Étiquette : ciment

  • LafargeHolcim Algérie réalise 2nouvelles expéditions depuis le port d’Oran

    LafargeHolcim Algérie réalise 2nouvelles expéditions depuis le port d’Oran

    Ce Dimanche 12 Mai 2019, LafargeHolcim Algérie réalisera deux nouvelles expéditions simultanées depuis le port d’Oran. La 1ère opération : 15.000 tonnes de ciment gris en vrac de notre cimenterie Lafarge Ciment Oggaz à destination de l’Afrique de l’Ouest.

    La seconde expédition combinée de 5.000 tonnes de Clinker blanc, pour la première fois en Algérie et 25.000 tonnes de clinker gris de Lafarge Ciment Oggaz en direction du Cameroun.

    La réussite de cette première expédition ouvrira de nouvelles opportunités pour exporter notre ciment et clinker blancs en Afrique.Ces nouvelles opérations soulignent la pleine qualité de nos clinkers et ciments qui prennent progressivement toute leur place sur le marché international.

    Cette opération, réalisée avec le soutien des autorités portuaires d’Oran, bénéficie du support commercial et logistique de LafargeHolcim Trading, une structure de classe mondiale, leader sur son marché, dédiée au commerce international, qui détient plus de 50% des échanges de clinker & ciment autour de la méditerranée et de l’Afrique.

    Notre stratégie à l’export contribue à assurer les débouchés commerciaux de l’importante production nationale, avec un objectif d’exporter 2 millions de tonnes de ciments & clinkers en 2021.

    Au travers de nos opérations continues, LafargeHolcim Algérie témoigne de son engagement sans faille à contribuer à la diversification des revenus hors hydrocarbures.

    À propos de LafargeHolcim Algérie

    LafargeHolcim Algérie est l’entreprise leader sur le marché des matériaux de construction.Nous sommes présents sur toute la chaine de valeur des matériaux de construction : Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution.

    Nous possédons deux cimenteries (M’Sila et Oggaz) et la cimenterie Cilas à Biskra en partenariat avec le Groupe Souakri pour une capacité totale de production de 11.5 Mt/an.

    L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 19 centrales à travers le pays pour une capacité de 1 mit/an. LafargeHolcim Algérie emploie 4500 collaborateurs et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

    À propos de LafargeHolcim

    LafargeHolcim est le leader mondial des matériaux et solutions de construction au service des maçons, constructeurs, architectes et ingénieurs du monde entier.

    Le Groupe compte 4 segments d’activités – ciment, granulats, béton prêt-à-l ’emploi, solutions & produits – et participe à des constructions aussi variées que des logements abordables, des petits projets locaux ou des projets d’infrastructures complexes d’un point de vue technique et architectural.

    Face aux enjeux de l’urbanisation et à son impact croissant sur la planète et ses habitants, le Groupe développe des produits et solutions de construction innovants, marqués par un fort engagement en matière de développement durable.

    LafargeHolcim occupe une place de leader dans toutes les régions du monde, emploie environ 80 000 collaborateurs dans plus de 80 pays et dispose d’une présence géographique équilibrée entre les marchés en développement et matures.

    Plus d’informations disponibles sur www.lafargeholcim.com

  • Nouvelle opération d’exportation pour Cilas Biskra

    Nouvelle opération d’exportation pour Cilas Biskra

    Cilas Biskra réalise avec succès une nouvelle opération d’exportation de 38.000 tonnes [Clinker] ce jeudi 14 Février 2019, à partir du port d’Annaba, en direction de l’Afrique de l’Ouest.

    Au travers de ses opérations continues à l’exportation, Cilas souligne son engagement sans faille à contribuer à la diversification des revenus hors hydrocarbures.

    Elles confirment également la qualité du clinker et du ciment algérien qui commence à prendre toute sa place sur le marché international.

    Pour ces opérations, CILAS bénéficie de tout le support commercial & logistique de LafargeHolcim Trading, une structure dédiée au commerce international qui détient plus de 50% des échanges de clinker et ciment en méditerranée et en Afrique de l’Ouest.

    Cette stratégie s’inscrit dans un plan ambitieux afin de contribuer à assurer les débouchés commerciaux de l’importante production nationale, avec un objectif d’exporter 2 millions de tonnes de ciments et clinkers et d’une ambition pays représentant plus de 10 millions de tonnes à l’horizon 2021.

    A propos de CILAS

    CILAS est un partenariat privé entre le Groupe Souakri 51% et le Groupe leader mondial des matériaux de construction LafargeHolcim avec 49%.

    Avec une capacité de 2,7 millions de tonnes par an, la cimenterie CILAS Biskra est une usine de classe mondiale, dotée des dernières technologie de production et destinée principalement à alimenter le marché du sud algérien.

    Le Groupe Souakri est un groupe algérien présent dans les activités des matériaux de constructions, l’agriculture, logistique, pharmacie, véhicules industriels et en partenariat avec le Groupe LafargeHolcim dans l’usine CMA Meftah spécialisée dans la production de mortiers et des ciments colle.

    A propos de LafargeHolcim Algérie

    LafargeHolcim Algérie est l’entreprise leader sur le marché des matériaux de construction.

    Nous sommes présents sur toute la chaine de valeur des matériaux de construction : Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution. Nous possédons deux cimenteries [M’Sila et Oggaz] et la cimenterie Cilas à Biskra en partenariat avec le Groupe Souakri pour une capacité totale de production de 11.5 Mt/an. L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 19 centrales à travers le pays pour une capacité de 1 mit/an.

    LafargeHolcim Algérie emploie 4500 collaborateurs et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

  • Lafarge-Holcim Algérie: 7ème opération d’exportation de ciment

    Lafarge-Holcim Algérie: 7ème opération d’exportation de ciment

    Le groupe Lafarge-Holcim Algérie a effectué, mercredi soir, sa septième opération d’exportation de ciment vers des pays de l’Afrique de l’Ouest.

    «L’opération d’exportation constitue la septième opération depuis décembre 2017. Elle porte sur 17 000 Tonnes de ciment gris en vrac, exportés depuis le port de Djendjen».Précise le communiqué du groupe.

    Selon cette  même source, c’est la cimenterie de Lafarge-Holcim Msila qui était chargée de réaliser cette nouvelle opération annoncée en grande pompe par les responsables de cette entreprise qui ambitionnent d’aller, bientôt, vers la huitième opération.

    «Cette nouvelle opération s’inscrit pleinement dans l’objectif d’exporter 2 millions de tonnes de ciments en 2020 dans le cadre d’une ambition pays de 5 millions de tonnes par an». Précise  Lafarge-Holcim Algérie,  qui ajoute que «l’acheminement du ciment à partir de la cimenterie Cilas de Biskra se fera plus facilement avec le récent raccordement  de la cimenterie de Biskra sur une partie de la ligne ferroviaire principale venant de Biskra, qui permettra dans un proche avenir de convoyer la production vers le nord du pays, notamment vers le port de Djendjen».

    Lafarge-Holcim Algérie a rappelé qu’elle avait réalisé sa première opération d’exportation le 12 décembre 2017.

    Cette opération avait concerné un volume global de 16 000 tonnes de ciment gris en vrac à partir du port d’Arzew (wilaya d’Oran) vers la Gambie.

    Ce produit de haute qualité a été fabriqué dans la cimenterie de la société située à Oggaz, dans la wilaya de Mascara.

    Selon Lafarge-Holcim Algérie, «la groupe a enchainé les opérations d’exportation, dont la dernière avait été effectuée au début du mois en cours et qui portait sur 8 000 tonnes de ciments gris.»

    Lamara Benarab

  • Quelle rentabilité financière pour l’exportation du ciment made in Algeria ?

    Quelle rentabilité financière pour l’exportation du ciment made in Algeria ?

    Face à une filière  internationalisée, quelle rentabilité financière  pour l’exportation du ciment made in Algeria ? Récemment dans un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines, avec ses douze cimenteries, GICA  qui en  2017 a enregistré une production record de ciment de près de 14 millions tonnes contre 12.6 millions de tonnes en 2016, sa  filiale de distribution des matériaux de construction,  a effectué  une  première opération d’exportat1on, portant sur une quantité de 45.000 tonnes,  fin avril mais sans mentionner  le chiffre d’affaire et le prix de cession de la tonne. Quant   à LafargeHolcim Algérie possédant  2 cimenteries à M’Sila et Oggaz, et en partenariat avec le Groupe Souakri Cilas Biskra pour une capacité totale annuelle de 11.5 mT/an  et   gérant  en partenariat avec le GICA la cimenterie SCMI Meftah 1.5 MT/an, a lancée en décembre 2017,  la première opération d’exportation a concerné 16.600 tonnes de ciment gris d’une valeur de 600 000 dollars,  soit environ 36 dollars la tonne  et la dernière opération  d’exportation de 8.500 tonnes de ciment gris à destination de l’Afrique de l’Ouest. Dans le prolongement de mes  enquêtes sur le  phosphate, le fer,   le ciment est l’objet de cette présente contribution, pour analyser la réelle rentabilité des exportations

    1.Entre 2015/2016, la production mondiale de ciment a représenté 4,6 milliards de tonnes (croissance moyenne annuelle de 6,9 % depuis 2010 avec production de 3,3 milliards de tonnes). Le chiffre d’affaire des quatre plus grands cimentiers par ordre décroissants sont Lafarge-Holcim 23,20 milliards de dollars, Heidelberg pour 15,7 milliards de dollars , Cemex pour 11,57 milliards de dollars , Italcementi  pour 4,3 milliards de dollars  (racheté par Heidelberg depuis 2016)  et Vicat, producteur de ciment, béton, granulats.  Groupe cimentier français  numéro trois en France,  implanté dans 11 pays pour 2,4 milliards de dollars. Selon les statiques internationales de février 2018, chaque seconde dans le monde, sont coulés 146 000 kilos de ciment (compteur), soit 4,6 milliards de tonnes par an. Entre 2014 et 2016, la Chine a produit respectivement 2480 millions de tonnes en 2014 et 2410  en 2016, l’Inde  stable durant cette période environ 300 millions de tonnes, les USA 84 à 89, ma Turquie 75 à 72, le Brésil 60 à 68, la Russie 56 à 65, l’Iran 53 à 65, l’Indonésie stable 63 millions de tonnes, la Corée du Sud 55  à 60, le Vietnam  70 à 55 et l’Arabie Saoudite  de 61 à 54. Du fait de nouvelles méthodes de construction, les pays développés consomment de moins en moins de ciment, la grande part étant accaparée par les  pays émergents qui consomment aujourd’hui 90 % de la production de ciment, contre 65 % au début des années 1990. Le prix de la tonne de ciment en vrac au niveau international fluctue ces dernières années entre 45 et 65 dollars la tonne, fonction du prix de cession du gaz au niveau mondial.

    2.Le ciment étant difficile à transporter, les sites de production se situent généralement près des lieux de consommation. Le marché du ciment restant très local, avec une constellation d’oligopoles au niveau mondial contrôlant les circuits de commercialisation en partenariat avec les acteurs locaux et seulement entre 5/10% de la production mondiale est destinée à l’exportation. D’où l’implantation locale de nombreuses cimenteries dépassant les 10 millions de tonnes/an  notamment en Afrique tant de grands cimentiers dont l’allemand Heidelberg,  la fusion entre le français Lafarge et le Suisse Holcim, l’entreprise chinoise Sinoma International Engineering (investissement d’environ 5 milliards de dollars) pour la construction de nouvelles cimenteries au Cameroun, Ehtiopie, Kenya , Mali, Niger , Nigeria , Sénégal, la Zambie, que des investisseurs privés  locaux. Ainsi selon SFI l’homme le plus riche d’Afrique, le Nigérien Aliko Dangote a investi ces dernières années, environ 8 milliards de dollars a produit uniquement pour 2014 plus de 34 millions de tonnes de ciment et prévoit 100 millions de tonnes pour 2020. Ce regain pour le marché local au lieu d’exportation du pays d’origine, s’explique selon les études internationales,  compte tenu de la très faible valeur spécifique du ciment, la vente sur des marchés très éloignés du site de production n’étant pas économiquement viable, étant en général considéré que le ciment ne peut être avantageusement délivré au-delà d’une certaine distance critique. Le coût du transport peut même se révéler parfois plus élevé que le prix ex-usine et le recours au cabotage constitue une alternative intéressante, particulièrement dans les cas où le réseau routier est défaillant. Ainsi selon une étude du quotidien le monde.fr <http://monde.fr/>, l’importation du bassin méditerranéen pour arriver au Burkina Faso une tonne de clinker coûte entre 53  et 61 euros impactant le coût de production

    3.Qu’en est-il pour l’Algérie ?  Les nouvelles unités bénéficiant d’avantages, en plus du prix du gaz bas, de différentes exonérations fiscales et de bonifications bancaires  qui constituent en cas d’exportation un transfert indirect vers le pays exportateur,  pour avoir une vision objective et voir si une unité est compétitive réellement,  il s ‘agit d’élaborer, du point de vue comptable,  un compte de surplus  en alignant le prix du gaz sur celui du marché internationale et de soustraire tous les avantages financiers et fiscaux. Récemment dans un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines, le groupe  GICA  qui en  2017 a enregistré une production record de ciment de près de 14 millions tonnes contre 12.6 millions de tonnes en 2016, sa  filiale de distribution des matériaux de construction  a effectué  une  première opération d’exportat1on, portant sur une quantité de 45.000 tonnes,  fin avril mais sans mentionner  le chiffre d’affaire et le prix de cession de la tonne. Si l’on prend le prix de cession final de 40 dollars la tonne, le chiffre d’affaire réalisée est de 1.800.000 dollars restant déduction des charges d’environ 40%, un profit net de 1.080.000 dollars, un montant dérisoire par rapport au 33 milliards de dollars d’exportation en 2017 de Sonatrach.  Quant à LafargeHolcim Algérie étant une filiale  de LafargeHolcim étant  leader dans toutes les régions du monde, employant  environ 80 000 collaborateurs dans plus de 80 pays, occupant pour l’Algérie,  5500 collaborateurs (incluant les sous-traitants permanents), possède 2 cimenteries à M’Sila et Oggaz, et en partenariat avec le Groupe Souakri Cilas Biskra pour une capacité totale annuelle de 11.5 mT/an  et   gère en partenariat avec le GICA la cimenterie SCMI Meftah 1.5 MT/an,  elle a  lancée en décembre 2017,  la première opération d’exportation qui a concerné 16.600 tonnes de ciment gris d’une valeur de 600 000 dollars,  soit environ 36 dollars la tonne  et la dernière opération  d’exportation de 8.500 Tonnes de ciment gris à destination de l’Afrique de l’Ouest. Cette stratégie s’inscrit dans un plan  ayant pour objectif d’exporter 2 Millions de Tonnes de ciments et clinkers pour une ambition  avoisinant les 5 Millions de Tonnes en 2020. Si l’on prend plusieurs constructions en Afrique, le coût d’une cimenterie    entre un  et trois millions de tonnes varie entre 200 et 500 millions de dollars,  Une exportation de  10 millions de tonnes, et étant optimiste avec un cours de 60 dollars la tonne sortie usine, le chiffre d’affaire ne dépassera pas 500/600 millions de dollars  pour un capital social  Algérie 100%. Algérie. L’on  devra  soustraire 40% de coûts fixes (amortissement de l’investissement) et les couts variables  y compris le transport. Pour  le même volume d’exportation avec un partenaire étranger, il resterait à se partager  entre 300 et 360 millions de dollars et restant donc pour le trésor algérien avec la règle des 49/51% entre 150 et 180 millions de dollars. Par ailleurs, les  complexes de ciment sont polluants et énergivores, le ciment accaparant  les deux tiers du coût de production, posant la problématique des subventions de gaz à ces unités en Algérie. Cela implique de nouvelles techniques pour réduire la consommation électrique. Selon les experts consultés, cette industrie énergivore devra adapter les combustibles choisis en favorisant l’utilisation de déchets et combustibles secondaires, étant une des solutions pour diminuer les coûts et pouvoir supporter une pression sur les prix

    4.Selon nos informations, la capacité de production en 2020 si toutes les unités actuelles et celles programmées  atteignent la vitesse de croisière, devrait se situer autour de 46 Mt pour une demande estimée à 22 mT, ou nous assistons, du fait des tensions budgétaires, gel de certains projets et  avec  l’inflation la décroissance de l’auto construction,  à un ralentissement de la  demande. Or, si le stockage est de longue durée, accroissant les coûts et il y a  le risque du refroidissement alors inutilisables pour la construction. Pour ce cas, de nouvelles méthodes de construction au niveau mondial sont en cours économisant le rond à béton, le ciment et l’énergie et selon les experts consultés la seule solution, comme en Allemagne, est d’utiliser le béton pour construire les routes revenant souvent moins cher que le bitume importé. Dans ce cas, au niveau de la Méditerranée existant  une surproduction, il est   presque impossible d’exporter vers l’Afrique.

    Contrairement à certains discours ne reposant sur aucune étude de marché sérieuses,  les parts de marché sont déjà pris avec de nombreux complexes en voie de réalisation ou dans certains pays  d’Afrique comme le souligne l’enquête du monde.fr <http://monde.fr/>,  l’offre risque horizon 2020 de dépasser largement la demande. En Afrique  d’importantes unités de production sont mis en place ou en voie de l’être.  Je ne citerai que le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée –Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Léone, le Togo, le Sénégal  et au niveau du Maghreb la Mauritanie investissant également dans la production du ciment, le Maroc (ce dernier investissant directement dans ce créneau en Afrique à travers ses banques),  et la Tunisie sont  en excédent.

    5.- En conclusion, ,   la commercialisation du ciment  dépend de la croissance de l’économie locale et  mondiale dont sa future structure avec la quatrième révolution industrielle qui se met progressivement en place 2018/2030 , avec de nouveaux matériaux de construction économisant le ciment et l’énergie, et également des contraintes de l’important coût de transport, de la concurrence internationale  et  du management stratégique  qui déterminent le coût d’exploitation et le prix de cession final au consommateur.  Comme je viens de le rappeler dans un large débat de plus de 30 minutes, à l’occasion de la fête du  1 mai  2018, sur la radio  arabophone chaine 1, l’Algérie n’est pas en faillite,  pas de sinistrose beaucoup de réalisations  entre 2000/2017, mais également des insuffisances  et contrairement à certains oiseaux de mauvais augure, mus par le dénigrement gratuit,  a toutes les  potentilles de relever les  défis. Mais malheureusement, certains responsables politiques ou entrepreneurs mus par des intérêts de rente, oublient que la mondialisation est une réalité dans la  pratique des affaires internationales.  Seul un partenariat  gagnant- gagnant avec les  firmes qui contrôlent la commercialisation  peut favoriser l’exportation du ciment en grande quantité, à l’instar de la filiale Lafarge dont la société mère contrôle une grande part du marché africain. Dans les autres cas, c’est presque une impossibilité en termes de rentabilité réelle,(vente à pertes), sinon des  quantités  dérisoires et en  plus avec des subventions supportées par le trésor  public qui constitue indirectement un transfert déguisé de devises.  Pour éviter les  erreurs du passé, l’Algérie a besoin d’une vision stratégique au sein de laquelle doit s’insérer la politique industrielle (institutions, système financier, fiscal, douanier, domanial, système socio-éducatif, le marché du travail, le foncier ect.) afin de s’adapter aux nouvelles filières mondiales en perpétuelles évolutions poussées par l’innovation. Il y a urgence  de s’adapter au nouveau monde en perpétuelle mutation, renvoyant à une nette volonté politique d’accélérer les réformes, donc à un renouveau culturel pas seulement des responsables mais de la société. L’Algérie a toutes les potentialités pour dépasser le statut quo actuel, car il est vain de pénétrer le marché mondial et encore moins la filière ciment  contrôlée par quelques firmes internationales sans une alliance stratégique avec ces firmes.

    Dr Abderrahmane  Mebtoul,Professeur des Universités, expert international.  ademmebtoul@gmal.com

     

     

  • LafargeHolcim Algérie : 4ème opération d’exportation de ciment

    LafargeHolcim Algérie : 4ème opération d’exportation de ciment

    LafargeHolcim Algérie a  effectuée hier à partir du port d’Arzew et à destination  de l’Afrique de l’Ouest sa 4ème opération d’exportation de ciment.« Au travers de ces opérations continues à l’exportation, LafargeHolcim Algérie souligne son engagement sans faille à contribuer à la diversification des revenus hors hydrocarbures. Elles confirment également la qualité du ciment Algérien qui commence à prendre toute sa place dans un marché extrêmement compétitif. »Précise le communiqué de LafargeHolcim Algérie qui a donné cette information.

    Ainsi le cimentier «  accélère sa stratégie commerciale à l’exportation, lancée en décembre 2017, avec une nouvelle opération d’exportation de 8.500 Tonnes de ciment gris à destination de l’Afrique de l’Ouest. Au travers de ces opérations continues à l’exportation » note cette même source qui  souligne «  son engagement sans faille à contribuer à la diversification des revenus hors hydrocarbures. Elles confirment également la qualité du ciment Algérien qui commence à prendre toute sa place dans un marché extrêmement compétitif.»Cette stratégie s’inscrit dans un plan ambitieux ayant pour objectif d’exporter 2 millions de tonnes de ciments et clinkers pour une ambition pays avoisinant les 5 millions de tonnes en 2020.

    A propos de LafargeHolcim Algérie

    Membre du Groupe LafargeHolcim,  Lafarge Algérie est présente à travers l’ensemble de la chaîne de valeur des matériaux de construction« Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution ». Lafarge Algérie possède 2 cimenteries à M’Sila et Oggaz, et en partenariat avec le Groupe Souakri Cilas Biskra pour une capacité totale annuelle de 11.5 mT/an. Lafarge Algérie gère en partenariat avec le GICA la cimenterie SCMI Meftah 1.5 MT/an. L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 30 centres de production. Lafarge Algérie a lancé la première enseigne de supermarché des matériaux de construction BATISTORE, permettant un accès groupé des matériaux et matériel pour la construction. Lafarge Algérie emploie 5500 collaborateurs (incluant les sous-traitants permanents) et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

     

  • Cilas Biskra  entrera en production de ciment dès août prochain

    Cilas Biskra entrera en production de ciment dès août prochain

    Annoncée pour fin 2015, la nouvelle usine de ciment Cilas de Biskra  d’une capacité de production de 2.7 millions de tonnes /an, devrait entrer en production dès le mois d’aout prochain.

    Cette unité de production de ciment dont les travaux ont été réalisés  par le chinois Sinoma,  est le fruit d’une joint-venture (49/51) entre le cimentier français Lafarge et le groupe industriel algérien Souakri. Les contrats ont été signés  en 2013.

    Cilas Biskra devrait créer quelques 640 emplois directs et 1200 emplois indirects.

    Dans cette perspective et pour faire face au manque de la main d’œuvre qualifiée qui souvent fait défaut, une convention de partenariat a  été signée entre la direction de la formation professionnelle, la direction de l’emploi et Cilas pour la formation de jeunes des communes proches de l’usine dans toutes les spécialités relatives à l’industrie du ciment.

    Pour rappel, le concept  de cette usine compacte est, selon ses propriétaires  basé sur les technologies les plus innovantes -broyage séparé, silo à 5 compartiments- ce qui devrait engendrer  une diminution de «  20% de la consommation de gaz et de 35% de consommation électrique grâce à l’utilisation de broyeurs verticaux. L’utilisation des filtres à manches pour la réduction des émissions de poussière, et le recyclage des eaux usées » sont voulus  pour réduire l’impact sur l’environnement.

    Le montant  l’investissement est de 35 milliards de dinars, dont 24 par prêt bancaire. Pour rappel 8 banques privées ont participé au financement.

    S.A.