La Banque africaine de développement, le Gouvernement du Mali et l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN) ont lancé, mardi le 04 février 2020, à Bamako, le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du fleuve Niger (PIDACC/BN).
D’un coût global d’environ 122 milliards de FCFA, dont 13,8 milliards de FCFA pour le Mali, le PIDACC/BN contribuera à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles en faveur de 130 millions de personnes dans 9 pays.
« Le PIDACC est une réponse à la problématique du changement climatique. Il contribuera à un triple gain pour les populations du Bassin du fleuve Niger, la lutte contre la pauvreté en milieu rural, la lutte contre les changements climatiques et la lutte contre la migration ou l’exode rural des jeunes par la création d’emplois dans le développement des chaînes de valeur des produits agro-pastoraux », a précisé la responsable du bureau-pays de la Banque au Mali, Mme Haly Louise DJOUSSOU-LORNG.
Le projet du Bassin du fleuve Niger permettra de développer la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles et d’accroître la résilience des populations affectées par le changement climatique.
Il permettra notamment la récupération de 140 000 hectares de terres dégradées, la construction de 209 infrastructures hydrauliques pour des activités agro-pastorales et piscicoles.
Le projet du Bassin du fleuve Niger aidera aussi à la mise en œuvre de 450 sous-projets de développement de chaîne agricole et de 184 PMEs des jeunes ainsi qu’au renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique d’un million de ménages maliens.
Le Programme, qui bénéficie également d’un appui d’autres bailleurs comme l’Union européenne à travers le PAGODA, le Fonds vert pour le climat (FVC), le Fonds stratégique pour le climat (FSC), Le Fonds mondial pour l’environnement (FEM), le Fonds d’investissement forestier (FIF), et la Coopération allemande KFW, sera mis en œuvre dans les portions des bassins supérieurs du Delta intérieur et de la Boucle du Niger. Il couvrira six régions administratives maliennes à savoir, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao.
La dernière stratégie de la Banque pour le Mali (2015-2019) s’est appuyée sur deux piliers : amélioration de la gouvernance pour une croissance inclusive, et développement des infrastructures en soutien à la relance économique. Ces piliers sont conformes à la Stratégie décennale de la Banque 2013- 2022 et les cinq grandes priorités (Top 5), à savoir : Éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, Nourrir l’Afrique, Industrialiser l’Afrique, Intégrer l’Afrique, et Améliorer la qualité de vie des Africains.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
A propos de l’Autorité du Le projet du Bassin du fleuve Niger :
Créée en 1964 à Niamey, l’Autorité du bassin du Niger (ABN) est l’une des plus anciennes organisations intergouvernementales africaines. L’ABN a pour mission de promouvoir la coopération entre les pays membres et d’assurer un développement intégré du bassin. Les États membres sont : le Burkina, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria, et le Tchad. Son siège est à Niamey (République du Niger).
À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la première institution de financement du développement en Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Présente sur le terrain dans 31 pays africains et dotée d’un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux.
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