Au terme de négociations avec ses créanciers : l’UE , la BCE et le FMI , la Grèce a accepté de nouvelles mesures imposées par la troïka pour demeurer au sein de la zone euro .
Dans un climat marqué par de très fortes tensions sociales( le taux de chômage s’élève à 25% et la chute du PIB atteint 20% ), le gouvernement grec de coalition tripartite, droite-socialistes-gauche modérée, a été contraint d’accepter de nouvelles économies controversées de 13,5 milliards d’euros afin de s’assurer de la poursuite des versements des prêts UE- FMI au pays.
Cependant, la Grèce a déjà consenti de gros sacrifices pour séduire ses créanciers : réduction drastique des salaires (au moins 25% dans la fonction publique), hausse de la TVA, recul de l’âge de la retraite, allongement de la durée de cotisations, hausse des taxes sur le tabac, l’alcool et sur les produits pétroliers, gel des retraites, baisse du plafond d’imposition sur le revenu des particuliers, …
Par ailleurs, le maintien de la Grèce dans la zone euro aura un coût élevé pour ses créanciers européens : l’effacement de la dette au printemps dernier n’a pas suffit, la Grèce a d’énormes problèmes financiers.
La dette publique est plus importante que prévu (170% du PIB en 2011 au lieu de 165%).
Dans un dernier rapport sur la Grèce, les experts de la troïka suggèrent aux pays européens d’abandonner carrément une partie de leurs créances, ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce par les contribuables de ces pays.
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