Au cœur du scandale de la surfacturation de matières premières pharmaceutiques qui avait secoué la filiale algérienne du groupe international Sanofi, Thierry Lefebvre que la justice algérienne avait condamné en mai dernier à un an de prison avec sursis, sentence confirmée en appel en juin dernier s’en va.
Selon le communiqué de presse qui rendait publique cette information, la maison mère affirme que le départ du désormais ex DG de Sanofi Aventis Algérie n’est en rien lié à l’affaire de la surfacturation qui a valu à la filiale algérienne une amende de 20 millions d’euros.
Thierry Lefebvre laisse sa place dès le 28 de ce mois à Pierre Labbé, ancien directeur général de Diamal et de la CFAO.
Pour rappel Sanofi Aventis Algérie, a investi en Algérie dans la construction de deux unités de fabrication. Les capacités de production seront portées à 80 millions d’unités lorsque la nouvelle usine de Sidi Abdellah entrera en production.
Présent dans 51 pays, Sanofi Aventis assure, selon le groupe, la fabrication de près de 60% des médicaments destinés aux patients africains dans ses sept usines réparties dans six pays : Tunisie, Maroc, Egypte, Sénégal et Afrique du Sud et l’Algérie.
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