Catégorie : Agriculture et Pêche

  • Le Salon « Batata Expo 2016 » ouvre ses portes à Mostaganem

    Le Salon « Batata Expo 2016 » ouvre ses portes à Mostaganem

    Le Salon national de développement de la filière de pomme de terre « Batata Expo 2016 » a ouvert, mardi, ses portes, à Mostaganem avec la participation de 50 exposants venus de l’intérieur du pays et de l’étranger.

    Ce rendez-vous, constitue un espace pour exposer différentes variétés de ce tubercule en enregistrant  la présence d’opérateurs nationaux, de producteurs de semences de pomme de terre de France, d’Espagne et de Tunisie, des spécialistes en matériel agricole et d’autres secteurs comme la production d’engrais,  de semences, des pépinières, de l’emballage et du froid. La présence d’entreprises spécialisées dans la protection végétale en plus des instituts d’agronomie et des banques est également à relever.

    Un espace a été réservé par les organisateurs au matériel agricole comme les équipements de plantation, de cueillette de récoltes, les moyens d’aspersion et d’irrigation goutte-à-goutte, les pompes, les matériels destinés à la lutte biologique des fléaux agricoles et autres.

    Cette manifestation, organisée trois jours durant au Centre équestre de Sayada, permet un échange d’expériences entre fellahs et opérateurs notamment sur les techniques modernes devant réaliser une production et un rendement de qualité supérieure.

    Les organisateurs ambitionnent de concrétiser un partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers et d’encourager des investisseurs à la transformation et à l’exportation de la pomme de terre et à développer cette filière.

    Durant ce salon, une journée d’orientation à l’investissement dans le domaine agricole est prévue, tout comme des communications techniques  données par des experts locaux et étrangers sur le mode de production, de traitement, d’utilisation d’engrais et les perspectives d’exportation de ce tubercule  selon le normes en vigueur dans le monde.

    Des sorties vers des exploitations agricoles de la région sont programmées par les organisateurs pour tester de nouvelles variétés de semences de pomme de terre.

    Ce salon est initié par la chambre agricole de wilaya, la direction des services agricoles (DSA) et l’entreprise privée des expositions.

    La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du directeur de la régulation et développement des produits agricoles au ministère de l’agriculture et du développement rural et la pêche, Ammari Chérif, et des autorités de wilaya, rappelle-t-on.

  • Tizi Ouzou: un  salon régional de l’agriculture du 5 au 7 mai

    Tizi Ouzou: un salon régional de l’agriculture du 5 au 7 mai

    Tizi Ouzou accueillera du 5 au 7 mai un salon régional de l’agriculture, rapporte l’APS qui cite les organisateurs de ce rendez-vous, à savoir Association nationale  pour la promotion rurale (ANPR) en collaboration avec la direction de wilaya des services agricoles (DSA).

    Près de quarante exposants  issus des wilayas avoisinantes, entre agriculteurs et investisseurs, son attendus au centre scientifique de loisirs (CSL),  lieu de la manifestation. Ils seront regroupés autour d’une exposition de machines, matériel et produits agricoles. Au programme figurent également des conférence-débats sur le thème de la promotion de l’activité agricole. a-t-on appris de même source.

    L’organisation de ce salon vise à «encourager et à promouvoir l’investissement dans le secteur agricole et ce, dans le cadre de la politique nationale portant diversification et renforcement de la production nationale en vue de réduire la facture des importations », indique Abdelghani Benali, président du bureau de wilaya de Tizi-Ouzou de l’ANPR.

  • Détournements de terres agricoles: 699 infractions constatées

    Détournements de terres agricoles: 699 infractions constatées

     

     

     
     
     
     
  • Importation de lait : la facture en nette baisse au 1er trimestre 2016

    Importation de lait : la facture en nette baisse au 1er trimestre 2016

    La facture d’importation du lait et matières premières y afférentes a reculé à 207,08 millions de dollars (usd) au premier trimestre 2016, contre 316,38 millions usd à la même période de 2015, soit une baisse de 34,55%, a appris l’APS auprès des Douanes.

    Les quantités importées de lait en poudre, crèmes de lait et matières grasses laitières, utilisées comme intrants dans la filière laitière, ont également baissé à 82,67 tonnes (t) contre 103,44 t, en recul de 20% entre les deux périodes comparaison, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).

    La facture du lait a baissé en raison non seulement de la réduction des quantités importées mais aussi de la baisse des prix à l’importation par l’Algérie de cette denrée alimentaire.

    Les prix à l’importation des poudres de lait étaient en recul de 40% en 2015 passant à 2.800 dollars/t contre 4.800 dollars/t une année auparavant, et ont encore baissé à 2.594 dollars/t en janvier 2016, soit un recul des prix de 17% par rapport à janvier 2015.

    Afin de réduire les importations de ce produit subventionné et de promouvoir la filière lait, de nouvelles mesures ont été décidées, il y a quelques mois, par le gouvernement en faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur en augmentant la subvention du lait cru et en encourageant l’investissement, avec l’objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019.

    Le gouvernement a ainsi décidé que le prix de référence du litre de lait cru de vache soit fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant), se répartissant entre 36 DA le prix de cession du lait cru aux laiteries et 14 DA de subvention de l’Etat, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.

    En réponse à la préoccupation des éleveurs relative à l’accès à l’aliment de bétail et à la régulation du marché de ce produit, il a été décidé d’approvisionner directement les éleveurs en matière de son (résidu de mouture de blé).

  • Le premier catamaran algérien est en cours de construction à Azeffoun

    Le premier catamaran algérien est en cours de construction à Azeffoun

    Le premier catamaran algérien est en cours de construction au chantier naval du port d’Azeffoun, à une soixantaine de kilomètres au nord de Tizi-Ouzou, a annoncé,jeudi, le directeur local de la pêche, des ressources halieutiques et de l’aquaculture (DPRHA), Belaid Abdelhafidh.

    Ce type de bateau à deux coques spécialisé dans l’aquaculture, sera réalisé en fibre de verre. Il sera d’une longueur de 14 mètres et d’une largeur de 6,30 mètres, et doté d’une puissance de 335 CV et d’une grue d’une capacité de levage de 4 tonnes, a-t-on appris de même source.

    La production nationale de catamarans permettra de réduire le prix d’achat de ce type d’embarcations qui sont acquis de pays européens dont l’Italie, l’Espagne et la France, a observé M. Belaid.

    « Les catamarans qui seront fabriqués au chantier de construction et réparation navale, SAKOMAS, d’Azeffoun coûteront moins de 25 millions de dinars, contre 75 millions de dinars pour ceux importés, soit une réduction de deux tiers de la facture », a-t-il précisé.

    En mars dernier le chantier naval SAKOMAS d’Azeffoun avait procédé à la mise à l’eau du plus grand bateau de pêche en fibre de verre construit en Algérie.

    Il s’agit d’un sardinier d’une longueur de 18,90 mètres. La construction de ces embarcations cadre avec la nouvelle politique du secteur de la pêche et des ressources halieutique, orientée vers l’encouragement de l’investissement dans l’activité aquacole en vue de doubler la production halieutique nationale, à horizon 2020, à indiqué le DPRHA.

    Actuellement, cette production nationale est de l’ordre de 100 000 tonnes de poisson/an au moment où la demande exprimée est de 180 000 tonnes/ans.

    Le programme Aquapêche 2020, tracé par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, prévoit de porter la production aquacole à 200 000 tonnes/an, par la production de 100 000 tonnes supplémentaires de produits halieutiques issus de l’élevage, a rappelé ce même responsable.(Aps

  • Importations algériennes de céréales : la facture en baisse de près de 26% au 1er trimestre 2016

    Importations algériennes de céréales : la facture en baisse de près de 26% au 1er trimestre 2016

    La facture des importations algériennes de céréales (blé, maïs et orge)  a baisse de 25,67% au premier trimestre 2016 après avoir atteint 698,054 millions de dollars contre 939,173 millions de dollars à la même période de l’année 2015.

    Ces chiffres ont été rendus publics par le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS) qui précise que la baisse a également touché les quantités importées, hormis le blé. Lesquelles quantités se sont chiffrées 3,2 millions de tonnes contre 3,5 millions de tonnes pour le compte du premier trimestre 2015, soit un recul de 8,5%.

    La facture d’importation de blé (tendre et dur) a reculé à 502,02 millions usd contre 625,826 millions usd (-19,8%), pour des quantités ayant atteint 2,11 millions t (contre 2,06 millions t).

    Par catégorie de blé, la facture d’importation du blé tendre a reculé à 325,92 millions usd contre 392,14 millions usd (-17%), alors que les quantités importées ont grimpé à 1,6 million t (contre 1,55 million t).

    Pour le blé dur, la facture a baissé à 176,09 millions usd contre 233,67 millions usd (-24,64%), avec une légère augmentation des quantités importées qui se sont établies à 510.830 t (contre 509.140 t).

    Concernant le maïs, les importations se sont chiffrées à 161,84 millions usd contre 243,25 millions usd (-33,46%) avec un volume importé de 906.393 t contre 1,15 million t.

    Quant à l’orge, l’Algérie en a importé pour 34,18 millions usd contre près de 71 millions usd entre les deux périodes de comparaison (-51,24%) avec une quantité de 182.550 t (contre 286.052 t).

    Le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales depuis 2015 est à l’origine de la baisse de la facture des importations algériennes de céréales dont le un rythme est plus soutenu que celui des quantités, et ce, malgré l’augmentation du volume des importations de  blé tendre et dur

    Dans ce sens, le gros importateur de blé tendre qu’est l’Algérie a vu son prix à l’importation de cette matière baisser à 239 dollars/tonne en 2015 contre près de 292 dollars/t en 2014, alors que le prix du maïs a reculé à 197 dollars/t contre 237 dollars.

     

  • Plus de 80 dossiers de projets agricoles déposés

    Plus de 80 dossiers de projets agricoles déposés

  • Pêche au corail: adjudication pour les concessions en mai prochain

    Pêche au corail: adjudication pour les concessions en mai prochain

    Deux zones de pêche au corail ont été définies pour être exploitées durant les cinq prochaines années (2016-2020) par les 60 concessionnaires admis, selon le plan de gestion de l’exploitation de cette ressource présenté jeudi à Alger aux professionnels et responsables du secteur.

    Il s’agit de la zone « Est », comprenant Annaba et El-Kala et dont le périmètre d’exploitation se prolonge jusqu’à la frontière algéro-tunisienne, et la zone « Ouest » qui comprend Skikda et Jijel, selon les détails fournis par des cadres du ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la Pêche lors d’un atelier national sur la réouverture de la pêche au corail.

    Les séances d’adjudication pour les concessions sont prévues pour mai prochain

    Selon des décrets publiés en août 2015 au journal officiel, la pêche du corail est ouverte durant toute l’année pendant cinq années maximum, au bout desquelles les périmètres d’exploitation seront fermés et mis en jachère pour une période minimum de 20 ans.

    Quant au quota autorisé par concession, il est au prorata du nombre de concessionnaires admis, le quota maximum par secteur d’exploitation étant fixé à 3000 kilogrammes, soit 100 kg/concessionnaire.

    « Le corail est une espèce fragile dont la durabilité est conditionnée par une bonne gestion du stock et une mobilisation de moyens de contrôle et de suivi opérationnel coordonné sur le terrain par les différents acteurs concernés », souligne un cadre du ministère.

    En 2012, les pouvoirs publics ont décidé de rouvrir cette activité après 15 de suspension suite à la surexploitation de la ressource et pour permettre à l’économie nationale d’en tirer profit et mettre fin au braconnage ayant pris de l’ampleur pendant la période de fermeture.

    Les conditions de la reprise de cette activité à forte valeur marchande, ont été définies par la nouvelle loi sur la pêche et l’aquaculture adoptée en 2014 .

  • Production viticole algérienne: 10 millions de quintaux en 2019

    Production viticole algérienne: 10 millions de quintaux en 2019

    Production viticole algérienne: 10 millions de quintaux en 2019

    « Nous voulons augmenter notre production viticole à l’horizon 2019 à 10 millions de quintaux contre 5,3 millions de quintaux actuellement », a souligné le directeur général de la régulation et du développement de la production agricole au ministère Chérif Omari lors d’une conférence sur les pratiques innovantes dans la filière viticole organisée par la chambre Nationale  de l’Agriculture et animée par un expert italien.

    En termes de superficie, environ 70.960 hecatres ont été plantés durant la campagne 2014-2015.

    Selon les chiffres présentés par M. Omari, l’Algérie importe plus de 25 millions de dollars de produits de vigne. En 2015, l’Algérie a importé 1,8 million de dollars de raisin frais 25 millions de dollars de raisins secs, selon les statistiques du ministère du Commerce.

    En matière de culture de vigne, l’expert italien pense que l’Algérie doit améliorer la situation agronomique au niveau de la formation de la plante notamment en ce qui concerne les modes de conduite, les porte-greffes, la taille et au niveau des infrastructures pour aller vers le marché international

    La situation pédoclimatique de l’Algérie, souligne l’expert, lui permet de produire (des produits) avec très peu d’intervention phytosanitaire ce qui est très important pour le marché étranger. « Tout le monde veut un produit plus sain avec moins de traitement », a-t-il ajouté.

  • Comment associer agriculteurs et producteurs

    Comment associer agriculteurs et producteurs

    « Nous oeuvrons pour la création d’une plateforme de rencontres pour les acteurs de l’industrie des boissons qui permettrait à chacun d’entre eux de faire part de ses problèmes et de ses exigences, et trouver des solutions et une nécessité pour la croissance du secteur de l’industrie des boissons en Algérie », a indiqué Ali Hamani, président de l’association des producteurs Algériens de boissons (APAB) lors d’un symposium organisé à Alger autour de la valorisation des produits agricoles dans les boissons. «Le manque de communication entre agriculteurs et industriels est à l’origine de tous les problèmes dans ce secteur, faciliter le dialogue serait bénéfique pour tous. »
    Cette rencontre organisée par l’APAB et Filaha Innov du groupe de réflexion Filaha a pour objectif la valorisation de l’arboriculture fruitière en Algérie qui, évidemment, recèle un très grand potentiel.

    Et de l’avis de l’expert Ahmed Henni, « les secteurs agricole et industriel sont déconnectés ».

    Il en appelle d’ailleurs les concernés à revoir leur organisation : «Il me parait vital de réserver des zones agricoles dont la production sera destinée spécialement à la production de boissons et d’autres à la consommation». A l’occasion, le conférencier n’a pas manqué de rappeler la nécessité de contrôler les denrées importées et la qualité des eaux destinées à l’irrigation.

    Pour le président de la fondation Filaha Innov, Amine Bensemmane, « la question qu’il faut se poser aujourd’hui est quel type d’exploitation nous souhaitons avoir pour produire mieux et durablement ». Il reste convaincu que l’avancement de ce secteur implique de nombreux efforts, mais, avant tout, il faudra raisonner en termes de priorités et distinguer ce qui est important du superflu.

    Dans sa communication, Ahlem Cherkaoui, chargé de la qualité à l’APAB, a présenté une série d’orientations afin que le secteur de l’industrie des boissons se positionne sur le marché national et international qui passe par la « sécurité alimentaire », c’est-à-dire l’obligation de produire tout en respectant toutes les normes qualités avant de mettre un produit sur le marché.

    La secrétaire général de l’APAB, Medjoubi Meriem, a donné des chiffres clés concernant l’agrumiculture en Algérie qui reflètent un développement évident, « en 1962, la production nationale était d’un million de quintaux, aujourd’hui elle plafonne les 11 millions de quintaux » ,néanmoins, elle ne manque pas d’attirer l’attention sur les freins au développement de l’industrie de transformation des agrumes, notamment la rentabilité du secteur qui dépend de la qualité, les prix élevés, le non-respect de la sécurité sanitaire…

    La conférencière suggère de moderniser les outils de gestion, améliorer la qualité des jus de fruit en diminuant d’huile essentielle, mettre à niveau les infrastructures de production et mettre en place un programme de récupération des sous-produits des agrumes.

    Cette rencontre a permis aux professionnels de ce secteur d’aborder les questions cruciales et apporter des solutions qui amènent à un développement durable de ce secteur et la réalisation d’une autosuffisance alimentaire.

    Par Zohra Souames