Avec le report des soldes d’hiver, les commerçants devront prendre leur mal en patience espérer un retour à la normale à cause de la hausse des cas de contaminations au Covid-19.
Avec une moyenne quotidienne de 2 200 à 2 500 nouveaux cas confirmés de coronavirus, le gouvernement a décidé de reporter plusieurs activités, dont les soldes d’hiver 2022.
En effet, le ministère du Commerce et de la promotion des exportations vient d’annoncer le report sine die de ces soldes tant attendues par les petites et moyennes bourses, mais surtout par les commerçants qui ont vu leurs activités réduites comme une peau de chagrin.
Dans son communiqué le ministère du commerce a appelé les opérateurs économiques concernés par ces soldes à se rapprocher des directions du Commerce des wilayas pour « demander l’annulation de l’autorisation d’exercice des ventes en soldes pour la période considérée ».
Selon la même source, « la vente au rabais à la manière ordinaire est interdite pour les circonstances actuelles induites par la propagation de la pandémie (Covid-19), dans le respect des mesures prises par les autorités supérieures pour protéger la santé des citoyens et visant essentiellement à éviter les regroupements ».
Lieu de confinement par excellence, les centres commerciaux et les grandes surfaces constituent des espaces qui favorisent la propagation de la pandémie qui provoque, chaque jour, une dizaine de décès.
A l’évidence, les autorités sanitaires auraient pu imposer le passe vaccinal pour ne pas pénaliser les commerçants, d’une part, et motiver les populations réfractaires à se faire vacciner et à respecter les protocoles sanitaires en vigueur dans le monde entier.
Le report sin die de ces soldes constitue un coup dur pour l’activité commerciale qui traverse déjà une zone rouge en termes de ventes, essentiellement due à l’érosion du pouvoir d’achat.
Si cette mesure préventive s’impose dans le contexte actuel, il n’en demeure pas moins que le report à une date ultérieure des soldes d’hiver impacte sévèrement les commerçants qui s’attendaient à amortir les charges et les salaires des employés, notamment avec l’augmentation des taxes et des loyers.
Nadine. S
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