintaux et enfin la 12,1 millions de quintaux pour la tomate industrielle.

    D’autres cultures ont enregistré de bons résultats comme l’ail qui a atteint 1,24 millions de quintaux, la pomme avec 4,9 millions de quintaux, les viandes blanches 5,30 millions de quintaux et 5,43 millions de quintaux pour les viandes rouges, et enfin 3,52 mds de litres de lait frais.

    Les capacités de stockage des produits agricoles sont en nette croissance. En effet, le ministre de l’agriculture explique qu’un programme d’investissement est engagé avec la construction de 09 silos en béton armé et de 30 autres en métal. Ce qui fait que les capacités de stockage s’élèvent désormais à 30,3 millions de quintaux, après l’acquisition en 2019 de 09 silos ayant une capacité de 3,5 millions de quintaux.

    Y.M

  • Pêche et aquaculture: La formation pour renforcer la filière

    Pêche et aquaculture: La formation pour renforcer la filière

    Faciliter l’accès aux financements, bénéficier de l’accompagnement technique et scientifique, garantir des formations pour les professionnels, sont entre autres, les revendications que les représentants des associations  de la société civile et des professionnels du secteur de la pêche et aquaculture, ont soumis au Ministre de la Pêche,  Sid Ahmed Ferroukhi, lors de la rencontre qui les a réunis à l’institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture.

    Le but de cette rencontre consacré au secteur de la pêche et aquaculture, qui a regroupé les associations de la société civile, des professionnels du secteur de la pêche, des association pour la protection des consommateurs et celles activant dans la préservation de l’environnement, était de recenser les préoccupations des professionnels du secteur de la pêche et de l’aquaculture dans les quatre coins du pays.

    Cette rencontre qui a regroupé tous les acteurs du secteur de la pêche et aquaculture, visait également à mobiliser les associations de la société civile dans les activités touchant au secteur de la pêche et aquaculture, de l’environnement qu’il soit saharien, marin ou continental.

    Les associations présentes à cette rencontre n’ont pas manqué d’évoquer toutes les difficultés rencontrés lors de l’exercice de leur métier. Pour certains, ce sont les conditions de travail pénibles des pêcheurs qu’il faut améliorer, d’autres ont insisté sur la nécessité d’avoir des sièges sociaux et des moyens de travail adéquats, si les pouvoirs publics souhaitent réellement porter le secteur de la pêche et aquaculture .

    La préservation des fonds marins est une préoccupation que n’a pas manqué d’évoquer le président de l’association « Seybouse » d’Annaba. « Il faut intensifier les efforts de sensibilisation aux dangers de la pollution de la mer et l’impact que cela peut avoir sur la flore et la biodiversité marine ».

    Dans l’ensemble, les associations ont demandé d’encourager la création de micro entreprises dans ce secteur, de réaménager et réhabiliter les ports et de mieux organiser les ventes des produits de la pêche.

    Pour ce qui est des aquaculteurs du sud du pays, leurs revendications tournaient surtout autour de la création d’usines pour aliments de poissons et les matières premières, actuellement importées et donc souvent chères.

    Le ministre de la pêche et de l’aquaculture, Sid Ahmed Ferroukhi, a assuré que d’autres rencontres  de ce genre seront organisées  l’avenir afin de mobiliser les associations activant dans ce domaine et le degré de leur implication dans la réalisation de nouveaux projets. Même les associations de la société civile et le rôle qu’elles ont à jouer dans l’intégration des jeunes.

    Le Ministre de la pêche explique que le secteur s’oriente résolument vers la pêche en haute mer, ce qui  implique la présence de compétences humaines qualifiées.

    Dans ce cadre, il a annoncé l’intégration de 5 000 jeunes dans les multiples programmes de formation.

    Rania Derouiche

  • Salon international de l’Agriculture: 25 exposants algériens à Paris

    Salon international de l’Agriculture: 25 exposants algériens à Paris

    La participation à la 57ème édition du Salon international de l’Agriculture ( SIA ), qui se tient de 22 février  au 1 mars à Paris (France), vise non seulement à promouvoir le produit algérien, mais surtout à trouver des partenaires étrangers pour développer l’Agriculture, à travers ses différents segments.

    Pas moins de 25 exposants, issus du secteur public et privé, occupant une surface de 350 m², prennent part à cet événement. Ce Salon, qui se tient sous le thème « l’Agriculture vous tend les bras », est une occasion pour les participants algériens de nouer des contacts et de placer leurs produits sur les marchés internationaux. Pour rappel l’an dernier, pas moins de 30 exposants avaient pris part au  Salon international de l’Agriculture.

    Plusieurs produits de terroir ont été exposés à cette manifestation, dont, les dates, l’huile d’olive, les fruits et les légumes.

    L’ Ambassadeur d’Algérie en France, Salah Lebdioui qui a visité le stand algérien a, d’ailleurs, tenu  à assurer les exposants de « l’accompagnement de l’Ambassade pour faciliter les opérations d’exportation de leurs produits ».

    Comme il les a encouragés à améliorer leurs potentialités compétitives afin de conquérir les marchés internationaux.  D’autant plus que le Plan d’action du Gouvernement, ambitionne un renouveau économique, dont le secteur de l’agriculture constitue un élément important.

    La 57ème édition de ce Salon de l’Agriculture, qui se tient au Parc des expos de Paris Porte de Versailles, a été inaugurée samedi par le Président de la République française, Emanuel Macron.

    Regroupant près de 1.000 exposants venus de 23 pays, ce Salon International rassemble chaque année tous les acteurs du monde agricole, à savoir, les éleveurs, producteurs, organisations et syndicats professionnels, ministères et organismes publics ou instituts de recherche pour présenter les différentes facettes du secteur agricole et agroalimentaire, de ses métiers, de ses évolutions et de ses perspectives.

    Pour s’imposer sur les marchés internationaux, l’Algérie adopte désormais une stratégie, à même de soigner son image. Cela passe incontestablement par la sphère économique.

    Brahim.S.

  • Production agricole nationale: Hausse de 6% en 2019

    Production agricole nationale: Hausse de 6% en 2019

    La valeur de la production agricole nationale a enregistré en 2019 une hausse de 6,1%, avec 3 482 milliards de dinars (près de 29,1 milliards de dollars) contre 3 281 milliards de dinars (près de 28 milliards de dollars) en 2018.

    Selon le directeur central des statistiques agricoles et des systèmes d’information au ministère de l’Agriculture, Ahmed Badani, «cette progression de valeur de la production agricole nationale est le résultat d’une forte augmentation des quantités produites et d’une hausse des prix de certains produits agricoles».

    En outre, la part de la valeur ajoutée du secteur agricole dans l’économie nationale s’est établie, à la fin 2019, à 12,4% et à 16,2% hors hydrocarbures.

    Pour M. Badani, «la contribution du secteur agricole au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 12% en fait un levier important et essentiel dans le développement de l’économie nationale par rapport à d’autres secteurs productifs».

    Abordant l’augmentation de la production agricole nationale, il citera le cas des viandes blanches, passée de 5,4 millions de quintaux en 2018 à 5,6 millions de quintaux en 2019, du blé dur de 31,78 millions de quintaux à 32,1 millions de quintaux et de la pomme de terre de 46,5 millions de quintaux à 50,2 millions de quintaux.

    Résultat, la couverture des besoins alimentaires par la production agricole nationale se situe à hauteur de 73% pour une superficie exploitée de 8,6 millions d’hectares.

    Ainsi, entre janvier et novembre 2019, les statistiques avancées font ressortir un recul des importations agricoles d’une valeur de 767,2 millions dollars pour les produits alimentaires (7,6 %), principalement composés de la poudre de lait qui a enregistré une baisse de 105 millions dollars (-9%) et des céréales avec une baisse de 353 millions dollars (-18%).

    Cependant, l’importation des viandes rouges a augmenté de 10 millions dollars pour les périodes considérées.

    Par ailleurs, les exportations des produits agricoles ont enregistré une hausse de 12%, soit une valeur de 38,6 millions dollars.

    Durant le quinquennat 2015-2019, le taux de croissance agricole moyen a atteint près de 3,1%.

    En ce sens, la croissance enregistrée concernait les légumes (3%), les viandes blanches (4,18%), les viandes rouges (1,4%), les légumineuses (8%), l’olive (12,5%), les dattes (4%) et les tomates industrielles (8,6%).

    En parallèle, le taux de croissance moyen de la filière céréalière s’est élevé à près de 10,3%, dont 12% pour le blé dur, 11,8% pour l’orge, 3% pour le blé tendre et 12,3 pour l’avoine. En outre, il y a lieu de rappeler que des efforts sont faits aussi bien par les pouvoirs publics, que par les organisations professionnelles que par les agriculteurs. Tous aspirent à tirer vers le haut la production agricole nationale.

    Aussi, les coopératives relevant de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) ont enregistré, en 2019, quelque 27,14 millions quintaux, alors que les quantités de blé dur ont atteint 20 millions quintaux et celles du blé tendre 3 millions quintaux.

    Assurant que la production céréaliculture nationale était suffisante pour couvrir la demande locale, M. Badani a évoqué la nécessité de revoir les modes de consommation en vue de réduire les importations de blé tendre.

    Du reste, les importations de céréales ont enregistré, durant les 11 premiers mois de 2019, une baisse estimée à 353 millions de dollars par rapport à la même période de 2018.

    Rabah Nadri

  • Semences de pomme de terre : Plus d’importation à partir de 2022 !

    Semences de pomme de terre : Plus d’importation à partir de 2022 !

    L’Algérie n’importera plus, à partir de 2022, de semences de pomme de terre selon le programme arrêté par le groupe de valorisation des produits agricoles (GVAPRO).

    C’est ce qu’a révélé, aujourd’hui, le président directeur général du groupe, Mustapha Belhanini, affirmant que le groupe travaille sur un programme de réduction progressive des quantités de semences de pomme de terre importées pour atteindre l’autosuffisance d’ici 2022.

    Lors d’une conférence de presse animée au siège du groupe à Alger, M. Belhanini a souligné l’avancement des recherches dans le domaine du développement des types de semences en Algérie et la limitation de l’importation à la première génération de semences de pomme de terre qui seront développés antérieurement au niveau local.

    Selon ce responsable, l’Algérie importe actuellement 20% seulement des besoins en semences de pomme de terre pour près de 80 millions d’euros/an, pour les revendre ensuite aux agriculteurs au prix de 190 dinars/kg, alors que les 80% sont couverts par la production locale au prix de 60 dinars/kg.

    Les semences de pomme de terre de première et deuxième génération importées sont destinées à la production de plants de la classe Super Elite (SE) et Elite (E), développés pour d’autres dérivés, alors que la classe A destinée à la plantation directe n’est plus importée.

    Selon le même responsable, il est prévu en 2020 la production de plus de 5 millions de tonnes de semences de pomme de terre de deuxième génération et 4 600 tonnes autres première génération.

    Concernant les mesures d’’accréditation des laboratoires relevant du groupe, M. Belhanini a fait état de l’entame de l’opération en coordination avec l’Organisme algérien d’accréditation ( ALGERAC ).

    Ainsi, les équipements et les ressources humaines du laboratoire central du groupe ont été valorisés et modernisés dans le cadre d’un programme mis en place par le ministère de l’Agriculture en 2017 pour un montant oscillant entre 30 et 35 milliards de centimes.

    Par ailleurs, ce programme a donné lieu à une augmentation de la production en laboratoire de mini tubercules de 400 000 à 1,5 millions de mini tubercules, contrôlés et traités pour produire 5 types de plants naturels.

    Une coordination est en cours avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l’étude de production de nouveaux types de semences permettant de maitriser davantage les mécanismes de production de la pomme de terre en assurant la disponibilité des types demandés par les transformateurs.

    Dans ce cadre, le rendement a atteint 400 quintaux/hectare de plants de type G1 et l’implantation de 40 hectares de plants de type G2 dans la wilaya de Bouira et 180 hectares dans la wilaya de Tiaret qui ont donné lieu à la production de 46 000 tonnes de semences de deuxième génération en 2019.

    Aussi, il est prévu la création de deux zones de plantation de semences de pomme de terre de type G2 dans la wilaya de Ghardaïa et Skikda.

    A ce propos, M. Belhanini a fait état de la mise en place d’une cartographie nationale de toutes les régions concernées par la plantation des semences de pomme de terre et autres et la mise en place d’un Process de traçabilité pour connaitre les différentes évolutions qui peuvent apparaître au cours du cycle de production.

    Du reste, le groupe envisage, en 2022, d’exporter 150 000 à 200 000 tonnes de semences produites localement.

    Par ailleurs le groupe a mis en place un programme de développement de production BIO s’étalant sur trois  années en collaboration avec une société européenne.

    Concernant la transformation, le président du Conseil interprofessionnel de la filière pomme de terre, Kedmani Lahcène a fait état de la coordination en cours entre les membres du conseil, les transformateurs et le ministère de l’Industrie pour arrêter la liste de tous les transformateurs, leurs capacités de production et les types de pommes de terre nécessaires à leur activité

    Il s’agit également de l’organisation des relations interprofessionnelles dans le cadre d’accords garantissant les droits de chaque partie et permettant de connaitre les volumes de la demande à l’avenir.

    Par ailleurs, il a indiqué que la superficie destinée à la culture de la pomme de terre a atteint, durant la saison actuelle, 160 000 hectares au niveau national.

    Enfin, il a plaidé pour une prise en charge sérieuse du problème des prix afin de permettre à l’agriculteur de récupérer son investissement et d’assurer la disponibilité de ce produit à des prix abordables pour le consommateur à travers des mécanismes efficaces à même de réguler le rôle des intermédiaires et organiser leur intégration dans le circuit de la commercialisation.

    Rabah Nadri

  • Renouveau rural et agricole: Une feuille de route pour augmenter les capacités de production

    Renouveau rural et agricole: Une feuille de route pour augmenter les capacités de production

    Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a révélé que le gouvernement élabore une feuille de route pour la relance du programme de renouveau rural et agricole.

    Cette feuille de route pour le renouveau rural vise à augmenter les capacités de production et valoriser le produit des régions rurales et montagneuses.

    Selon un communiqué de presse du ministère, cette mesure a été prise lors d’une réunion de coordination consacrée à l’examen de plusieurs questions liées au secteur à laquelle ont pris part le Secrétaire général du ministère, le chef de cabinet ainsi que les cadres centraux du groupe Génie rural (GGR), de la direction générale des forêts (DGF) et du bureau national des études pour le développement rural (Bneder).

    Selon M. Omari le programme de renouveau rural et agricole «figure parmi les programmes socioéconomiques les plus efficaces de par les résultats positifs enregistrés».

    Ce programme de renouveau rural et agricole contribuera à la réalisation des différents projets de proximité intégrés, ce qui fera augmenter les capacités de production, selon M. Omari.

    Ce programme vise à valoriser le produit local, diversifier les activités économiques en milieu rural et assurer la stabilité des familles rurales, tout en améliorant leurs conditions de vie.

    Aussi, ce programme permet d’assurer un développement durable et d’impliquer les différents secteurs dans la prise de décisions d’investissement appropriées.

    Cela se traduira par la prise en considération de la spécificité de l’espace rural, l’attraction de la main d’œuvre rurale et son intégration dans les projets d’investissement, tout en veillant à sa stabilité.

    En ce sens, M. Omari a insisté sur l’impératif de rattraper les insuffisances enregistrées dans le cadre de ce programme en vue de relancer les potentialités de l’économie rurale et montagnarde.

    Le premier responsable du secteur a relevé, d’autre part, l’importance de trouver de nouvelles formules en vue d’améliorer le rendement à travers le recours aux technologies modernes et du savoir-faire, notamment en ce qui a trait à la numérisation, et ce pour renforcer la productivité agricole, et partant, créer de la richesse et des emplois.

    «Cette approche permettra aux agriculteurs d’accroître la rentabilité, de mieux gérer les facteurs de production, à travers le recours à de nouveaux modes agricoles, de nouveaux systèmes de production, l’amélioration de la qualité de leurs produits agricoles et la préservation des ressources naturelles», conclut le communiqué.

    Rabah Nadri