Catégorie : Africa business

  • Sommet Russie-Afrique: Rosgeo retourne en Guinée équatoriale

    Sommet Russie-Afrique: Rosgeo retourne en Guinée équatoriale

    La société russe Rosgeo et le ministère des Mines et des Hydrocarbures de la République de Guinée équatoriale ont signé hier 23 octobre un protocole d’accord lors du sommet Russie-Afrique de Sochi.

    Sergey Gorkov, directeur général et président du conseil d’administration de Rosgeo, et S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, ont signé le document.

    « La filiale de Rosgeo, JSC Zarubezhgeologia, a déjà opéré avec succès en Guinée équatoriale dans les années 1970, ce qui a constitué la base de l’industrie de l’exploration géologique du pays», a déclaré Sergey Gorkov, président de Rosgeo lors de ce Sommet Russie-Afrique « Le protocole d’accord signé aujourd’hui nous offre des possibilités de coopération à long terme dans le domaine de l’exploration géologique.»

    « Le retour de Rosgeo en Guinée équatoriale dans le cadre de cet accord de coopération améliorera considérablement notre compréhension du sous-sol du pays, ouvrant de nouvelles perspectives et augmentant nos réserves de pétrole et de gaz. Cela changera également la donne pour notre industrie minière naissante », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima.

    Conformément au document signé en marge de ce Sommet Russie-Afrique, les parties coopéreront principalement dans les opérations géophysiques aéroportées, les levés sismiques 2D et 3D dans les zones de transit et en eaux profondes, mais également dans le traitement et l’interprétation des données sismiques (y compris les levés gravimétriques et magnétiques et études géochimiques), études d’ingénierie et autres travaux.

    Distribué par APO Group pour African Energy Chamber

  • CoM SSA: mobiliser les acteurs locaux pour un accès durable à l’énergie

    CoM SSA: mobiliser les acteurs locaux pour un accès durable à l’énergie

    2000 représentants de villes, de collectivités locales et territoriales et d’acteurs non étatiques africains se sont réunis, du 16 au 18 octobre 2019 à ACCRA, pour le deuxième « Sommet Climate Chance Africa » sur le changement climatique.La Conférence de la Convention des Maires d’Afrique subsaharienne (CoM SSA) avait pour thème : Vers l’institutionnalisation de l’action pour le climat au niveau local et l’accès au financement. 

    Cette Conférence a été inaugurée par Son excellence Hajja Alima Mahama, Ministre des Collectivités locales et du Développement rural du Ghana (MLGRD).

    L’initiative CoM SSA utilise une approche ascendante, initiée par les bailleurs de fonds de l’Union Européenne, qui mobilise les acteurs locaux pour un accès durable à l’énergie, afin d’élaborer et de mettre en œuvre des plans d’action pour le climat.

    Les objectifs de la conférence étaient d’inspirer et de permettre aux décideurs politiques, aux bailleurs de fonds, aux collectivités territoriales, et aux acteurs clés impliqués dans la mise en œuvre de la CoM SSA, d’accélérer le rythme et l’ampleur du changement transformationnel et de la mobilisation des villes.

    La contribution et la participation des associations nationales et des organisations de la société civile est de ce fait essentielle pour accélérer les actions sur le terrain.

    Jean-Pierre Elong-Mbassi, Secrétaire Général de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique, qui a présidé l’ouverture des travaux de la première journée, a adressé quatre messages clés pour la Conférence:

    Corriger le déséquilibre dans le financement de l’adaptation au climat pour permettre à l’Afrique de réaliser des plans d’action climat ambitieux, car l’Afrique requiert plus de financement pour l’adaptation;

    Le Ghana se positionnera en tant que plaque tournante pour le climat en Afrique et défendra la localisation des Contributions Déterminées au niveau National.

    Le Maire d’Accra, qui est également membre du conseil d’administration du Pacte mondial et membre de la Task Force climat, est bien placé pour porter ces messages sur la scène internationale;

    Le Sommet Climate Chance Afrique deviendra la conférence de préparation des COP représentant les villes, les collectivités locales et les acteurs non étatiques en Afrique pour formuler et livrer leurs messages, déclarations et recommandations au niveau international où ces ambitieux plans pour le climat sont maintenant dénommés « Le Dialogue d’Accra sur le climat » ;

    Œuvrer pleinement pour que la finance climat soit accessible au niveau local

    Son Excellence NANA ADDU DANKWA AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, a officiellement inauguré le Sommet le 17 octobre, en présence de Son Excellence John KUFFOUR, ancien Président de la République du Ghana.

    Le Président Ghanéen a souligné qu’en « Afrique, nous souffrons le plus, car nos économies sont faibles et sont plus sensibles aux effets du changement climatique et notre capacité à faire face à ses dégâts est faible ».

    Il a en outre déclaré que « l’Afrique est la région du monde où l’accès à l’énergie est le plus faible et qui est la moins équipée pour faire face aux phénomènes climatiques extrêmes provoqués par le changement climatique ».

    L’initiative CoM SSA

    Le Président a mis en exergue le travail de la CoM SSA au cours des quatre dernières années pour établir les avantages de cette initiative pour les villes et les municipalités.

    Le 18 octobre, lors de la cérémonie de clôture, Son Excellence Hajia Alima Mahama, a appelé à la création d’une fenêtre de financement dédiée permettant aux autorités locales de mettre en œuvre leurs plans d’action prioritaires en matière de changement climatique : « Le déséquilibre entre les mesures d’atténuation représente un effort de plus de 600 milliards de dollars de la part de la communauté internationale, contre 200 milliards pour l’adaptation, un déséquilibre auquel il convient de remédier ». 

    La Déclaration lue par M. Bismark Baisie Nkum, Président de NALAG, l’Association des Collectivités Locales du Ghana, a également souligné, en tant que recommandation clé, l’importance de l’accès au financement.

    L’initiative CoM SSA continuera de soutenir les villes et les gouvernements locaux par l’intégration verticale et le plaidoyer politique; l’assistance technique et le renforcement des capacités des villes et des organisations d’appui telles que les associations nationales des collectivités locales, les organisations de la société civile (OSC) ; ainsi que la promotion, la communication, la dissémination la sensibilisation et la visibilité de l’initiative de la Convention des Maire pour l’Afrique Subsaharienne (CoM SSA).

    Distribué par APO Group pour CoM SSA.

  • Siemens inaugure en Algérie son 1er centre de maintenance au Maghreb

    Siemens inaugure en Algérie son 1er centre de maintenance au Maghreb

    Le groupe Siemens a inauguré, son premier centre de maintenance et de réparation de turbines et de compresseurs au Maghreb, qui s’étend sur une surface de 8000 mètres carrés dans la commune de Hammadi, dans la Wilaya de Boumerdes.

    Ce centre annonce les ambitions du groupe allemand  Siemens dans le développement de son activité maintenance en Algérie et la montée des compétences locales.

    Une structure aux normes internationales équipée de plus d’une trentaine de machines. En outre, elle emploie des ingénieurs algériens formés aux standards de qualité de Siemens.

    A travers cet investissement de plus de 500 millions de dinars, Siemens réitère son engagement dans la localisation en termes de savoir-faire et d’infrastructures industrielles, ainsi que dans l’émergence de nouvelles expertises dans le domaine de l’énergie en Algérie.

    Né de la volonté d’accompagner, au plus près, ses partenaires algériens, ce centre permettra à Siemens d’optimiser la performance et la longévité des équipements rotatifs de ses clients à moindre coût, en effectuant, désormais en Algérie, l’entretien des centaines de turbines et de compresseurs essentiels au fonctionnement de l’industrie pétrolière et gazière en particulier.

    Ce qui représentera une économie de temps et de ressources considérables pour toutes les parties prenantes du secteur de l’énergie.

    Les installations du centre sont extensibles et ont été conçues pour s’adapter à la croissance des besoins de ses partenaires algériens.

    Elles peuvent prendre en charge les turbines, compresseurs et autres équipements des marques Siemens et Dresser-Rand ainsi que de plusieurs autres fabricants.

    Le support de Siemens s’articule également sur la formation, au niveau du centre, des équipes techniques de ses clients ainsi que de ses sous-traitants algériens, leur conférant une autonomie et une réactivité précieuses, surtout dans le cadre de leur activité stratégique qui ne connait pas d’intermittence.

    «Nous sommes particulièrement fiers d’avoir investi dans ce centre de maintenance et de réparation, qui est le premier au Maghreb pour Siemens. Nos partenaires pourront dorénavant procéder à l’entretien de leurs Turbines et de leurs Compresseurs en Algérie. C’est pour cela que cette structure, de par sa proximité, permettra une optimisation du temps et des ressources de nos clients ainsi que l’émergence de nouvelles compétences algériennes dans le secteur de l’énergie», a déclaré Farouk Benabdoun, directeur général de Siemens Algérie, en marge de l’inauguration.

    Le groupe Siemens est un acteur majeur du secteur de l’énergie en Algérie, fournissant, des solutions et des services liés aux turbines à gaz et à vapeur, à plusieurs centrales électriques dans le pays telles qu’Aïn Arnat, Ras Djinet et Biskra.

    Salim Oukaci

  • Technologies futures: Sommet Afric Arena, les 11 et 12 novembre 2019

    Technologies futures: Sommet Afric Arena, les 11 et 12 novembre 2019

    Le Sommet Afric Arena, le premier événement dédié aux technologies futures en Afrique, qui se tiendra les 11 et 12 novembre en Afrique du sud, verra la participation de 100 start-up, choisies parmi les meilleurs sur le continent.

    Chacune de ces startups dispose de solutions qu’elle compte présenter aux entreprises et aux investisseurs présents au Sommet Afric Arena dédié aux technologies futures.

    L’équipe Sommet Afric Arena a, depuis le mois d’avril 2019, rendu visite aux 10 meilleurs hubs tech en Afrique, afin de trouver des start-up dont le profil correspond à ce qu’elle recherche.

    Pour ce faire, elle s’est rendue dans la majorité des capitales du continent pour présenter le projet et inviter les start-up à participer à cet événement continental qui met en lumière les technologies futures. Tout comme elle était présente à Tokyo, à San Francisco et lors du salon Vivatech de Paris, pour voir les plus grandes « sucess stories ».

    Cette tournée qui a pris fin le 10 septembre en Afrique du sud, a permis aux organisateurs du salon de comprendre que l’Afrique est désormais considérée comme étant le futur de l’économie et qu’elle doit, pour ce faire développer les technologies futures .

    A partir de ce constat, plusieurs tables rondes sont organisées et permettent aux start-up, locales de s’exprimer sur leurs problèmes.

    Les échanges avec les startups ont fait ressortir que 95% de ces dernières manquent de financement  et parfois, ne  sont pas financées  du tout. « Même si certaines grandes entreprises affirment qu’elles sont  très innovantes, et qu’elles investissent dans le futur, elles n’investissent pas dans les startups plus petites qu’elles estiment trop risquées » explique l’un des organisateurs de cet événement.

    Les rencontres avec les startups africaines ont également permis de voir un éventail de solutions que ces dernières proposent.

    Plateforme en ligne automatisant  l’obtention de de licence et d’actions virtuelles, gaz prépayé pour faire la cuisine, des applications pour le soutien scolaire, une plateforme facilitant la rencontre des professionnels du monde médical, une application permettant aux jeunes fermiers  d’avoir des liens avec les clients et de livrer leur produit via une chaîne frigorifique partagée, sont entre autres, quelques solutions innovantes.

    Pour rappel, l’édition 2018 d’Africa Arena a réuni 128 startups, 97 investisseurs qui représentaient 55 secteurs d’industries.

    R.N

  • Le Ghana augmente sa production de pétrole et renforce sa visibilité

    Le Ghana augmente sa production de pétrole et renforce sa visibilité

    Si l’on songe aux principaux pays pétroliers et gaziers d’Afrique, le Ghana ne figure généralement pas parmi ceux qui viennent à l’esprit. Or le pays est l’une des étoiles montantes de ce secteur.

    Dans le passé, le Ghana a été l’un des producteurs de pétrole et de gaz les plus modestes du continent, mais sa production devrait croître rapidement au cours des cinq prochaines années.

    L’organisation chargée du développement des ressources en hydrocarbures des États d’Afrique de l’Ouest est la société pétrolière nationale Ghana National Petroleum Corporation (GNPC).

    L’augmentation de la production ghanéenne devrait être assurée par la croissance des actuels forages offshore, notamment Twenboa-Enyenra-Ntomme (TEN) et Offshore Cape Three Points (OCTP).

    Le premier flux d’hydrocarbures a été remonté des puits offshore ghanéens TEN opérés par Tullow Oil jusqu’à la FPSO (unité flottante de production et de stockage) « Professor John Evans Atta Mills » en août 2016.

    Le champ OCTP est un projet intégré en eau profonde divisé en deux étapes : le développement des gisements de pétrole d’abord, puis ceux de gaz, opérés par Eni Ghana.

    Situé à environ 60 km de la côte occidentale du Ghana, le champ OCTP recèle des réserves pétrolières et gazières non associées : 40 milliards de m3 de gaz et 500 millions de barils de pétrole environ.

    Le secteur énergétique du Ghana  sur le point de connaître une énorme avancée

    Mohammed Amin Adam, vice-ministre ghanéen de l’Énergie chargé du pétrole, est convaincu que le secteur énergétique de son pays est sur le point de connaître une énorme avancée.

    Il déclare que le Ghana est en mesure de faire passer sa production de pétrole de 180 000-200 000 bl/j aujourd’hui à 500 000 bl/j d’ici six ans, et vise à atteindre jusqu’à 1 million bl/j par la suite. « Si nous voulons maintenir ou accroître notre production, nous devons être très agressifs en termes d’exploration », a-t-il déclaré.

    En 2017, la production moyenne des champs TEN était de 56 000 bl/j ; cette année, la production du champ OCTP devrait atteindre un pic à 45 000 bl/j.

    Outre ces deux champs en exploitation, d’autres projets d’exploration progressent rapidement, comme les découvertes de Teak, Akasa et Mahogany East dont les tests de puits ont révélé l’existence de réserves importantes.

    « Ghana 1000 », un projet de conversion de gaz en électricité

    Le pays a un autre grand projet dans ses cartons : « Ghana 1000 », un projet de conversion de gaz en électricité en plusieurs phases, situé près de Takoradi, dans l’ouest du Ghana.

    Il s’agit d’une technologie de production d’électricité à cycle combiné qui aura une puissance d’environ 1 300 MW une fois sa construction achevée ; elle soutiendra l’industrie ghanéenne du gaz naturel en plein essor en achetant le gaz naturel du gisement de Sankofa, qui fait partie du champ OCTP.

    Un pipeline sous-marin reliera une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU) à des installations terrestres qui alimenteront ensuite le projet. La FSRU devrait commencer à fonctionner en 2020.

    Le 1er cycle de campagnes d’octroi de licences pétrolières et gazières achevé

    Le Ghana a achevé son premier cycle de campagnes d’octroi de licences pétrolières et gazières au début de cette année avec l’attribution de deux des cinq blocs proposés.

    Les sociétés First Exploration et Petroleum Development, en partenariat avec Elandel Energy (Ghana), ont remporté le bloc WB02, tandis que le bloc WB03 a été adjugé à Eni Ghana et Vitol Upstream Tano. Le bloc WB03 est situé dans les eaux moyennement profondes du riche bassin de Tano, au large du Ghana. Vu le succès de ce cycle, un deuxième cycle d’octroi de licences est en cours d’organisation.

    Partager le talent

    Le maître mot de l’ensemble du secteur pétrolier et gazier est « collaboration », et le Ghana ne fait pas exception à la règle. La GNPC a récemment signé avec trois de ses voisins, la Sierra Leone, la Gambie et le Liberia, un protocole d’accord de partage d’expertise.

    « Nous pensons que nous devons partager l’expérience d’autres pays dans l’optique d’améliorer nos propres procédures », a déclaré M. Kofi Kodua Sarpong, PDG de la GNPC. « Notre organisation est active ici depuis une quarantaine d’années, nous possédons de l’expertise et nous pouvons exporter notre talent. C’est pourquoi nous examinons toutes les opportunités en ce sens. En fait, je peux dire que nos frères et nos sœurs dans d’autres pays frappent à notre porte à la recherche de conseils et c’est justement ce que nous souhaitons. »

    Le boom pétrolier doit avoir un impact au plan local

    En développant ces actifs, il est important que le Ghana, à l’instar de nombreux autres pays africains, veille à ce que l’industrie et les travailleurs locaux bénéficient de l’intensification des activités pétrolières et gazières.

    « Il existe un besoin avéré de développer les capacités locales tout le long de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz par le biais de la formation, du développement des compétences et des connaissances, du transfert de technologie et de savoir-faire, ainsi que de promouvoir un programme actif de recherche et développement grâce à des efforts de collaboration aux niveaux local et international », ajoute M. Kofi Koduah Sarpong.

    Ces dernières années au Ghana, l’attention s’est concentrée sur la nécessité d’orienter vers l’industrie pétrolière et gazière une partie du personnel local, de la production locale de matériaux, des financements et des biens et services d’origine locale, et d’en obtenir un impact monétaire mesurable.

    « Parallèlement à cet objectif, nous voulons également qu’il y ait une participation à contenu local, c’est-à-dire que nous allons veiller au niveau de l’actionnariat ghanéen dans le secteur pétrolier et gazier », poursuit M. Sarpong. « Les entreprises ghanéennes du secteur de l’énergie doivent être encouragées à accroître leur participation dans ce secteur émergent en plein essor. C’est certainement l’un des moyens les plus durables d’aligner le secteur sur les besoins de notre pays en termes de création d’emplois et de croissance économique, tout en réduisant le risque de la fuite des capitaux et son impact négatif sur notre économie. »

    L’industrie pétrolière et gazière du Ghana continue d’attirer les principaux acteurs mondiaux du secteur

    Grâce à l’intérêt soutenu des investisseurs, dû principalement à un contexte propice aux investissements et à la stabilité de la démocratie, l’industrie pétrolière et gazière du Ghana continue d’attirer les principaux acteurs mondiaux du secteur.

    « Le potentiel du secteur en tant que moteur de la croissance économique souhaitée par le Ghana est évident », a conclu M. Sarpong. « Mais je pense que nous ne pourrons véritablement engranger les bénéfices du secteur pétrolier et gazier et, en fin de compte, obtenir de la croissance économique, que lorsque les Ghanéens recevront une part respectable de la valeur produite par le secteur. Pour un pays comme le Ghana qui vise à l’auto‑dépendance et à s’affranchir de toute aide, ce noble appel vient à point, et il est temps d’agir dès maintenant. »


    Distribué par APO Group pour Africa Oil Week.

  • La BAD organise le lancement de la Masterclass Fashionomics Africa

    La BAD organise le lancement de la Masterclass Fashionomics Africa

    La Banque Africaine de Développement lance la Masterclass Fashionomics Africa à Abidjan du 16 au 17 octobre prochain.

    100 entrepreneurs créatifs opérant dans le secteur du textile, du vêtement et des accessoires, participeront à la Masterclass Fashionomics Africa qui leur fournira les outils et les connaissances nécessaires pour construire une marque de mode (de l’idée à la réalisation).

    La session mettra l’accent sur le développement des affaires, l’image de marque, le marketing et le réseautage, en plus de permettre une meilleure compréhension des défis et des opportunités que les entrepreneurs africains de la mode rencontrent dans la gestion de leur entreprise.

    Cette Masterclass s’inscrit dans le cadre de l’initiative Fashionomics Africa, à travers laquelle la BAD entend attirer les investissements étrangers directs dans l’industrie africaine du textile, du vêtement et des accessoires et la croissance des micros, petites et moyennes entreprises exerçant dans ce secteur sur le continent, en partageant les meilleures pratiques et en offrant une exposition aux normes internationales.

    Les activités de renforcement des capacités pour la Masterclass Fashionomics Africa de la BAD seront déployées en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Francophonie Côte d’Ivoire, l’Ambassade de la Grande-Bretagne à Abidjan, Afreximbank, Suguba, Kinalaylab et Google Digital Skills for Africa.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

     

  • 33 millions d’agriculteurs africains recourent aux solutions numériques

    33 millions d’agriculteurs africains recourent aux solutions numériques

    L’intégration de solutions numériques dans l’agriculture africaine  ne cesse de prendre de l’ampleur depuis l’année 2012.

    Cette réalité est confirmée par le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), dans le rapport qu’il vient de publier sur la numérisation de l’agriculture africaine pour 2018-2019.

    En 2012, le nombre de solutions numériques agricoles ne dépassait pas les 41. En 2019,  il est passé à 390. La progression en Afrique est surtout remarquée pendant ces trois dernières années, estiment les rédacteurs du rapport. En effet, 60% de ces solutions sont des applications récentes.

    33 millions de petits agriculteurs et pasteurs du continent Africain ont recours à de nouvelles solutions. Ceci a eu pour effet d’améliorer leur rendement et leur productivité et une augmentation de leurs revenus.

    Selon le rapport du Centre technique de coopération agricole et rurale, 20% de ces nouvelles solutions numériques sont adoptées en 2018.

    Ces nouvelles solutions se répartissent en cinq grandes catégories : services de conseils, informations de marché, accès aux services financiers, gestion de la chaîne d’approvisionnement et enfin macro intelligences.

    Les agriculteurs ne comptent s’arrêter en si bon chemin puisque le rapport estime qu’à l’horizon 2030, que le nombre des agriculteurs intéressés par ces nouvelles applications pourrait atteindre les 200 millions.

    Dans cette progression dans le numérique, le secteur privé se montre moins audacieux. Selon le rapport, il n’y a investi que 47 millions d’euros en 2018.

    Ce qui équivaut à 3 et 6% de l’investissement total des start-up africaines  de nouvelles technologies.

    La part belle revient aux bailleurs de fonds internationaux qui ont déboursé 173 millions de dollars  pour des solutions numériques.

    Pour rappel, chacune des 54 nations du continent africain, accorde sa priorité au développement agricole pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire.

    Mais, il y a des pays comme le Kenya, le Nigeria, le Ghana, l’Afrique du sud, l’Ouganda, le Sénégal, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Rwanda et la Tanzanie, sont encore plus impliqués. Ils font même partie des 10 pays où l’agriculture numérique est plus présente.

    R.D.

  • Afrique Subsaharienne: Facebook étend son programme de Fact-Checking

    Afrique Subsaharienne: Facebook étend son programme de Fact-Checking

    Facebook a annoncé aujourd’hui l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d’Afrique subsaharienne, dont notamment la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Burkina-Faso.

    Ce programme, (Third-Party Fact-Checking) conduit en partenariat avec l’Agence France Presse (AFP), Les observateurs de France 24,  Pesa Check et Dubawa  s’inscrit dans le cadre de l’intensification des efforts engagés par la plateforme pour aider à évaluer l’exactitude et la qualité des informations qu’on trouve sur Facebook et réduire la propagation des fausses nouvelles.


    En collaboration avec un réseau d’organisations de fact-checking certifiées par l’IFCN (International Fact-Checking Network), le programme de vérification des faits de Facebook (Third-Party Fact-Checking) sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP.

    En Ouganda et en Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP; en République Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de France 24 et l’AFP. En Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24 et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.

    Ces différents pays rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check.

    Les avis et signalements de la communauté font partie des nombreux signaux que Facebook prend en compte pour détecter les informations potentiellement fausses qui sont présentées aux organismes de vérification. Les articles locaux, de même que les photos et vidéos peuvent faire l’objet d’une vérification.

    Si un des partenaires identifie une information comme fausse, Facebook la fait apparaître plus bas dans le fil d’actualité ce qui fait baisser considérablement l’audience qui y est exposée et réduit immédiatement sa portée.

    S’exprimant sur cette annonce, Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne a déclaré : « L’élargissement de notre programme de vérification des faits par des organismes tiers à 15 pays d’Afrique en un peu plus d’un an, couplé au récent développement du même programme dans les langues locales africaines, témoigne de notre engagement envers le continent. Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s’attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n’est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l’information que les gens voient sur Facebook. Nous avons déjà fait de grands progrès et nous continuerons d’investir pour faire en sorte que Facebook demeure un espace qui accueille toutes les opinions mais pas les fausses informations. »

    Dès lors qu’un média de vérification aura rédigé un article donnant davantage d’informations sur une actualité, Facebook le fera apparaître dans les articles connexes  sur le fil d’actualité, sous la publication concernée.

    Les administrateurs de la page recevront également une notification s’ils partagent des actualités qualifiées fausses et les personnes qui ont partagé cette information ou sur le point de le faire seront également averties, pour pouvoir décider d’eux-mêmes, en connaissance de cause, de ce qu’ils lisent, partagent et ce à quoi ils se veulent se fier.

    Partenaire du programme (Third-Party Fact-Checking) à travers huit pays, en langues française et anglaise, Phil Chetwynd, rédacteur en chef central de l’AFP a déclaré : « L’AFP se réjouit d’élargir avec Facebook son projet de vérification des faits. Nous sommes connus pour la grande qualité de notre journalisme à travers l’Afrique et nous allons mettre à profit notre réseau inégalé de bureaux et de journalistes sur le continent pour lutter contre la désinformation ».

    Eric Mugendi, rédacteur en chef de Pesa Check, qui assurera la vérification des faits en swahili et en anglais, a pour sa part ajouté : « Les réseaux sociaux comme Facebook n’ont pas seulement changé la façon dont les Africains consomment l’information. Ils sont souvent le principal accès au contenu numérique ou à l’Internet pour de nombreux Africains. Ils façonnent notre perception du monde, le discours public et notre façon d’interagir avec les personnalités publiques. Ce projet nous aide à élargir considérablement notre activité de vérification des faits pour débusquer les déclarations qui, autrement, pourraient causer des préjudices dans nos sociétés. Le programme nous aide à réagir plus rapidement et plus directement et nous constatons des résultats vraiment positifs dans nos interactions avec les éditeurs et le public lui-même. Ce projet aide également nos vérifications à atteindre un public beaucoup plus large que nous ne l’aurions fait autrement. Cela nous a aidé à mieux comprendre le manque d’information de qualité et les autres dynamiques virales qui sont à l’origine de la diffusion des fausses nouvelles en Afrique. Notre impact croissant est une contribution modeste mais tangible pour des sociétés mieux informées en Afrique. »

    Derek Thomson, rédacteur en chef des Observateurs de France 24, qui vérifiera les actualités en RDC, en Guinée et en Côte d’Ivoire a également réagi : « Nos utilisateurs africains nous envoient constamment des images et des messages discutables qu’ils ont reçus via les médias sociaux nous demandant :  » Est-ce vrai ? Pouvez-vous vérifier ? « . Il est de notre responsabilité, en tant que journalistes spécialisés dans la vérification des faits, d’analyser l’information qui circule et faire remonter la vérité à la surface. Participer au programme de Facebook nous permet de nous assurer que nos vérifications de faits atteignent les personnes qui ont partagé ces fausses informations en premier lieu. »

    Enfin, Caroline Anipah, chargée de programme, Dubawa (Ghana) a conclu : « Dubawa est ravie d’être au Ghana où la mal information et la désinformation se sont répandues en raison des progrès technologiques et de la pénétration croissante d’Internet. Dubawa a l’intention d’améliorer la qualité de l’information mise à la disposition du public dans le but ultime d’enrayer la diffusion des fausses nouvelles et de promouvoir la bonne gouvernance.”

    Distribué par APO Group pour Facebook.

  • Said Djellab : «La ZLECAf est un marché de 3 000 milliards de dollars»

    Said Djellab : «La ZLECAf est un marché de 3 000 milliards de dollars»

    La Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) vaut une mine d’or pour le continent noir. Elle vaut plus que les acteurs majeurs de l’économie africaine, au même titre que les gouvernements, à se fier aux déclarations du ministre du Commerce, Said Djellab.

    En effet, cette zone, tant souhaitée depuis des lustres, et dont l’entrée en vigueur est prévue pour juillet 2020, constitue un marché d’une valeur de 3 000 milliards de dollars, et ce, sans aucun droit de douane ou autres restrictions aux frontières.

    Lors des travaux de la Conférence nationale sur les enjeux de la ZLECAf et la stratégie nationale adaptée, Said Djellab a révélé qu’«une fois en place, la ZLECAf couvrira un marché de 1, 2 milliard d’habitants et un produit brut combiné de 2,5 milliards de dollars, et créera un marché de 3 000 milliards de dollars sans aucun droit de douane ni restriction aux frontières».

    Voilà une opportunité que les économistes du continent devaient mettre en avant pour convaincre les gouvernements à engager un processus d’échange et de coopération sécuritaire afin de permettre une fluidité de circulation des marchandises aux frontières et fructifier le potentiel de la production continentale à forte valeur ajoutée.

    Sur un autre plan, Said Djellab a affirmé que «l’intégration de l’Algérie dans le continent africain est un choix stratégique qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat».

    En ce sens, il dira que «l’intégration économique de notre pays dans notre continent est un choix stratégique qui passe impérativement par le commerce intra-africain et le partenariat.

    En effet, l’investissement et le commerce demeurent des éléments clés pour soutenir une bonne croissance et un développement économique durable».

    Sur sa lancée, il soulignera que «l’un des cercles naturels d’intégration économique de l’Algérie demeure l’Afrique, qui continue à constituer un objectif majeur de notre politique de coopération».

    Du coup, poursuit-il, «l’Algérie attache une haute priorité au développement des relations exemplaires avec ses partenaires africains, découlant de sa conviction que l’intégration régionale aura un impact positif et important sur la croissance et l’efficacité économique».

    Du reste, Said Djellab déplore que «le volume du commerce intra-africain demeurait très en deçà des attentes. Toutes les études économiques mettent en exergue la faiblesse des échanges entre pays africains qui ne dépassent pas les 15%, soit 2% du commerce mondial».

    Par ailleurs, l’Algérie planifie, actuellement, la création de zones économiques spéciales dans les espaces frontaliers de son grand Sud pour parvenir à une meilleure intégration économique avec le reste du continent africain.

    Selon Said Djellab, «le gouvernement algérien prévoit la mise en place de zones économiques spéciales dans les espaces frontaliers du grand sud algérien pour faire de ces régions un point d’intégration économique africaine».

    Dans ce contexte, il mettra mis en valeur le rôle moteur des Conseils d’hommes d’affaires dans la croissance des échanges et le partenariat entre les pays africains.

    «Le défi est grand pour donner aux opérateurs économiques et aux jeunes tous les moyens pour faire d’eux des acteurs dynamiques de l’Afrique que nous voulons développer», dira encore le ministre.

    Quid de la règle 49-51

    S’agissant de la règle 49-51, Said Djellab a affirmé lors du point de presse qu’il a animé avec le commissaire du commerce et de l’industrie de l’Union africaine Abert M.Muchanga  qu’elle « sera maintenue dans certains secteurs stratégiques, pour le reste des secteurs nous allons libérer les initiatives d’investissement »,

    « Pour donner un bond qualitatif à l’économie nationale et aux investissements étrangers, l’Algérie doit être attractive en limitant la règle 49-51 aux secteurs stratégiques et en assouplissants les différentes mesures pour capter plus d’investissements au profit de l’économie nationale » a encore précisé Said Djellab.

    Et d’ajouter que si l’Algérie veut faire partie de cette dynamique continentale africaine, « il faut qu’elle libéralise de plus en plus l’acte d’investir afin d’attirer les différents opérateurs étrangers de tous les continents »

    Said Djellab a relevé que la règle 49-51 « ne constitue pas la seule entrave à l’encontre des investissements mais il y a aussi tout un climat des affaires qui doit être amélioré, en liant des contacts entre les hommes d’affaires algériens et leurs homologues étrangers pour créer des partenariats fructueux ». Le ministre du commerce a tenu à préciser que des mesures urgentes ont été prises pour permettre aux entreprises algériennes qui le souhaite d’aller vers le marché africain avec des produits de qualité et concurrentiels.

    Il a rappelé, dans ce contexte que des mesures urgentes ont été prises pour accompagner les entreprises algériennes pour relever le challenge concurrentiel à travers les différentes expositions des produits algériens dans plusieurs pays africains.

    Salim Oukaci

  • Commerce extérieur : Ouverture à Alger de la conférence sur les enjeux de la ZLECAF

    Commerce extérieur : Ouverture à Alger de la conférence sur les enjeux de la ZLECAF

    La conférence nationale sur les enjeux de la zone de libre-échange commercial africain ZLECAF, dont les  travaux ont commencé dimanche 06 octobre à Alger, vient à point nommé pour rappeler que l’intégration de l’Algérie dans le continent africain, ne peut se faire sans le commerce intra-africain et le partenariat avec des entreprises du continent.

    Etaient présents à cette rencontre sur la ZLECAF plusieurs ministres aussi bien algériens qu’africains, des représentants d’institutions africaines, des experts mais, aussi des universitaires et des acteurs économiques algériens et étrangers.

    Pour le moment ce commerce intra-africain qui ne dépasse pas la portion de 15%, soit 2% du commerce mondial, reste encore très faible. Et, c’est là qu’intervient la ZLECAF, qui permet à l’Algérie de développer et d’intensifier son commerce avec l’Afrique.

    En effet, l’absence des droits de douanes sur le commerce intra-africain est une excellente opportunité que les entreprises africaines devraient saisir, afin de répondre à la demande croissante du marché africain et en tirer profit.

    Dans cette perspective, l’Algérie a déjà mis en place une stratégie quinquennale d’exportation 2019-2023. Cette stratégie a été élaborée grâce à l’appui du Centre de Commerce International de Genève, sans oublier les associations des opérateurs économiques.

    L’Algérie s’est également engagée dans la réalisation de plusieurs projets régionaux structurants comme la route transsaharienne Alger-Lagos, le gazoduc reliant notre pays au Nigeria, l’autoroute est –ouest qui s’étend de la frontière Tunisienne à la frontière Marocaine et enfin l’interconnexion du réseau électrique algérien avec ceux du Maroc et de la Tunisie.

    Dès sa mise en service, prévue pour le mois de juillet 2020, cette zone de libre-échange donnera lieu à un marché dont la valeur est estimée à 3000 milliards de dollars, comme l’affirme le ministre du commerce Said Djellab, lors de l’ouverture des travaux de la conférence.

    Pour rappel, la zone de libre-échange du commerce intra-africain ( ZLECAF) est crée suite à un accord signé par 44 pays africains en mars 2018 à Kigali. Cet accord est entré en vigueur en mai 2019. Elle sera complètement opérationnelle en juillet 2020.

    K.M.B