Étiquette : Skikda

  • Vers l’augmentation des capacités de stockage de carburant

    Vers l’augmentation des capacités de stockage de carburant

    Les investissements lancés pour agrandir les capacités de stockage de carburant sont d’une importance telle qu’ils permettront d’ici l’année 2023, de porter cette capacité à 30 jours, au lieu de seulement 12 jours actuellement, au niveau national.

    C’est ce qu’a annoncé en substance le ministre de l’énergie, Mohamed Arkab, lors du point de presse en marge de sa visite dans la wilaya de Constantine.

    Cette augmentation de capacités de stockage de carburant se fera par palier puisqu’il est prévu d’atteindre 18 jours de stockage vers la fin de l’année en cours, et continue dans une courbe ascendante jusqu’à atteindre 30 jours, à l’horizon de l’année 2023.

    Il faut savoir que la norme internationale de stockage de carburant varie entre 25 et 30 jours. Ce qui signifie que l’Algérie s’achemine sûrement vers les normes mondiales.

    Dans cette optique, les pouvoirs publics ont lancé des projets pour augmenter les capacités de stockage de carburant, dont le dépôt  d’El Khroub, dans la wilaya de Constantine.

    Dés son ouverture prévue en 2020, ce dépôt permettra de une capacité de stockage de 300. 000 M3, c’est-à-dire une autonomie de 30 jours pour l’est du pays.

    Le projet d’El Khroub,  entièrement porté par des compétences nationales, s’articule autour de la réalisation d’une canalisation MP 16 pouces allant de Skikda vers El Eulma dans la wilaya de Sétif, passant par El Khroub avec un débit de 680 M3/heure.

    Le projet comprend également une unité de récupération par vapeur ainsi qu’une unité de traitement des effluents.

    Pour rappel, l’Algérie importait du carburant et des produits pétroliers pour une facture de 04 milliards de dinars, ce qui est énorme. Aussi, pour essayer de réduire cette facture, les pouvoirs publics ont entrepris de réhabiliter des raffineries de pétrole selon les normes internationales, comme celle de Sidi R’Cine à Alger, qui est passée d’une production de2,4 millions de tonnes à 3,6 millions de tonnes actuellement, sans oublier les unités de Skikda, d’Arzew , et le dépôt de carburant du complexe NAFTAL de Bounouara à Constantine dont la capacité de stockage atteint aisément 170 000 M3.

    Yasmine Meddah

  • Affaire Somik: les 30 accusés condamnés à la prison ferme

    Affaire Somik: les 30 accusés condamnés à la prison ferme

    Le tribunal correctionnel près la Cour de Skikda a rendu, dimanche, son verdict dans l’affaire de la Société de maintenance industrielle de Skikda (Somik), filiale de Sonatrach. Des peines de prison ferme allant de 02 à  07 ans ont été prononcées  contre les 30  mis en cause, dont deux ex-P-dg de la Somik .

    Les 30 accusés, sont poursuivis pour « dilapidation, usage de faux, abus de fonction et octroi de biens indus », ayant un lien avec le projet de construction du méga-train GNL au niveau de la zone industrielle (Pôle hydrocarbures) de Skikda, pour un montant de 2.4 milliards de DA.

    Des peines d’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq (5) ans ont également été retenues contre plusieurs entreprises ayant opéré en tant que sous-traitants au profit de la Somik, tandis que les entreprises étrangères citées dans cette affaire ont écopé d’une amende de 2 millions de dinars.

    L’enquête préliminaire de l’affaire Somik a été lancée en 2012

    L’enquête préliminaire lancée en 2012, successivement menée par la Brigade économique de la Sûreté de wilaya de Skikda et Brigade d’investigation de la Gendarmerie nationale.  Au terme de l’audience de 2013, vingt (20) personnes, dont des cadres dirigeants, ont été mises sous contrôle judiciaire.

    L’investigation des gendarmes a touché, faut-il le préciser, dans une première phase 55 personnes, dont 11 femmes et 4 représentants de sociétés étrangères (française, anglaise et japonaise).

    Pour rappel, une peine d’emprisonnement de 10 années a été requise à l’encontre des 32 accusés, assortie d’une amende d’un million de dinars et du retrait du passeport contre les 32 accusés, en majorité  employé de la Somik.

    Dans son réquisitoire, le procureur  a qualifié l’affaire de «scandale financier grave» ayant causé des dommages majeurs à l’économie nationale au regard de l’ampleur du projet, traduite notamment, par la dilapidation de près de 2.5 milliards de DA et la perte financière de l’ordre de 100 millions de DA.

    Il a également relevé que les marchés ont été conclus avec des entreprises récemment fondées, ne disposant d’aucune expérience en la matière. Parmi les dépassements avancés figurent l’octroi d’un marché de location d’engins alors que l’entreprise bénéficiaire du marché n’avait même pas de camion.

    Walid Boukartous

  • 3A : L’entreprise spécialiste de l’agencement et l’aménagement

    3A : L’entreprise spécialiste de l’agencement et l’aménagement

    Agencement, Aménagement, Architecture ou 3A, est la nouvelle dénomination d’Oukil Construction & Engineering Company (OCECO), fondée en 2011 par Adel Oukil, à Skikda.

    3A, cible des secteurs-clés, notamment les travaux publics, l’immobilier et le bâtiment, pour de divers travaux de maintenance et d’installation dans les domaines thermique, électrique, électronique et téléphonique. Mais le grand objectif de 3A, demeure l’agencement et l’aménagement, aussi bien des espaces verts, des aires commerciales, que des résidences particulières et publiques et des constructions industrielles. D’autant plus que les volets aménagement et agencement constituent un secteur vierge.

    Pour ce faire, 3A s’appuie sur la compétence d’une équipe de designers de Skikda et d’Annaba. Le souci principal d’Adel Oukil, directeur général de 3A, est d’apporter un plus esthétique aux bâtisses, sur les plans interne et externe. Mais, notamment, de combler le manque d’espacement interne au sein des locaux d’opticiens et de lunetiers.

    Adel Oukil nous révèle, dans ce sens, que « 90% des 1 400 opticiens et lunetiers recensés à travers le territoire national, sont confrontés aux mêmes problèmes, à savoir, mauvaise étude relative à l’aménagement et au rangement du matériel, éclairage défaillant, etc. », avant d’ajouter que, « généralement, pour cette spécialité, il est relevé une absence de spécialiste de l’aménagement, de l’agencement et d’architecture, pouvant aérer leurs lieux de travail comme il se doit. »

    Les références nationales de 3A

    Au registre des références, Adel Oukil nous cite des clients nationaux,comme la  Sonelgaz, la Sonatrach et autres entreprises économiques publiques, ainsi que des établissements hôteliers, des officines pharmaceutiques et des opticiens.

    Quant aux clients internationaux, notre interlocuteur fait référence à la coréenne, Samsung Engineering, la chinoise, China State Construction Engineering Corporation (CSCEC), et l’hindoue, Shapounrji Palloonji  qui a construit la cité  El Bez de Sétif, pour le compte de la CNEP-Banque.

    Zoheir Zaid 

  • Vers la réhabilitation des zones humides de Guerbes-Sanhadja à Skikda

    Vers la réhabilitation des zones humides de Guerbes-Sanhadja à Skikda

    Une enveloppe de 407 mille dollars  a été dégagée  pour la mise en œuvre du Plan de gestion intégrée du complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja, implanté à Ben Azzouz, commune à l’Est de la wilaya de Skikda. Ce plan vise la  réhabilitation et valorisation à travers l’utilisation rationnelle des ressources en eau.

    Le projet sera cofinancé par le gouvernement algérien à hauteur de 100 mille  dollars, le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), à hauteur de 7 mille dollars, et Coca-Cola Compagny, qui aura à injecter 300 mille dollars. La durée des travaux est de 12 mois.

    « Le projet sera lancé à l’issue de la visite d’une commission nationale dépêchée par la Direction générale des forêts (DGF), qui aura pour missions entre autres, de fixer les modalités de lancement des actions-pilotes au niveau du site de Guerbes-Sanhadja. » A indiqué Moncef Bendjedid, conservateur des forêts de la wilaya de Skikda, et qui a été désigné directeur national du projet  qui précise qu’un « comité de pilotage présidé par le wali de Skikda et composé des directions des services agricoles, de la pêche et d’aquaculture, du tourisme et de l’artisanat, des ressources en eau, et des collectivités locales sera mis en place.»

    Le projet sera dirigé par une Unité de gestion de projet (UGP), présidé par le directeur national du projet, assisté par un cadre ayant le statut de coordinateur du projet. Le mouvement associatif sera également impliqué dans la concrétisation des actions-pilotes.

    RAIN

    La contribution de la Fondation Coca-Cola (TCCF) intervient dans le cadre de l’Initiative Replenish Africa (RAIN) visant à restaurer une partie des dunes dans le complexe de zones humides de Guerbes-Sanhadja. Pour rappel, Coca-Cola a lancé RAIN en 2009, en vue d’aider l’Afrique à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies en matière d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. À ce jour, plus de deux millions huit-cent mille (2,8 millions) personnes ont pu bénéficier d’un meilleur accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH) dans quarante-et-un (41)  pays, et au moins six (6) millions de personnes en Afrique seront touchées à l’horizon 2020, via des interventions WASH durables.

    « Nous sommes fiers de nous associer à des initiatives qui contribuent à la préservation de notre environnement commun et qui soutiennent la protection des sources d’eau pour les communautés locales. », a déclaré Amel Bencheikh El Houcine, directrice Relations Publiques, Communication et Durabilité à Coca-Cola Algérie

    A l’actif de TCCF également, depuis sa fondation en 1984, l’octroi  de plus d’un (1) milliard de dollars, à l’échelle mondiale, en subventions en vue de soutenir des actions de développement durable des communautés.  .

    Résultats attendus

    04 résultats sont attendus du projet :

    « L’opération pilote de fixation du cordon dunaire », sur 75  hectares. Impact généré : protection contre les inondations, amélioration de la qualité de l’eau, contrôle de l’érosion, séquestration du carbone, notamment. « L’amélioration des revenus des groupes cibles locaux », en autonomisant un groupe de femmes rurales, via un projet de valorisation du figuier de barbarie par l’exploitation responsable de l’eau. De la découle le troisième résultat, à savoir, « la mise en œuvre d’un programme d’éducation et de sensibilisation sur la nécessité de la préservation de la zone humide de Guerbes ».

    « La mise en place d’activités de diversification économique comportant un circuit éco-touristique », constitue le 4éme résultat à engranger.

    Le projet contribuera également à renvoyer 19 millions de litres d’eau au complexe des zones humides.

    A souligner que ce projet vise, aussi, la mise en œuvre partielle du « Plan de gestion intégrée du site Ramsar du complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja », initié, en 2007, à Skikda, piloté par  la conservation des forêts de la wilaya de Skikda, représentant de la DGF, en partenariat avec le PNUD et le Fonds mondial pour la Nature (WWF). La 1ere  phase du Plan de gestion intégrée a pris fin en 2017, avec à la clé, la réalisation de deux projets générateurs de revenus. Il s’agit du projet de promotion et valorisation de l’élevage apicole au profit de 10 riverains et celui de développement de l’activité avicole au profit des femmes rurales, sous la houlette de l’Association pour la promotion des femmes rurales (APFR) de la wilaya de Skikda, dirigée par Souad Bouacida. Pour rappel, le projet a été gelé pendant deux ans, suite aux attentas à la voiture piégée, perpétrés contre le bureau de l’ONU d’Alger, survenus le 12 décembre 2007.

    Distinction classée

    Le complexe des zones humides de Guerbes-Sanhadja, est, avec le Lac d’El Kala, dans la wilaya de Taref, l’un des plus importants du Maghreb et de la Méditerranée, pour son « avifaune d’eau nicheuse et comme site représentatif rare de type de zone humide naturelle. ». Il est également doté d’écosystèmes d’eaux douces intérieures, d’une biodiversité assez riche, et d’une variété d’espèces faunistique et floral, d’étangs, de plans d’eaux dunaires et de plaine alluviales, de marais aulnaires et ripisylves, qui lui permis d’être classé site Ramsar en 2001. A ces richesses sont venus se greffer des menaces qui ont incité à sa réhabilitation et sa valorisation. Parmi ces menaces, une urbanisation anarchique, un défrichement des terres forestières provoquant l’ensablement, une extraction anarchique et parfois illicite de sable, et des rejets hydriques.

    Zoheir Zaid

     

     

     

     

  • Rachda Bouaffar : l’artisane du carton

    Rachda Bouaffar : l’artisane du carton

    Rachda Bouaffar est une artisane de Skikda qui « défie »le cordonnier dans l’usage du carton de marque Texon ou Moonitex, qu’elle utilise pour la confection des accessoires de la mariée.

    « J’achète ce modèle dur de cartons au niveau des  magasins de fourniture de cordonnerie. Il me sert de base à toutes sortes d’objets dont raffole la mariée, notamment les ports-parfums, les boites à gâteaux dédiés aux fêtes, les coffrets pour les bijoux et autres accessoires.» Raconte  Rachda Bouaffar, 24 ans, artisane depuis juillet 2018 qui alterne  entre une formation de secrétaire de direction à l’Institut national de formation professionnelle d’Emzedj Edchiche, une activité professionnelle en tant que recrue DAIP (dispositif d’aide à l’insertion professionnelle), et sa passion la confection d’objets décoratifs pour mariées.

    Le choix du carton l’artisane le justifie  par sa solidité, mais aussi par le fait qu’il peut être à l’origine de plusieurs motifs et modèles (malléable). Elle peut donc le manier à loisirs.

    Rachda Bouaffar  utilise, aussi, le bois, pour d’autres objets, notamment le coffret rectangulaire, dont elle le fait le montage chez le menuisier.

    L’artisanat pour Rachda Bouaffar est un passe-temps et une satisfaction d’une passion qui devient au fur et à mesure qu’elle la vie et la pratique  un gagne-pain. La page Facebook ‘’Joyeuse Fête de Skikda’’, qu’elle a lancée, en a été le déclic, et l’attraction pour une clientèle qui tout d’abord s’est manifestée à Skikda, ensuite à Constantine, Annaba, Sétif, Alger et même Tlemcen. « Mon objectif est de couvrir tout le territoire national, ou je peux livrer via l’EMS. », a tenu à préciser notre interlocutrice.

    Le plateau de henné de la mariée, est l’objet le plus vendu, selon Rachda Bouaffar. Son prix varie  en fonction de sa taille entre  6 000 et 11 000 DA. Il est composé de tous les accessoires dont a besoin la mariée. « Les attaches, le petit coussin, les bougies, la porte-bougies, la douchette et des dragées, en sont les composants. », indiqua-t-elle.

    La série de coiffures demeure aussi un produit très prisée. L’unité est composée de ports-parfums, de portes-bijoux, brosse cheveux.

    Zoheir Zaid

  • Energie :un programme pour augmenter les capacités des raffineries

    Energie :un programme pour augmenter les capacités des raffineries

    Augmenter la capacité de production des raffineries en service de 27 millions de tonnes actuellement   à  31 millions de tonnes  à l’horizon 2018, et réduire la facture des importations en carburant, qui avoisine 02 milliards de dollars chaque année,  est le but visé par le programme élaboré par le ministère de l’énergie. L’annonce a été faite lors d’une séance plénière de l’Assemblée Populaire Nationale (APN).

    Dans ce programme, il est aussi question d’améliorer la qualité des produits pétroliers afin qu’ils soient en conformité avec les normes internationales mais, aussi de réaliser de nouvelles raffineries.  Le programme de ces  nouvelles raffineries s’inspire de toutes les données économiques et stratégiques, la plus importante étant la disponibilité des ressources pour l’approvisionnement de ces raffineries, sans oublier un autre aspect important, celui de l’infrastructure que nécessite le transport de des produits raffinés aussi bien sur le marché national que pour les exportations.

    La réalisation de nouvelles raffineries  doit se faire selon des exigences qui prennent en compte la nature du sol, pour les risques sismiques, et la disponibilité de l’eau.

    Actuellement, six raffineries sont en cours d’exploitation  et assurent une production de 27 millions de tonnes, dont 05 millions de tonnes par an en condensat à Skikda et 0,6 millions de tonnes par an à la raffinerie d’Adrar.

    Pour augmenter ces capacités et adapter ces raffineries pour la fabrication des carburants aux normes euro 2009, un programme de réhabilitation de raffineries a été lancé et concerne la raffinerie de Skikda pour porter sa capacité à 16,5 millions de tonnes/an de pétrole brut, c’est-à-dire une augmentation de 10% par rapport à l’actuelle capacité qui est de 15 millions de tonnes ; pour la raffinerie d’Arzew, dont la capacité actuelle de traitement est de 2,5 millions de tonnes par an, elle bénéficiera d’une augmentation de 50% et sera portée à 3,75 millions de tonnes/an et enfin la raffinerie d’Alger, dont la capacité  actuelle de traitement est de 2,7 millions de tonnes /an, elle sera portée à 3,645 millions de tonnes/an.

    Un programme consistant en la construction de cinq nouvelles raffineries d’une capacité totale de 30 millions de tonnes/an.  Quatre de ces raffineries sont d’une capacité de 05 millions de tonnes par une pour chacune ainsi qu’une raffinerie à même de traiter 10 millions de tonnes du brut lourd.

    K.M.B

  • Skikda/Azzaba : le secteur privé recrute

    Skikda/Azzaba : le secteur privé recrute

    Dans la commune de Azzaba, wilaya de Skikda, le secteur économique privé national a eu la part du lion en matière d’offres d’emplois, 1000 offres contre 635 pour le secteur public et 212 pour le secteur privé étranger. Quant aux placements, ils sont de l’ordre de 1803 placements dans le cadre du dispositif classique, soit 90% de l’offre formulée, ce qui est en hausse par rapport à l’exercice 2016.

    C’est ce qui ressort du bilan des activités 2017 de l’Agence locale de main d’œuvre (Alem) de Azzaba, une des grandes daïras de Skikda, distante du chef-lieu de wilaya de près de 44 kms.

    Ceci, toutefois, demeure minime par rapport aux demandes d’emploi de 2017, certes en hausse, estimées à 10943 (7868 émanant de garçons et 2075 de filles) contre 10083 en 2016. La part en demande est issue notamment de 1424 sortants de la formation professionnelle dont 1027 formulées par des garçons et de 3525 diplômes de l’université dont de 1491 garçons.

    Le bassin de l’emploi dans cette circonscription est représenté par 250 entreprises, dont 217 privées nationales, 30 publiques et 3 privées étrangères. La hausse indiquée en matière de placements a été principalement due au recrutement par la Société nationale de Génie civile et Bâtiment (Gcb), détentrice de marché de réalisation de stations multiservices sur l’Autoroute Est-Ouest, ainsi que celui réalisé par Trans Canal et du Groupe Chiali, auxquels ont été confiés des projets d’hydraulique. Le bilan fait ressortir également que l’emploi saisonnier assuré par les industries de transformation de tomate, notamment Amor Benamor, Izdihar et Boulekraine, implantées dans la région de Ben Azzouz, a réduit les propensions au chômage dans la région.Ceci en ce qui concerne l’apport du privé national.

    Quant au privé étranger, c’est CMC Di Ravenna l’italienne qui a contribué à la création d’emplois.

    Le secteur public, quant à lui, demeure un piètre pourvoyeur d’emplois. La raison serait due au fait que ses entreprises sont versées dans les services. Nous  citons dans ce cadre, Algérie Poste, Algérie Télécom,  Mobilis, les Banques et les Assurances. En revanche, 2 sociétés se distinguent, il s’agit de la Société des ciments de Hadjar-Soud (Schs) et l’Entreprise nationale des emballages métalliques (Epe/Emb), productives et recruteuses selon les besoins. Par secteur d’activité, c’est le BTPH qui se taille la part du lion avec 36% des placements, suivis des services avec 28% et l’industrie avec 25%. Comme de coutume, l’agroalimentaire demeure le parent pauvre en matière de pourvoi de postes d’emplois, avec  11% du taux global.

    En matière d’insertion permanente, 116 bénéficiaires d’emplois ont été titularisés, dont 64% sont des diplômés universitaires et 36% issus des centres de formation professionnelle.

    A titre d’information également, l’Alem de Azzaba couvre 8 communes, dont 5 dépendent de la Daira de Azzaba, à savoir Azzaba, Sebt, Ain Charchar, Djendel-Mohammed Saadi et Laghdir. Quant aux 3 autres sont sous la coupe administrative de la Daira de Ben Azzouz. Il s’agit de Ben Azzouz, Bekkouche Lakhdar et La Marsa.
    Zoheir Zaid

  • Kamel Boulechfar,céramiste:« j’aspire à travailler avec des hôtels »

    Kamel Boulechfar,céramiste:« j’aspire à travailler avec des hôtels »

    Au moment où nous passons devant son stand,  Kamel Boulechfar, la quarantaine accomplie, s’affaire à taquiner avec un pinceau une  jarre  en terre cuite. Quelques secondes et voila que le noir habille entièrement l’ustensile qui va aller rejoindre sur une étagère  une bonne dizaine d’objets que le céramiste a choisi d’exposer à l’occasion d’un  salon dédié à la micro-entreprise.

    Le noir et le blanc ! Voila la touche de Kamel Boulechfar. « C’est ma signature », confie- t-il à une visiteuse visiblement très intéressée par les  abat- jours, « noblesse de la terre et magie de la lumière », commente- t-il quand  option est prise pour  un objet.  Le prix de l’article laisse sans voix la cliente. Elle n’en revient pas ! « Sincèrement, je pensais que c’était bien plus cher », lui fait- elle remarquer. L’occasion pour l’artisan de répliquer non sans humour, « c’est aussi abordable que les produits chinois qui nous envahissent, de meilleure qualité et surtout fait chez nous ».

    La céramique, Kamel Boulechfar l’a connue  il y a plus  de trente ans à Tunis. Originaire de Skikda, il avait, comme de centaines de jeunes de sa génération rallié Tunis pour rejoindre clandestinement l’Europe via l’Italie. « Le destin en a voulu autrement. A court d’argent, il me fallait trouver un travail  pour survivre. J’ai décroché un emploi comme homme à tout faire chez un céramiste. J’ai découvert l’argile, le façonnage et je n’ai plus quitté ce métier, c’était en 1988 ». En 1997, le savoir- faire en poche, il rentre en Algérie  pour s’installer dans sa ville natale  Skikda où il réalise une exposition, il est repéré par un cadre de la chambre des métiers et de l’artisanat qui lui conseille de se doter d’une carte d’artisan.

    Son succès est réel. Il décide alors d’acheter un four qu’il va récupérer en Tunisie. S’ensuit un parcours du combattant pour le dédouaner. Il perdra une année. Un temps qu’il fructifie à sa façon en dénichant les gisements d’argile de la région, notamment à Ain El kechra.  En 2007,  les choses s’enchainent ; les collectivités locales et certaines directions de wilaya, des banques et des clients  le sollicitent pour des cadeaux de fin d’année.

    La commande est importante et les moyens manquent. « J’ai alors eu recours à un microcrédit  non rémunéré. Il était de 400 mille dinars. Mon produit est à 90 % algérien, je fais tout moi-même, le façonnage, l’habillage, seul l’encre que j’utilise pour colorer mes œuvres est importée. »

    Kamel Boulechfar, qui confie à DZEntreprise que les artisans de l’intérieur du pays sont exploités par un réseau qui commercialise leurs produits sur Alger et les grandes villes, souhaite voir une structure réguler le commerce des produits de l’artisanat, « nos produits sont parfois revendus 10 fois le prix, c’est tout simplement injuste ».

    Kamel Boulechfar  souhaite  travailler avec les hôtels qui veulent habiller de touches locales et originales leurs chambres et salons.

    S.C.