Étiquette : emploi

  • Programme Bawsala: Remise de certificats aux participants

    Programme Bawsala: Remise de certificats aux participants

    L’ambassade des États-Unis d’Amérique à Alger, en collaboration avec World Learning, a organisé une cérémonie de remise de certificats au profit des participants au programme de mentorat Bawsala, et ce le 26 septembre à Oran et le 3 octobre à Alger.

    Cette année le programme a mis en relation 50 jeunes femmes en recherche d’emploi avec dix mentors femmes, leaders dans leurs domaines tels que le génie pétrolier, l’informatique et l’électronique dans le but de développer les compétences générales des participantes, de les aider à construire leur réseau professionnel et de les former afin de réussir leur processus de candidature (à des postes d’emploi).

    Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis, Gautam Rana, a présidé la cérémonie de remise des diplômes et salué le dévouement des participants de cette année : « Lorsque cette occasion s’est présentée, vous avez saisi le moment. Vous avez investi votre temps et votre énergie, vous avez fait preuve de dynamisme et de motivation et vous vous êtes sacrifié pour investir dans votre avenir. Vous êtes propriétaire de ce succès et je vous exprime mes sincères félicitations.

    L’ambassade des États-Unis à Alger a pris en charge tous les frais du programme qui s’est étalé sur une période de 10 mois, comme elle l’avait fait pour le lancement du programme en 2019.

    Cette année, le programme a été élargi pour inclure des participantes des wilayas d’Alger et d’Oran. Le programme de mentorat Bawsala est l’un des nombreux programmes parrainés par le département d’État américain pour promouvoir l’inclusion des femmes et des jeunes dans la politique, la société et l’économie en tant que priorité mondiale.

    La santé et la sécurité des participants à nos programmes demeurent notre priorité absolue. Une grande partie du programme a été dispensée virtuellement et l’ambassade des États-Unis a imposé des mesures strictes de distanciation sociale et exigé des masques, des espaces de réunion bien ventilés et fourni des désinfectants pour les mains lors des cérémonies de clôture.

    A propos du programme de mentorat Bawsala

    Le programme de mentorat Bawsala offre des possibilités de formation, de mentorat et de réseautage pour aider les jeunes femmes algériennes à développer leurs compétences en leadership et en préparation à l’emploi.

    Le programme de mentorat Bawsala est une initiative initialement mise en œuvre par World Learning à Alger sous le nom de programme de mentorat Maharat grâce à sa conception en utilisant l’approche et l’expertise de World Learning Algérie en matière de développement de la main-d’œuvre des jeunes. 

    Mis en œuvre en partenariat étroit avec l’ambassade des États-Unis en Algérie, le projet a permis en 10 mois avec succès à 70% des participants d’obtenir un stage ou un emploi, 30% des participants poursuivant leurs études. Dans le cadre de cette nouvelle subvention, le projet Bawsala s’étendra à Alger et Oran au profit de 50 femmes algériennes au chômage.

  • Environnement: l’ANSEJ a financé 4809 micros entreprises

    Environnement: l’ANSEJ a financé 4809 micros entreprises

    Au mois de février 2016, 4809 projets dans le secteur de l’environnement ont été financés par l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes Ansej. Ce qui représente 1,34% du financement global de l’agence.  Si le taux des projets dans ce segment est plutôt faible, il n’en demeure pas moins que  ces projets ont généré, dés leur démarrage  pas moins de 15 125 emplois. Ce qui n’est pas peu.

    Cette faible orientation des jeunes vers les métiers de l’environnement traduit la tendance générale  des investissements où les métiers de l’économie verte sont encore peu développés. Selon les chiffres fournis par l’agence, il en ressort que la plus grande portion des jeunes préfère créer des entreprises de nettoyage, d’entretien et de désinfection. ce choix vient en tête de liste et représente 2131 projets. Les travaux  urbains et l’hygiène publique viennent en deuxième place avec 559 projets puis des entreprises d’enlèvement d’ordures avec 490 projets.

    Il est tout de même intéressant que la tendance vers le recyclage se précise de plus en plus et ceci à travers 220 projets dans l’enlèvement et le traitement des déchets, 321 projets dans la récupération des matières non métalliques recyclables et 17 projets dans le broyage des matières plastiques.  Il est vrai que cette proportion est faible par rapport aux avantages que les pays développés tirent du recyclage des déchets et de produits usagés  pour donner le jour à de nouvelles ressources pour les différents domaines comme l’industrie, l’agriculture et même la production de l’énergie, ce qui constitue une valeur ajoutée à l’économie de ces pays.

    Chez nous, cette réalité est plutôt insignifiante surtout que le nombre des projets spécialisés dans les domaines de l’assainissement de l’environnement, hygiène et protection de l’environnement, traitement et valorisation de déchets organiques, ne dépassent pas 3 ou 4 projets. Il faut dire aussi que les hommes entreprennent plus dans ce domaine puisque l’on comptabilise 15% porteurs de projets par rapport à 18% de femmes. Le niveau d’instruction y pour beaucoup dans le choix du projet et l’activité choisie.

    En effet, si le taux de 22% des entrepreneurs dispose d’un niveau d’enseignement du palier secondaire, il est aussi à remarquer que 17% sont issus de l’université.  La plus grande portion revient aux jeunes dont le niveau d’instruction ne dépasse pas le palier moyen avec un taux de  33%, cela s’explique par le fait que beaucoup de métiers n’exigent pas une haute qualification. Cela explique aussi le fait que les projets de l’environnement sont plutôt classiques et ne s’orientent pas vers la tendance suivie de par le monde où les différents métiers de l’économie verte sont très prisés.

    Rania Derouiche

  • Blocage de CEVITAL: les travailleurs s’en remettent au Président de la République

    Dans une lettre adressée au Président de la République,  comme dernière voie de recours, après tant d’actions restées sans réponse,  la coordination nationale des comités de soutien aux travailleurs de CEVITAL  et aux investissements  économiques par la voix de son porte parole ,  tient à dénoncer  les agissements du président directeur général de l’entreprise portuaire de Bejaïa qui,  d’après  ce qui a été écrit dans la lettre,  refoule systématiquement  et depuis  une année , des équipements industriels de dernière technologie, destinés à la réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses, ce qui est considéré comme un blocage.

    Toujours selon les rédacteurs de la lettre, la raison invoquée par le PDG pour justifier son action, est la saturation du port. Une explication que la coordination  rejette  en bloc. « L’unique motif officiellement invoqué, à savoir l’état de saturation du port de Bejaïa, se trouve frappé de nullité dès lors que le groupe CEVITAL dispose d’une assiette de terrain, située dans une zone industrielle, extérieure au périmètre portuaire et destinée à accueillir le projet»  , lit –on dans la lettre.

    Le projet de trituration de graines oléagineuses, est –il expliqué dans la lettre, permettra de développer l’agriculture à travers le développement des cultures des graines oléagineuses, avec une garantie de débouchés pour les récoltes. Le projet offrira également 1000 emplois directs,  sans oublier les 100 000 emplois indirects dans le secteur agricole.

    L’usine en question « assurera les besoins de notre pays en matière d’huiles végétales brutes et de tourteaux de soja, entièrement importés aujourd’hui pour un coût de 1,5 milliards de dollars par an. Il contribuera ainsi grandement à la sécurité alimentaire de notre pays, un enjeu dont l’importance n’est plus à démontrer. Mieux encore, avec ce projet, l’Algérie pourra enfin prétendre au statut d’exportateur en dégageant un excédent de 1,5 millions de tonnes qui sera destiné aux marchés extérieurs et pour une valeur de 750 millions de dollars. Au total, la balance de paiement du pays bénéficiera chaque année de 2,25 milliards de dollars. » Soutiennent les rédacteurs de cette lettre qui en appellent à l’arbitrage du Président de la République.  « Nous nous adressons à vous, aujourd’hui  pour porter à votre connaissance un crime économique flagrant et vous demander d’user de votre autorité pour y mettre un terme dans le strict respect des lois de la République.»

    R.D.