Nomination de Rabia Kherfi à sa tête : Mettre le CNESE au cœur de la nouvelle dynamique socioéconomique et environnementale du pays

Désignée le 20 décembre dernier par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, comme nouvelle présidente du CNESE (Conseil national économique, social et environnemental), en remplacement de Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, Rabia Kherfi a été installée officiellement dans ses nouvelles fonctions ce samedi, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui.

A cette occasion, lors de la présentation de ses félicitations à la nouvelle présidente de cette institution consultative pour «la confiance placée en sa personne par le président de la République», le Premier ministre n’a pas manqué d’exprimer sa conviction que Rabia Kherfi «pourra accomplir ses missions de manière positive, compte tenu de sa compétence avérée et de sa longue expérience dans la gestion du secteur économique».

Ancienne cadre du ministère de l’Industrie, où elle a occupé notamment le poste de secrétaire général, entre 2015 et 2017, Rabia Kherfi jouit en effet d’une grande maîtrise des dossiers qui représentent la priorité du chef de l’Etat pour la poursuite du processus des réformes amorcé ces trois dernières années, avec pour objectif, la diversification de l’économie, la relance des secteurs productifs et la transition énergétique.

C’est en tenant compte des capacités de la nouvelle présidente du CNESE à relever le défi que, à juste titre, le Premier ministre perçoit sa nomination à ce poste comme une expression de «l’importance majeure accordée par le président de la République à cette instance constitutionnelle consultative (le CNESE, en l’occurrence), pour la hisser à la place qui lui sied, en tant que partenaire actif pour les activités gouvernementales et un cadre propice au dialogue, à l’analyse, à l’évaluation et à la prospective sur diverses questions économiques, sociales et environnementales», a déclaré Nadir Larbaoui lors de cette cérémonie d’installation.  

De son côté, à la même occasion, Rabia Kherfi a exprimé son engagement à ne ménager aucun effort et à tout mettre en œuvre pour améliorer cet organe consultatif constitutionnel, après avoir exprimé ses remerciements au « président de la République pour la confiance placée en elle pour occuper ce poste».

« Rehausser l’institution »

En exprimant, aussitôt installée, sa détermination à tout faire pour «rehausser cette institution», Rabia Kherfi est certaine qu’elle aura d’emblée pour tâche primordiale de donner un nouveau souffle à cette institution, relevant de surcroît de la présidence de la République, pour lui permettre d’accomplir les missions qui sont les siennes, à savoir jouer un rôle de premier plan dans l’évaluation des politiques publiques et programmes de développement à dimension tant économique, sociale ou environnementale.

Intervenant dans une conjoncture aussi cruciale, eu égard à la nouvelle approche de développement imprimée aux différents secteurs de l’économie, la nomination de Rabia Kherfi à ce poste vise à coup sûr à donner un nouveau départ à la promotion de la participation des différents acteurs économiques et de la société civile aux nouvelles politiques de développement mises en œuvre, que ce soit au plan économique, social et environnemental, mais aussi encourager la contribution de la diaspora à l’effort de développement dans le pays.

C’est à cette fin que le Premier ministre a d’ailleurs appelé, lors de la cérémonie d’installation de Mme Kherfi ce samedi, au « renforcement et à l’élargissement de la contribution des différents acteurs de la société civile et de notre communauté nationale à l’étranger à l’action du CNESE dans le souci d’appuyer les efforts nationaux initiés par le président de la République en matière de développement socioéconomique et environnemental ».

De son côté, par «rehausser cette institution», la nouvelle présidente du CNESE vise certainement à inculquer une nouvelle approche dans la conduite des activités et missions de cet organe pour le placer au cœur de la dynamique actuelle de l’économie nationale.

R. N.

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