La compagnie pétrolière algérienne Sonatrach annonce avoir réalisé trois nouvelles découvertes de de gaz et de pétrole. Deux découvertes de gaz en effort propre et une de pétrole en partenariat avec son partenaire italien ENI.
Dans un communiqué rendu public, Sonatrach précise que la première est une découverte de gaz à condensat réalisée dans deux réservoirs dévoniens, suite au forage d’un puits d’exploration «In Ekker Sud West-1» (IEKSW-1) dans le périmètre de recherche «In Amenas 2» du bassin d’Illizi.
Les débits enregistrés lors des tests, rapporte Sonatrach, sont de 300 000 m3 /jour de gaz et 26 m3 /jour de condensat, à partir du premier réservoir et de 213 000 m3 /jour de gaz et 17 m3 /jour de condensat à partir du deuxième réservoir.
La deuxième découverte de gaz a été réalisée en partenariat avec ENI, suite au forage du puits d’exploration «Rhourde Oulad Djemaa Ouest-1» (RODW1) dans le périmètre de recherche «Sif Fatima 2» situé dans la région nord du bassin de Berkine.
Pour ce qui est de la troisième découverte, celle-ci de pétrole brut, elle a été faite au niveau du puits RODW-1, dans les réservoirs Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI) de la formation triasique. Le test de production révèle que le puits a donné lieu à 1 300 barils/jour d’huile et 51 000 m3 /jour de gaz associé.
Le 27 juin dernier, Sonatrach a annoncé avoir mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures dans le réservoir Lias Carbonaté «LD2» au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel.
L’évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat.
Entre 2020 et 2022, pas moins de 35 nouvelles découvertes d’hydrocarbures avaient été enregistrées, dont 34 découvertes en effort propre de Sonatrach.
Ces découvertes de pétrole et de gaz, soutient Sonatrach mais aussi les experts en énergie, consolide la position du groupe pétrolier sur le marché international en tant que fournisseur sûr et fiable des hydrocarbures, dans un contexte mondial marqué par une forte demande.
Début de ce mois de juillet, Sonatrach a présenté son bilan de l’année 2021 et des cinq premiers mois de l’année 2022. De ce dernier, il ressort que le chiffre d’affaires à l’export de l’année 2021 a atteint 35,4 milliards de dollars contre 20 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation de 75%. Cela sous l’effet combiné du prix (76%) et du volume (24%).
Pour cette même année 2021, les importations ont atteint 225 000 tonnes, en baisse de 70% par rapport à 2020. Ce net recul est la conséquence de «la satisfaction totale des besoins du marché national en carburants». Pour ce qui est de la fiscalité versée, elle était de 2601 milliards de dinars, soit une augmentation de 40% par rapport à l’exercice 2020.
Concernant les cinq premiers mois de l’année en cours, le chiffre d’affaires à l’export était de 21,5 milliards de dollars contre 12,5 milliards de dollars en 2021, soit une augmentation de 70%. Les importations étaient de seulement 95 000 tonnes, soit une baisse de 14%.
Dans le bilan de Sonatrach, il est précisé que seuls le MTBE et l’éthylène sont encore importés. Concernant le carburant, pour la troisième année consécutive, la totalité de la demande du marché national est satisfaite sans recours à l’importation.
Samia Hanifi
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