La Foire internationale d’Alger (FIA) revient dans sa 53ème édition, cette année, après deux années d’absence en raison de la pandémie de la Covid-19.
La Foire internationale d’Alger aura lieu du 13 au 17 juin, avec la participation de 698 entreprises dont 187 étrangères représentant 20 pays, ainsi que plus de 500 algériennes composées de 147 représentant le secteur public et 383 représentant celui privé.
Se rendant, jeudi dernier, à l’espace même où se déroulera cette manifestation économique, en l’occurrence, le Palais des expositions, Pins maritimes (Alger), le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a rappelé que les USA sont l’invité d’honneur, avec la présence de 35 entreprises américaines des secteurs de l’énergie, de la construction, de l’agriculture, de l’agro-alimentaire, de l’hydraulique, de l’environnement, de l’industrie aéronautique et de l’éducation.
En comparaison avec l’édition précédente, l’exposition de cette année s’étalera sur une superficie de 24 800 m2, soit une augmentation de 41%.
Une autre particularité de cette édition en est la participation du ministère de la Défense nationale. C’est une première. Il y sera avec un nombre total de 19 entreprises des unités de production à caractère économique. Ce ministère a déjà eu l’occasion de présenter ses nouveautés en la matière à l’occasion de sa récente participation à la 29ème édition de la foire de la production algérienne, du 13 au 25 décembre dernier. L’industrie militaire algérienne était bien au rendez-vous.
La Foire internationale d’Alger 2022 se tient sous le slogan : «Pour un partenariat stratégique». Il est clair que l’évènement, comme c’est le cas pour ce genre de manifestations économiques, qu’elles soient au niveau national, local ou régional, est d’échanger sur le développement des filières, l’évolution des métiers mais aussi nouer des relations de partenariat, avec des nationaux et des étrangers.
Selon le ministre du Commerce, les efforts de l’Etat se poursuivront pour le développement de l’investissement national et l’augmentation des exportations hors hydrocarbures. Les services du ministère du Commerce visent un montant de 7 milliards de dollars par année.
Karima Mokrani
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