Étiquette : Sonatrach

  • Wintershall Dea envisage d’élargir sa coopération avec  Sonatrach

    Wintershall Dea envisage d’élargir sa coopération avec Sonatrach

    La société allemande Wintershall Dea, spécialisée dans la recherche et la production du gaz naturel et du pétrole brut, s’emploie à élargir sa coopération avec Sonatrach. Des rencontres avec le partenaire algérien Sonatrach et sa filiale Alnaft sont annoncées pour les jours à venir.

    Un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines indique que le premier responsable du secteur, Mohamed Arkab, a reçu hier la directrice générale de Wintershall Dea AG, Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord, Mme Dawn Summers. Ils ont discuté du renforcement du partenariat dans le domaine des hydrocarbures.

    Les deux parties ont également abordé les opportunités d’investissement et de coopération dans le développement et le transport de l’hydrogène, ainsi que le captage et le stockage du carbone (CCS).

    La représentante de la société allemande a affirmé que l’Algérie est un candidat de choix pour un partenariat énergétique renforcé. Elle a assuré de la volonté et de l’engagement de Wintershall Dea à renforcer sa présence en Algérie.

    Wintershall Dea est présente en Algérie à travers sa participation au projet Reggane-Nord, au Sud du pays. En mai dernier, elle a annoncé l’augmentation de sa participation dans ce projet pour plusieurs années encore.

    Selon le site energyvoice.com, Wintershall Dea achètera à Edison une participation de 11,25%. Sa part dans ce projet sera donc de 30,75%, celle de Repsol de 29,25%, alors que la part de la compagnie nationale algérienne est de 40%.

    Le projet Reggane-Nord est entré en production en 2017. La période d’exploitation s’étend jusqu’à 2041. Le partenariat avec Sonatrach porte sur l’exploration de six gisements de gaz s’étalant sur une superficie de 1800 km2.

    Reggane-Nord produit 2,8 milliards de mètres cubes par an. Le site est raccordé au réseau d’exportation par le nouveau gazoduc GR5 construit par Sonatrach.

    En août 2017, les deux compagnies algérienne et allemande ont signé un mémorandum d’entente afin d’examiner les possibilités de coopération dans les domaines d’exploration, de développement et de production d’hydrocarbures en Algérie et à l’International.

    Pour Wintershall Dea, ce partenariat vise à explorer les possibilités de coopération en Algérie et assurera un cadre à Wintershall Dea afin d’identifier et de saisir potentiellement des opportunités commerciales supplémentaires dans le pays.

    «Wintershall Dea a toujours été un partenaire actif dans le projet Reggane Nord et nous sommes heureux de renforcer notre rôle» a affirmé Thomas Ruttmann, vice-président senior et directeur général pour l’Algérie.

    De son côté, Mme Dawn Summers a soutenu que notre pays recèle un grand potentiel de production de gaz naturel et de futurs projets énergétiques. C’est pourquoi, a-t-elle poursuivi, «nous voulons renforcer notre présence en Algérie et contribuer au développement de son secteur énergétique. Accroître notre intérêt pour le projet Reggane-Nord est une première étape».

    «Premier producteur de gaz naturel en Afrique, l’Algérie posséderait la troisième plus grande réserve de gaz de schiste au monde. Membre de l’OPEP, le pays est aussi l’un des trois principaux producteurs de pétrole en Afrique» lit-on sur le site de la société allemande. Et de souligner : «Cependant, le pays est tellement vaste et les conditions climatiques si extrêmes que la prospection et la production d’hydrocarbures constituent un véritable défi».

    A propos de Wintershall Dea

    Wintershall Dea est la première société européenne indépendante de gaz et de pétrole, complétée par une activité intermédiaire stable, lit-on sur le site web de la société. Elle a été créée en mai 2019 par la fusion de Wintershall Holding GmbH de BASF (activités et filiales pétrolières, gazières et intermédiaires de BASF) avec DEA Deutsche Erdoel AG de LetterOne (activités et filiales pétrolières et gazières de LetterOne).

    Cette fusion a réuni deux entreprises allemandes, chacune avec une histoire de plus de 120 ans, apprend-on. Les deux organisations ont exécuté des projets dans le monde entier, où elles ont développé une vaste expertise et des capacités avancées, faisant de Wintershall Dea, selon notre évaluation, un opérateur de premier plan et un partenaire de choix pour les parties prenantes du monde entier.

    Karima Mokrani

  • Sonatrach : Signature d’un contrat de 4 milliards de dollars avec ENI, Occidental et Total Energies

    Sonatrach : Signature d’un contrat de 4 milliards de dollars avec ENI, Occidental et Total Energies

    A la faveur de la visite du président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi, en Algérie, un important accord a été signé aujourd’hui entre Sonatrach et les trois compagnies ENI, Occidental et Total Energies, portant sur le développement et le partage de production d’hydrocarbures sur le périmètre de Berkine, situé à 300 km de Hassi Messaoud (Ouargla).

    C’est un contrat d’un montant de près de 4 milliards de dollars. Il s’inscrit dans le cadre du protocole d’accord conclu avec les mêmes partenaires en janvier 2021.

    Il a été signé par Toufik Hakkar, le P-dg de Sonatrach, côté algérien, Claudio Descalzi, le directeur général d’ENI, Mme Vicki Hollub, la P-dg d’Occidental Petroleum et Laurent Vivier, le vice-président d’exploitation et de production Moyen-Orient et Afrique du nord de Total Enrgies.

    Selon la compagnie pétrolière algérienne, les quatre partenaires s’engagent à poursuivre l’exploitation du périmètre en question à travers, entre autres, une acquisition sismique 3D haute densité, le forage de 100 puits pétroliers, la reconversion de 46 puits en puits à procédé WAG, la réalisation d’études de schémas directeurs et d’optimisation des installations, l’implémentation de solutions Oilfield digitalization, la mise en œuvre de deux projets pilotes EOR et la réalisation de projets environnementaux relatifs à la réduction de l’empreinte carbone.

    Le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, assure que cet investissement permettra à terme une récupération additionnelle de plus de 1 milliard de barils équivalents pétrole d’hydrocarbures, ce qui augmentera le taux moyen de récupération ultime à 55%. Sonatrach et ses partenaires, apprend-on, exploitent ce périmètre depuis 1989.

    Ce contrat avec ENI, Occidental et Total Energies est qualifié de plus important en valeurs et en quantités d’hydrocarbures récupérables. Il est le troisième du genre depuis la publication de la nouvelle loi sur les hydrocarbures en 2019, après ceux signés avec le même partenaire italien ENI et la société chinoise Sinopec.

    Lors de cette même rencontre, M. Hakkar a réaffirmé ce qu’il avait déclaré lors de la rencontre de présentation du bilan Sonatrach pour l’exercice 2021 et les cinq premiers mois 2022. Il s’agit de la signature d’autres accords avec d’autres partenaires, dans un avenir très proche.

    «Nous sommes engagés dans des négociations, sur plusieurs projets, avec des partenaires étrangers, qui devraient aboutir à la signature de trois à quatre nouveaux contrats d’ici la fin de l’année en cours», a-t-il dit. La signature des deux premiers devrait avoir lieu en septembre.

    Samia Hanifi

  • Sonatrach : Révision à la hausse des prix du gaz algérien à l’exportation

    Sonatrach : Révision à la hausse des prix du gaz algérien à l’exportation

    Des négociations sont en cours avec les partenaires de Sonatrach pour augmenter les prix du gaz algérien à l’exportation. Le P-dg de la compagnie pétrolière nationale, Toufik Hakkar, l’a confirmé aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, tenue en marge de la présentation du bilan des réalisations du Groupe pour l’exercice 2021 à fin mai 2022.

    «Nous avons activé une clause du contrat pour la révision des prix du gaz d’autant que ces derniers ont augmenté sur le marché Spot. Nous sommes en négociations avec nos partenaires pour la révision de ces prix» a affirmé M. Hakkar. Et ce dernier de poursuivre : «Ce sont des négociations très difficiles et épuisantes du fait que nous avons plusieurs partenaires et que nous devons négocier avec chacun à part. Je peux vous assurer toutefois que ces négociations avancent bien».

    A ce propos, apprend-on du même responsable de Sonatrach, tout a été finalisé avec la compagnie italienne ENI au sujet de la nouvelle tarification. Deux autres partenaires ont donné leur accord pour de nouveaux prix, leurs noms seront révélés prochainement. Pour ce qui est des autres compagnies, «nous restons optimistes».

    Pour cause, explique le N°1 de la première compagnie pétrolière africaine, l’Algérie est une «destination sûre» pour les pays demandeurs de gaz et du pétrole. Au sujet du gaz, il y a une reprise nette de la demande internationale et de la consommation nationale.

    Des pays européens expriment leur demande d’augmenter les volumes des exportations algériennes. «Les pays de l’Europe de l’Est particulièrement» a tenu à souligner le P-dg de Sonatrach. Confiant, ce dernier assure que de nombreux contrats seront signés dans les jours et mois à venir.

    La destination du gaz algérien n’a pas été changée

    Pour ce qui est de l’Espagne et des informations faisant état du changement de la destination du gaz, M. Hakkar a affirmé : «jusqu’à aujourd’hui, la destination de notre gaz n’a jamais été changé. Cela ne peut se faire sans l’accord préalable de Sonatrach et le partage des recettes. C’est ce que disent clairement les contrats. Si jamais cela se produit, nous prendrons les mesures nécessaires».

    Chiffres d’affaires à l’export en hausse

    Du bilan présenté par Sonatrach, nous apprenons que le chiffre d’affaires à l’export de l’année 2021 a atteint 35,4 milliards de dollars contre 20 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 75%. Cela sous l’effet combiné du prix (76%) et du volume (24%).

    A citer également, comme susmentionné, le contexte du marché gazier favorable, permettant l’augmentation des exportations de 54% par gazoduc et de 13% par voie liquéfiée.

    De même, il y a la croissance de 70% des prix du pétrole en raison de la reprise de l’économie mondiale et la croissance de la demande sur les produits pétroliers.

    Pour cette même année 2021, les importations ont atteint 225 000 tonnes, en baisse de 70% par rapport à 2020. Ce net recul est la conséquence de «la satisfaction totale des besoins du marché national en carburants». Pour ce qui est de la fiscalité versée, elle était de 2601 milliards de dinars, soit une augmentation de 40% par rapport à l’exercice 2020.

    Concernant les cinq premiers mois de l’année en cours, le chiffre d’affaires à l’export était de 21,5 milliards de dollars contre 12,5 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 70%. Les importations étaient de seulement 95 000 tonnes, soit une baisse de 14%. Dans le bilan de Sonatrach, il est précisé que seuls le MTBE et l’éthylène sont encore importés. Concernant le carburant, insistent les représentants de la compagnie nationale, pour la troisième année consécutive, la totalité de la demande  du marché national de carburant est satisfaite sans recours à l’importation.

    Karima Mokrani

  • Sonatrach reprend officiellement ses activités en Libye

    Sonatrach reprend officiellement ses activités en Libye

    C’est chose faite. La compagnie pétrolière algérienne reprend officiellement ses activités en Libye, après un arrêt de plusieurs années en raison de la situation sécuritaire dans le pays voisin. Accompagné d’une importante délégation de cadres et responsables des champs du bassin de Ghadamès, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, était en déplacement dans ce pays, non pour poursuivre les discussions entamées depuis plusieurs mois sur une possible reprise de l’activité ni pour mettre les touches finales au projet mais pour officialiser cette reprise.

    Un communiqué de la compagnie algérienne indique qu’un protocole d’accord a été signé avec la National Oil Corporation (Libye) portant sur le renforcement du partenariat dans le secteur pétrolier et gazier. Selon le même communiqué, le mémorandum «vise la reprise des activités de Sonatrach en Libye afin de remplir ses obligations contractuelles et commencer à développer les champs découverts». Il est aussi question de «renforcer la coopération dans les domaines de la réalisation de projets pétroliers et gaziers, ainsi que des services, de l’apprentissage et de la formation».

    Lors de cette rencontre, apprend-on de la même source, M. Hakkar a présenté un aperçu sur les capacités des filiales de Sonatrach dans le domaine des services pétroliers et a souligné la disponibilité de la compagnie à développer des programmes jumelés et à créer des sociétés conjointes dans la recherche et l’exploration, les travaux de forage, la réhabilitation et la maintenance des installations, l’apprentissage et la formation, ainsi que le génie civil et la construction.

    De son côté, le président du Conseil d’administration de la National Oil Corporation, Mustapha Sanalla, a «salué la décision de Sonatrach de reprendre l’activité en Libye, en tant que partenaire important dans le domaine de l’énergie et a assuré de sa ferme volonté d’accompagner ses filiales sur le marché des services pétroliers en Libye».

    Pour rappel, en début de cette année 2022, dans un entretien à la chaîne de télévision d’information internationale AL24, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a annoncé le retour imminent de Sonatrach en Libye pour une reprise de ses activités pétrolières dans le bassin de Ghadamès. En 2021, plusieurs rencontres ont eu lieu entre le N°1 de Sonatrach et des représentants de la compagnie libyenne.

    L’année d’avant, 2020, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a fait état d’une série de discussions entre les deux partenaires. D’une superficie de 4374 km2, les premières estimations du potentiel pétrolier du bassin de Ghadamès ont donné des ressources récupérables d’environ une centaine de millions de barils. Une première découverte de pétrole dans le bloc 65 a été réalisée en 2009.

    Les parts revenant à chaque partenaire dans le cadre du contrat d’Association (EPSA) sont de 75% pour la National Oil Corporation (NOC) et 25% pour la filiale de Sonatrach, SIPEX. En Libye toujours, la Sonatrach a signé un deuxième contrat, en 2009, en association avec une compagnie indienne. Le Groupe pétrolier algérien a suspendu ses activités dans ce pays en 2014.

    Karima Mokrani

  • Norme ISO 37 001: la Sonatrach et l’IANOR signent un contrat d’application

    Norme ISO 37 001: la Sonatrach et l’IANOR signent un contrat d’application

    Sonatrach a procédé aujourd’hui à la signature d’un contrat d’application avec l’Institut algérien de normalisation ( IANOR ), a indiqué la compagnie pétrolière algérienne.  Cet accord qui entre dans le cadre de la norme internationale ISO 37 001, vise à «renforcer les entreprises avec les systèmes et normes adoptés pour lutter contre la corruption et promouvoir une culture de l’éthique institutionnelle».

    Ce contrat avec l’Ianor vise aussi à «renforcer les relations de confiance mutuelle entre Sonatrach et divers clients et partenaires aux niveaux national et international, conformément aux exigences du cadre légal et réglementaire». L’adoption de cette norme internationale ISO 37 001 est à même de «consolider la culture de l’éthique des affaires au sein de Sonatrach» et contribuer à «protéger l’entreprise, ses actifs et ses salariés de pratiques incompatibles avec la transparence et l’intégrité» lit-on dans le même communiqué.

    Pour rappel, en janvier de cette année, une convention-cadre a été signée entre Sonatrach et l’Ianor . De même, un Comité d’éthique de Sonatrach, dépendant directement du P-DG de l’entreprise, a été mis en place.

    Ce Comité a pour mission de mettre en œuvre la charte d’éthique du Groupe pétrolier, accompagnée des règles et procédures applicables dans ce cadre. Tout comme il intervient sur les pratiques en relation avec les engagements de Sonatrach envers les parties prenantes, notamment ses employés et ses partenaires commerciaux, ainsi que l’environnement.

    C’est dans cette perspective que Sonatrach a engagé le partenariat avec l’institut de normalisation et de certification dans tout le processus menant à un respect réel des normes algériennes et règles d’éthique dans toutes ses activités et toutes ses relations.

    En effet, pour ce qui est de la convention-cadre, cette dernière concerne l’accompagnement par l’IANOR des structures de Sonatrach dans le domaine de la normalisation, la certification et comporte diverses activités connexes, à l’instar de la formation, la sensibilisation, le renforcement de capacités, l’appui-conseil et l’assistance dans ce domaine. Cet accompagnement couvre l’implémentation au sein de Sonatrach des standards internationaux traitant de la responsabilité sociétale et l’éthique en entreprise.

    Samia Hanifi

  • Sonatrach: Nouveaux P-DG à la tête de l’ENSP et l’ENTP

    Sonatrach: Nouveaux P-DG à la tête de l’ENSP et l’ENTP

    Les deux filiales de Sonatrach, l’ENSP (Entreprise nationale de services aux puits) et l’ENTP (Entreprise nationale des travaux aux puits) changent de P-DG. Un communiqué de la compagnie pétrolière indique que son premier responsable, M. Toufik Hakkar, a installé hier Abdallah Khallout à la tête de l’ENSP, en remplacement de Mansour Kerris. De même, Ammar Brahim Serguine succède à Abdennaceur Haloua, à la tête de l’ENTP.

    Dans son communiqué, Sonatrach rapporte que M. Khallout est titulaire d’un diplôme d’ingénieur d’Etat en économie pétrolière, promotion 1983, ainsi que d’un master en business administration. C’est à l’ENSP même qu’il a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur en études économiques chargé du contrôle de production. Par la suite, il a rejoint la Division Forage de l’Activité Amont de la compagnie, en qualité de chef de service. Suivra une autre nomination en tant que chef de la Division approvisionnements de la Direction Régionale de Hassi R’mel. En 2008, il a rejoint la direction centrale technique où il a occupé le poste de sous-directeur des procédés et technologies.

    Le nouveau P-DG de l’ENSP a également occupé le poste de directeur de la fabrication et des travaux au sein de la filiale ENSP en 2012, ainsi que celui de directeur de l’évaluation des performances des filiales au sein de la direction filiales et participations en 2013. Depuis, il a occupé le poste de P-DG de la Société algérienne de stimulation des puits producteurs d’hydrocarbures (BJSP).

    Pour sa part, apprend-on du même  communiqué, le nouveau P-DG de l’ENTP, M. Ammar Brahim Serguine est titulaire d’un ingéniorat d’état en mécanique, promotion 1985, ainsi qu’un Executive master of business administration (EMBA). Il a commencé sa carrière en tant qu’ingénieur mécanique sur un appareil de forage à In Amenas.

    M. Serguine a également occupé le poste de chef de service d’entretien des équipements de forage, celui de directeur de l’approvisionnement et de la gestion des stocks, ainsi que le poste de directeur de l’entretien pétrolier, avec une mission principale qui est de développer la flotte RIG-ENTP. En 2019, il a été désigné conseiller auprès de la direction générale chargé du dossier de l’Intégration nationale et du développement du contenu local.

    Samia Hanifi

  • Hyproc Shipping Company dispose d’une flotte de 15 navires

    Hyproc Shipping Company dispose d’une flotte de 15 navires

    La compagnie nationale de transport maritime des hydrocarbures (Hyproc Shipping Company), filiale à 100% de Sonatrach, depuis 1998, dispose actuellement de 15 navires. C’est une entreprise leader, dans son domaine, au niveau régional, indiquait la compagnie pétrolière algérienne dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

    Six des navires de la société HSC servent au transport du gaz naturel liquéfie (GNL) : Trois sont à 100% la propriété de Sonatrach, les trois autres le sont à 50%. Les premiers sont d’une capacité de 126 000 à 171 800 m3, les seconds d’une capacité de75 000 à 145 000 m3.

    Six autres navires servent au transport du gaz de pétrole liquéfié (GPL) d’une capacité de 13 000 à 35 000 m3.

    Deux autres navires servent au transport du bitume, d’une capacité de 5000 tonnes et un autre pour le transport des produits raffinés, d’une capacité de 40 000 tonnes.

    Pour ce qui est de la ressource humaine, Hyproc Shipping Company emploie 117 personnes dont 1100 marins, tous de nationalité algérienne.
    En 2019, Hyproc Shipping Company, filiale de Sonatrach s’est dotée d’un navire de GPL d’une capacité de 22 500 m3. Baptisée «Rhourde El Hamra», il est le jumeau du navire «Rhourde El Adra», réceptionné en 2007.

    S. H.

  • Technologies offshore en Méditerranée: Hakkar en Italie

    Technologies offshore en Méditerranée: Hakkar en Italie

    Le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a participé, dimanche 26 septembre 2021, aux festivités du Salon et de la Conférence sur les technologiques offshore méditerranéennes (OMC Med Energie Conference and Exhibition) qui se tiennent en Italie, plus précisément à Ravina, a indiqué, mardi 28 septembre, la compagnie pétrolière dans un communiqué sur sa page Facebook.

    Le communiqué rapporte que M. Hakkar est intervenu lors du colloque des directeurs exécutifs sur les défis nationaux du Groupe pétrolier algérien et les perspectives à venir de la transition énergétique.

    A l’occasion, apprend-on, le P-DG de Sonatrach, Toufik Hakkar s’est entretenu avec le ministre libyen du pétrole, Mohamed Aoun, ainsi que les P-DG de plusieurs compagnies pétrolières étrangères, partenaires de la compagnie nationale, entre autres, Total, Schlumberger, Maire Tecnimont et Bonatti.

    Pour rappel, en octobre 2018, Sonatrach a conclu deux accords avec les deux compagnies Total et ENI, portant sur l’exploration au large des côtes algériennes des hydrocarbures offshores. ENI devait s’occuper de la partie Est sur une superficie de près de 15 000 km2, alors que Total devait intervenir au niveau de la partie ouest sur une superficie de 9300 km2.

    Les opérations à réaliser consistent en l’acquisition et le traitement de données sismiques 3D  et le forage de puits d’explorations.

    Depuis, le contrat est toujours en cours avec ENI mais pas avec Total qui, selon les déclarations de l’ex- ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, en février de cette année 2021, le partenaire français a abandonné le projet.

    Par ailleurs, en ce qui concerne les activités de Sonatrach en Libye, il est à rappeler qu’en mai dernier, une délégation de la compagnie libyenne National Oil Corporation (NOC Libye) conduite par son CEO, Mustapha Abdulla Sanalla, a été reçu par M. Hakkar, au siège de la compagnie nationale à Alger.

    D’autres rencontres et discussions s’en sont suivies avec les représentants de la compagnie libyenne et portent justement sur les préparatifs d’un retour effectif de Sonatrach en Libye, principalement dans le bassin de Ghadamès, situé à quelques 300 km du bassin de Berkine.

    Samia Hanifi

  • Le Code d’éthique de Sonatrach rendu public

    Le Code d’éthique de Sonatrach rendu public

    Le Groupe Sonatrach a rendu public, dimanche 12 septembre 2021, le contenu du Code d’éthique de la compagnie, signé par le P-DG, Toufik Hakkar, le 19 juillet dernier, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, des membres du Comité exécutif et des représentants du partenaire social.

    La publication est accessible via la page Facebook de la société pétrolière et le contenu est présenté dans les deux langues ; l’arabe et le français.

    Dans un message à l’ensemble du personnel de Sonatrach, M. Hakkar a souligné que le nouveau code d’éthique est «le fruit d’une réflexion collective autour des valeurs et principes qui doivent guider nos comportements et inspirer nos décisions, afin de renforcer son capital confiance après de ses parties prenantes internes et externes». Il assure que ce code constitue «un document de référence» et «la boussole» qui doit guider les actions et les décisions de l’entreprise.

    Réparti sur 25 pages, le document définit les rôles et les responsabilités des managers aussi bien que des employés, la mission du Comité d’éthique permanent, les valeurs et les principes de l’entreprise, l’engagement de la compagnie à contribuer pleinement au développement du pays. Sont expliqués également les concepts de bonne gouvernance, l’intégrité, l’équité et l’égalité des chances, le respect des personnes et des engagements, la reconnaissance des compétences et du mérite, ainsi que l’excellence.

    De même, le nouveau code clarifie les relations de Sonatrach avec ses employés et ses partenaires commerciaux. Pour ce qui est des employés, sont cités l’accès à l’emploi et l’évolution professionnelle, un environnement de travail sain et sûr, le respect de la vie privée et la participation aux activités publiques.

    Dans le chapitre «Sonatrach et ses partenaires commerciaux», une bonne partie est consacrée à la prévention et la lutte contre la corruption. «Sonatrach interdit à ses employés de recevoir, à leur profit ou celui de leurs proches, un paiement ou tout avantage (services, loisirs, prêts, remises, mise à disposition de biens, offres d’emploi…), de toute personne ou entité, en contrepartie d’un avantage matériel ou autre, immédiat et différé» est-il indiqué. Et de poursuivre : «De même, Sonatrach interdit à ses employés de donner ou de promettre un paiement ou un avantage quelconque à toute personne ou entité, en vue d’un avantage illicite».

    Dans le même chapitre, est aussi indiqué qu’ «à l’exception des cadeaux symboliques, non pécuniaires et de faible valeur, rentrant dans le cadre normal des relations d’affaires ou pour des motifs protocolaires, Sonatrach interdit à ses dirigeants et ses employés de recevoir ou d’offrir des cadeaux. Dans le doute, ils doivent s’adresser à leur hiérarchie ou au Comité d’éthique».

    Pour rappel, le 20 janvier de cette année, la compagnie nationale a procédé à l’installation officielle du Comité d’éthique composé de quatre membres, un président et un secrétaire. Le même jour, a été signée une convention-cadre avec l’Institut algérien de normalisation et de certification (IANOR).

    Karima Mokrani

  • Sonatrach: Nouveaux accords de partenariat avec les universités

    Sonatrach: Nouveaux accords de partenariat avec les universités

    Le Groupe Sonatrach a signé, jeudi 09 septembre, sept accords de partenariat et de coopération avec des établissements universitaires des wilayas de l’Est du pays. Il s’agit des universités d’Annaba, El Tarf, Souk Ahras, Tébessa et Khenchela, ainsi que l’Ecole nationale de technologie industrielle d’Annaba et celle nationale des énergies renouvelables, de l’environnement et du développement durable de Batna.

    A la faveur de ces derniers, la compagnie pétrolière s’engage à accompagner universités partenaires impliqués dans la concrétisation de la stratégie d’efficacité et de transition énergétique, dans la réalisation de leurs projets, notamment en mettant à leur disposition ses moyens techniques et technologiques.

    Sonatrach n’est pas à son premier partenariat avec les universités. Elle a déjà conclu 20 accords avec des établissements du même genre et prévoit d’autres dans un avenir proche. Le 08 avril dernier, elle a signé des conventions-cadres avec sept autres établissements de la même région de l’Est du pays. Il s’agit des universités de Constantine 1 et3, Batna2, Sétif, Oum El Bouaghi, Guelma et Jijel.

    Le Groupe algérien œuvre à rapprocher le monde universitaire de celui économique et ambitionne de créer des pôles d’excellence dans tous les métiers liés aux hydrocarbures et aux énergies renouvelables.

    Lors de cette même sortie du 08 avril, la société pétrolière a conclu deux accords avec le Centre de recherche en biotechnologie (CRBT) et l’Ecole nationale polytechnique de Constantine.

    Par ailleurs, dans le cadre de ses actions de mécénat, Sonatrach a signé, durant la même journée de jeudi 09 septembre, une convention de sponsoring, avec l’Office national des publications scolaires (ONPS). Elle porte sur une contribution financière au profit de cet office pour l’acquisition d’équipements informatiques à distribuer sur 50 classes numériques. Dans un communiqué rendu public, la première entreprise nationale explique que cela entre dans le cadre du projet «école numérique» initié par le département de l’Education nationale.

    Karima Mokrani