Catégorie : Agriculture et Pêche

  • Groupe Bali,une usine de transformation de fientes en engrais à Bouira

    Groupe Bali,une usine de transformation de fientes en engrais à Bouira

    Le Groupe Bali annonce l’entrée en production prochaine d’une  usine de traitement et de transformation de fientes en engrais . Elle sera lancée d’ici au mois de juillet prochain rapporte l’Aps qui cite Ali Bali,  président du Groupe  du même nom. Le  coût de cet investissement  privé   destiné à la réalisation d’une unité de traitement de la fiente en  engrais biologique est de 12 millions d’euros.

    Ce projet est financé par la Banque de développement rural (BADR) et par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) à hauteur de 60 %.

    Cette usine qui devrait entrer en production cet été est «voulue  pour répondre aux besoins du marché national en matière de produits biologiques utilisés dans la fertilisation des terres agricoles », a expliqué à l’Aps  Ali Bali, qui a indiqué de cette unité est située près du complexe avicole d’El hachimia -appartenant à ce même Groupe et inauguré  en novembre 2016- qui fournira la matière première, et s’étale sur une superficie de  13000 m2.

    Cette unité comprenant  deux grands hangars pour le stockage de la fiente,traitera, une fois entrée en production  près de 200 tonnes de fiente par jour et produira quotidiennement une quantité de 60 tonnes d’engrais biologiques.

    Pour rappel, le complexe avicole de poules pondeuses d’El Hachimia (Bouira),qualifié du plus grand complexe avicole à du pays  a une capacité de production 1 million oeufs/jour  et devrait atteindre  à 1 million et demi d’œufs d’ici fin 2018. Dans sa 1ere  phase le complexe avait démarré avec  455.000 œufs.

  • Clôture du 2ème Med Mag Oliva Algérie2018

    Clôture du 2ème Med Mag Oliva Algérie2018

    La 2ème édition du Salon international de l’Olive, Huile d’Olive Process et dérivés de l’olivier «Med Mag Oliva Algérie2018 », placé sous le thème « pour une amélioration quantitative et qualitative » a pris fin ce samedi 10 mars.

    Les organisateurs de cet évènement – eux même conditionneurs d’huile d’olive -s’est déroulé sur 4 jours dans l’enceinte du palais des expositions Safex à Alger, se sont déclarés très satisfaits. « 80 exposant, entre Algériens et étrangers, ont pris part cette année édition, c’est mieux que la première édition et c’est normal, c’est un salon qui grandit. L’amélioration est palpable également  au niveau de la qualité des produits exposés que ce soit pour l’olive ou l’huile d’olive et, j’en suis très satisfait », affirme Samir Gani, organisateur du Salon qui se dit confiant  de l’élan positif  que prend la culture oléicole en Algérie.

    « Avec le programme qui prévoit de nouvelles plantations d’oliviers et l’introduction   de nouvelles variétés, il faut dire que  le cadre est propice au développement du secteur en Algérie, il faut juste un accompagnement des acteurs de la filière afin de produire une huile d’olive Algérienne de qualité et prête à être présente sur les marchés internationaux ». D’où la participation des entreprises étrangères venues présenter une technicité et un savoir-faire et de nombreux acteurs de cette filière oléicole en plein essor dans notre pays.

    La participation des sociétés internationales, représentée par quatre pays à savoir, l’Italie, l’Espagne, la Turquie et la Syrie ,pays producteurs d’olive et d’huile d’olive et détenteurs  d’un savoir –faire et d’une technologie a pour objectif de faire bénéficier les acteurs de la culture oléicole en Algérie de toutes les expériences  afin de  donner un nouvel essor à une filière dont les possibilités  de développement sont  très grandes.

    « Le potentiel de production existe surtout pour cette année où la cueillette est très bonne, mais nous manquons encore de savoir –faire en matière de triturage,  d’extraction, de stockage , de conditionnement et  surtout de packaging pour mettre en évidence les produits. L’huile d’olive est un produit  noble et mérite d’être entreposée dans des emballages de luxe », explique Samir Gani qui dit accorder une importance certaine à la qualité des emballages, ce qui donnera  une valeur ajoutée au produit. « Il est à remarquer que des efforts se font au niveau du packaging et, c’est une bonne chose ».

    K.M.B

  • Abdelkader Bouazgui :«1,3 millions d’hectares irrigués»

    Abdelkader Bouazgui :«1,3 millions d’hectares irrigués»

    «1,3 millions d’hectares de terres irriguées sur les 02 millions qui sont l’objectif à atteindre pour  l’année 2020,  est finalement réalisé», affirme le ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche Abdelkader Bouazgui, lors d’une rencontre qui a porté sur la mise en œuvre du programme national d’extension des superficies irriguées.

    Depuis l’année 2000 qui est celle du lancement du programme national de développement national  , beaucoup d’efforts ont été consentis dans le cadre du soutien à l’irrigation agricole,  ces efforts  ont permis d’augmenter les superficies agricoles irriguées de 350 000 hectares à 1,3 hectares en 2017. Selon les responsables du secteur, l’objectif tracé dès le départ,  sera atteint bien avant l’échéance prévue.

    Mené de pair par le ministère de l’agriculture et celui des ressources en eau, ce plan d’envergure a pour but de contribuer à réduire la dépendance alimentaire de notre pays. Dans cette optique, 70% des ressources hydriques mobilisées, soit 7 milliards de m3, sont destinées à l’agriculture. Un autre plan d’action est lancé pour la période 2015-2019. Il vise entre autres objectifs, à augmenter les surfaces irriguées, un soutien aux économies de l’eau ainsi qu’une augmentation des  surfaces plantées en olivier.

    L’utilisation des techniques d’irrigation, préconisée dans le cadre du programme de soutien aux superficies irriguées  est intéressante dans la mesure où elle permet d’économiser environ 2 milliards de m3 d’eau. Ainsi, ces volumes économisés serviront à irriguer entre 200 000 et 300 000 hectares à l’horizon 2020.

    Dans cette même logique, il est prévu l’irrigation de 600 000 hectares de terres agricoles  dans les wilayas du sud, en ayant recours à des systèmes d’irrigation économe en eau.  Ce qui serait une vraie révolution dans ce domaine, surtout quand l’on sait que 67% des terres agricoles sont encore irriguées par des procédés traditionnels, selon ce qu’affirment les responsable des ressources en eau.

    Pour rappel, l’Algérie peut exploiter chaque année, plus de 250 millions m3 des structures hydrologiques de l’extrême sud du pays.

    Rania Derouiche

     

     

  • Salon international de la datte du 02 au 05 décembre à Biskra

    Salon international de la datte du 02 au 05 décembre à Biskra

    La 3ème édition du Salon international de la datte de Biskra (SIDABTECH) aura lieu du 2 au 5 décembre prochain à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie des Zibans, a indiqué la directrice générale de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, Wahiba Behloul.

    « Le créneau des dérivés de la datte renferme des opportunités pour la création de nombreuses PME pouvant employer plusieurs personnes alors que l’exportation de la datte peut contribuer à l’effort de diversification des exportations hors hydrocarbures », a ajouté la directrice générale.

    Selon elle, le montant des exportations de la datte en 2016 a été de 37 millions de dollars ce qui est qualifié d’«insignifiant par rapport au potentiel existant car seulement 3% de la production sont exportés».

    Les exportateurs seront présents à ce Salon, a précisé, de son côté, Rachid Saï, directeur de l’animation et du développement de l’entreprise à la CACI.

    Il a expliqué que l’objectif du Salon est d’organiser une rencontre entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la datte notamment les producteurs, distributeurs, exportateurs, agronomes, industriels, banquiers et pouvoirs publics dans le but d’exploiter les opportunités d’affaires et d’investissement dans le domaine de la datte.

    Selon lui, il s’agit aussi de « susciter l’investissement dans la valorisation et la transformation de la datte pour promouvoir la production, le commerce et l’exportation de la datte algérienne ».

    Saï a mentionné que l’Algérie est classée parmi les principaux pays producteurs de dattes (4è rang mondial, 14 % de la production mondiale de datte) avec une production qui connait une croissance continue passant de 600 096 tonnes en 2012 à environ 1 100 000 tonnes en 2017 (toutes variétés confondues) dont 3% sont exportés.

    Néanmoins, seulement 54 variétés parmi les 360 variétés existantes sont mises sur le marché national et international principalement Deglet Nour et Degla Beida.

    Durant ces dernières années, des efforts considérables ont été consentis en matière de transformation de la datte, à travers notamment les investissements et la création des usines modernes spécialisées dans la transformation des dattes.

    En 2015, il a été enregistré environ 20 entreprises activant dans la transformation de la datte et ce chiffre a nettement augmenté. Il est passé à plus de 80 entreprises en 2017 dans différentes wilayas de l’Algérie, pour obtenir des produits dérivés de dattes comme : le sucre de datte, le miel, les dattes fourrées, le vinaigre de dattes, la farine de datte, le café de datte.

    Ces investissements constituent un élément révélateur des tendances de la transformation des dattes en Algérie.

    Le Salon s’articulera autour des volets liés à la production, l’exposition des différentes variétés de dattes, l’équipement et la transformation ainsi que le conditionnement en plus de conférences traitant de divers thèmes à caractère économique et réglementaire.

    Les banques, les compagnies d’assurance, les écoles d’agronomie et les instituts de recherche seront aussi présents.

    Ali Soltani

  • De nouveaux textes de loi pour protéger les terres en jachère

    De nouveaux textes de loi pour protéger les terres en jachère

    La protection des terres agricoles  à travers l’article 19  de la  constitution, sera bientôt concrétisée par  des textes de lois coercitifs.

    C’est ce qu’il ressort des travaux de  la rencontre du ministre de l’agriculture, du développement local et de la pêche, Abdeslam Chelghoum,  avec les cadres du secteur.

    Dans son allocution d’ouverture, le ministre a affirmé que son département compte œuvrer très prochainement avec toutes les parties concernées par cette question pour examiner tous les moyens qui permettront la concrétisation  de cet article.

    Il faut savoir que l’article en question insiste sur l’utilisation rationnelle des ressources naturelles et leur préservation pour les générations futures.

    Cette utilisation  rationnelle ne sera possible que si les agriculteurs sont sensibilisés à l’utilisation des terres en jachère, des terres  qui représentent 40% de la superficie des terres cultivables estimées à leur part à 8,5 millions d’hectares.

    D’ici à l’horizon 2019, elles devraient atteindre la superficie de 9 hectares.

    Ainsi, le programme dont la finalité est de résorber les terres en jachère table sur la réduction de l’ordre de 20% la superficie concernée, soit 576 000 hectares dont une partie, à savoir 432 000 hectares seront exploités pour les cultures de pâturage, tandis que 144 000 seront réservés à la culture des légumineuses.

    Le ministre affirme que  seule l’augmentation et la diversification, de la production agricole est à même de relever le défi de réduire la dépendance aux marchés extérieurs.

    R.D

     

  • Investissement pour le développement de la production de l’alfa à Saïda

    Investissement pour le développement de la production de l’alfa à Saïda

    L’expérience de plantation de l’alfa sera étendue dans les zones steppiques partant des résultats probants enregistrés, a-t-on appris lundi du commissaire régional de développement de la steppe. En marge d’une journée consacrée à la promotion de l’investissement agricole local, Abdelwahab Maachou a souligné que cette expérience, lancée en février 2013, a atteint un taux de réussite 70 %. Elle sera élargie avec la création de nouvelles pépinières et  l’ouverture du champ devant les investisseurs privés et leur accompagnement, a-t-il ajouté.

    Cette expérience, la première du genre dans l’ouest du pays couronnée de succès, a-t-il indiqué, a ciblé un hectare de terres pastorales dans la région d’El Guenatis, dans la commune d’Ain Skhouna, avec la mise en terre de 900 plants acquis de la wilaya de Djelfa.

    Le wali, qui a suivi un exposé présenté par le commissaire régional sur cette expérience, a insisté sur l’intensification de la production de l’alfa dans les zones steppiques en vue de lutter contre la désertification et la préservation du couvert végétal.

    La wilaya de Saida dispose d’une superficie steppique estimée à 214.455 ha répartis sur les communes d’Ain Skhouna, Maamoura, Sidi Ahmed et Moulay Larbi.

    A l’ occasion de cette journée, trois investisseurs privés ont bénéficié de terrains totalisant une superficie de 1.400 ha pour l’élevage du bétail dans le cadre de la concession agricole.

  • Agriculture : déficit de 1,3 millions de travailleurs qualifies

    Agriculture : déficit de 1,3 millions de travailleurs qualifies

    Durant les quatre premiers mois de l’année 2016, les services de l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM) ont enregistré une offre de 180.000 postes de travail, a indiqué, mardi, son directeur général, Mohamed Tahar Chalal.

    Une offre en hausse de 23% comparativement à la même période de 2015, selon le même responsable qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale.

    Coté demande d’emploi, la même agence enregistre une demande de 1,04 million dont 17% sont des primodemandeurs et 20% ayant déjà travaillé auparavant.

    Toujours selon le DG de l’ANEM, le secteur de l’agriculteur est demandeur d’une main d’œuvre qualifiée estimée à 1,3 million de travailleurs.

  • Le modele agricole d’Almeria ( Espagne) pour l’Algerie ?

    Le modele agricole d’Almeria ( Espagne) pour l’Algerie ?

    Une étude de faisabilité sera bientôt lancée pour l’application du modèle économique agricole d’Almeria (Espagne) en Algérie, a indiqué le président du Cercle de commerce et d’industrie algéro-espagnol (CCIAE) à l’issue d’une visite de deux jours d’une délégation algérienne dans cette province espagnole.

    L’étude qui regroupera des experts algériens et espagnols tentera d’appliquer  le modèle agricole d’Almeria selon les particularités de chaque région algérienne, a précisé Bouabdallah Jamal Eddine. Cette étude sera élaborée, a-t-il dit, en collaboration avec  la fondation « Cajamar » à l’origine de ce modèle et qui regroupe des agriculteurs et des représentants de stations d’expérimentation pour la recherche en agriculture.

    La délégation algérienne comptait plus d’une cinquantaine d’opérateurs économiques des différentes régions du pays, de représentants  de chambres d’agriculture, d’agriculteurs et d’industriels spécialisés dans l’agroalimentaire.

    Les membres de la délégation ont convenu, à l’issue de cette mission de découverte et de prospection du modèle économico agraire d’Almeria, d’intensifier avec la partie espagnole leur collaboration, notamment avec la fondation Cajamar  afin de comprendre en profondeur aussi bien les aspects techniques qu’opérationnels de ce modèle internationalement reconnu,  a souligné le Même responsable.

    Deux projets commerciaux entre deux entreprises algériennes privées et espagnoles ont sanctionné cette mission en attendant la concrétisation d’autres projets, a ajouté le même responsable. Le premier projet concerne l’exportation de produits agricoles algériens (pomme de terre, tomates, et autres) vers l’Espagne et le second concerne l’élevage d’algues destiné à l’alimentation.

    Cette mission de découverte et de prospection a permis aux opérateurs algériens de visiter plusieurs installations expérimentales agricoles d’Almeria, outre des exploitations agricoles sous serre de la région, et de prendre connaissance de la diversité et la grande productivité, notamment en fruits et légumes de cette province espagnole.

    Le président de la Chambre de commerce d’Almeria  Diego Martinez Cano a déclaré que cette rencontre vise à développer la coopération économique entre les deux parties et à promouvoir un environnement favorable pour les entreprises afin de faciliter l’investissement pour un bénéfice mutuel. Le modèle agricole d’Almeria, qui en plus de sa grande productivité  utilise une technologie de pointe, a-t-il indiqué jeudi lors de l’accueil de la délégation algérienne

  • Thon rouge: onze navires retenus pour la campagne 2016

    Thon rouge: onze navires retenus pour la campagne 2016

    La commission nationale de pêche de thon rouge a retenu 11 thoniers sur les 14 demandes de participation à la campagne 2016, qui se déroulera du 26 mai au 24 juin, a appris l’APS auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

    La liste des thoniers retenus a été notifiée, mercredi dernier, à la Commission internationale de la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), précise le chef de cabinet chargé de la pêche auprès de ce ministère, Kamel Neghli.

    Le rejet des demandes de trois thoniers s’explique par des risques pour la campagne du fait que ces trois navires en question présentent des problèmes de conformité avec les prescriptions techniques édictées par la réglementation nationale ou internationale et/ou au niveau de la justice.

    C’est qu’en 2015, l’Algérie avait couru le sérieux risque de se voir annuler sa campagne de pêche au thon rouge en raison de deux navires qui avaient été retenus parmi les 12 navires notifiés à la Cicta, fait savoir M. Neghli.

    En effet, l’un des deux navires, rattrapé par la justice, avait fait l’objet d’une saisie conservatoire, tandis que le second avait été interdit de sortir de son port d’attache pour non respect des prescriptions techniques édictées par la réglementation nationale.

    L’administration algérienne s’est retrouvée donc devant un choix cornélien après avoir appris ces faits: Soit les notifier à la Cicta avec le risque de perdre le tiers de la campagne de pêche, soit ne pas lui notifier ces changements et courir le risque de se voir annuler totalement la campagne par le comité d’application de la commission internationale.

    Selon les règles appliquées par la Cicta, cette dernière ne répond aux changements notifiés qu’après dix jours. Par conséquent, tous les autres navires seront contraints de rester à quai pendant cette période.

    A ce propos, M. Neghli explique que la pêche du thon rouge est une opération de pêche conjointe, c’est-à-dire qu’elle est effectuée par des navires organisés en groupes de pêche.

    Dans ce cas de figure, si un bateau est interdit de participer à la campagne, ce sont tous les navires engagés qui sont pénalisés.

    Pour cette année 2016, « la commission nationale de pêche du thon rouge a décidé de ne tolérer aucun risque de ce genre. Désormais, s’il y a une enquête judiciaire avancée et/ou un problème de conformité technique, le navire concerné est exclu d’office de la liste des navires notifiée à la Cicta », note M. Neghli.

    La saisie des deux bateaux en 2015 a constitué une « alerte sérieuse » pour le pays qui aspire non seulement à pêcher la totalité de son quota du thon rouge cette année, mais à récupérer sa quote-part historique perdue en 2010.

    En 2014, l’Algérie a bénéficié d’une augmentation graduelle de son quota qui est passé de 243 tonnes en 2014 à 370 tonnes en 2015 puis à 460 tonnes en 2016 avant d’arriver à 543 tonnes en 2017, soit environ 2% du Total admissible de captures (Tac) contre 1% en 2010.

  • Pêche du corail: Le programme et les périmètres d’exploitation publiés au JO

    Pêche du corail: Le programme et les périmètres d’exploitation publiés au JO

    Les conditions et modalités d’élaboration du programme ainsi que d’ouverture des périmètres d’exploitation du corail, rouverte après 16 ans de fermeture, ont été fixées par deux arrêtés ministériels publiés au Journal officiel no 23.

    Pour le quota annuel maximum autorisé par concession, il est au prorata du nombre de concessionnaires admis, sans toutefois dépasser 3.000 kilogrammes par périmètre d’exploitation.

    La pêche au corail est ouverte successivement par un système de rotation dans deux zones (Est et Ouest), organisées en deux périmètres à raison de 30 concessionnaires par périmètre au maximum.

    La zone Est se situe dans la wilaya d’El Tarf, entre la frontière algéro-tunisienne et le port d’El Kala. Quant à la zone Ouest, elle comprend les wilayas de Skikda et de Jijel, soit 15 concessionnaires pour chaque wilaya.

    Le nouveau texte règlementaire note que la pêche du corail est ouverte durant toute l’année pendant cinq (5) ans maximum, au bout desquelles les périmètres d’exploitation seront fermés et mis en jachère pour une période minimum de 20 ans.

    Le débarquement du corail pêché dans le périmètre d’exploitation de la zone Est doit s’effectuer exclusivement au niveau du port d’El Kala.

    Concernant le débarquement du corail pêché dans le périmètre d’exploitation de la zone Ouest, il doit s’effectuer au niveau du port de Boudis pour la wilaya de Jijel et du port de Stora pour la wilaya de Skikda.

    La campagne de pêche du corail sera précédée par un processus d’adjudication pour permettre aux opérateurs de déposer leurs soumissions, rappelle-t-on.

    Le wali procèdera, par la suite, à l’examen des dossiers des soumissionnaires dont ceux retenus pourront participer aux enchères pour l’obtention de concessions d’exploitation de cette ressource.

    Après 16 ans de suspension suite à une surexploitation de la ressource, les pouvoirs publics ont décidé de rouvrir cette activité pour permettre à l’économie nationale d’en tirer profit mais tout en mettant fin au braconnage.

    Les conditions de la reprise de cette activité, à forte valeur marchande, ont été définies par la nouvelle loi sur la pêche et l’aquaculture, promulguée en 2015, qui a durci les sanctions contre les personnes qui pêchent le corail sans document de concession ou celles qui ne tiennent pas de registre de plongée, ou qui dépassent le quota annuel autorisé ou quiconque exporte le corail à l’état brut ou semi fini. Ces peines vont d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende oscillant entre 10 millions et 20 millions de DA.