Catégorie : Africa business

  • La BAD émet un emprunt obligataire de référence

    La BAD émet un emprunt obligataire de référence

    La Banque africaine de développement (BAD), notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), a exécuté, mercredi 11 septembre 2019, un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars américains avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022, avec un coupon de1,625%.

    Cet emprunt obligataire est la seconde obligation de référence émise par la BAD  cette année, faisant suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros à 10 ans exécutée en mars 2019.

    Avec cette nouvelle émission d’emprunt obligataire, la Banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain.

    Depuis le début de l’année, la BAD a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt obligataire pour 2019.

    Cette nouvelle émission d’emprunt obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars, et ce à un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la Banque sur une telle maturité.

    53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction, avec une répartition diversifiée tant du point de vue géographique que par type d’investisseurs.

    La qualité exceptionnelle du carnet d’ordres s’illustre par la forte participation des banques centrales et institutions officielles, représentant ainsi près de deux tiers de l’allocation finale.

    La BAD a choisi de tirer parti de la forte demande des investisseurs sur le segment 3 ans pour émettre son emprunt obligataire de référence en dollars de l’année.

    La BAD a annoncé le mandat le mardi 10 septembre à 12h, heure de Londres, avec une indication initiale de prix autour de mid-swaps plus 13 points de base.

    La transaction a été favorablement accueillie par les investisseurs avec des indications d’intérêts approchant 1,47 milliards de dollars, à la clôture de la séance américaine.

    Le carnet d’ordres a officiellement ouvert à 8h, heure de Londres, avec un prix d’émission indicatif autour de mid-swaps plus 13 points de base. La dynamique s’est poursuivie au cours de la matinée avec davantage d’ordres provenant de comptes européens et asiatiques, et un carnet d’ordres excédant 2,5 milliards de dollars peu après 11h20, heure de Londres, permettant à la Banque de fixer le prix d’émission à mid-swaps plus 13 points de base.

    Après la fermeture du carnet d’ordres américain à 14h20, heure de Londres, le montant final du carnet d’ordres dépasse 2,8 milliards de dollars (excluant les intérêts des chefs de file) et la Banque fixe la taille de l’émission à 2 milliards de dollars.

    L’exécution finale de la transaction s’est déroulée à 16h24, heure de Londres, avec un rendement de 1,679%, équivalent à une marge de 8,75 points de base au-dessus de l’obligation du Trésor américain de maturité 3 ans (CT3), de 1.5% échéance 15 septembre 2022, la marge la plus faible contre l’obligation du Trésor américain jamais réalisée par l’institution.

    « Nous sommes très heureux du succès de cet emprunt obligataire de référence en dollar, et particulièrement satisfaits de la très haute qualité du carnet d’ordres, mais aussi de la forte participation des banques centrales africaines dans cette transaction.

    La Banque africaine de développement, grâce à cette émission, a réalisé la marge contre l’obligation du Trésor américain la plus faible historiquement, et nous remercions tous nos investisseurs pour ce résultat exceptionnel, et à travers celui-ci, pour le financement qui sera accordé au continent africain. » Hassatou Diop N’Sele, Trésorière du Groupe de la Banque africaine de développement.

    Détails de la transaction 

    Émetteur :

    Banque africaine de développement

    Notation de l’émetteur :

    AAA / AAA / AAA (Mody’s / S&P / Fitch)

    Montant :

    2 milliards de dollars

    Date de fixation du prix :

    11 septembre 2019

    Date de règlement :

    18 septembre 2019

    Coupon :

    1,625%, fixe, semi-annuel 30/360

    Date de maturité :

    16 septembre 2022

    Prix re-offert :

     99,843%

    Rendement re-offert :

     1,679% semi-annuel

    Spread re-offert :

     Mid-Swaps + 13 pb / UST 1,5% septembre 2022 + 8,75 bps

    Chefs de file :

    Citi, Daiwa, HSBC, JP Morgan, Société Générale

    ISIN :

    US00828EEA38

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

  • G5 Sahel: La BAD présente officiellement son initiative « Desert to power »

    G5 Sahel: La BAD présente officiellement son initiative « Desert to power »

    Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, est à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où il doit présenter officiellement l’initiative « Desert to power », et ce à l’occasion du Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays du G5 Sahel.

    Le président Adesina a été reçu en audience par le président du Faso, Marc Roch Christian Kaboré, lequel a félicité la Banque pour l’initiative « Desert to Power ». Le président burkinabè a également souligné l’excellence des relations de son pays avec la Banque, la remerciant pour le portefeuille des projets mis en œuvre grâce à l’institution.

    De son côté, le président de la Banque africaine de développement a tenu à saluer l’engagement, la vision et le leadership du président Kaboré pour avoir accepté d’accueillir le Sommet dans son pays.

    Il a souligné l’importance de la volonté politique pour la réussite de l’initiative « Desert to Power », qui donne l’opportunité de renforcer le partenariat Sud-Sud. « La volonté politique est très importante et je ne peux que me réjouir de la détermination des présidents du G5 Sahel autour de l’initiative » a-t-il ajouté.

    Évoquant les enjeux autour de l’industrie cotonnière, les deux dirigeants ont insisté sur le renforcement de ce secteur ainsi que la nécessité d’une mobilisation globale autour de l’initiative DPT, au-delà même des pays du G5 Sahel.

    À l’occasion de ce Sommet, la Banque doit présenter officiellement son initiative « Desert to power » aux chefs d’État et de gouvernement. Au moins 20 milliards de dollars américains devront être mobilisés auprès des partenaires au développement.

    La Banque doit porter le plaidoyer lors du Sommet, avec pour objectif de garantir l’accès universel à l’électricité à plus de 60 millions de personnes, grâce à l’énergie solaire.

    Pour le président Adesina, c’est un paradoxe que dans cette région, parmi les plus ensoleillées du monde, on note un déficit d’accès à l’électricité : « aujourd’hui plus que jamais, la coopération et le commerce transfrontaliers dans le domaine de l’énergie seront essentiels pour maintenir la sécurité d’approvisionnement à long terme face aux défis du changement climatique », affirmera-t-il, ajoutant qu’au « Burkina Faso, des étapes significatives ont été franchies avec le projet Yeleen d’électrification rurale. »

    Dans les pays du G5 Sahel, quelque 60 millions de personnes subissent les conséquences d’un déficit d’accès à l’électricité, avec pour les secteurs clés de l’économie, une lourde dépendance aux énergies fossiles, une faiblesse des capacités de production et des infrastructures physiques.

    Dans le cadre de sa stratégie d’électrification de l’Afrique, la Banque s’est résolument engagée à accélérer l’accès à une énergie de qualité et à moindre coût pour les populations africaines. Des interconnexions essentielles de réseaux ont été approuvées par le Conseil d’administration de la Banque : Mali-Guinée, Nigeria-Niger-Bénin-Burkina Faso et Tchad-Cameroun. « Il faut une harmonisation des politiques et aller vers une zone de libre échange énergétique », a ajouté le président de la Banque.

    L’initiative « Desert to power » couvre 11 pays : Burkina Faso, Érythrée, Éthiopie, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan, Djibouti, Sénégal et Tchad. Elle aura un impact significatif sur les conditions de vie de 250 millions de personnes qui devraient avoir accès à l’électricité. L’objectif est d’installer près de 10 gigawatts de capacité solaire d’ici à 2030.

    « Desert to power » se veut une contribution de taille à la réalisation des cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 », car l’accès à l’énergie est transversal à tous les secteurs du développement de l’Afrique.

    « Desert to power » est en adéquation avec les Objectifs de développement durable des Nations unies, l’Accord de Paris sur le climat et l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique.

    Le G5 Sahel est un cadre stratégique de coopération régionale créé en 2014, qui a pour objectif de garantir les « conditions de développement et de sécurité de ses États membres ». Il comprend le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

    Les pays du G5 Sahel sont persuadés de l’interdépendance entre la sécurité et le développement, notamment dans les services de base (énergie, transport, télécommunications, hydraulique).
    Le président de la Banque africaine de développement s’est ému des actes terroristes qui ont frappé récemment le Burkina Faso et a exprimé le soutien de l’institution lors de son audience avec le président Kaboré.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

  • Le Tchad fait sa révolution et nous rappelle une leçon sur le pétrole

    Le Tchad fait sa révolution et nous rappelle une leçon sur le pétrole

    Le nombre d’appareils de forage au Tchad est étonnamment élevé depuis un an maintenant, dans un pays qui ne produit qu’environ 100 000 b / j.

    Avec sept appareils déployés sur son territoire depuis septembre 2018, d’après le compte de Baker Hughes GE, le Tchad compte plus d’appareils de forage que la plupart des provinces pétrolières africaines.

    C’est plus que l’Angola, deuxième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne. C’est aussi plus que le Congo, troisième producteur de l’Afrique subsaharienne. La liste continue : c’est plus que le Gabon, le Cameroun ou même la Guinée équatoriale.

    La raison : le Chad est en train de forer.

    Dans ses efforts pour développer l’exploration et stimuler la production nationale, le pays enclavé du centre-nord de l’Afrique prouve que se concentrer sur les bases est la recette du succès. Les efforts de forage se sont traduits par une augmentation de la production et des revenus pétroliers, en dépit de plusieurs revers au sein de son industrie.

    La reprise de l’économie et du secteur pétrolier au Tchad après la récente chute des prix du pétrole n’a en effet pas été des plus faciles.

    Le Tchad possède les dixièmes plus grandes réserves de pétrole de l’Afrique, mais sa production tendait à diminuer ces dernières années en raison de la maturation de ses champs et des perturbations causées par le conflit avec Boko Haram dans le sud-ouest.

    La baisse des prix du baril n’avait qu’ajouté une complexité supplémentaire à une situation déjà très complexe et mis en péril l’économie. Les espoirs suscités par la renégociation de la dette du pays avec Glencore et le rebond des prix du pétrole ont été de courte durée. En 2019, ExxonMobil, qui produit un quart du pétrole du pays, et Glencore, qui représente environ 9% de la production du Tchad, ont annoncé leur intention de vendre leurs actifs dans le pays.

    Mais alors que deux de ses plus gros opérateurs préparaient leur sortie, le Tchad en accueillait de nouveaux et ne perdait pas de vue ce que l’ancien ministre Me Béchir Madit avait appelé un « deuxième âge d’or du pétrole entre fin 2019 et 2025 ».

    Face à la croissance de son secteur, le Tchad a lancé la construction de la mini raffinerie Rig-Rig en 2017 afin de remédier à la pénurie de produits pétroliers dans le pays, accordé plusieurs nouveaux champs à la CNPCIC dans le bassin de Bongor, accueilli le nouvel opérateur United Hydrocarbons et renégocié sa dette avec le géant du commerce des produits de base Glencore en 2018.

    Lorsque les prix du pétrole ont commencé à rebondir, de bonnes nouvelles sont venues. La société taïwanaise Overseas Petroleum and Investment Corporation a achevé la plate-forme d’exploitation et le pipeline de raccordement au centre de Komé, tandis que Petrochad a développé ses puits Krim-Krim.

    La Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), la compagnie pétrolière nationale du pays, a également progressé dans le développement de son champ de Sedigui en signant un contrat avec un consortium sino-britannique pour la construction d’un gazoduc, d’une installation de traitement du gaz et d’un terminal gazier à Djarmaya.

    En deux mois seulement, entre juillet 2018 et septembre 2018, les appareils de forage déployés au Tchad sont passés de seulement un à sept, selon Baker Hughes GE. C’est un bond considérable en si peu de temps, alors que la plupart de ses voisins étaient encore aux prises avec un syndrome de forage. Depuis un an, le Tchad a déployé plus d’appareils de forage sur son territoire que la plupart des autres marchés africains, révélant une activité de forage soutenue qui s’est traduite en nombre. À mesure que l’activité de forage reprenait, la production augmentait, de même que les revenus.

    Selon les derniers rapports du ministère des Finances et du Budget, la production de pétrole et les recettes pétrolières du Tchad ont connu une augmentation considérable en 2019 jusqu’à présent.

    Au premier trimestre, les recettes pétrolières ont augmenté de plus de 64% par rapport à la même période de l’année dernière, entraînées par une augmentation de la production de plus de 18%, en grande partie grâce à la CNPCIC et à un meilleur taux de change.

    Le deuxième trimestre a confirmé la tendance. Au cours de cette période, les recettes pétrolières ont encore augmenté de 38,6% et la production de 23%, toujours grâce au CNPCIC.

    Cette dernière, filiale de la China National Petroleum Corporation, a enregistré une croissance de sa production au Tchad de plus de 45% cette année.

    Entre janvier 2019 et juin 2019, le Tchad a produit 22 791 749 barils. Cela représente une moyenne de 126 000 de b/j, un chiffre très sain et prometteur pour un État dont les revenus proviennent à 70% des exportations de pétrole.

    L’amélioration de la situation au Tchad explique pourquoi l’acquisition de la participation de 40% d’ExxonMobil dans le bassin de Doba est devenue une source d’intenses enchères et de négociations. Cela explique également pourquoi les prévisions économiques du pays sont bonnes.

    En 2019, le FMI prévoit que l’économie du Tchad progressera de 4,5%, soit bien au-dessus de la moyenne mondiale de 3,3%. Alors que de nombreux pays pétroliers africains luttent contre une lente reprise, le Tchad nous rappelle que le forage doit faire partie d’une stratégie énergétique efficace et productive.

    Par Mickaël Vogel, Directeur de la Stratégie, Chambre africaine de l’énergie

    Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

  • «Des milliards en jeu: l’avenir de l’énergie en Afrique» de NJ Ayuk publié

    «Des milliards en jeu: l’avenir de l’énergie en Afrique» de NJ Ayuk publié

    Le principal avocat africain de l’énergie NJ Ayuk est convaincu qu’une Afrique plus équitable et plus prospère est portée de main.

    NJ Ayuk décrit les voies que les individus, les entreprises et les gouvernements peuvent utiliser pour concrétiser cet avenir dans son nouveau livre, « Des milliards en jeu : l’avenir de l’énergie en Afrique».

    NJ Ayuk pense notamment que les Africains doivent avoir un meilleur contrôle de la richesse de leurs ressources, en particulier des richesses des bassins pétroliers et gaziers en grande partie inexploités du continent.

    En même temps, il sait que l’Afrique n’est pas tout à fait prête à faire cavalière seule : les connaissances et les prouesses techniques des multinationales américaines de l’énergie sont essentielles à la fois à l’exploration et à la production.

    Ces dernières années, cependant, alors que ces entreprises tournaient leur attention vers le schiste américain prolifique, elles se sont retirées des opportunités qu’elles considéraient plus risquées, y compris en Afrique. Toutefois, les tendances récentes du marché fondées sur des décisions politiques en matière de réglementation se sont révélées risquées sur les marchés américains.

    L’Afrique est l’une des rares frontières en matière d’investissement où des profits importants peuvent encore être réalisés, et il était temps que les États-Unis prennent ces opportunités au sérieux.

    Au chapitre 17, « L’ingéniosité américaine et le potentiel pétrolier et gazier de l’Afrique », NJ Ayuk analyse ces risques, sépare la peur de la réalité et propose des stratégies pour attirer les investissements américains, notamment des contrats de partage de production plus lucratifs.

    Le résultat est une formule que soutient Ann Norman, Directrice générale de Pioneer Energy pour l’Afrique subsaharienne. « Comme moi, Ayuk voit les opportunités tout autour de lui et il réalise qu’un développement approprié résoudra de nombreux problèmes du continent, y compris la production d’électricité », a déclaré Norman.

    « Dans son chapitre sur l’ingéniosité américaine, il recommande un certain nombre d’approches réfléchies que l’Afrique peut adopter pour favoriser les investissements pétroliers et gaziers américains. Pour sa part, Ayuk préconise de considérer les investissements du point de vue américain. Le gouvernement est-il stable ? A-t-il toujours honoré les contrats signés avec ses investisseurs étrangers ? NJ Ayuksait que les dollars américains sont trop convoités pour que l’Afrique puisse ignorer tous ces détails et continuer à gagner. »

    Ayuk plaide également pour que davantage de femmes rejoignent le leadership dans le secteur du pétrole et du gaz. « Il considère cela comme une priorité lorsqu’il s’agit que l’Afrique prenne sa véritable place dans le monde », a déclaré Norman.

    Apropos de Pioneer Energy, 

    Pioneer Energy, basé au Colorado, travaille sur des solutions pour aider à réduire le torchage du gaz au Nigeria et en Guinée équatoriale, ainsi que sur d’autres marchés en Afrique. Norman, qui a déménagé au Nigéria pour jouer un rôle plus actif dans le secteur de l’énergie du pays, a largement piloté ces efforts. Tout au long de sa carrière, Norman a joué un rôle déterminant dans l’introduction de sociétés américaines sur les marchés africains émergents, ainsi que dans la promotion et la promotion des investissements directs étrangers en Afrique, en particulier dans les domaines de la santé, de l’énergie et des infrastructures.

    A propos de NJ Ayuk 


    NJ Ayuk est fondateur et PDG du conglomérat panafricain du droit des sociétés, Centurion Law Group Fondateur et président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie et  co-auteur de « Big Barrels: Pétrole et gaz africains et la quête de la prospérité » (2017).

    Il est reconnu comme l’une des personnalités les plus en vue du monde des affaires en Afrique.

    Des milliards en jeu: L’avenir de l’énergie en Afrique et la réalisation d’accords sont maintenant disponibles en pré-commande sur Amazon.

    Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

  • WEF sur l’Afrique: La Guinée équatoriale promeut son économie et ses réformes

    WEF sur l’Afrique: La Guinée équatoriale promeut son économie et ses réformes

    Le gouvernement de la Guinée équatoriale, représenté par le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan  a mené à bien sa mission lors du 28e Forum économique mondial sur l’Afrique, qui s’est tenu la semaine dernière au Cap, en Afrique du Sud.

    Le ministre Cesar Mba Abogo a dirigé une équipe de responsables qui ont rejoint plus de 1500 dirigeants régionaux et mondiaux pour discuter de la manière dont l’innovation, la coopération, la croissance et la stabilité peuvent contribuer à la création d’un avenir durable pour l’Afrique.

    Il a également vanté les indicateurs économiques favorables en Guinée équatoriale et les efforts en cours pour renforcer le commerce régional et stabiliser la monnaie de l’Afrique centrale, le CFA.

    « La présence de la Guinée équatoriale au Forum économique mondial a été une excellente occasion de faire progresser les intérêts économiques de notre pays, de mobiliser les investisseurs et les partenaires de développement stratégiques », a déclaré le ministre.

    « Les indicateurs macro-économiques pour la Guinée équatoriale et la région élargie de la CEMAC semblent très positifs grâce à la stabilité des prix du pétrole et aux ajustements budgétaires majeurs qui ont amélioré notre capacité à mobiliser des ressources », a ajouté le ministre. « Nous créons pour nos citoyens une valeur qui représente un avantage financier énorme pour nous. La Guinée équatoriale perçoit plus d’impôts et de redevances, ce qui montre un redressement complet depuis l’effondrement du prix du pétrole en 2014. »

    Durant le forum, le ministre a présenté la feuille de route du pays en vue de la réalisation de la quatrième révolution industrielle.

    Il a également vanté le succès des trois conférences sur l’investissement organisées en Guinée équatoriale cette année, ainsi que l’amélioration du climat des affaires dans le pays et les efforts historiques déployés pour accroître la disponibilité de statistiques précises et mises à jour sur le pays et son économie.

    Le ministre a également évoqué l’importance de l’adhésion de la Guinée équatoriale à l’Opep, dont les réductions historiques de la production pétrolière ont permis de stabiliser les prix du pétrole et de ramener le secteur à une nouvelle phase d’investissement.

    « Nous ne pouvons pas exagérer l’énorme valeur que représente l’Opep pour la Guinée équatoriale », a déclaré le ministre. « Pour les pays comme le nôtre qui dépendent des revenus pétroliers pour alimenter la croissance économique, il est essentiel que nous puissions nous faire entendre au sein d’organisations qui nous permettent d’avoir un impact mondial et nous aident à contrôler notre propre destin. »

    « Avec la signature de l’AFCFTA et la nécessité de développer une classe moyenne plus forte et de sortir les gens de la pauvreté, la Guinée équatoriale sera plus compétitive et plus indépendante que jamais », a conclu le ministre. « Lorsque nous collaborons avec nos investisseurs, nous créons plus d’emplois pour nos citoyens, et atteindrons ainsi notre objectif de construire un pays où tout le monde profite de la croissance que nous créons ensemble. »

    Les co-présidents du Forum économique mondial sur l’Afrique de 2019 sont Ellen Agler, Directrice générale, The END Fund, Etats-Unis ; Jeremy Farrar, Directeur, Wellcome Trust, Royaume-Uni ; Arancha Gonzalez Laya, Directrice exécutive, Centre du commerce international (CTI), Genève ; André Hoffmann, Vice-président, Roche, Suisse ; Alex Liu, Directeur associé et président, A. T. Kearney, Etats-Unis ; et Sipho M. Pityana, Président d’AngloGold Ashanti, Afrique du Sud.

    Distribué par APO Group pour Ministry of Finance, Economy and Planning of the Republic of Equatorial Guinea (Malabo).

  • IPEMED: lancement du chantier sur l’industrialisation du Nord de l’Afrique

    IPEMED: lancement du chantier sur l’industrialisation du Nord de l’Afrique

    L’Institut de prospective économique en Méditerrané (IPEMED) a annoncé vouloir développer davantage le concept de coproduction « afin de promouvoir un nouveau modèle de coopération économique gagnant-gagnant», basé sur le partage de la valeur ajoutée et le transfert des technologies entre le Nord et le Sud de la Méditerranée. Selon l’Institut, cela permettrait la montée en gamme des emplois créés dans les pays méditerranéens.

    L’institut rappelle qu’il a organisé un Forum en Tunisie en 2014 pour lancer l’Observatoire de la coproduction en Méditerranée qui a pour objectif d’analyser qualitativement les stratégies industrielles des pays du Sud et du Nord de la Méditerranée. Il s’agissait aussi d’analyser les investissements réalisés par les entreprises du Nord et du Sud « afin de démontrer que la coproduction est une piste d’avenir ».

    En Algérie, certaines entreprises ont déjà racheté des entreprises européennes pour installer des unités dans le pays. Par ailleurs l’Observatoire de la coproduction a dressé un état des lieux de la situation macro-économique des sept pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée (Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie, Turquie) et des dynamiques d’investissement à l’œuvre dans ces pays. La recherche concerne aussi les quatre pays nord-méditerranéens de l’échantillon (Allemagne, Espagne, France, Italie).

    Les études réalisées par pays (Tunisie, Maroc) ainsi que les études régionales (Région PACA, Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée) ont mis en évidence les secteurs porteurs pouvant favoriser la mise en place de projets de coproduction, les leviers d’actions (règlementaires, financiers, etc.), et acté la nécessité de travailler, à l’échelle locale, avec les PME.

    L’Observatoire a également pour mission de proposer aux pouvoirs publics des recommandations pour lever les freins à la coproduction avec le souhait de consolider la réflexion par un chantier complémentaire sur l’industrialisation du Nord de l’Afrique, du Maroc à l’Egypte. L’observatoire est voulu pour sensibiliser les décideurs politiques et économiques d’Europe et du Nord de l’Afrique autour du potentiel d’industrialisation de la zone en partenariat avec l’Europe.

    R.N.

     

  • Afrique: la croissance du PIB en volume devrait s’établir à 3.6 %

    Afrique: la croissance du PIB en volume devrait s’établir à 3.6 %

    Malgré une conjoncture internationale défavorable et des chocs régionaux, les performances économiques de l’Afrique sont restées solides en 2015 et son PIB est estimé à la hausse.

    C’est là la conclusion du rapport Perspectives économiques en Afrique (PEA), produit par la Banque africaine de développement, en partenariat avec le Centre de développement de l’OCDE et le Programme des Nations Unies pour le développement.

    Selon ce même rapport « la croissance du PIB en volume devrait s’établir à 3.6 %, soit mieux que la moyenne mondiale (3.1 %) et  la zone euro (1.5 %), confirmant ainsi la deuxième place du Continent, derrière l’Asie de l’Est, pour la rapidité de sa progression.

    L’Afrique subsaharienne (hors Afrique du Sud) affiche une croissance plus soutenue que la moyenne africaine en 2015, à 4.2 %, emmenée par l’Afrique de l’Est, en tête avec un taux de 6.3 %.

    L’Afrique centrale, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest ont toutes connu des performances supérieures à 3 %, tandis que l’Afrique du Sud progressait à un rythme moyen de 2.2 %.

    La croissance moyenne du Continent devrait rester modérée en 2016, à 3.7 %, avant de s’accélérer à 4.5 % en 2017 »  des prévisions optimistes même si elles restent tributaires de «  la vigueur de l’économie mondiale et du redressement progressif des cours des produits de base »concluent les rédacteurs du rapport.

  • Bio développement: Organisation du marché pharmaceutique au Maghreb

    Bio développement: Organisation du marché pharmaceutique au Maghreb

    Organisée par la firme pour le nord et l’ouest de l’Afrique du groupe pharmaceutique Merck, une rencontre avec les différents opérateurs économiques algériens, marocains et tunisiens aura lieu demain, 13 juin à Casablanca au Maroc.Elle a pour objet la présentation du  programme « Bio développement » du laboratoire pharmaceutique américain.

    En plus du Bio développement , il y sera également question de production, de réglementation et de qualité.

    Les participants tenteront de dégager une démarche pour rendre plus rentable « la production de produits pharmaceutiques, particulièrement ceux issus de la biotechnologie qui exige une industrie de pointe et un investissement très lourd ».

    L’objectif étant  de couvrir la demande locale et éviter le recours aux importations.

     

     

  • Sahbi Othmani, directeur général NCA Rouiba  «  Nous visons à être parmi les 10 champions afro-méditerranéens de l’agroalimentaire»

    Sahbi Othmani, directeur général NCA Rouiba « Nous visons à être parmi les 10 champions afro-méditerranéens de l’agroalimentaire»

    «  Malgré la dévaluation du dinar et la perte du pouvoir d’achat, l’entreprise  NCA Rouiba a réalisé de belles performances. La croissance du chiffre d’affaires de + 6%  durant l’année 2015 et une production globale de 113 millions de litres, en sont les meilleures des preuves » a indiqué le directeur général de NCA Rouiba.

    Le bilan de NCA Rouiba a atteint plus de 1 ,13  milliards de dinars par rapport à l’année 2014 et ce, grâce aux investissements industriels et principalement l’acquisition d’une seconde ligne aseptique PET.

    Le segment du PET qui vient en pôle position  a connu pour sa part une croissance de 60% en nombre de col. C’est-à-dire 32 millions d’unités produites en 2014.

    Cette amélioration s’explique par les nouvelles capacités de production installées en 2015. L’entreprise continue sur sa lancée dans un segment où elle détient le leadership mais, innove aussi en d’autres segments comme celui du carton  où elle détient 90 % des parts de marché et compte aussi sur le lancement de la canette.

    La stratégie imaginée par NCA Rouiba pour aller sur l’international prévoit, en plus de la Tunisie et la Libye, d’aller aussi en Afrique subsaharienne.

    « Nous ne voulons  pas exporter seulement mais aussi produire à l’étranger. Ce schéma est en train de se développer. Nous sommes déjà les dix premiers en matière de volume mais, nous visons à être parmi les 10 champions afro-méditerranéens de l’agroalimentaire ». Autre point que l’entreprise tend à développer est la distribution pour laquelle «  un nouveau schéma est établi pour nous différencier des autres acteurs »

    K.M.B.

  • Import-export: contrats de 145 millions de $ entre l’Algérie et 2 pays africains

    Import-export: contrats de 145 millions de $ entre l’Algérie et 2 pays africains

    Une vingtaine de contrats concernant l’import-export ont été signés, dimanche à Alger, entre des entreprises privées algériennes et des sociétés tchadiennes et ivoiriennes pour un montant global de 145,5 millions de dollars.

    Ces accords, qui portent sur des contrats de réalisation et d’opérations d’import-export, ont été signés lors des rencontres économiques algéro-africaines tenues dans le cadre du 5ème salon Djazair Export organisé en marge de la 49 ème Foire internationale d’Alger.

    La cérémonie de signature s’est déroulée en présence des ministres des Finances et du Commerce, Abderrahmane Benkhalfa et Bakhti Belaïb, ainsi que du Directeur général de la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA), M. Sidi Ould Tah.

    Le plus important contrat, d’une valeur de près de 116 millions de dollars, a été signé entre un groupe privé algérien « Amimer Energie« , spécialisé en groupes électrogènes et centrales électriques, et l’entreprise tchadienne « 3A Energie ».

    A travers ce marché, il s’agira pour cette entreprise algérienne de la construction, au Tchad, d’une centrale hybride-solaire d’une capacité de 30 mégawatt/an.

    Ces deux entreprises algérienne et tchadienne, qui prévoient aussi la création d’une société mixte, ont également signé un autre accord de plus de 5 millions de dollars portant interconnexion et développement du réseau électrique dans cinq villes tchadiennes.

    Concernant les autres accords, ils ont été signés entre des sociétés algériennes et la Maison algéro-ivoirienne du Commerce laquelle constitue un comptoir d’exportation des produits algériens en Côte d’Ivoire.

    Ces accords portent notamment sur les filières des médicaments, de l’électronique, des machines d’emballage et de l’agriculture.

    Lors de son intervention à cette rencontre, M. Belaib a indiqué que l’objectif  de l’Algérie en Afrique était non seulement de trouver des débouchés pour ses produits mais aussi de construire des partenariats solides dans l’investissement productif et relancer ainsi import-export.

    Il a aussi exprimé la volonté de l’Algérie de créer une zone de libre-échange continentale pour promouvoir  les échanges commerciaux et économiques entre l’Algérie et les pays africains, en s’engageant à lever toutes les contraintes qui entravent l’acte d’exporter.

    « L’Algérie a signé deux accords de libre-échange (Accord d’association avec l’UE et accord de Grande zone arabe de libre-échange, Gzale). Il y a beaucoup d’obstacles dans ces accords », a-t-il observé.

    De son côté, M. Benkhalfa a assuré les opérateurs des mesures mises en place par les Douanes et les banques pour faciliter davantage les opérations d’exportation, surtout vers l’Afrique.

    Il a rappelé qu’une rencontre économique Algérie-Afrique allait se tenir à la fin novembre à Alger, qui va réunir plus de 2.000 hommes d’affaires de différents pays du continent.

    De son côté, le Directeur général de la BADEA a fait part de la disponibilité de cette institution financière régionale à accompagner les entreprises algériennes à développer leurs exportations vers le marché africain à travers l’apport des financements nécessaires.

    Un autre responsable de cette institution a fait savoir que cette dernière avait financé, depuis sa création en 1973 jusqu’à 2015, plus de 600 projets en Afrique pour un montant global de 4,7 milliards USD, portant sur le financement des exportations et des projets de développement.

    Actuellement, la part de l’Algérie dans le marché africain ne représente que 0,25%, selon le directeur général de l’Agence nationale de promotion des exportations hors hydrocarbures (Algex), Chafik Chetti, précisant que le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et le reste des pays de l’Afrique ne dépasse pas les 184 millions USD.