« Forte de fondamentaux solides et d’une stratégie claire, la compagnie Alliance Assurances, poursuit sa croissance. Avec un chiffre d’affaires de 4. 802 Milliards DZD réalisé en 2017, soit une hausse de 5.2 % comparativement à 2016, Alliance Assurances affiche des résultats positifs en dépit d’un environnement peu favorable et une concurrence déloyale. » Affirme dans un communiqué publié sur son site la compagnie d’assurances.
Un résultat que cette même source attribue entre autres raisons « aux performances opérationnelles de tout son personnel, Alliance Assurances, à travers la gestion des sinistres, la consolidation des fondamentaux financiers, de l’encadrement du réseau, de la diversification des produits et investissements.
Dans ce même communiqué la compagnie informe de la tenue, le 07 juin 2018 de l’Assemblée Générale des Actionnaires qui approuvé la distribution d’un dividende à 45DZD/action à l’ensemble de ses actionnaires. « Un dividende, de la même valeur qu’en 2016, qui correspond à un taux de distribution très appréciable de 62 %, à l’aune des normes internationales. Par conséquent, chaque actionnaire se verra percevoir, à partir du 26 juillet, une rémunération en numéraire d’un montant de 45 DZD par action, traduisant un taux de rendement net par action de 10,5%. »Précise cette même source.
Lors de cette assemblée, M. Hassen Khelifati a déploré « les pratiques discriminatoires et le dumping largement constatés sur le secteur et qui visent tout bonnement à exclure les assureurs privés d’une concurrence saine, légale et loyale sans fondement juridique ni légal ou ni technique ».
Soulignant le caractère illégal de cette ségrégation, le PDG a ajouté que ces pratiques sont « en flagrante violation de l’article 43 de la constitution de 2016, de la volonté du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ainsi que des différentes déclarations des responsables de l’exécutif sur la fin de la discrimination »
Pour toutes ces raisons, les membres de l’assemblée générale des actionnaires lancent un appel aux autorités publiques, aux autorités de régulation des assurances, boursières et bancaires, au conseil de la concurrence et revendiquent « Moins de discrimination dans la rédaction des cahiers de charge et des appels d’offre d’assurances, plus d’équité au niveau des banques et moins d’exclusion du secteur privé pour accompagner sa propre clientèle acquise après des années d’effort de fidélisation ».
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