Étiquette : conventions

  • Sonatrach: signature de conventions-cadres avec 7 universités de l’est du pays

    La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a signé, jeudi 08 avril 2021, des conventions-cadres avec 7 établissements universitaires de la région-Est du pays. Il s’agit des universités de Constantine 1 et 3, Batna 2, Sétif, Oum El Bouaghi, Guelma et Jijel.

    La cérémonie de signature a eu lieu à Constantine, Sonatrach étant représentée par son directeur central de la recherche et du développement, Mustapha Benamara.

    Le Groupe pétrolier est engagé dans une politique de soutien de l’action gouvernementale visant à assurer la sécurité énergétique du pays et à rapprocher le monde universitaire du marché de l’emploi et de l’économie de façon générale. Sonatrach qui n’est pas à sa première démarche d’aide et d’accompagnement des chercheurs universitaires et de la recherche scientifique et technologique ambitionne de créer des pôles d’excellence dans tous les métiers liés aux hydrocarbures et aux énergies renouvelables.

    Le but de ces conventions, a indiqué le représentant de Sonatrach, est de créer, à moyen terme, un pôle technologique spécialisé dans le domaine de l’énergie. Cela, à travers, la mise en place d’un écosystème qui facilitera l’accès des chercheurs algériens aux travaux pratiques.

    Lors de cette même sortie, la compagnie pétrolière a conclu deux contrats à durée déterminée avec le Centre de recherche en biotechnologie (CRBT) et l’Ecole nationale polytechnique de Constantine (ENPC).

    Fin décembre 2020, Sonatrach a répondu favorablement à la demande de l’USTHB de lui fournir des produits désinfectants et des bavettes lavables. En octobre 2019, la compagnie pétrolière a signé une convention-cadre avec l’université 20 août 1955 de Skikda, visant la création d’un pôle d’excellence en pétrochimie. En juin 2017, un partenariat a été conclu avec l’université d’Oran USTO-Mohamed Boudiaf.

    Le groupe pétrolier a clairement défini ses objectifs de sa formalisation de sa relation avec les universités du pays. Il s’agit, entre autres, de la promotion de pôles d’excellence dans les domaines liés aux activités de Sonatrach, le renforcement des relations dans les domaines technique, scientifique et technologique, l’organisation de formations de professionnalisations des travailleurs de l’entreprise et de ses filiales, le parrainage des meilleurs étudiants et la mutualisation des moyens d’essais et  les laboratoires dont disposent les deux parties, à savoir Sonatrach et les université.  Il est question aussi de l’organisation de colloques, séminaires et autres rencontres professionnelles.

    Karima Mokrani

  • Sous-traitance automobile: Des conventions signées avant fin 2019

    Sous-traitance automobile: Des conventions signées avant fin 2019

    Le secteur de la sous-traitance automobile, va être renforcé dès l’année prochaine. En effet des conventions seront signées avant la fin de l’année 2019 avec des équipementiers automobiles nationaux et internationaux pour fabriquer des pièces et des composants nécessaires pour les usines d’assemblage de véhicules en Algérie.

    C’est ce qu’a indiqué la ministre de l’Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, affirmant que les équipementiers de tous les opérateurs seront présentés d’ici la fin d’année en vue de signer des conventions de sous-traitance et de fabrication de pièces de rechange, permettant ainsi de remplir la condition du taux d’intégration nationale qui accuse jusque-là un grand retard.

    Ces conventions interviennent suite aux discussions menées avec les entreprises activant dans le domaine d’assemblage automobile en Algérie, en présence des ambassadeurs des pays des constructeurs.

    «Nous avons convenu lors de ces discussions de passer à la deuxième étape, en se penchant sur la question d’intégration nationale exigé dans les cahiers des charges des entreprises d’assemblage et qui était de 15%  à la troisième année et de 40% à la cinquième année», a expliqué Mme. Tamazirt qui a rassuré, par ailleurs, que «les opérateurs du secteur de l’assemblage des véhicules poursuivront leur activités normalement à partir de 2020 en respectant leurs engagements pris envers l’Etat algérien».

    Elle affirmera, en ce sens, que «les ambassadeurs et les opérateurs voulaient s’assurer que la dynamique de l’industrie automobile telle qu’elle a été projetée par l’Etat algérien n’a pas été compromis. Nous avons expliqué qu’il s’agit de mettre les dossiers en conformité avec les engagements. Les entreprises en production sont maintenus et les engagements seront respectés de part et d’autre».

    Ainsi, développe-t-elle, «toutes les entreprises vont reprendre leurs activités à partir de 2020 sur la base des engagements souscrits dans les cahiers des charges et dans la cadre réglementaire régissant ce secteur notamment le décret 334-17 du 28 novembre 2017  qui met l’accent sur la sous-traitance automobile pour atteindre les taux d’intégrations consacrés dans les cahiers de charges. (…) L’année 2019 est une année de réajustement par rapport aux comportements de certains industriels. Cette année nous avons remis les pendules à l’heure».

    Abordant le projet Peugeot, Mme. Tamazirt a également rassuré que son usine était toujours en construction et devrait être opérationnelle au 1er semestre 2020.

    La ministre a assuré également que son département ministériel continuait d’examiner toutes les demandes pour l’installation d’une usine d’assemblage de véhicules en Algérie, dans le cadre de la poursuite de la stratégie du secteur qui vise à produire 600 000 véhicules à l’horizon 2023.

    Interrogée sur les demandes rejetées par le ministère, Mme. Tamazirt a expliqué qu’il s’agit de cas de non-conformité au dispositif de loi, ou de dossiers incomplets.

    «La plupart des demandes rejetées n’ont pas remplis la condition d’associer un constructeur de renommée mondiale dans le capital pour assurer le transfert de technologies et d’assurer un taux d’intégration appréciable», a conclu la ministre.

    Salim Oukaci