Catégorie : Africa business

  • AFRO, monnaie africaine digitale de l’eau

    AFRO, monnaie africaine digitale de l’eau

    Dans les missions que s’est donnée la Fondation  AFRO,  s’inscrit l’amélioration du bien-être quotidien des habitants du continent Africain. Nous l’avions déjà évoqué, mais aujourd’hui c’est une réalité, la Fondation s’associe à deux entreprises pour garantir aux populations un accès simple et sécurisé à l’eau potable.

    O’Claire et Sunwaterlife s’appuient sur des systèmes permettant de transformer les eaux non potables en eaux potables grâce à une ultra filtration.

    Ceci représente un enjeu crucial, il faut parfois parcourir plusieurs kilomètres et faire des heures de marche pour trouver un point d’eau mais sans certitude que cette eau ne soit pas contaminée.

    AFRO est par conséquent la monnaie digitale panafricaine utilisée par ces systèmes pour permettre une sécurité optimale. Les tarifs seront adaptés aux populations des zones émergentes.

    « Nous sommes heureux que ce partenariat prenne vie car ces solutions permettront aussi l’essor de l’industrie locale grâce aux besoins d’entretien, d’analyses, de contrôle et de gestion réalisée par des locaux. »

    Distribué par APO Group

    A propos de la Fondation AFRO :
    La Fondation AFRO est une Organisation Non Gouvernementale (ONG), basée à l’Ile Maurice.
    Elle a été conçu en décembre 2016 par un groupe international d’économistes, d’experts en monnaie digitale, d’humanistes et de penseurs. L’AFRO est une monnaie digitale panafricaine apolitique et neutre mise à la disposition du continent africain et des pays qui le composent.

  • Nigeria: Participation du secteur privé à l’augmentation de la capacité des raffineries nationales

    Nigeria: Participation du secteur privé à l’augmentation de la capacité des raffineries nationales

     La première phase de la raffinerie modulaire et la cérémonie d’inauguration de la deuxième phase devraient être lancées en mai 2020 ; Le projet Waltersmith est déjà achevé à 90%. 

    Le projet est conforme aux objectifs de S.E. Chief Timipre Sylva visant à encourager la participation du secteur privé à l’augmentation de la capacité des raffineries nationales du Nigeria.

    La semaine dernière, le ministre d’État du Nigeria pour les ressources pétrolières, S.E. le Chef Timipre Sylva a effectué une visite d’inspection à la raffinerie modulaire Waltersmith à Ohaji / Egbema LGA, dans l’État d’Imo.

    Accompagné du secrétaire exécutif du Conseil nigérian de surveillance du développement du contenu national (NCDMB) Engr. Simbi K. Wabote, le ministre Sylva a déclaré que le gouvernement fédéral poursuivrait ses efforts pour garantir que le projet respecte le délai fixé pour la première phase (5 000 b / j) de la raffinerie modulaire et la cérémonie d’inauguration de la deuxième phase, qui vise à livrer une raffinerie de 25 000 bpd de brut et de condensats; conçue pour produire de l’essence, du diesel, du GPL, du kérosène et du carburant d’aviation, et prévue pour mai 2020.

    Le ministre a déclaré que l’objectif global de la visite du site, où le projet a déjà atteint 90% d’achèvement, « était de voir des entreprises nigérianes indigènes qui se portent bien et la raffinerie modulaire Waltersmith est un point majeur qui a récemment été intégré dans la vision nationale pour la suffisance et la disponibilité des produits pétroliers. » De plus, le ministre a ordonné que le NCMB et Waltersmith Petroman Oil Limited (Waltersmith) concentrent leur attention sur la responsabilité sociale des entreprises qui assurera « une relation durable et fructueuse avec la communauté hôte ».

    A ce sujet, AbdulRazaq Isa, président de Waltersmith, a déclaré que la première phase du projet créerait plusieurs emplois directs et indirects pour la communauté hôte.

    « Ce projet est crucial pour le développement du secteur du raffinage sur le continent. Aux côtés de la raffinerie de Dangote, dont l’achèvement est prévu au début de 2021, le Nigeria montre rapidement l’exemple du rôle que l’investissement privé doit jouer dans le développement des capacités de l’industrie », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie. « Le Nigeria est le plus grand producteur de brut d’Afrique, mais il n’a pas la capacité de raffinage nécessaire pour répondre à ses propres besoins en carburant et, grâce à des projets comme ceux-ci, le pays fait effectivement le pas pour résoudre ce problème », a-t-il ajouté.

    Le partenariat pour la raffinerie modulaire voit par exemple Waltersmith détenir une participation de 70 pour cent tandis que NCDMB détient les 30 pour cent restants.

    L’un des principaux moteurs du développement de ce projet comprend la perte de brut qui résulte de la manipulation du brut et du coût du transport du brut à partir des champs marginaux appartenant à Waltersmith, a déclaré AbdulRazaq Isa qui a également expliqué que la première phase du projet devrait contribuer chaque année environ 271 millions de litres de produits raffinés, dont le diesel, le naphta, le mazout lourd et le kérosène, au marché intérieur.

    Le projet a atteint sa décision finale d’investissement en septembre 2018 avec un délai de livraison de 18 mois de novembre 2018 à mai 2020, pour la phase un.

    Waltersmith Petroman Oil Limited est une société énergétique nigériane intégrée à 100%. Il est opérateur du champ Ibigwe de 7 000 b / j situé sur l’OML 16 dans l’est du delta du Niger et est également actif dans l’OML 34 de la Niger Delta Western Ltd où il détient une participation de 8,33%.

    À la suite d’un processus d’appel d’offres concurrentiel dans EGRonda 2019, la société a obtenu une participation de 40% dans le bloc EG-23 au début du mois, ce qui lui a permis de prendre le contrôle de l’actif. Le bloc est situé dans le bassin du delta du Niger en Guinée équatoriale. Cette acquisition fait partie du plan d’expansion de la société qui la verra s’aventurer davantage en Afrique alors qu’elle s’efforce de participer à une production accélérée et à une création de valeur étendue.

    Distribué par APO Group pour African Energy Chamber

  • BAD: Un prêt de 56 millions de dollars pour financer les accès routiers entre les deux Congo

    BAD: Un prêt de 56 millions de dollars pour financer les accès routiers entre les deux Congo

    Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement ( BAD) a accordé un prêt de 56 millions de dollars américains du Fonds africain de développement destiné à financer les accès routiers permettant d’accéder au pont qui relie les capitales des deux Congo, Kinshasa et Brazzaville.

    La mise en œuvre du projet d’aménagement de ces accès routiers prévoit des travaux de grande ampleur des deux côtés du fleuve. Du côté de la République démocratique du Congo (RDC), le projet comprend des raccordements routiers (construction et bitumage) de 6,8 km, des études des voies d’accès complémentaires (Maluku-jonction RN1) sur 25 km et des études portant sur d’autres infrastructures, notamment la voie de contournement de la ville de Kinshasa.

    De l’autre côté du fleuve, au Congo Brazzaville, des études détaillées des voies d’accès entre les localités de Yié et Maloukou (23 km) sont prévues, y compris l’actualisation de l’étude d’impact environnemental et social et de son plan de gestion. Un plan d’indemnisation et de réinstallation couvrant la voie d’accès au pont route-rail (3,2 km) sera également élaboré.


    « Ce pont route-rail contribuera à assurer la continuité du trafic routier sur le corridor Tripoli-Windhoek-Le Cap, dont la branche en Afrique centrale, constituée par la liaison Cameroun-Tchad-Congo-RDC vise à relier Yaoundé, Libreville, Brazzaville et Kinshasa », a détaillé Racine Kane, directeur général adjoint de la  BAD pour l’Afrique centrale.En outre, seront réalisés des forages à Maluku (RDC), qui compte près de 700 000 habitants.

    Le centre hospitalier de la ville bénéficiera, en outre, d’une ambulance et de la réhabilitation des centres d’accueil des malades du Sida et du choléra.

    Compte tenu de son potentiel agricole et avicole, Maluku devrait profiter de la réalisation du projet pour accélérer son développement et abriter une zone économique spéciale. Sa commune voisine Maloukou, située au Congo, abrite déjà une zone industrielle appelée à devenir une zone économique spéciale dans la périphérie de Brazzaville qui s’étendra sur 200 000 hectares et permettra de créer près de 15 000 emplois.


    « Le projet doit permettre de renforcer l’intégration régionale en Afrique centrale à travers l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux Congo et du commerce intra-communautaire au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale », a conclu Racine Kane.
    Ce projet entre Kinshasa et Brazzaville, mené sous l’approche Partenariat public-privé, sous la conduite d’Africa 50, montre le rôle central de la Banque et la synergie institutionnelle (Etat, Nepad, PIDA, Banque) pour la concrétisation de ce projet emblématique du Nepad. Il est également à inscrire dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) piloté par la Commission de l’Union Africaine, le Secrétariat du NEPAD et la Banque.

    Distribué par APO Group pour  la BAD 

  • Nuradin Osman, DG pour l’Afrique d’AGCO nommé au Conseil de gouvernance d’un nouveau Collège d’Agriculture au Nigéria

    Nuradin Osman, DG pour l’Afrique d’AGCO nommé au Conseil de gouvernance d’un nouveau Collège d’Agriculture au Nigéria

    Nuradin Osman, vice-président et directeur général d’AGCO  pour l’Afrique, a prêté serment devant le Conseil de gouvernance du Collège d’Agriculture et de Technologie nouvellement créé à Isan-Ekiti, dans l’État d’Ekiti, au Nigéria.

    La composition du Conseil de gouvernance du Collège d’Agriculture et de Technologie, dont fait désormais partie Nuradin Osman, qui compte cinq membres, a été annoncée vendredi 13 décembre 2019 lors de la cérémonie d’inauguration, par le Gouverneur de l’État d’Ekiti, S.E. le Dr John Kayode Fayemi.

    Pour rappel, l’agriculture est la principale source de revenus de l’État d’Ekiti, situé au sud-ouest du Nigéria, où plus de 75 % de la population tire ses revenus des cultures marchandes et alimentaires.

    Sous l’administration de S.E. le Dr John Kayode Fayemi, le programme de développement rural et de transformation agricole a abouti à la création du Collège d’Agriculture et de Technologie.

    « La création du Collège, tant rêvée, s’inscrit dans l’optique du programme de développement de l’État d’Ekiti. Cet établissement nouvellement créé a le potentiel de mettre à profit l’agriculture, pilier de l’économie du pays, et d’autonomiser les jeunes. Cela passe par l’éducation, le développement des compétences et le renforcement des capacités par les innovations agricoles, le développement de la technologie et les meilleures pratiques agricoles. Nous espérons que le Collège attirera les jeunes vers le secteur agricole et permettra d’instaurer la sécurité alimentaire pour tous », a expliqué le Dr John Kayode Fayemi.

    « Ami de l’État d’Ekiti, Nuradin Osma a soutenu avec ferveur le programme de transformation agricole dans notre État et dans l’ensemble du pays. C’est un grand honneur de le nommer, lui, le premier étranger non-originaire d’Ekiti, parmi les premiers membres du Conseil de gouvernance du Collège, » a tenu à rappeler le Dr John Kayode Fayemi lors de l’installation de Nuradin Osma.

    Les membres du Conseil de gouvernance du Collège d’Agriculture et de Technologie  que préside Nuradin Osman ont été choisis sur une liste d’experts originaires de l’État d’Ekiti et en dehors du Nigéria. Au Collège, les activités ont commencé en septembre 2019 avec la nomination d’un comité directeur.

    Le Collège organisera des cours sanctionnés par un certificat, de courte et longue durée, visant à former une main d’œuvre agricole de niveau cadre moyen. Ces cadres combineront leurs compétences efficaces à des technologies de pointe, pour accroître la production agricole, garantissant ainsi la sécurité alimentaire dans la région.

    « C’est un véritable honneur pour moi de figurer parmi les membres du Conseil de gouvernance qui contribueront à la transformation agricole et rurale de cette région agriculturellement riche du Nigéria». A déclaré Nuradin Osman.

    « Je serai de même en mesure de contribuer à la chaîne de valeurs agricole intégrée, grâce aux connaissances acquises au fil des ans dans les divers postes occupés chez AGCO. Je suis convaincu que le Collège deviendra un pôle agricole et un centre de développement de compétences qui contribuera au développement et à la croissance de la communauté, de l’État et du pays, » affirme Nuradin Osman.

    Nuradin Osman a également eu l’occasion de saluer la communauté d’accueil du Collège lors d’une rencontre avec Sa Majesté Gabriel Ayodele Adejuwon, couronné roi d’Isan-Ekiti.

     A propos d’AGCO Corporation :

    AGCO (NYSE:AGCO), dont Nuradin Osman est DG pour l’Afrique, est un leader mondial dans le domaine de la conception, de la fabrication et de la distribution de solutions agricoles, qui fournit aux agriculteurs des solutions de haute technologie.

    La Société nourrit ainsi le monde grâce à sa ligne complète d’équipements et ses services connexes. Les produits d’AGCO sont vendus sous cinq marques principales : Challenger®, Fendt®, GSI®, Massey Ferguson® et Valtra®, soutenu par les solutions agricoles intelligentes Fuse®. Fondée en 1990, AGCO, qui a son siège à Duluth, dans l’État américain de Géorgie, a enregistré des ventes nettes de 9,4 milliards d’USD en 2018

  • Regus, inaugure son nouveau site au Park-Mall de Sétif

    Regus, inaugure son nouveau site au Park-Mall de Sétif

    Jeudi 5 décembre dernier, Regus, leader mondial des espaces de travail flexibles et de coworking, a lancé officiellement son 3ème centre d’affaires en Algérie au Park-Mall de Sétif.

    Le centre, qui se situe au niveau du 16ème étage du Park-Mall de Setif, a été officiellement inauguré en presence de Tarek Abou-Zeinab, directeur de Regus Afrique Francophone et Malik Khanfri Directeur Général de la SPA «Prombati», détentrice et gestionnaire du Park Mall de Sétif.

    «Pour cette première implantation en dehors d’Alger, nous avons choisi Le Park Mall de Setif, pour son dynamisme et sa modernité », précise Tarek Abou-Zeinab.

    Ainsi c’est au son mélodieux du Kanoun, que les visiteurs ont fait « le tour du propriétaire » pour découvrir les 671 mètres carrés d’espaces de travail flexibles et de coworking. Des espaces mis à disposition des entrepreneurs. L’espace Regus situé au Park-Mall de Sétif c’est 41 bureaux privés, 120 postes de travail, un espace de coworking et une salle de réunion.

    Meriem Ferguene «Area Manager» de Regus en Algérie a fait la visite des lieux en présentant le concept de bureaux clés en main avec tous les services indispensables pour les entreprises : secrétariat téléphonique, salles de réunion, gestion du courrier, domiciliation. Celui du Park-Mall de Sétif ne déroge pas à la règle.

    « Nos clients, qu’ils soient domiciliés dans ce centre ou simplement de passage, ont tout à portée de main pour travailler et être concentrés à 100% sur leur activité. Notre métier chez Regus est d’offrir cette solution à valeur ajoutée pour tout type d’entreprise », détaille Meriem Ferguene.

    Le leader du coworking qui vient d’ouvrir un espace au au Park-Mall de Sétif réfléchit à développer son maillage de centres d’affaires en Algérie et parle d’Hassi Messaoud, Oran ou encore Constantine. En attendant, Regus ouvrira en 2020 son 4ème centre d’affaires à Hydra dans le secteur d’Alger.

    Le centre d’affaires  de Regus (Park-Mall de Sétif) bénéficie d’une situation stratégique à 10 minutes à pied de la gare de Setif et 20 minutes en voiture de l’aéroport international de Setif. Une adresse idéale pour les voyageurs d’affaires.

    Ainsi, avec l’ouverture d’un espace au Park-Mall de Sétif, Regus développe son maillage de centres d’affaire en Algérie après avoir ouvert ses deux premiers sites à Alger : « Les Pins Maritime » à Mohammadia et le « Business centre » de Bab-Ezzouar.

    La marque historique du groupe IWG propose différents espaces de travail flexibles à la carte (bureaux privatifs, espace de coworking, salles de réunion, business lounge) pour tout type d’entreprise : de la start-up au groupe mondial, en mettant l’accent sur l’accessibilité du site et la qualité des bâtiments.

    Une large gamme de services « clef-en-main » y sont disponibles : secrétariat téléphonique, gestion du courrier, salles de réunion, domiciliation et un accès ultra-performant à l’internet haut débit. Les équipes des centres accueillent les clients en plusieurs langues (français, anglais, arabe, etc.) et assurent le fonctionnement opérationnel des sites.

    Avec une présence dans 20 pays d’Afrique et plus de 3000 sites dans le monde, être membre Regus délivre un accès à une communauté de 2.5 millions de clients et partenaires dans le monde.

    A propos de Regus :

    Créée en 1989 avec pour principal objectif d’aider les entreprises à choisir le mode de travail le plus adapté pour leurs équipes, la société Regus est l’un des acteurs historiques du secteur des espaces de travail flexibles.

    Comptant à présent plus de 3 000 centres Regus, ce réseau mondial d’espaces de travail inspirants, permet aux entreprises modernes de travailler où, quand et comme elles le souhaitent, de façon toujours plus flexible. Regus offre aux entreprises la possibilité de se développer sans risque ni engagement, et attire un réseau diversifié de 2,5 millions de personnes (des entrepreneurs aux PME en passant par de grandes multinationales).

    Regus est une filiale opérationnelle du groupe IWG qui rassemble plusieurs grands opérateurs d’espaces de travail. Parmi les autres marques appartenant au portefeuille IWG figurent Spaces, HQ, No18, Stop & Work et Signature by Regus.

  • L’Algérie signe à Accra son adhésion à la ZLECAF

    L’Algérie signe à Accra son adhésion à la ZLECAF

    C’est officiel: l’Algérie qui a ratifié à Accra (Ghana) l’accord a adhéré à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

    Cette adhésion signée à Accra permettra à l’Algérie de participer aux négociations relatives à son opérationnalisation et de siéger également à son Conseil des ministres.

    Selon le communiqué du ministère du Commerce, qui rend publique la signature à Accra de l’accord «la ratification permet à l’Algérie de participer d’une manière active aux négociations, en tant qu’Etat partie, aux questions relatives à l’opérationnalisation de cette zone de libre-échange, notamment les questions qui restent en suspens et relatives aux règles d’origine et à l’accès au marché des services».

    Selon la même source, «cette ratification permettra également à l’Algérie de siéger au Conseil des ministres de la ZLECAF qui est l’organe en charge de la mise en œuvre des différents textes et de la préparation de la deuxième phase des négociations qui traitera de la propriété intellectuelle, de la concurrence et de l’investissement».

    Aussi, cette ratification s’est déroulée en lors de la réunion des ministres africains du Commerce qui s’est tenu à Accra en présence du ministre du Commerce, Saïd Djellab.

    Ainsi, avec cette ratification, l’Algérie est le 30eme pays africain à adhérer officiellement à la ZLECAf.

    Pour rappel, la ZLECAF est une zone géographique continentale dans laquelle les biens et les services circulent sans restriction entre les Etats membres de l’Union Africaine.

    Elle est entrée en vigueur le 30 mai dernier dans l’objectif de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent, basé sur la libre-circulation des activités et des investissements.

    Du reste, cette adhésion intervient à quelques mois de la tenue du premier Salon import-export inter-africain intitulé «Impex-2020» et qui se déroulera du 13 au 15 avril 2020 au Centre international des conférences (CIC) à Alger.

    Cet avènement économique d’envergure, parrainé par le ministre du Commerce, Saïd Djellab, «s’inscrit dans le sillage de l’accompagnement des accords douaniers inter-africains ayant abouti à la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), opérationnelle en  juillet 2020».

    Cette manifestation intervient dans un contexte marqué par une levée des barrières douanières entre les pays africains, ou en voie de l’être. C’est dans cette perspective que cet espace d’échange est organisé, permettant ainsi aux hommes d’affaires africains de saisir les opportunités qui leur seront offertes en matière d’échanges, de partenariat, d’investissement et de complémentarités.

    Rabah Nadri

  • Peugeot Citroën Production Algérie: Les premiers véhicules en mars 2020

    Peugeot Citroën Production Algérie: Les premiers véhicules en mars 2020

    Les premiers véhicules de « Peugeot Citroën Production Algérie » seront assemblés dès le mois de mars prochain, selon le groupe PSA. Le lancement de la première phase industrielle est donc prévu pour le 1er semestre 2020, pour la future unité de production automobiles «Peugeot Citroën Production Algérie», dont les activités de chantier se déroulent à un rythme soutenu.

    Selon cette même source,  les travaux de l’unité, pour rappel lancés officiellement le 21 juillet dernier se déroulent conformément au planning prévisionnel et n’accusent donc pas de retard. Et ce, ajoute le groupe PSA, grâce  notamment aux efforts des équipes algériennes et des partenaires nationaux et internationaux.

    En effet, selon PSA, le bâtiment abritant les futures activités de montage des véhicules et de contrôle qualité de « Peugeot Citroën Production Algérie » est sorti de terre à la fin du mois d’octobre dernier et l’assemblage de la charpente de ce bâtiment est sur le point de s’achever.

    Par ailleurs, précise cette même source le recrutement des équipes de cette nouvelle entité  a commencé avec un effectif de 60 personnes, à ce jour, et devra passer à près de 400 personnes vers la fin de l’année 2020.

    En outre, cette nouvelle usine qui répondra aux meilleurs standards de l’industrie automobile, représente un investissement global à terme de 120 millions d’euros.

    Ainsi, plusieurs véhicules y seront assemblés permettant de répondre au mieux aux attentes des consommateurs algériens friands de la marque au lion.

    Pour rappel, le site de production de « Peugeot Citroën Production Algérie » est implanté dans la commune de Tafraoui,  dans la wilaya d’Oran, sur un terrain de 40 hectares, en plus des 80 hectares attenants dédiés à l’implantation des fournisseurs de proximité ( entreprises de sous-traitance) qui accompagneront le Groupe PSA par la fourniture de pièces pour l’usine de Tafraoui mais également à l’exportation pour les besoins d’autres usines du groupe PSA.

    Yanis Oumakhlouf

  • Tarek Abou-Zeinab: «l’Algérie est un marché clé pour Regus»

    Tarek Abou-Zeinab: «l’Algérie est un marché clé pour Regus»

    Présent en Algérie depuis 2006, Régus inaugurera ce jeudi 05 décembre à Sétif son troisième espace de bureaux coworking. Pour rappel les deux premiers sont situés à Alger, l’un à Bab Ezzouar, l’autre aux pins maritimes à Mohammadia. Dans l’entretien qu’il a accordé à DZEntreprise lors d’un de ses passages dans la capitale algérienne, Tarek Abou-Zeinab, Country Manager d’IWG (International Workplace Group) en Afrique revient sur la présence et les objectifs en Algérie, du premier fournisseur mondial d’espaces de travail. Il évoque par la même occasion les avantages des espaces flexibles de travail.

    DZEntreprise: Le « Regus Setif » sera inauguré dans 2 jours, qu’est ce qui a motivé le choix de la ville de Sétif ?

    Tarek Abou-Zeinab: Ce choix fait suite à une demande de clients algériens et étrangers. Sétif étant une wilaya qui connait une réelle dynamique économique, nous avons, après étude, répondu favorablement à la demande de nos clients. Le Centre d’affaires « Regus Sétif »,situé au seizième étage du Park Mall Centre est composé de bureaux privés, d’un espace de coworking, de 120 postes de travail et de salles de réunions.

    Son emplacement est stratégique puisque, en plus d’être  situé juste en face d’un hôtel, il est à une vingtaine de minutes de l’aéroport de Sétif et à une dizaine de minutes à pied de la gare ferroviaire. Ajoutez à cela le fait que l’autoroute Est-ouest relie Sétif à plusieurs autres wilayas.

    Après Alger et Sétif y a t’il des projets pour d’autres villes?

    Tarek Abou-Zeinab: Nous avons en projet un troisième espace pour Alger, il sera situé à Hydra, son inauguration est prévue pour mai 2020. En novembre 2020 nous prévoyons l’ouverture d’un espace coworking  à Oran. Nous avons aussi des demandes pour Hassi Messaoud, nous sommes entrain d’étudier la faisabilité.Nous travaillons à renforcer notre réseau et notre présence en Algérie et à offrir  à nos clients un cadre propice à l’entrepreneuriat.

    Les demandes émanent elles des chefs d’entreprises algériens uniquement?

    Tarek Abou-Zeinab: Pas que , il y a aussi des étrangers qui veulent prospecter et répondre à des appels d’offres en Algérie, vue que votre pays offre d’énormes opportunités d’investissements. La proportion est de 50/50. Je tiens à préciser que cette demande est motivée par le fait que notre réseau permet aux entreprises d’opérer n’importe où, sans frais d’installation ni d’investissement en capital.

    Qu’est ce qui différencie Regus des autres centre d’affaires ?

    Tarek Abou-Zeinab: D’abord la flexibilité du loyer, les prix sont calculés en fonction des commodités, nous ne proposons pas que de la location de bureaux, il y a aussi les services de qualité tels que le secrétariat téléphonique, la gestion du courrier, la mise à disposition de salles de réunion, la domiciliation et un accès ultra-performant à l’internet haut débit.

    Les équipes des Centres Regus  qui assurent le fonctionnement opérationnels du site accueillent les clients en plusieurs langues (français, anglais, arabe). Autre particularité, nos espaces peuvent accueillir aussi bien une start –up qu’un groupe mondial. Il faut savoir que notre réseau offre des avantages immédiats en termes de coûts et la possibilité aux entreprises d’externaliser entièrement leur portefeuille immobilier. Il me parait important de souligner que notre client peut accéder gratuitement à tous les espaces Regus dans le monde.

    Tarek Abou-Zeinab, vous êtes le Country Manager d’IWG en Afrique, votre réseau couvre combien de pays du Continent ? 

    Tarek Abou-Zeinab: Pour information, dans le monde nous sommes présents dans 120 pays,avec 3600 sites et 2,5 millions de clients. S’agissant de l’Afrique nous sommes présents dans 20 pays, je cite l’ Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Rwanda… Nous sommes sur le point d’ouvrir des espaces au  Gabon, en Guinée et à Djibouti.

    Entretien réalisé par S.A

  • Alicantina,une entreprise algérienne spécialisée dans la pose de gazon naturel

    Alicantina,une entreprise algérienne spécialisée dans la pose de gazon naturel

    Quand la passion de ce que l’on fait est conjuguée au savoir-faire, le résultat est immédiatement visible. C’est cette impression que dégage Aida Belkacem, directeur de l’entreprise Alicantina, située dans la wilaya de Sidi Belabbès et spécialisée dans le gazon artificiel et naturel  pour stades.

    « Le constat est sans appel. Les gazons de nos stades sont dans un état déplorable. Le gazon utilisé est de mauvaise qualité. S’il est vrai que l’Etat met les moyens qu’il faut, il est vrai aussi que c’est souvent un gazon de mauvaise qualité et dont le prix est moindre qui est choisi » Fait remarquer le patron de Alicantina,qui  se désole de cet état de choses en soulignant que « c’est souvent le choix du moins disant qui est privilégié au détriment de la qualité» D’où, la durée de vie très limitée des pelouses. Qu’il faut souvent rapiécer et reprendre après quelques mois d’utilisation seulement.

    Et notre interlocuteur , actionnaire dans le club de Sidi Belabbès, sait de quoi il parle, en effet, sportif depuis toujours, même s’il a mené une carrière professionnelle autre pendant des années, sa passion pour le football est évidente. C’est dire qu’il connait très bien l’état des pelouses des stades algériens et la solution pour offrir au joueurs de football un tapis de qualité. C’est d’ailleurs ce qui l’a amené à crée Alicantina,une entreprise spécialisée dans la pose du gazon naturel.

    Pour rappel, il n’a pas hésité un seul instant à voler au secours d’un club Mostaganemois dont la pelouse a été détruite par le feu. Il le fera gratuitement. « La détresse du président du club m’a touché, il est donc normal, vu que j’ai une entreprise spécialisée dans le domaine de venir en aide à ce club de football .»

    La pose du gazon qu’il soit naturel ou artificiel, notre interlocuteur en connait un rayon. Aida Belkacem plaide pour l’utilisation du liège pour le remplissage du gazon, au lieu de la gomme dérivée des pneus qui est actuellement utilisée. 

     « Le liège est plus intéressant car, il est naturel et donc écologique. Il ne chauffe pas, ce qui arrive toujours avec l’ancien procédé surtout que nous vivions dans un pays chaud. Il ne dégage pas d’odeurs nocives pour la santé et aussi, il absorbe mieux les chocs ». Explique le patron de Alicantina,qui compte lancer ce nouveau procédé pour le remplissage de gazon, avec une société Espagnole leader dans son domaine. « Cette société est présente dans tous les stades y compris le mystique Maracaña, pour la finale du mondial 2014. Les responsables de la société sont prêts à assurer le transfert technologique, à travers un partenariat et ce, afin que les gazons utilisés dans nos stades deviennent naturels ».

    Et c’est chose faisable soutient Aida Belkacem qui reconnait qu’il y a lieu aussi de faire évoluer les mentalités et revoir la conception des cahiers de charges qui souvent ne tiennent pas comptes des spécificités des régions et des sols sur lesquels vont être implantés les stades.

    Pour que les choses changent pour le mieux, Aida Belkacem dit que son entreprise Alicantina est prête à organiser des journées d’informations sur le gazon naturel et comment choisir celui de meilleure qualité, à partir d’un cahier de charges.  Il rappelle aussi que « Le gazon artificiel a beaucoup évolué et son usage peut être envisagé également dans les salles de gym et les espaces verts » affirme notre interlocuteur.

    K.M.B

  • Les exportations du ciment atteindront 400 millions de dollars en 2021

    Les exportations du ciment atteindront 400 millions de dollars en 2021

    Les recettes d’exportations du ciment atteindront la valeur de 400 millions de dollars à l’horizon 2021.

    Le ministre du commerce Said Djellab qui a annoncé cette nouvelle, en marge d’une cérémonie d’exportation d’une cargaison de ciment du Groupe industriel CILAS à Biskra,  affirme que les capacités de production en Algérie ont atteint 40 millions de tonnes par an, ce qui lui permet de répondre aux besoins du marché local qui sont de 22 millions de tonnes par an.

    La tendance à l’export en la matière est à la hausse ces dernières années. En effet, de 20 millions de dollars réalisés  en 2018, ces valeurs ont grimpé à 60 millions de dollars en 2019.

    D’autant que des marchés prometteurs s’ouvrent à l’Algérie, surtout pour le clinker,  dans l’Afrique de l’Ouest, en Guinée Bissau, au Sénégal, au Gabon, et au Mali.

    Dans les cinq prochaines années, l’excédent dans la production devrait atteindre entre 10 et 15 millions de tonnes. Cet excédent permettra d’augmenter le volume des exportations du ciment.

    Pour rappel, l’Algérie a consenti d’importants investissements en matière de production de ciment dès l’année 2017.

    Ces investissements ont permis d’atteindre une capacité de production avoisinant les 32 millions de tonnes durant cette même année. L’ambition des pouvoirs publics est de dépasser les 40 millions de tonnes en 2020 et par delà aller vers les exportations du ciment .

    Le deuxième objectif visé par les pouvoirs publics est de diversifier la production des entreprises algériennes et d’encourager la production du ciment pétrolier et le ciment prêt à l’emploi. Surtout que ces derniers sont  dans d’un grand apport dans  la réalisation des infrastructures routières.

    Actuellement, le nombre des cimenteries, entre publiques et privées, est de 17 unités  ayant une capacité globale de 25 millions de tonnes, dont une partie a opté pour les exportations du ciment.

    Pour l’année 2020, les prévisions de production seront de 20 millions de tonnes pour le Groupe public GICA ; 11,1 millions de tonnes pour L

    et 9,5 millions de tonnes pour le reste des opérateurs privés.

    R.N