Le niveau des réserves de changes se situe actuellement à 44 milliards de dollars, en légère augmentation par rapport au montant de 42 à 43 milliards de dollars, annoncé par le chef de l’Etat, en mars 2021.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, dimanche 25 juillet 2021, une réunion du Conseil des ministres consacrée à la situation sanitaire du pays mais aussi celle financière. Un retour au confinement, de 20h à 6h, a été décidé, ainsi que d’autres mesures de lutte contre la propagation du virus de la Covid-19.
Ajoutés à cela des actions d’augmenter la production de l’oxygène médical, à la charge des opérateurs publics et privés qui activent dans ce domaine, de même que l’acquisition de concentrateurs d’oxygène dont 1050 unités sont arrivés en Algérie et 9000 autres devront suivre dans les deux semaines à venir.
A l’occasion de cette rencontre, l’on apprend que le niveau des réserves de changes se situe actuellement à 44 milliards de dollars, en légère augmentation par rapport au montant de 42 à 43 milliards de dollars, annoncé par le chef de l’Etat, en mars 2021, lors d’une entrevue accordée à des responsables de médias nationaux. Etant désormais sur une courbe ascendante, à la faveur notamment de l’augmentation des prix des hydrocarbures, ce niveau des réserves de changes ne doit pas susciter des inquiétudes, selon le président Tebboune, ce dernier considérant que la situation macroéconomique du pays est rassurante et que l’Algérie a les capacités d’acquérir «tous les moyens nécessaires pour faire face à tout imprévu».
Le chef de l’Etat va encore loin en réitérant son engagement à ce qu’il n’y ait pas de recours à l’endettement extérieur, justifiant cette position par la nécessité de «consolider la souveraineté nationale».
Par ailleurs, lors de cette réunion du Conseil des ministres, un exposé sur la situation hydrique du pays a été présenté par le ministre des Ressources en eau. Suite à quoi il a été décidé de déléguer un bureau d’études ou une commission composée de cadres du secteur pour recenser les opérations de distribution et de consommation de l’eau.
De même, une instruction a été donnée de lancer au plus vite des projets de dessalement de l’eau de mer dans les wilayas de l’est, du centre et de l’ouest du pays. Cinq stations, d’une capacité de production de 300 000 m3 par jour, devront y être installées. Aussi, suite à cette réunion, quatre départements ministériels ont convenu de travailler ensemble pour la mise en place d’une stratégie de règlement définitive de la crise d’eau en Algérie. Il s’agit du ministère de la Défense nationale, celui de l’Energie, celui des Ressources en eau et le département de l’Agriculture.
Samia Hanifi
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