Étiquette : IMETAL

  • Le Groupement Algeria Corporate Universities annonce la réalisation de la première grue algérienne

    Le Groupement Algeria Corporate Universities annonce la réalisation de la première grue algérienne

    Mu par la nouvelle démarche du compter sur soi, le gouvernement vise à asseoir une autosuffisance dans tous les domaines. Objectif réduire la facture des importations.

    C’est dans cette optique que l’Algérie s’apprête à fabriquer la première grue, avant la fin de l’année en cours. C’est du moins ce qu’a annoncé le président-directeur général du Groupement Algeria Corporate Universities (GACU) relevant du ministère de l’Industrie et des mines, Ghrieb Sifi.

    Lors de la cérémonie de remise du premier catalogue algérien des métiers de l’industrie aux patrons des grands groupes industriels, une convention a été signée entre le Groupement Algeria Corporate Universities, le Centre de recherche en technologies industrielles et les entreprises Batimetal et Ferrovial Annaba pour la réalisation de la première grue algérienne.

    La convention a été signée par M. Ghrieb Sifi, le représentant du Centre de recherche en technologies industrielles, dont dépend le Groupement Algeria Corporate Universities, Badji Mokhtar, le président-directeur général du groupe Batimetal (bâtiment et travaux publics), Yahi Hacène, le représentant de l’Entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie (ENCC), Chikh Mourad, et le président-directeur général de Ferrovial (entreprise de construction de matériels et équipements ferroviaires), Bouyoucef Lamri.

    A l’issue de la signature, M. Sifi a précisé que cette convention revêtait une grande importance pour l’Algérie en ce qu’elle permettra de construire localement ce type de machines jusqu’à présent importées au prix fort.

    De son côté, le PDG de IMETAL, Tarik Bouslama a fait savoir que son groupe ambitionnait d’atteindre un taux d’intégration de 60-65% dans la construction de grue en partenariat avec un partenaire étranger qu’il n’a pas dévoilé.

    A une question sur l’éventuelle fabrication de châssis de véhicules au niveau local, le responsable a dit qu’un tel projet était envisagé.

    Pour sa part, le représentant de la direction générale de la recherche scientifique, Hichem Sofiane Salaouatchi, a estimé que la réalisation de la première grue algérienne était un grand défi pour les secteurs de l’Industrie et de la Recherche scientifique…

    B.S

  • Imetal et Sonelgaz signent une convention pour l’intégration nationale

    Imetal et Sonelgaz signent une convention pour l’intégration nationale

    Les groupes Sonelgaz et Imetal ont signé, aujourd’hui à Alger une convention-cadre pour la promotion de la fabrication localement d’équipements sidérurgiques et métallurgiques utilisés dans les secteurs électrique et gazier.

    Selon les termes de ladite convention-cadre, les deux partenaires visent la conclusion entre les  filiales des deux groupes publics de contrats d’application, de contrats programmes et de contrats à commandes, dans leurs domaines d’activités respectifs.

    La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, ainsi que du P-DG de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, et du P-DG d’Imetal, Tarek Bouslama.

    D’emblée, le ministre de l’Energie a indiqué que la convention-cadre «avait pour but de soutenir et de promouvoir la fabrication des équipements, dont a besoin l’Algérie dans les secteurs électrique et gazier.

    Selon Mohamed Arkab, «ce partenariat devrait promouvoir la fabrication et l’assemblage local et participer au développement du tissu industriel du pays, tout en garantissant la qualité de produit. De plus, la convention permettra de répondre à la demande nationale, mais aussi d’exporter une partie de cette production à l’étranger, notamment sur le marché africain».

    Pour sa part, Djamila Tamazirt a fait savoir que «la préférence nationale en termes d’industrie constitue un axe majeur dans la démarche de substitution aux importations conformément à la feuille de route du gouvernement».

    En ce sens, elle révélera qu’«une étude affinée de nos importations a permis d’identifier des filières que nous pouvons satisfaire à travers des produits locaux compétitifs tels que les produits sidérurgiques».

    Elle affirmera encore que la commande publique constitue un levier privilégié pour permettre aux entreprises locales de production, publiques notamment, de bénéficier d’un carnet de commande en mesure d’élever la productivité de l’outil installé.

    Pour Chahar Boulakhras, «Sonelgaz est l’une des sociétés ayant compris que la dépendance à l’importation n’est pas une fatalité et que le choix pour une intégration nationale, même difficile, demeure possible grâce à la mise en valeur des potentialités et des ressources innombrables que recèle notre pays».

    Il ajoutera que «Sonelgaz s’inscrit dans la vision d’algérianiser les Process en partie ou en intégralité même lorsqu’il s’agit de projets attribués à des entreprises étrangères».

    Pour rappel, Sonelgaz avait signé en janvier dernier une convention avec le groupe mécanique public AGM, portant sur les prestations liées aux équipements industriels, le machinisme, le matériel de travaux publics, les moteurs et la sous-traitance.

    Le groupe Imetal est constitué de 16 filiales et de 19 sociétés en participation activant dans la sidérurgie, la métallurgie, la transformation sidérurgique, les services la chaudronnerie et la construction métallique.

    Salim Oukaci

  • Intégration:  Sonatrach signe 07 contrats avec des entreprises nationales

    Intégration: Sonatrach signe 07 contrats avec des entreprises nationales

    Les journées d’information de Sonatrach sur «les opportunités d’investissement pour les entreprises algériennes» te’nues les 09 et 10 septembre,  ont été infructueuses à bien des égards. En effet, au-delà des appels du P-DG du Groupe pétrolier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aux entreprises nationales à investir dans les équipements et des prévisions d’investissements de la compagnie pétrolière nationale, le groupe Sonatrach a signé 02 conventions-cadre et 05 contrats avec des entreprises nationales publiques et privées dans le cadre de son encouragement de l’intégration nationale dans les industries pétrolières et gazières.

    La première   convention-cadre a été signée avec le groupe Imetal pour la réalisation de prestations au profit des structures de Sonatrach et de ses filiales.  La seconde convention-cadre a été signée, quant à elle, avec Algérie Télécom Satellite (ATS) pour assurer à Sonatrach le service de location et les abonnements au système de géolocalisation et de gestion du parc roulant du groupe et de ses filiales.

    Pour ce qui des contrats, le premier a été signé avec la société Alfapipe qui fournira des tubes d’un diamètre de 48 degrés et d’une longueur de 203 km, au projet extension du Système de transport par canalisation GPDF (Pedro Durant Farrel).

    Le deuxième contrat, signé avec le groupement Cosider-Enac, porte sur la construction de gazoduc d’un diamètre de 48 pouces et d’une longueur de 197 km, relatif au tronçon El Aricha à Beni Saf du projet de l’extension du système de transport par canalisation GPDF.

    Le troisième contrat a été signé avec Enie pour la fourniture de panneaux solaire pour les puits ordoviciens, faisant partie du projet de développement de champ ordovicien Ohanet.

    Le quatrième contrat a été signé avec KAHRIF et consiste à l’électrification des champs ouest de Touat, par la réalisation d’une ligne électrique aérienne 30KV (60km) et d’un réseau de ligne électrique 30KV  (110 km), faisant partie du projet de développement des champs gaziers Touat Oil.

    S’agissant du cinquième et dernier contrat, Sonatrach l’a signé avec l’entreprise ENR pour la réalisation de l’opération de démantèlement (installation et génie civil) des cinq (5) unités du complexe CP1K/Skikda et la récupération des déchets ferreux et non ferreux, ainsi que la remise en état du site.

    Le contenu local au-dessus de 20% 

    Le contenu local dans l’industrie pétrolière algérienne est légèrement au-dessus de 20%, a révélé une étude de l’Association des pays pétroliers africains (APPA), le taux de contenu local moyen est de 20% alors que celui de l’Algérie dépasse légèrement cette moyenne.

    Le contenu local est un concept développé par l’ensemble des pays pétroliers pour encourager le développement des capacités des entreprises locales à réaliser les besoins des compagnies pétrolières nationales.

    Du coup, Sonatrach souhaite élargir ce taux de contenu local en Algérie, en vue d’atteindre également le taux d’intégration de 55% prévu par la Stratégie de la compagnie à l’horizon 2030 (SH2030).

    Au lieu de faire appel aux ingénieurs étrangers, le pays formera des ingénieurs pour qu’ils puissent eux-mêmes concevoir et fabriquer ces équipements, a insisté le même responsable en relevant que des entreprises algériennes et des compétences algériennes. Selon cette étude, le contenu local va atteindre, d’ici l’horizon 2030, plus de 55% de taux d’intégration.

    Par ailleurs, le groupe Sonatrach vise la réalisation d’investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars à moyen terme, et ce, dans le cadre de sa stratégie 2030 (SH 2030). Selon le vice-président stratégie, planification et économie auprès de ce groupe, Farid Ghezali, Sonatrach  prévoit de réaliser des investissements en Algérie pour plus de 59 milliards de dollars dont 45,8 milliards de dollars dans l’exploration et production, 8,6 milliards de dollars dans le raffinage et pétrochimie et 2,3 milliards de dollars dans le transport par canalisation.

    Evoquant le volet portant sur la production d’équipements et engineering, il a tenu à mettre en exergue le soutien gouvernemental dans le contexte de la politique d’intégration, en signalant que le partenariat est privilégié pour ceux qui veulent investir dans ce domaine.

    L’appel du P-DG de Sonatrach aux entreprises nationales

    En outre, le P-DG de Sonatrach a appelé les entreprises nationales à investir dans la production des équipements dont a besoin cette compagnie nationale des hydrocarbures et dont le coût des importations oscille entre 15 et 20 milliards de dollars.

    Lors d’une conférence de presse, M. Ould Kaddour a rappelé que la nouvelle stratégie de ce groupe ambitionnait d’atteindre un taux d’intégration de 55%, et a ainsi souhaité voir les entreprises nationales publiques et privées s’impliquer pour répondre aux besoins de Sonatrach en matière d’équipements et de pièces détachées.

    Le patron de Sonatrach a expliqué que ces journées d’information organisées les 9 et 10 septembre, visent à identifier les attentes et les lacunes des entreprises nationales qui souhaitent prendre part à la production des pièces détachées nécessaires aux industries gazière et pétrolière.

    Ould Kaddour a, dans ce contexte, révélé que Sonatrach avait confié, cette année, la réalisation de plusieurs projets à des entreprises nationales, affirmant qu’une structure sera créée au sein du groupe pour assurer le suivi de la concrétisation des recommandations qui seront formulées à l’issue de ces journées d’information, et veillera à intégrer un maximum de sociétés nationales dans les projets de Sonatrach.

    Pour sa part, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que le volume des investissements de Sonatrach est de l’ordre de 10 milliards de dollars en moyenne par an. Selon le ministre, Sonatrach avait réalisé plus de 180 gisements, dont une quinzaine de grande importance avec toutes les installations complexes y afférents.

    En plus des gros investissements réalisés par Sonatrach, le ministre a également cité 04 complexes de production d’ammoniac et d’urée en partenariat pour une capacité totale de plus de 3,7 millions de tonnes/an ainsi que de deux usines de production d’hélium en partenariat.

    Concernant le chiffre d’affaire moyen annuel à l’export réalisé sur les cinq dernières années, il a été de 43,2 milliards de dollars/an.

    Synthèse : L.B

  • Création d’une joint-venture entre Sonelgaz,IMETAL et BHI

    Création d’une joint-venture entre Sonelgaz,IMETAL et BHI

    Dénommée  BHI Algérie et détenue à hauteur de 35% par le Groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques (IMETAL), à 30% par la  Sonelgaz et à 35% par la société sud-coréenne BHI, une nouvelle société mixte vient de voir le jour, a annoncé  sur son site le Groupe Sonelgaz, qui précise que la signature des statuts  de cette société par actions a eu lieu 14 Juin 2018, au siège de Sonelgaz.

    Cette même source  précise que cette société dont le pacte d’actionnaires a été validé par le Conseil des participations de l’Etat (CPE), sera spécialisée dans la fabrication de chaudières de récupération, d’échangeurs thermiques et des auxiliaires pour centrales électriques à cycle combiné. Elle fabriquera  également des condenseurs à surface, des réchauffeurs d’eau d’alimentation, des échangeurs de chaleur, des dégazeurs et des cuves sous pression.

    Cette nouvelle société sera implantée sur le site de l’usine  Chaudral de l’ENCC, filiale d’IMETAL basée à Relizane et spécialisée dans la fabrication de chaudières industrielles.

    « La production envisagée est destinée à satisfaire la demande nationale pour ces types d’équipements ainsi que l’exportation. La société a la capacité de produire, annuellement, quatre chaudières de récupération avec auxiliaires. Elle sera en mesure, en deuxième phase d’exporter des composants et des pièces de rechange des chaudières et les chaudières de récupération. » Précise cette même source après avoir rappelé que les PDG de Sonelgaz, du Groupe IMetal et de B.H.I se sont déclarés satisfaits de cette fructueuse association.

    Pour Mohamed Arkab ce partenariat est une première en Algérie : « Plus qu’un partenariat, cette joint-venture permettra le transfert de technologie ; ce qui va générer de la valeur ajoutée à l’entreprise et au pays», a-t-il déclaré. De son côté, le président de BHI a souligné son intérêt pour le marché Algérien. Il s’est engagé à déployer tous les efforts pour réussir cette association. Il précisera qu’il ambitionne d’élargir ce partenariat à d’autres domaines. Pour sa part, le PDG d’IMETAL a relevé que le principe de cette joint-venture est gagnant / gagnant pour les trois contractants. Il notera que l’expérience de son Groupe et ses compétences dans le domaine de la sidérurgie leur permettront d’acquérir d’autres parts de marché.

  • Lakhdar Ouchich, nouveau Pdg du Groupe SIDER

    Lakhdar Ouchich, nouveau Pdg du Groupe SIDER

    Lakhdar Ouchich, ancien directeur des ressources humaines  de  SIDER d’Annaba  est désormais le nouveau président directeur général du groupe. C’est ce qu’a déclaré à l’APS, le responsable des relations publiques du complexe  SIDER. Les missions qui ont été confiées au nouveau président  sont précises. Il s’agit, entre autres, d’apporter le soutien qu’il faut aux filiales sidérurgiques, avec une attention particulière pour les filières sidérurgiques, notamment le complexe El Hadjar et ce, avec pour but d’atteindre les objectifs de production escomptés. C’est-à-dire dépasser le seuil de 1 200 000  de  tonnes d’acier commercialisable, par an, à l’horizon 2019.

    La nomination d’un ancien cadre spécialiste des activités des filiales de sidérurgie, répond au besoin exprimé par l’entreprise,  qui est d’assurer l’encadrement et  l’accompagnement par des personnes dont l’expérience dans le domaine de l’industrie sidérurgique n’est plus à faire.

    Pour rappel, en septembre dernier 2017, le complexe sidérurgique  El  Hadjar avait interrompu  sa production en raison du manque d’eau, ce qui a conduit à l’arrêt du haut  fourneau N2. Un arrêt qui a duré deux semaines, suite à quoi des mesures ont été prises pour approvisionner l’unité industrielle à raison de 1.600 m3 d’eau par jour.

    Le complexe sidérurgique El Hadjar, situé dans la commune de Sidi Ammar, regroupe cinq filiales d’activité. Il  représente 80% de l’activité industrielle du groupe et  emploie plus de 4500 travailleurs  pour une  capacité de production actuelle de 2800 tonnes d’acier commercialisable par jour. Pour l’année 2018, les prévisions tablent sur une production de 850 000 tonnes d’acier commercialisable. Le complexe a connu un nouvel élan depuis que des changements ont été opérés depuis qu’il a été récupéré le 1er janvier 2017 par le groupe SIDER et, est devenu l’une de ses filiales. Avant cette date, il appartenait au groupe IMETAL.

    Yasmine Meddah