Dans ses interventions à la réunion du Conseil des ministres du 02 octobre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est attardé sur les menaces d’atteintes à l’économie nationale par des infractions différentes à la législation. Il a évoqué notamment l’infraction à la règlementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger.
Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de procéder à une révision des textes de loi de façon à prévenir et sanctionner ces infractions. Le président Tebboune a affirmé que l’atteinte à l’économie nationale «ne relève pas du délit mais du crime qui ne saurait être pardonné, tout autant que les infractions à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux qui constituent elles aussi un crime nuisible aux intérêts du pays et exige l’application des peines les plus lourdes».
Le président Tebboune a souligné la nécessité de «veiller, par tous les moyens, à la préservation et à la protection des deniers du peuple de toutes formes de malversation».
Aussi, en matière de règlementation, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné instruction de «rationaliser la règlementation dans tous les domaines, en tenant compte des mutations économiques à traiter dans le cadre d’une logique purement économique, afin d’insuffler un nouvel élan à la dynamique de développement en matière de services et d’investissement».
Allant plus loin, le président Tebboune a ordonné au gouvernement de «procéder au changement des lois entravant la dynamique économique que connait le pays». La révision récente du code de l’investissement, avec la publication au journal officiel des textes d’application, témoignent de la volonté des hautes autorités de l’Etat de faire sortir l’économie nationale de son désarroi et de lui lever les contraintes bureaucratiques et autres qui lui portent grands préjudices.
Lors de la réunion gouvernement-walis, le 24 septembre dernier, le président Tebboune a assuré que l’économie nationale «commence à se redresser». Il a rappelé «la reconnaissance par la Banque mondiale de la bataille d’appréciation du dinar menée par l’Algérie et laquelle reflète son engagement à revaloriser la monnaie nationale».
Samia Hanifi
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