La société algérienne de fabrication de véhicules (SAFAV) de Mercedes Benz à Ain Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, se lancera début avril prochain dans la phase de montage à 100 % et sa plateforme de production a été mise à l’essai et aux expertises afin d’accélérer le processus.
C’est ce qu’a a annoncé, hier soir à Tiaret, le directeur de production de SAFAV, Zine El-Abidine Mostefaoui, affirmant que SAFAV d’Ain Bouchekif a déjà formé 120 employés, dont des techniciens, des techniciens supérieurs et des ingénieurs dans les domaines de l’électromécanique et de la maintenance industrielle.
Ces derniers devront intégrer les 19 nouvelles stations de production déployées, dont le nombre atteindra un total de 35 stations de chaîne de production à court terme.
La société intégrera, début de cette prochaine phase et après une première phase de montage à 50 %, un robot pour installer et joindre différents vitrages de véhicules au sein de l’usine.
Cette phase concernera le montage de différentes parties intérieures du véhicule dont les accessoires et le vitrage. La troisième phase de traitement de la toiture et de la peinture est prévue en 2022, alors que la dernière étape d’assemblage par soudure au laser est attendue pour 2025.
Au volet de la sous-traitance, M. Mostefaoui a précisé que SAFAV d’Ain Bouchekif a conclu des conventions dans ce domaine avec 12 entreprises, soit 06 sociétés étrangères de Turquie, de France et d’Italie et 06 entreprises locales.
Certaines ont reçu l’agrément du partenaire technologique Daimler et les autres un agrément au niveau local pour ce qui est des domaines de l’électricité auto, l’acier, le caoutchouc, le bois en polyester et le verre.
Lors d’un forum sur la sous-traitance organisé par la Chambre de commerce et de l’industrie de la wilaya de Tiaret, les participants ont prôné l’établissement d’une feuille de route pour les sociétés de sous-traitance implantées dans la wilaya.
Des représentants de l’université de Tiaret ont insisté sur la coordination entre les entreprises et réalisation de recherches pour développer l’industrie, notamment l’industrie automobile.
En ce sens, ils ont mis en exergue sur la nécessité de conjuguer les efforts pour élaborer une stratégie devant impulser la sous-traitance, surtout mécanique, en vue de réduire la facture d’importation des pièces de rechange.
Deux ateliers, au cours du forum, ont traité de deux axes inhérents au développement de la sous-traitance industrielle mécanique et au cadre environnemental et judiciaire de la sous-traitance.
Salim Oukaci
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