Catégorie : Africa business

  • Salon import-export inter-africains: Rendez-vous en avril 2020 à Alger

    Salon import-export inter-africains: Rendez-vous en avril 2020 à Alger

    Le premier Salon import-export inter-africains intitulé «Impex-2020» aura lieu du 13 au 15 avril 2020 au Centre international des conférences (CIC) à Alger.

    Selon un communiqué de presse de la société Stall-Expo-Event, organisatrice du Salon import-export inter-africains, cette manifestation économique, qui a bénéficié du parrainage du ministre du Commerce, Saïd Djellab, «s’inscrit dans le sillage de l’accompagnement des accords douaniers inter africains ayant abouti à la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), opérationnelle en  juillet 2020».

    Selon la même source, «l’exposition intervient dans un contexte marqué par une levée des barrières douanières entre les pays africains, ou en voie de l’être. C’est dans cette perspective que cet espace d’échange est organisé, permettant ainsi aux hommes d’affaires africains de saisir les opportunités qui leur seront offertes en matière d’échanges, de partenariat, d’investissement et de complémentarités».

    Ainsi, il sera question aussi de mettre en valeur les potentialités des produits africains destinés à l’exportation et concernés par les accords douanières accordant des avantages comme l’exonération de droits et de taxes.

    «Les échanges inter africains permettront aussi de participer au développement des différents secteurs activités, tels l’Agriculture, l’industrie et autres secteurs porteurs de valeur-ajoutée», ajoute le communiqué des organisateurs.

    Du coup, les différents pays africains exportateurs bénéficieront substantiellement des retombées positives en matière de développement, de création d’emploi et les organisateurs de ce Salon import-export inter-africains, rappellent qu’«au 21ème siècle, le marché africain représente une population de plus d’un milliard d’habitants, c’est-à-dire autant de consommateurs potentiels et des importations effectuées par ces marchés s’élevant à plusieurs milliards de dollars».

    Du reste, ajoute la même source, «cette exposition sera enrichie par l’organisation de séminaires animés par d’éminents experts, alors qu’une matinée sera réservée aux conseillers commerciaux des ambassades accrédités en Algérie conviés à prendre part à cette manifestation». Précise cette même source.

    Rabah Nadri

  • Orange et itel lancent la version 4G du Sanza en Afrique

    Orange et itel lancent la version 4G du Sanza en Afrique

    A l’occasion du salon AfricaCom, Orange  s’associe à itel , marque mobile phare en Afrique et une nouvelle fois à KaiOs Technologies pour commercialiser une version 4G du Sanza Phone, le « Sanza XL ».

    A compter de Décembre 2019, ce mobile à reconnaissance vocale sera proposé à environ 28 dollars, dans 7 pays d’Afrique et du Moyen-Orient : Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Egypte, Jordanie, Mali et Sénégal. D’autres pays du groupe suivront courant 2020.

    La simplicité d’un feature phone combinée à des fonctionnalités avancées proches d’un smartphone, à un prix abordable.

    Par rapport au Sanza, le Sanza XL dispose d’un écran plus grand de 2,8’, une meilleure caméra de 2 Mégapixels, une mémoire interne de 4 GB pour plus de stockage et un accès au haut débit mobile 4G, tout en conservant une excellente autonomie jusqu’à 7 jours selon l’usage.

    Ainsi les clients y retrouveront les applications les plus populaires : WhatsApp avec les échanges de messages vocaux dans toutes les langues, Boomplay, YouTube, Facebook et Google Assistant pour piloter certaines fonctions du téléphone avec la voix.

    Les applications Orange seront également disponibles dans le téléphone : My Orange, Orange Money et Livescreen pour rester informé de ses sujets préférés.

    En Afrique, le prix constitue souvent un frein à l’acquisition d’un mobile et par extension, à l’accès à Internet, ainsi le Sanza XL est proposé à environ 28$ et sera progressivement lancé dans 7 pays et dans les autres pays du Groupe courant 2020.

    En élargissant sa gamme Sanza avec le Sanza XL, Orange, acteur majeur de l’inclusion numérique en Afrique et au Moyen-Orient, réaffirme son ambition d’accompagner ses clients et de proposer l’accès à l’internet pour tous.

    Orange est présent dans 19 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte près de 125 millions de clients au 30 septembre 2019. Avec 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018, cette zone est une priorité stratégique pour le Groupe.

    Orange Money, son offre de transfert d’argent et de service financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte 45 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

    Distribué par APO Group pour Orange

    A propos d’Orange

    Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 41 milliards d’euros en 2018 et 148 000 salariés au 30 septembre 2019, dont 88 000 en France. Le Groupe servait 268 millions de clients dans le monde au 30 septembre 2019, dont 209 millions de clients mobile et 21 millions de clients haut débit fixe.

    Le Groupe est présent dans 27 pays. Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En mars 2015, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique « Essentiels2020 » qui place l’expérience de ses clients au cœur de sa stratégie, afin que ceux-ci puissent bénéficier pleinement du monde numérique et de la puissance de ses réseaux très haut débit.

    Orange est cotée sur Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock Exchange (symbole ORAN).

    A propos d’Itel
    itel est une marque de téléphone portable fiable, positionnée sur l’entrée de gamme pour tous. En adoptant comme philosophie de marque “Join & Enjoy”, itel se donne comme mission de fournir à tous une technologie de communication mobile à un prix abordable.

    itel démocratise la technologie pour les consommateurs, leur donnant accès à la connectivité et leur permettant de rester proches de leurs réseaux sociaux. itel dispose d’un large portefeuille de produits constitué de smartphones, smart feature phones et feature phones.

    Après des années de développement, itel a étendu sa présence mondiale dans plus de 50 pays émergents. African Business, un magazine économique qui fait autorité en Afrique a placé itel au 17è rang dans le classement des 100 premières marques les plus admirées en Afrique en 2018/2019.

  • Indice d’ouverture sur les visas: Les révélations du rapport 2019 de la BAD

    Indice d’ouverture sur les visas: Les révélations du rapport 2019 de la BAD

    Pour la première fois, les Africains peuvent voyager en moyenne, vers plus de 27 pays sans visa ou avec un visa à leur arrivée, L’Éthiopie réalise un bond record de 32 places dans l’indice et entre dans le top 20 des pays les plus ouverts aux visas en Afrique.

    La quatrième édition du Rapport sur l’indice d’ouverture sur les visas en Afrique 2019, de la Commission de l’Union africaine et de la Banque africaine de développement révèle que, « pour la première fois, les voyageurs africains ont un accès libéral à plus de la moitié du continent ».

    La dynamique et les avancées en matière d’ouverture des visas en Afrique, conformes aux tendances mondiales, indiquent que les décideurs politiques africains sont convaincus des avantages liés à la libre circulation des hommes et femmes d’affaires, des investisseurs, des étudiants et touristes africains.

    Le rapport montre également que 47 pays ont amélioré ou maintenu leur indice d’ouverture des visas en 2019. Les voyageurs africains n’ont plus besoin de visas vers un quart des autres pays africains, alors que l’exemption de visa n’était possible que dans un cinquième du continent en 2016. A ce jour, 21 pays africains offrent des facilités de voyage, grâce aux eVisas.

    En 2019, les pays les plus performants en matière d’ouverture des visas figurent parmi les pays les plus attractifs en termes d’investissements directs à l’étranger et bénéficient d’un fort taux de croissance, y compris dans le secteur du tourisme.

    Avec leur politique d’exemption de visa pour tous les visiteurs africains, les Seychelles et le Bénin restent les deux premiers pays d’Afrique en matière d’ouverture des visas.

    L’Éthiopie a également enregistré une performance record en progressant de 32 places dans le classement et intégrant ainsi les 20 pays les plus ouverts en Afrique.

    « Notre travail sur l’Indice d’ouverture des visas suit les progrès de l’Afrique en matière de libre circulation des personnes. Beaucoup reste encore à faire malgré les efforts réalisés. Pour intégrer l’Afrique, il faut abattre les murs ! La libre circulation des personnes, et en particulier la mobilité de la main-d’œuvre, sont cruciales pour promouvoir les investissements.», a déclaré Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement.

    Cependant, les voyageurs africains doivent encore obtenir un visa pour voyager dans un peu moins de la moitié du continent. Les pays doivent assouplir davantage les procédures en introduisant des visas à l’arrivée par exemple. En abolissant les frontières, l’Afrique sera en mesure de tirer profit des avantages de la Zone de libre-échange continentale, du Marché unique africain du transport aérien et du Protocole sur la libre circulation des personnes.

    « On ne soulignera jamais assez l’importance de l’intégration régionale dans le développement du continent. Je félicite les États membres qui ont facilité les procédures d’entrée des ressortissants africains sur leur territoire et j’exhorte ceux qui ne l’ont pas encore fait de se joindre à cette dynamique », a déclaré Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group

  • Le Togo s’associe au Groupe Dangote pour la transformation du phosphate

    Le Togo s’associe au Groupe Dangote pour la transformation du phosphate

    Dangote Industries Limited et le gouvernement du Togo  ont conclu un accord visant à développer et transformer le phosphate togolais en engrais phosphatés pour la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, dans le but d’améliorer la consommation de ce produit en Afrique.

    Avec plus de deux milliards de tonnes de réserves de phosphate, le Togo est l’un des principaux producteurs de phosphate d’Afrique.

    Grâce à ce partenariat avec le Groupe Dangote, le pays a l’intention de profiter de l’expertise et de la capacité d’investissement du plus important groupe industriel d’Afrique, selon un communiqué commun publié par le Groupe Dangote et le service de communication de la Présidence de la République du Togo.

    Avec l’achèvement puis la mise en service de la raffinerie de pétrole Dangote et du complexe d’engrais de Ibeju-Lekki, au Lagos, le Groupe Dangote deviendra le plus important producteur du continent, a souligné ce communiqué.

    L’ammoniaque est un élément essentiel de la transformation du phosphate en engrais dérivé du phosphate. En vertu de cet accord, le Togo fournira l’accès aux ressources en phosphate et le Groupe Dangote, l’accès à l’ammoniaque et au marché nigérian.

    Assurer la production de plus de 1 million de tonnes d’engrais dérivés de phosphates

    Une fois finalisé, ce projet, conformément au deuxième pilier du Plan national de développement togolais, devrait permettre d’assurer la production de plus de 1 million de tonnes d’engrais dérivés de phosphates. Le coût de cet investissement, estimé à approximativement 2 milliards de dollars, devrait également permettre de créer plusieurs milliers d’emplois directs.

    Les travaux de développement miniers débuteront avant la fin de l’année 2019, toujours selon ce communiqué.

    À cette occasion, le Groupe Dangote a également annoncé la création, à Lomé, d’une usine de fabrication de ciment d’une capacité annuelle de 1,5 million de tonnes.

    Cette usine utilisera du clinker en provenance du Togo et du Nigéria, pour satisfaire la demande locale et des pays voisins, a indiqué le communiqué.

    La construction de l’usine de Lomé sera lancée au premier trimestre 2020 et sa mise en service est prévue avant la fin de cette même année.

    L’investissement est estimé à 60 millions de dollars et devrait permettre de créer 500 emplois directs

    Le Président togolais, Faure Gnassingbé, a déclaré : « La transformation structurelle de notre économie est le principal objectif que nous nous sommes fixés dans le contexte du Plan national de développement 2018-2022.

    Grâce au traitement de notre phosphate, non seulement nous créerons des emplois mais nous serons également en mesure de fournir à nos agriculteurs des engrais de qualité à un prix abordable.

    Le fait de disposer d’un investisseur industriel de l’envergure de Alhaji Dangoté montre que les efforts que nous avons déployés pour améliorer le climat des affaires portent leurs fruits. Nous avons l’intention de poursuivre cette dynamique pour le bien-être des hommes et des femmes du Togo ».

    Aliko Dangote, président-directeur général du Groupe Dangote, a déclaré : « Ce partenariat coïncide parfaitement avec notre programme de transformation, en termes de création de prospérité et d’amélioration du développement économique, non seulement au Togo mais également dans le reste de l’Afrique.

    En outre, le Groupe Dangote est résolu à soutenir le gouvernement togolais dans sa stratégie d’industrialisation qui vise à créer des emplois destinés à ses citoyens et à faire du Togo une destination intéressante pour les investissements ».
    Les deux accords d’investissements renforcent la stratégie d’industrialisation adoptée dans le cadre du Plan national de développement 2018-2022.

    Distribué par APO Group pour Dangote Group.

  • « Investia Entreprise », venir en aide à 120 PME Tunisiennes

    « Investia Entreprise », venir en aide à 120 PME Tunisiennes

    Faciliter l’accès de 120 PME  à un financement non bancaire, est un programme intitulé «Investia entreprise», initié par la Bourse de Tunisie et encouragé par le Ministre du commerce et la Banque Centrale de Tunis (BCT).

    « Investia entreprise » est un programme, lancé fin octobre 2019,  s’étend sur une durée de trois ans et permettra d’accompagner 120 PME tunisiennes.

    Cet accompagnement se fera grâce  à la levée de fonds propres ou de crédits, soit auprès d’investisseurs ou des acteurs de capital investissement.

    Pour bénéficier du programme « Investia entreprise », les PME doivent générer un chiffre d’affaires entre 5 et 50 MDT, et compter 300 employés au moins et, ne pas activer dans le secteur de la finance ou de la promotion immobilière.

    Elles doivent également  déposer leurs candidatures et voir ensuite si elles sont éligibles.

    Après le recueil des candidatures, un pré-diagnostic est réalisé ainsi qu’une présélection des PME pouvant accéder à ce programme. Ensuite un diagnostic plus approfondi est réalisé et, une aide à l’élaboration d’un business plan est apportée.

    Trois modes de financement sont préconisés à savoir, l’introduction à la Bourse pour permettre aux entreprises d’ouvrir leur capital social et de lever des fonds, ce qui leur permet de se développer tout en finançant les investissement et en réduisant l’endettement ; le financement par capital investissement qui permettra à des professionnels d’apporter leur capital dans l’entreprise et enfin le l’émission d’emprunt obligataire qui est en fait une dette remboursable à une échéance et un montant fixés d’avance.

    Les PME retenus dans le cadre de ce programme bénéficieront d’un accompagnement par une équipe d’experts, qui fournira des services adaptés à chaque entreprise et, selon le mode de financement choisi.

    Pour rappel, les réflexions autour de ce programme seront parachevées d’ici l’année 2020, ce qui aura pour effet des orientations encore plus pertinentes et mieux ciblées.

    R.N

  • Akinwumi Adesina: « L’augmentation du capital de la BAD est une décision historique »

    Akinwumi Adesina: « L’augmentation du capital de la BAD est une décision historique »

    Réunis lors de la cinquième session extraordinaire du Conseil des gouverneurs  de la BAD qui s’est tenue vers la fin octobre 2019, 80 pays membres se sont finalement mis d’accord pour augmenter à 125% le capital de la Banque. Une décision sur laquelle reviendra Akinwumi Adesina, président de la BAD lors de sa rencontre avec la presse.

    Le capital de la BAD passe donc à 208 milliards de dollars au lieu de 93 milliards. La plus importante dans l’histoire cette institution financière.

    « Nous n’avons que 10 ans avant l’échéance des ODD, objectifs de développement durable à l’horizon 2030, nous n’acceptons pas que l’Afrique n’atteigne pas ces objectifs ». Dira  Akinwumi Adesina, lors d’une conférence de presse à Abidjan, pour expliquer cette augmentation.

    « C’est une décision historique. L’augmentation  générale du capital servira à financer les objectifs du développement du continent. Elle se répercutera également sur le monde entier et, cela nous aidera à faire un grand pas en avant pour l’Afrique », dira Akinwumi Adesina.

    Le sujet a soulevé moult discussions ces deux dernières années, et les débats autour de la question étaient multiples.

    En effet, des pourparlers étaient engagés lors des différentes sessions en ’Italie, aux  Etats-Unis,  en Egypte, et en Guinée équatoriale, d’abord sur le fait de doubler la capacité financière de la BAD, puis la décision des pays membres de l’institution d’apporter 115 milliards de dollars supplémentaires.

    Les secteurs  et projets qui bénéficieront de fonds propres sont déjà identifiés. A partir de l’année 2020, des fonds leur  seront déployés.

    Il s’agira, entre autres, de l’initiative Desert to Power, qui promet d’être la plus grande zone solaire au monde, ce qui permettra à 250 personnes dans les pays du sahel d’accéder à l’énergie.

    D’autres projets sont concernés par ces aides comme les infrastructures et l’industrie agroalimentaire, qui permettront de mieux implémenter la zone de libre-échange continentale (ZLEC).

    Il est aussi question de financer les actions concernant le climat à hauteur de 25 milliards d’ici l’année 2025.  Sans oublier les 3 milliards de dollars supplémentaires qui seront consacré à l’Action financière positive pour les femmes en Afrique.

  • « Prosper Africa », l’initiative des USA présentée à l’Africa Oil Week

    « Prosper Africa », l’initiative des USA présentée à l’Africa Oil Week

    En décembre dernier, l’administration américaine a lancé l’initiative « Prosper Africa », dont la vision consiste à ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises américaines, accroître la classe moyenne en Afrique, promouvoir les opportunités d’emploi des jeunes, améliorer le climat des affaires et permettre aux Etats-Unis de rivaliser avec la Chine et d’autres pays possédant des intérêts commerciaux en Afrique.

    « Prosper Africa », un  programme de 50 millions d’USD offrira une assistance technique aux entreprises cherchant à pénétrer le marché africain ou à croître sur le continent qui connaît une urbanisation plus rapide que n’importe quel pays du globe.

    On s’attend à ce que la région possède 1,52 milliard de consommateurs d’ici 2025 – soit près de cinq fois la population des Etats-Unis.

    Le ministère américain de l’Energie considère comme une priorité constante le fait de se tourner vers l’Afrique pour exploiter les opportunités offertes par l’exploration, la production et la monétisation du gaz naturel liquéfié.

    Selon le Secrétaire d’Etat à l’Energie, Rick Perry, «l’économie américaine, les employés et les consommateurs américains tirent profit des quantités accrues de gaz naturel liquéfié américain, présentes sur le marché international, tout en contribuant à générer un air plus pur dans le monde entier.»

    Augmentation bilatérale du commerce et des investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique 

    Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, le gouvernement américain, et notamment le ministère de l’Energie, envisage d’aider l’Afrique à faire progresser l’ensemble du continent dans la voie de la prospérité économique et du développement énergétique, sans l’accabler d’une dette représentant un fardeau intolérable, ni mettre en péril son développement économique à long terme ou souveraineté.

    Lorsqu’il s’agit du secteur pétrolier et gazier, les entreprises américaines sont déjà très actives sur le continent africain.

    En début d’année, la société énergétique Anadarko Petroleum, implantée au Texas, a donné le feu vert au démarrage de la construction d’un terminal de liquéfaction et d’exportation de gaz de 20 milliards d’USD au Mozambique — le plus important projet de ce type jamais approuvé en Afrique.

    Pour poursuivre cette politique, le haut responsable du ministère américain de l’Energie, Steven Winberg, rejoindra plus de 25 ministres panafricains lors du Sommet de l’Africa Oil Week qui se tiendra en novembre prochain dans la ville du Cap.

    Il profitera de l’occasion offerte par cet événement où sera présenter le projet américain« Prosper Africa » pour partager les éléments de la politique énergétique américaine avec le continent africain et tracer une vision d’engagement américain plus ferme envers l’Afrique, dans les secteurs pétrolier, gazier et électrique.

    Cette vision semble devoir inclure l’augmentation bilatérale du commerce et des investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique – les Etats-Unis mettant à disposition un capital potentiel pour les co-entreprises et le financement partiel de l’infrastructure nécessaire à la production de gaz naturel liquéfié destiné aux pays africains qui ne disposent pas de ressources énergétiques.

    «Je suis particulièrement enthousiaste à l’idée de représenter les Etats-Unis lors de la conférence Africa Oil Week du Cap, en Afrique du Sud»,  a déclaré le haut responsable M. Winberg, avant d’ajouter: «Nous souhaitons que nos amis et partenaires africains réussissent, prospèrent et soient maîtres de leur propre destin. Et nous nous réjouissons de l’occasion de partager avec eux non seulement nos abondantes ressources énergétiques, mais également les connaissances et les technologies pouvant les aider à développer leurs propres ressources.»

    Distribué par APO Group pour Africa Oil Week

  • Sud-Soudan: Nj Ayukl lie la relance du pétrole aux investissements

    Sud-Soudan: Nj Ayukl lie la relance du pétrole aux investissements

    Lors de son discours durant l’ouverture de la conférence et de l’exposition sur le secteur pétrolier du Sud-Soudan (South Sudan Oil & Power) à Juba cette semaine, le président de la Chambre africaine de l’énergie  et PDG du Centurion Law Group,  Nj Ayuk, a appelé à un afflux accru de capitaux et de technologie dans le pays pour stimuler la reprise et la stabilité dans le Sud-Soudan.

    Des centaines de dirigeants et de dignitaires du Sud-Soudan, du Kenya, d’Éthiopie, d’Égypte, de Somalie, de Norvège, des États-Unis et d’Afrique du Sud assistent à la conférence, qui a été ouverte par le premier vice-président  Taban Deng Gai et le ministre du Pétrole Awow, Daniel Chuang, en compagnie de plusieurs ministres.

    Le président de la Chambre africaine de l’énergie a profité de cette plate-forme pour plaider en faveur d’une meilleure coopération des parties prenantes et a exhorté toutes les factions politiques à faire des concessions et à respecter l’accord de paix. « La présence de pétrole devrait encourager le dialogue entre toutes les parties au conflit actuel et pousser à la résolution des divergences mineures », a-t-il déclaré.

    Le Sud-Soudan doit poursuivre ses efforts

    En accord avec le thème de la conférence, « Focus sur la Finance », la Chambre a appelé le gouvernement du Sud-Soudan à poursuivre ses efforts pour créer un environnement favorable aux entreprises afin d’attirer davantage d’investissements dans le pays.

    « L’industrie pétrolière du Sud-Soudan fera encore mieux si nous jouissons d’une bonne gouvernance, d’un capitalisme de libre marché, d’un rôle limité du gouvernement et de libertés individuelles, car cela aide les populations à tous les niveaux de la société à prospérer. Le gouvernement et l’industrie pétrolière doivent s’y rallier et respecter le caractère sacré des contrats », a déclaré Nj Ayuk.

    Afin d’accroître la production, il a également exhorté l’industrie pétrolière à accélérer les programmes d’exploration et à poursuivre ses efforts pour remettre en production les champs de pétrole endommagés.

    « Nous félicitons la CNPC pour sa récente découverte de 300 millions de barils au Soudan du Sud et espérons voir le gouvernement accélérer les approbations pour les plans de développement de ces champs », a-t-il ajouté.

    Alors que le Soudan du Sud lance un nouveau cycle de licences, Nj Ayuk a rappelé aux autorités du pays le défi que constituait un appel d’offres transparent et le fait d’attirer des entreprises très compétentes pour explorer le pétrole et le gaz. « La Chambre soutiendra le Sud-Soudan sans réserve dans cet effort, car le pétrole et le gaz sont la colonne vertébrale de l’économie », a-t-il déclaré.

    La Chambre soutient plusieurs initiatives de renforcement des capacités nationales au Soudan du Sud, et Nj Ayuk a rappelé à l’auditoire qu’« il est important d’encourager les jeunes hommes et femmes qui trouvent des opportunités, qui ont des idées de services innovants dans le secteur du pétrole et du gaz, ceux qui ont le courage de déployer des capitaux, accepter les risques et les concrétiser. Ils méritent d’être soutenus. »


    La Chambre est fermement convaincue que le contenu local et l’autonomisation des femmes sont plus que jamais essentiels et son président a exhorté le gouvernement et l’industrie pétrolière à mettre en place des programmes spéciaux de promotion des femmes. « Vous ne pouvez pas être un dirigeant du secteur accompli si vous n’aidez pas les femmes à se développer dans l’industrie. Lorsque nous soutenons les femmes dans le secteur pétrolier et gazier, nous soutenons la famille africaine parce que les femmes investissent davantage dans l’unité familiale aujourd’hui en Afrique », a conclu Nj Ayuk

    Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

  • Montage automobile:Djamila Tamazirt rassure Renault Algérie

    Montage automobile:Djamila Tamazirt rassure Renault Algérie

    Le cas de l’entreprise de montage automobile Renault Algérie ne présente pas de problème particulier concernant les  modalités de quotas des kits CKD/SKD, selon la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt.

    «Renault ne présente pas de problème particulier, le dossier se présente de façon très conforme», a-t-elle fait savoir, rappelant que l’Etat est actionnaire à hauteur de 51% de cette entreprise et qu’une séance de travail avait récemment réuni les représentants du ministère et ceux de Renault Algérie au cours de laquelle a été évoqué le sujet du taux d’intégration nationale, notamment pour l’année 2020.

    Rappelant les nombreux avantages accordés par l’Etat en matière d’exonérations fiscales et de droits de douanes, DjamilaTamazirt, a affirmé que «ces avantages doivent se traduire par une plus grande intégration nationale, générant de la croissance et de la création d’emplois, ainsi   qu’un développement du tissu de sous-traitants locaux».

    Pour rappel, Renault Algérie avait récemment écarté la fermeture de son usine d’Oran, faisant savoir que ses stocks de kits CKD/SKD, destinés au montage automobile allaient s’épuiser à compter de novembre prochain.

    Auditionnée, ce matin, par la Commission des finances de l’Assemblée populaire nationale (APN), Djamila Tamazirt a mis l’accent sur la nécessité de mettre au point une stratégie nationale pour l’exportation des véhicules.

    Cette stratégie concerne également la relance des usines publiques fermées ou privatisées dans tous les secteurs, la révision du cahier de charges des usines de montage de véhicules qui «n’ont pas respecté les clauses convenues, notamment les prix et le taux d’intégration nationale».

    A ce titre, les députés ont critiqué la durée de trois ans, fixée pour l’importation des véhicules à essence uniquement, appelant, de ce fait, à porter cette durée à 5 ans pour inclure aussi les véhicules à moteur diesel, d’autant que ces derniers sont montés localement.

    Dans sa réponse, la ministre a indiqué que les véhicules diesel deviendraient plus polluants à l’environnement après des années d’utilisation, raison pour laquelle ils sont exclus de l’importation contrairement à ceux fabriqués localement, en état neuf, ajoutant que la durée de trois ans a été étudiée sous tous ses aspects, techniques ou financiers.

    S’agissant du cahier de charges destiné aux usines de montage, DjamilaTamazirt a affirmé que ses clauses étaient en cours de révision, indiquant que les usines ne respectant pas les clauses ne bénéficieraient pas du renouvellement des autorisations d’importation des kits d’assemblage.

    Rabah Nadri

  • BAD: Conférence Economique Africaine en décembre à Charm El-Cheikh

    BAD: Conférence Economique Africaine en décembre à Charm El-Cheikh

    La Conférence économique africaine (CEA) 2019, principale plate-forme de mise en réseau, de dialogue et de partage des connaissances sur les problèmes auxquels l’Afrique est confrontée, se déroulera du 2 au 4 décembre 2019 à Charm el-Cheikh, en Égypte.

    La Conférence économique africaine est co-organisée par la Banque africaine de développement, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et le Programme des Nations Unies pour le développement sur le thème « Emplois, entrepreneuriat et développement des capacités pour la jeunesse africaine ».

    Ce thème s’aligne sur les Objectifs de développement durable (ODD), « pour une croissance économique inclusive et durable, l’emploi et un travail décent pour tous ».

    Cette année, la 14ème édition de la Conférence économique africaine réunira plus de 500 parties prenantes africaines, dont des représentants de la jeunesse, des dirigeants d’entreprises, des décideurs et des représentants des médias africains et du monde entier.

    Elle offrira aux chercheurs une tribune de choix pour débattre des questions relatives à l’emploi des jeunes, à leurs compétences et capacités d’entrepreneuriat, et pour évaluer les réformes et initiatives en cours visant à résoudre ces problèmes.

    Les participants à cette Conférence économique africaine débattront des options politiques permettant d’optimiser les avantages de l’explosion démographique de la jeunesse africaine ; mais également de l’inadéquation des compétences des jeunes aux besoins du marché du travail.

    À travers le partage de connaissances et d’études de cas sur les bonnes pratiques, les intervenants proposeront des stratégies et des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre des principales politiques de développement telles que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les ODD.

    Le thème de la Conférence économique africaine de cette année s’aligne également sur le programme de développement des partenaires de la Conférence, notamment la Banque africaine de développement, qui, entre 2016 et 2018, a créé 3,6 millions d’emplois directs grâce à des investissements de 10 milliards de dollars américains dans 102 projets réalisés dans 32 pays.

    En outre, le Conseil d’administration de la Banque a récemment approuvé quelque 318 projets dans 48 pays africains, d’une valeur de 9,15 milliards de dollars ; et qui devraient générer 4,2 millions d’emplois directs.

    Tapera Jeffrey Muzira, coordinateur du projet de la Banque « Emplois pour les jeunes en Afrique », a déclaré : « La Banque modifie ses plans, ses projets, son personnel et ses systèmes pour optimiser les résultats en matière d’emploi des jeunes et pour mobiliser des ressources financières visant à motiver les acteurs du secteur privé à appliquer des solutions éprouvées concernant l’emploi des jeunes. »

    La conférence de l’an dernier, qui s’est déroulée à Kigali, au Rwanda, a mis l’accent sur l’intégration économique comme levier de changement pour la croissance inclusive et la prospérité en Afrique. Les participants ont reconnu que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) était le résultat d’une audacieuse stratégie pour corriger le déséquilibre des forces lors des négociations entre les blocs commerciaux régionaux.

    Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).