Une zone de libre-échange africaine entrera en vigueur dès 2019. Cette zone sera le plus gros accord de libre-échange depuis la création de l’organisation Mondiale du Commerce.
Des consultations avec les opérateurs économiques du pays, seront bientôt lancées par le ministère du commerce, afin d’entamer les négociations bilatérales que prévoit la mise en œuvre de cet accord.
Sur les 55 pays que compte le continent Africain, 44 pays ont signé le document qui donnera naissance à l’espace commercial africain dont le principal objectif est de doper les échanges intra-africains, tout en visant à réduire la dépendance de ces pays envers la volatilité qui caractérise les prix des matières brutes, l’essentiel des exportations des pays africains.
Il faut savoir que les échanges commerciaux entre les pays Africains ne dépassent pas le taux de 16%. Aussi l’Union Africaine estime qu’avec l’instauration de cette zone et l’élimination des droits de douanes entre les pays membres, devrait permettre d’augmenter ces échanges jusqu’à 60% à l’horizon 2022.
L’importance de cette zone de libre-échange, tient au fait qu’elle donne naissance à un marché continental de 1,2 millions de consommateurs, dont le PIB s’élève à 3400 milliards de dollars.
Pour rappel, l’Union Africaine a déjà inclus dans son agenda 2063, plusieurs projets dont la finalité est d’assurer le développement du continent africain pour les cinq prochaines décennies, en s’appuyant sur une croissance inclusive et un développement durable. Parmi ces projets, il est question de cette zone de libre-échange ainsi que de l’amélioration des infrastructures commerciales. Ce qui aura pour effet, selon une étude de la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, d’assurer une augmentation de l’ordre de 52%, des échanges entre les pays africains d’ici l’année 2022, c’est à dire 35 milliards de dollars.
Les commentaires sont fermés.