Le groupe public de logistique et de transport de marchandises Logitrans a transporté 15 millions de tonnes de marchandises sur l’ensemble de son activité durant l’année 2019.
Selon le P-DG du groupe Logitrans, Boualem Kini, parmi les marchandises transportées, 30 000 tonnes ont été exportées vers la Tunisie, la Mauritanie, le Mali et le Niger.
Lors de son intervention au cours d’un séminaire sous le thème «assurances et accompagnement des organisateurs de transport de marchandises», le patron de Logitrans a indiqué que son entreprise a récemment acheminé un convoi vers la Mauritanie transportant 160 tonnes de marchandises ainsi que plusieurs convois vers le Niger pour un total de 200 tonnes transportées.
«Logitrans a transporté divers produits vers la Mauritanie. Concernant le Mali et le Niger, 90% de la marchandise concerne des produits de construction, dont le ciment», a-t-il détaillé.
Logitrans bénéficie de 35 centres de fret, de 15 unités de transport ainsi que d’un port sec, tient à préciser son premier responsable.
Du reste, M. Kini a affirmé que «plusieurs risques peuvent être rencontrés dans le secteur du transport de marchandise par voie routière, à savoir les risques opérationnels tels que la détérioration causée au moment du chargement et déchargement ou lors d’accidents de la circulation.
En ce sens, a cité les risques de saisie par les services de douane de la marchandise transportée à cause d’erreurs au niveau des procédures administratives.
Pour sa part, le P-DG de la Société nationale d’assurance (SAA), Nacer Saïs, a estimé «nécessaire pour les opérateurs nationaux de maîtriser les aléas du commerce international qui peuvent entraîner des préjudices parfois énormes à nos opérateurs, affirmant que «plus de 98% des échanges internationaux se font par voie maritime».
A ce propos, il soulignera la nécessité de souscrire une assurance pour la marchandise transportée, sachant que nombre d’opérateurs économiques nationaux activant dans l’importation reçoivent leur marchandise dans un état d’avarie les rendant impropres à l’usage auquel elles sont destinées.
Saïs a également cité des cas de pertes de marchandises suite à une interruption de voyage lorsque le moyen de transport n’arrive pas à destination ou après une saisie du navire lors de l’abandon de celui-ci par son propriétaire.
«Ces problèmes découlent souvent d’une mauvaise connaissance des outils régissant le commerce international par les opérateurs économiques», a noté le même responsable.
Pour réduire ces risques, M. Saïs a appelé les opérateurs économiques nationaux activant dans l’export à privilégier les navires de lignes régulières notamment le pavillon national.
«Il faut aussi fixer aux conditions d’affrètement l’âge du navire à moins de 16 ans et exiger qu’il dispose de certificats notamment celui de navigabilité, en cours de validité durant le voyage», a-t-il déclaré.
Rabah Nadri
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