51% des Algériens estiment que la corruption a connu une hausse en Algérie, alors que les 49% restants pensent que ce fléau socio-économique n’a pas progressé, où qu’il a même diminué. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’organisation Transparency International auprès de citoyens de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Dans son rapport, l’organisation non-gouvernementale relève qu’au Liban, ils sont 92% à affirmer que la corruption a augmenté dans leur pays, contre 84% au Yémen et 75% en Jordanie.
34% des Algériens interrogés estiment que le secteur public (fonctionnaires, politiques, services publics…) est « totalement ou majoritairement » corrompu, alors que 41% considèrent ce secteur comme l’étant « partiellement », contre 13% qui exemptent leur pays de ce phénomène.
Dans les pays de la région Mena, les pauvres (23%) sont plus nombreux que les riches (12%) à payer des pots-de-vin, relève la même source. Cette tendance s’explique par divers raisons et en fonction des pays.
Sur le registre de la lutte contre la corruption, le sondage effectué par Transparency International révèle que 69% des citoyens algériens interrogés pensent que les autorités concernées ne mènent pas une lutte assez efficace contre ce fléau, alors que seulement 24% pensent que des progrès ont été enregistrés en la matière.
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